Beaucoup d’encre, beaucoup de salive auront été dépensées pour commenter le commentaire présidentiel présidant à sa philosophie sur les banlieues françaises : «deux mâles blancs ne vivant pas dans les banlieues se remettent un rapport sur les banlieues : ça ne marche plus comme ça».
Mais l’essentiel n’a peut-être été dit, car il relève de l’indicible.
Certains ont dit qu’il s’agissait d’une nouvelle bourde présidentielle. Et ils n’ont pas eu tort.
Étrange au demeurant, la propension de cet homme intelligent et sympathique à ne pas savoir, de temps à autre, maîtriser son propos. Celui-ci, et nous verrons pourquoi, est à classer dans la même catégorie que sa sortie sur la colonisation française qui serait un crime contre l’humanité.
Certes, un esprit retors pourrait être conduit à penser que ce boniment serait de nature, pour pas cher, à consoler ceux qui espéraient que l’État à nouveau, écoutant M. Borloo, tenterait d’acheter vainement la paix sociale – et apparemment raciale – à-coup de milliards à nouveau déversés en pure perte, mais dans cette hypothèse, le prix que devront payer à terme pour cette gaffe le gaffeur et son pays aura été sous-estimé.
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On glissera sur le fait que c’est tout de même un mâle blanc qui a commandé un rapport à un autre mâle blanc, ce qui aurait été consubstantiellement insusceptible de marcher. Comprenne donc qui pourra les raisons de la commande.
Car la gaffe présidentielle habite à tous les étages.
Au rez-de-chaussée, d’abord. Car ce n’est pas Mme Michu, gardienne d’immeuble, qui a prononcé la phrase querellée, c’est le président, gardien de cette Constitution de la République Française qui interdit toute distinction de droits au regard de l’origine, de l’ethnie ou de la couleur de peau.
C’est bien pour cela qu’au premier sous-sol, la sortie du gardien relève de la faute, en ce qu’elle revient en creux a déclarer que les blancs n’ont plus vraiment leur mot à dire dans les quartiers racisés. C’est exactement la conception des Indigènes de la République, dirigés par la raciste anti-blanc Houria Bouteldja. C’est celle aussi du très controversé «conseiller» Yassine Belattar, qui avait animé un dîner de gala du CCIF et qui, lors d’une récente émission de télévision, évoquait les djihadistes français avec cette indulgence avec laquelle on a coutume de traiter des enfants bêtisiers.
Considérer désormais que certains, dans certains quartiers des territoires de la République française, pour des questions ethniques, sont plus qualifiés que d’autres pour gérer les affaires, revient donc à accréditer le risque de partition territoriale que François Hollande, la nuit tombée, évoquait auprès de deux journalistes d’un journal vespéral. Le prédécesseur de M. Macron associait cette crainte au caractère massif et irrésistible de l’immigration étrangère. On aurait donc envie de dire à son successeur: «un président ne devrait pas dire ça».
Mais c’est incontestablement à la cave, dans les bas-fonds de l’inconscient présidentiel, que sa sortie est aussi remarquable qu’indicible. Bien sûr, l’auteur de la formule controversée est un enfant du siècle. Bien sûr, il fréquente dans la journée une population qui se croit ancrée dans la modernité et autorisée aux formules les plus décontractées en certaines circonstances. Comme cette conseillère branchée en communication qui, pour évoquer la mort de Simone Veil, écrivait: «yes, la meuf est dead». Peut-être la même personne eût été plus obséquieuse pour un autre décès.
Mais l’essentiel est ailleurs. Il est, d’abord, dans l’évocation expresse de la différence chromatique. J’évoque souvent ce paradoxe pervers qui fait qu’il n’y a pas plus obsédé par la différence raciale qu’un antiraciste dévot qui interdit par ailleurs d’évoquer la race tout en en parlant sans cesse de manière compulsive.
Mais il y a une condition expresse à cette évocation sans complexe du blanc: en parler négativement.
