Publié par Magali Marc le 29 mai 2018

Alors que je me demandait quand les Mueller, Comey, et autres fidèles serviteurs d’Obama allait finir par le balancer, par dire comme les nazis : « nous ne faisions qu’obéir aux ordres » ou « c’est Obama qui tirait les ficelles », je découvre que l’ex-président, loin de rester silencieux, ne se gêne pas pour critiquer son successeur et pour prétendre que contrairement à lui, son Administration n’a connu aucun scandale. L’ex-premier président noir voudrait nous faire croire qu’il a tenu une Administration blanche comme neige !

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit les articles de Monica Showalter, du site American Thinker, et de Todd Wood, du Washington Times, parus respectivement les 26 et 21 mai. Disons qu’ils ne voient pas les choses de cette façon!

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Obama, «sans scandale», met Trump au défi de faire arrêter les membres corrompus de son Administration

Par Monica Showalter, American Thinker, 26 mai

Répétant un cliché datant de son mandat présidentiel, l’ancien président Obama a déclaré lors d’une conférence à Las Vegas que son Administration avait été libre de scandale, contrairement au président Trump. Apparemment, qu’à ce moment-là, il disait cela pour blaguer.

Selon Newsweek :

« Je n’ai connu aucun scandale, ce qui semble ne pas être une chose dont on doit se vanter », a plaisanté Obama.

La présidence du président Donald Trump a été jusqu’ici entachée d’allégations scandaleuses, mais plus tard, Obama a tenté de minimiser cette déclaration épineuse : « (…) en fait, si vous regardez l’histoire de la présidence moderne, émerger d’un mandat présidentiel sans que personne ne soit allé en prison est vraiment bien. C’est important.»

Je ne vois aucune raison de faire une blague à propos de cette prétention bidon, vu que c’est une phrase qu’il a répétée plusieurs fois auparavant, et pas en blaguant. De plus, il a émis cette déclaration mensongère alors qu’il se faisait grassement rémunérer pour une conférence à Las Vegas, ce qui, comme la plupart des Américains le savent, est généralement considérée comme une occasion de verser une sorte de pot-de-vin déguisé en remerciement de faveurs obtenues dans le passé – ce qui en soi est scandaleux. Ses honoraires se montent à 400 000 $, constituant un joli magot pour quelques minutes de travail.

Dire que son Administration était exempte de scandales est quelque chose qu’il répète apparemment tous les mois. Il l’a dit en mars, en février, en janvier, et dans un bon nombre d’autres cas, peu de temps après l’élection du président Trump. Même le vérificateur des faits (fact checker) du Washington Post, Glenn Kessler, refuse de donner sa bénédiction à Obama, invoquant des différences de point de vue.

Mais plus précisément, cette prétention est fausse : durant (l’Administration Obama), il y a eu de nombreuses ententes basées sur le copinage et des scandales politiques majeurs, tels que la subordination de la sécurité d’une ambassade à l’étranger à la nécessité de publier un «récit» sur le fait qu’Al-Qaïda était en déroute, en pleine campagne présidentielle, comme cela s’est passé pour Benghazi.

  1. Il y a eu le monstrueux scandale de l’énergie verte de Solyndra*, où des copains d’affaires d’Obama ont laissé une dette de centaines de millions de dollars aux contribuables américains, agissant eux-mêmes comme des bandits.
  2. Il y a eu le scandale de Fast and Furious, qui a permis que des armes passent entre les mains des cartels mexicains, entraînant la mort d’un agent frontalier des États-Unis. Personne n’a été puni, bien sûr.
  3. Il y a eu le scandale des courriels à l’Environmental Protection Agency, où des fonctionnaires ont utilisé illégalement des pseudonymes pour se soustraire aux règles de la Loi sur la liberté d’information et s’en sont tirés.
  4. Il y a eu le serveur privé illégal d’Hillary Clinton, mis en place pour échapper aux règles, créant ainsi une vaste ouverture pour des pirates étrangers et l’espionnage de secrets d’État, avec la participation d’Obama.
  5. Il y a eu l’IRS ciblant des dissidents politiques et mentant pour se couvrir – encore une fois, complètement impuni.
  6. Il y a eu les courriels «perdus» – du FBI, de l’IRS, et d’Hillary Clinton elle-même alors qu’elle était au Département d’État.
  7. Il y a eu l’écrasement des BlackBerry avec des marteaux – encore une fois, pour échapper aux lois sur la transparence et aux législateurs.
  8. Il y a eu la collusion entre la fondation Clinton et le Département d’État, (NdT: des investisseurs étrangers se faisaient donateurs de la fondation afin d’obtenir de juteux contrats) une corruption des plus graves dont l’enquête a été étouffée en raison de la politisation du FBI par Obama.
  9. Il y a au la politisation des rapports des services de renseignement d’Obama afin qu’ils révèlent ce qu’il voulait concernant la guerre, ainsi que son utilisation comme une arme des agences de renseignement dans le but d’espionner les opposants politiques et les journalistes. Il s’avère que certains sont allés en prison, ou devaient y aller pour avoir fait fuiter des renseignements secrets, mais Obama leur a accordé le pardon présidentiel afin de leur éviter la prison ; comme le pardon accordé au Général à la retraite, James Cartwright, (NdT: il avait été condamné pour avoir menti au FBI durant une enquête concernant des fuites selon lesquelles des Américains et des Israéliens cherchaient à saboter le programme nucléaire iranien**).