Il ne serait pas arrivé au cerveau du président d’évoquer la couleur d’un Français blanc pour le complimenter, par exemple, pour un exploit sportif. Mais pour dénier à deux hommes blancs la compétence à statuer sur les banlieues, la chose était possible sans commettre une transgression médiatiquement, intellectuellement et politiquement insupportable. On comparera avec le scandale médiatique provoqué par une femme politique de moindre envergure, non sous les ors de l’Élysée mais dans une émission de télévision, lorsque celle-ci reprit la sortie du général De Gaulle sur les racines blanches et chrétiennes du peuple français.
De même, pour se persuader de ce que le surmoi présidentiel rejoint l’idéologie médiatique sélective, on remarquera que la trivialité insolente de l’expression «mâle blanc» ne choque pas l’inconscient collectif.
En revanche, je n’envie pas le sort du malheureux responsable politique qui aurait l’idée obscène d’évoquer «deux femelles noires» pour critiquer la remise d’un rapport de Laura Flessel à Christiane Taubira…
Et puisque je déambule toujours dans les bas-fonds de l’inconscient, j’en arrive à me demander si ce mâle blanc à envisager forcément négativement ne serait pas désormais dans l’esprit torturé et honteux d’un enfant blanc du siècle une sorte de vilain bouton un peu gras à évider entre ses deux doigts.
Car le mâle blanc, quand on en parle, on en parle toujours en mal.
Toujours coupable, jamais victime.
Quand on le voit, quand on l’imagine en blanc, quand on le montre, c’est ce flic qui enfonce une matraque dans le séant d’un noir, ce ne sont pas deux policiers qui se font lyncher à la Saint-Sylvestre à Champigny-sur-Marne par des racailles.
Le mâle blanc, c’est aussi, dans l’inconscient médiatique, le macho. C’est lui la bête noire des nouvelles féministes et pas l’Autre. Et tant pis pour les femmes de Cologne ou les petites anglaises violées de Telford par des mâles pakistanais.
Sous le mâle blanc, le racisme inconscient anti-blanc ou anti-occidental.
Mais attention, sous la bourde présidentielle, sous l’irresponsabilité politique du premier de nos responsables, pourrait couver les cendres d’un retour de flamme.
J’ai souvent dessiné dans ces colonnes une chauve-souris présidentielle, croyant rusé d’exhiber en même temps les ailes d’un oiseau migratoire de gauche et les dents d’un rongeur financier de droite.
Mais il pourrait très bien mécontenter définitivement et les uns et les autres.
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Un pseudo-antiracisme fou inconsciemment anti-blanc aura réussi le triste exploit, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe, de redonner une conscience blanche à ceux qui avaient pourtant mille fois raison de l’avoir oubliée pour ne penser qu’à une seule humanité.
Attention à ces exaspérés qui se sentent expurgés de leur propre nation par ceux qui ont l’obsession de la race et du racisme.
Et si le macronisme n’était pas le dernier des anachronismes?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.
Par hasard, j’ai vu à la télé Borlo remettre au premier ministre ce rapport… Là par les lignes ci-dessus, j’apprend donc que le président aurait dit : « «deux mâles blancs ne vivant pas dans les banlieues se remettent un rapport sur les banlieues : ça ne marche plus comme ça».
C’est à proprement parlé un sabotage de son équipe ministériel, laquelle si elle avait les couilles de devoir démissionner.
Par pure démagogie , Macron, dans les pas de Hollande, continue à
considérer les Français comme des communautés juxtaposées, tant
bien que mal, sur le territoire de France, et comme des groupes
raciaux qu’il faut séduire,en vue des élections qui se profilent.
Le plan Borloo, un de plus, n’aura servi à rien, sinon à différer une
action que ce gouvernement , comme les précédents,n’a pas
l’envergure de mener.
L’action, dans les banlieues, consiste à rétablir la loi républicaine,
à contraindre les oisifs à travailler, pour mériter les logements
sociaux distribués, larga manu, via nos impôts dilapidés depuis des
décennies.
Elle consiste à casser les mafias ( mieux armées que nos policiers),
à traquer les délinquants multirécidivistes, les djihadistes, et à
renvoyer dans leurs pays respectifs ceux qui n’ont pas encore
bénéficié des généreuses naturalisations du chef de l’Etat.
Si Macron, dans son insondable veulerie, envisage déjà la
partition de la France, ce n’est pas le cas d’un nombre croissant de
Français qui ne sont plus prêts à se laisser paralyser par l’accusation
de populisme de son entourage, à commencer par les médias-
souteneurs de sa personne gonflée d’elle-même.
Au bout d’un an (long) de gouvernance Macron, les économistes
les plus bienveillants reconnaissent que le chômage augmente, tout
comme la dette.
Ségolène, interrogée par le grand intellectuel JJ Bourdin, ne savait pas combien de sous-marins nucléaires possède l’armée française.
Le petit maqueron rouge, lui, sait-il combien de mâles et femelles Blancs résident encore aujourd’hui dans les banlieues françaises ?
Au nom de quoi présume-t-il que les mâles et femelles Noirs auraient le monopole de ces territoires que la république a abandonné ?
Sur quel planète vit-il ?
Il faut définitivement se dire que ce sont nos dirigeants qui organisent notre perte. Combien d efois ai je entendu sur les marchés, dans des diners d’amis, de réunions professionnelle s »Mais comment en sommes nous arrivés là ? » Dans leur esprit les gens ne pensent pas à changer l’hypothèse de départ en se disant « Et si mes dirigeants me veulent du mal et souhaitent ma perte ? ».
D’ailleurs comment interprétez vous l’accueil à l’Elysée du jeune malien qui a sauvé un enfant ? Il ya au moins 2 hypothèses et il faut retenir celle ci « Macron l’immigrationniste fanatique veut montrer aux Français les bienfaits de l’immigration des sans papiers et il marque le coup avec le relai médiatique.
Pour les mâles blancs sauveteurs ils pourront toujours attendre. Mais il ne faudra pas le lâcher le fanatique.
Eh oui, Cher GWG, la partition nous y allons tout droit et nous ne pouvons plus y échapper, comme à une certaine époque à la différence que celle-ci sera bien plus violente et risque, en restant plus longtemps, de nous faire disparaître plus vite en tant que « mâle blanc » surtout avec les migrants en majorité subsahariens.
Ça fait mal quelque part, hein GWG, de penser que notre ethnie va vers sa disparition……sauf si…..
Macron ne sait tout simplement pas quoi faire avec le problème des banlieues qui n’est qu’une conséquence de la politique calamiteuse de la France en matière d’immigration : ça nous promet des jours difficiles…
bien fait pour vos gueules a voter comme des c…..?
@norcam
Moi et malgré tout beaucoup de Français n’avons jamais voté ni Macron, ni cette gauche débile, et quand on regarde les autres… Eh bien très sincèrement on s’aperçoit qu’ils n’ont pas fait mieux…
Macron nous y emmène tout droit… Oui mais…
Qu’à fait Pompidou en 1993, même pas un an avant sa mort et il se savait mourant… il a vendu la France et la Banque de France aux Banques Privée…
Pompidou est le grand créateur de la fameuse dette dont on arrête pas de nous parler, alors que ce n’est pas le peuple, mais cette caste qui la creuse allègrement…!
Qu’ont fait Chirac et Giscard ?
Regroupement familial en 1996,
Qu’ont fait Mitterrand et Chirac ils ont donné le droit du sol et par conséquent la nationalité Française pas seulement aux enfants nés en France mais également aux Parents qui ont eu des enfants nés en France…
Qu’à fait et surtout pas fait Chirac en tant que Président de la Ripouxblique, car il a fait deux quinquennats…!
Rien, il a laissé les immigrés, appelés à l’époque, les clandestins entrer toujours plus… , qu’à-t’il fait pour que ça change???
Absolument Rien…
Qu’à fait Sarkozy, après le référendum pour lequel les Français en 2005 ont dit Non à l’Europe majoritairement…
Sarkozy s’est essuyé sur le Non des Français et nous a jeté dans cette Europe qui n’est faite que pour tuer les peuples…
Les deux bouffons suivants, ont continué le travail commencé par les autres :
Hollande et Macron
Alors gauche-droite, droite-gauche = tous les politiciens sont des vendus…!!!
qu’attendent les Français pour reprendre le Pouvoir, quitte à mourir s’il le faut pour que leurs enfants aient un avenir???