Mais selon Obama, le fait que personne n’a jamais été condamné justifie sa prétention de n’avoir jamais connu de scandale. Le fait que personne n’ait jamais été condamné constitue probablement le plus grand scandale de son Administration.

Nous voyons ici trois choses.

Premièrement, Obama n’a été gêné par aucun scandale, même pas ceux du “style-Chicago”. Comme le blogueur de ThyBlackMan l’a écrit :

Les prétentions d’Obama viennent toujours avec une mise en garde subtile. Son Administration n’a pas connu de « scandale qui nous a embarrassés », ou ils n’ont pas connu de « scandale majeur ».

Mais, la nuance que je préfère est celle qu’il a faite lors de sa rencontre super-secrète à Boston quand il a dit, « En règle générale, vous n’avez pas entendu parler de beaucoup de drame à l’intérieur de notre Maison Blanche ».

Il a raison sur ce point. Comme je le documente dans mon prochain livre, The Scandalous Presidency of Barack Obama (La présidence scandaleuse de Barack Obama), il y a eu plus de deux douzaines de scandales au cours de la présidence d’Obama, mais ils ont tous été minimisés ou ignorés par les médias traditionnels.

Deuxièmement, Obama prétend que son Administration n’a pas connu de scandales parce qu’ils sont restés sans conséquence, peu importe ce que quelqu’un avait fait, peu importe les lois qui avaient été enfreintes, ce qui n’est pas un bon argument pour prétendre qu’il n’y a pas eu de scandale. En fait, en tant que gauchiste, il avait tendance à laisser passer toutes sortes de malfaiteurs et de fléaux pour la société, en commençant par Bradley Manning, et en continuant avec tous les criminels auxquels il a accordé des pardons, alors que certains avaient repris leur vie de criminels. C’était tout à fait son mode de fonctionnement : une inclination vers l’anarchie qui a pris de l’ampleur pendant que son Administration suivait son cours.

Troisièmement, Obama avait les médias à sa botte, toujours disposés à le couvrir, comme l’a noté un éditorial publié dans le Washington Times concernant ses récentes frasques, intitulé « Pas si vite Obama, votre plus grand scandale se déroule sous nos yeux ».

Pourtant, pour paraphraser les termes immortels utilisés par Chelsea Clinton, il a persisté ! (NdT: Chelsea Clinton a publié un livre d’images sur des femmes pionnières intitulé She Persisted).

Pourquoi continue-t-il de prétendre que son Administration n’a pas connu de scandale? Il est évident que son Administration a connu de nombreux scandales. Il semble penser qu’en répétant un mensonge encore et encore, il peut finalement faire en sorte qu’on y croit, faisant écho à la sagesse nazie et stalinienne. Après tout son plus grand talent consiste à faire croire à ce qu’il raconte.

Mais en faisant croire que les scandales n’existent que si quelqu’un va en prison – alors qu’avec sa gouvernance de type Chicago, il a su faire en sorte de toujours garder ses amis hors de prison et il semble en être fier – il se tend un piège à lui-même.

Comment le président Trump peut-il faire taire ce menteur et dévoiler ses mensonges ?

En lançant des poursuites contre les principaux mécréants de son Administration, tandis qu’Obama demeure persuadé que cela n’arrivera jamais, ayant fait de ses prétentions une sorte de défi.

Apparemment, il ne connaît pas très bien Trump, parce que ce dernier est exactement le genre d’homme capable de le faire.

Avec ce flot de mensonges concernant une Administration sans scandale, la voie est libre et il est maintenant temps de nettoyer la maison du déferlement continu de fonctionnaires d’Obama qui n’ont pas jamais été sanctionnés ne serait-ce qu’un peu. Il est temps pour ceux qui se sont moqué des lois, protégés par des médias conformes à leur idéologie gauchiste, de faire face aux conséquences. Obama vient de donner le feu vert au président Trump.

* L’affaire Solyndra concerne une compagnie d’énergie solaire de la Silicon Valley qui avait bénéficié des faveurs de l’administration Obama. Fabriquant des panneaux solaires, la firme avait bénéficié en 2009 d’une garantie d’emprunt du ministère de l’énergie, à concurrence de 535 millions de dollars. Mais les ventes n’ont pas été à la hauteur des espoirs et elles se sont révélées incapables de concurrencer l’industrie chinoise, hautement subventionnée. En février 2011, la dette a été restructurée avec une deuxième garantie approuvée par le ministère, à hauteur de 75 millions. Finalement, Solyndra a déposé son bilan, licenciant 1 000 personnes et laissant une ardoise de plus d’un demi-milliard de dollars aux contribuables américains.