Les Français attendent certainement que la génération qui a fait mai 68, se lancent en avant pour se faire tuer…
Et après ils feront quoi???
Rien… et ça j’en suis désormais persuadée depuis longtemps…
Je n’ai pas voté Macron… heureusement, sinon, je crois que je me tirerai une balle dans la tête, mais comme je n’ai pas de pistolet, je me jetterai par la fenêtre de mon 3è étage… tant je me sentirai idiote et malfaisante…
je n’ai pas voté Hollande non plus…
J’avoue avoir voté Sarkozy, Chirac… Avec l’espoir qu’ils changent quelques choses… et ils se sont montré aussi traîtres et collabos que les autres!
Et puis pour Sarkozy, on attend toujours son karcher avec lequel il devait nettoyer les banlieues…!
Vous avez écrit :
« » » » » » » »bien fait pour vos gueules a voter comme des c…..? » » » » » » » » » » »
Alors ne faites pas des généralités, là où justement il n’y a pas lieu…
De plus chacun des Présidents sont des vendus à Soros et tout ce qui va avec, et que ce soit la droite ou la gauche, ils ne changeront jamais rien, quel que soit les résultats de nos votes, et tant que tout le monde ne l’aura pas compris… la France et les Français sont morts…!
C’est au peuple de reprendre le Pouvoir, comme l’ont fait les Anciens qui eux… étaient couillus contrairement à ceux d’aujourd’hui, qui attendent la bouche ouverte, pensant que ça leur tombera dedans sans avoir à rien faire!!!
Mais le Peuple ne doit pas remettre le « Pouvoir » à ceux qui se disent les « Z »élites, qui ne sont qu’une bande de voleurs et de criminels en bande organisée et rien d’autres…!
Tant que tout le monde ne voudra pas le comprendre… on est cuit…!
Désolée pour Pompidou c’était en 1973 et non 1993…
J’ai décidément du mal avec la décennie des années 70, car pour Pompidou, ça n’est pas 1993 mais 1973 et pour
Chirac et Giscard … ça n’est pas 1996, mais 1976…
Le temps doit passer trop vite… (rire)
à force de dire des incongruité, ils poussent certains à devenir moins tolérants, plus tranchés dans leurs propos! le boumerang va tot ou tard leur revenir en pleine figure ; non seulement le male blanc va se rebeller mais entrainer aussi les siens!
+ 1
Un seul mot : MAGISTRAL !
En effet, « une chauve-souris présidentielle, croyant rusé d’exhiber en même temps les ailes d’un oiseau migratoire de gauche et les dents d’un rongeur financier de droite. »
Et à force d’avoir le séant entre deux chaises, le macronisme est en effet un dangereux anachronisme.
MERCI
Bien cordialement
FS
_____
«Deux mâles blancs ne vivant pas dans les banlieues se remettent un rapport sur les banlieues : ça ne marche plus comme ça. »
Et voilà, nous y sommes !…
Les Français ont voté pour Macron,
et c’est Kemi Seba qui est au pouvoir.
Des mâles blancs, il y en a plein dans l’histoire de France. Ce sont nos ancêtres. La France est blanche et le reste c’est du pipo.
Il vaut mieux être un mâle blanc qu’une fiotte sans couilles qui gouverne la france
@VENTURA
+1 000 000
À lui tout seul Mr Macron représente le symbole de l’anachronisme.
Cette image correspondrait bien aux comportements et aux actes de notre
Président
http://www.themesdesoiree.com/wp-content/uploads/2013/01/Anachronisme.jpg
« Pour éviter les anachronismes, cette erreur qui fait confondre les temps. » Jacques Bénigne Bossuet
J’étendrai personnellement ses anachronismes à tous les sujets.
Mr Macron est le comble de l’anachronisme.