** Le ministère de la Justice avait ouvert une enquête sur les révélations (notamment par le Général James Cartwright ) d’un programme américano-israélien de cybersabotage contre l’Iran, une opération qui visait à injecter un virus informatique appelé Stuxnet pour neutraliser les centrifugeuses utilisées dans le programme nucléaire de ce pays.

 

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Jour après jour, de plus en plus de preuves révèlent que l’Administration Obama était corrompue – il n’était loyal qu’à son pouvoir et à son autorité

Par Todd Wood, Washington Times, 21 mai

Il y avait tellement d’espoir en janvier 2009 quand Barack Obama a pris ses fonctions. Voici le premier président noir des États-Unis, promettant d’être un leader pour tous les Américains, d’arrêter la montée des océans et d’être l’Administration la plus transparente de tous les temps. Même les Américains noirs disaient que la guerre civile était finalement terminée.

Malheureusement pour l’Amérique, cela n’a pas été le cas. Comme de plus en plus de preuves sont révélées quotidiennement aux nouvelles du soir, il est maintenant clair que l’Administration Obama a été la présidence la plus corrompue de l’histoire de la république.

Comme l’avait prévu le président Abraham Lincoln, le favori de M. Obama, les menaces les plus dangereuses peuvent venir des ennemis intérieurs.

Tout d’abord, l’idée qu’il serait un leader pour tous les Américains, daltonien en somme, était une histoire à dormir debout. M. Obama n’a jamais manqué une occasion d’encourager la division raciale. Lors de son mandat dans le Bureau Ovale, les tensions raciales ont littéralement explosé. M. Obama et la première dame Michelle ont promu le faux narratif selon lequel l’Amérique blanche prenait plaisir à traquer les Noirs. Ils ont attisé le ressentiment des communautés minoritaires contre la police, en dépit d’une étude de Harvard révélant que les Noirs ne sont pas plus susceptibles d’être tués par la police que les Blancs.

Mais les tensions raciales, aussi douloureuses et déchirantes soient-elles, n’étaient pas ce qu’il y avait de pire.

Les abus de pouvoir ont été révélés lorsqu’on a appris que l’Internal Revenue Service (IRS) était partial envers les Conservateurs. Je ne comprends toujours pas pourquoi cette femme n’est pas en prison*. Elle s’est assise là et a menti au peuple américain et au Congrès sans jamais être tenue responsable.

M. Obama a utilisé les agences, et le pouvoir impressionnant du gouvernement fédéral, contre ses ennemis politiques. Il a utilisé le pouvoir de l’État contre ceux qu’il n’aimait pas. C’était une sorte de dictateur de république bananière.

La négligence des Anciens Combattants, le «projet de loi de relance» qui était simplement une redistribution aux syndicats (ces «projets «shovel ready» n’étaient finalement pas prêts à démarrer), la vente d’uranium aux Russes, les mensonges sur Benghazi, le scandale des emails d’Hillary Clinton qui n’a jamais été poursuivie, l’apaisement des Iraniens – même envoyer des milliards en espèces au milieu de la nuit et se vanter de la façon dont ils ont menti à la presse et au public américain, l’utilisation de pénalités financières pour financer les causes de gauche, l’utilisation de l’Environmental Protection Administration (EPA) pour faire saisir les propriétés d’Américains, etc.
Je pourrais continuer indéfiniment.

Pourtant, le coup de grâce nous a été asséné quand nous avons appris, à propos de l’élection de 2016, que la campagne de Trump a été espionnée.

Le président des États-Unis a été piégé. M. Trump a parfaitement raison. L’arsenalisation de nos services de renseignement et de sécurité a démoli leur réputation pour plusieurs générations et la primauté du droit, à laquelle cette grande nation est si attachée, a également été irrémédiablement endommagée.

Je l’ai déjà dit, l’Administration Obama n’était rien de plus qu’un crime hautement organisé.

Justice sera faite. Cela peut prendre du temps, mais la vérité continuera de se faire jour.

C’est dommage que l’Administration du premier président noir ait été aussi la plus corrompue. Une belle occasion a été perdue d’améliorer ce grand pays.

Ce n’est pas difficile à comprendre, mais c’est difficile à accepter.

Cela ne devrait pas arriver chez nous.

* Il s’agit de Lois Lerner, la directrice de la division de l’IRS qui supervise les groupes exonérés d’impôt. Elle menti aux enquêteurs du Congrès en 2012 quand elle a prétendu que l’IRS ne ciblait pas les groupes membres du Tea Party. Un an plus tard, elle a admis que les organisations étaient mises à part si elles avaient “tea party” ou “patriot” dans leurs titres. Dans certains cas, on a demandé à ces groupes de révéler leurs listes de donateurs, ce qui violait la politique de l’IRS. Mme Lerner s’est excusée de cette pratique “inappropriée” et a déclaré que les cas ont été initiés par des travailleurs de niveau inférieur à Cincinnati, omettant de mentionner que certains hauts fonctionnaires de l’IRS savaient que des agents ciblaient des groupes du Tea Party dès juin 2011.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources :

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