L’Irlande est l’un des plus grand pays pro-vie du monde. L’avortement y est interdit dans tous les cas de figure. L’avortement y est synonyme de honte et d’immoralité. Le 8e amendement est la plus grande chance de l’Irlande. C’est un roc de sagesse au milieu d’un monde fou. Sous les coups répétés des géants mondiaux de l’avortement (IPPF – Planning familial mondial, ONU, UE, etc.), un référendum sur l’abrogation du 8ème amendement de la Constitution est organisé. Résultat vendredi 25 mai.
Evidemment, les médias parlent positivement de l’avortement, qui est une « libéralisation », une « légalisation », une « ouverture » ; ils titrent sur la « paranoïa » des pro-vie ; ils multiplient les témoignages de femmes qui ont souffert de ne pas avoir pu avorter tranquillement (sic.) : « je me suis sentie comme criminelle » (France Info), « l’histoire poignante de Fabiana » (l’Obs)… Les médias Irlandais ne sont pas en reste. L’Irish Time, sorte de « quotidien de référence » comme Le Monde en France, propose de belles manipulations par l’image : les pro-vie sont vieux et tirent la gueule, les pro-avortement sont jeunes et souriants.
L’Eglise catholique Irlandaise, fidèle à sa ligne de renoncement qui prévaut également dans les autres pays occidentaux, semble avoir totalement abdiqué devant l’inéluctable. L’AFP titre une longue dépêche, assez juste pour une fois : « Eglise catholique discrète avant le référendum sur l’avortement » ; on y lit notamment que « l’association des prêtres catholiques (ACP), qui représente un bon tiers du clergé, s’est même inquiétée que des militants pro-vie aient pu utiliser la chaire d’une église pour faire passer leur message, jugeant ce type d’intervention « inapproprié » ». Cela semble tout à fait probable, quand on voit par exemple comment les pro-avortement déclarés du MRJC sont toujours accueillis et financés par l’Eglise de France.
[dreuz-paypal]
Jadis, le grand peuple irlandais a rechristianisé une Europe qui était plongée dans les ténèbres du paganisme et de l’incrédulité. Ses grands saints, comme saint Colomban, déferlèrent sur le continent et secouèrent l’âme des peuples jusqu’à provoquer la renaissance carolingienne. Aujourd’hui, elle est encore l’un des seuls pays (avec la Pologne notamment) à défendre la vie de ses enfants, encerclée par une Europe retournée à ses ténébreuses pratiques.
Les débats sont durs et les pro-vie irlandais, notamment soutenus par les Américains (Lila Rose, Life Site News…), ne lâchent rien. Le ton est monté la semaine dernière après l’emploi d’images de personnes trisomiques sur des affiches publiées du camp du « No ». Ces affiches ont été dénoncées par le Premier ministre comme une tentative selon lui de « salir le débat et créer la confusion ». Selon la télévision publique, le premier ministre Leo Varadkar, 39 ans, médecin et homosexuel militant, a affirmé que « dans la législation que nous avons proposée, l’avortement pour raison de handicap serait interdite ».
C’est faux, hypocrite et contredit la logique de la transgression à l’œuvre dans tous les pays qui ont adopté l’avortement. L’hypothétique victoire du oui va évidemment conduire à de nombreux avortements en cas de diagnostic prénatal de trisomie, exactement selon le même processus qu’on observe en France avec la sacro-sainte loi Veil qui autorise une politique de santé eugéniste : 96 % des trisomiques sont avortés aujourd’hui en France. Le député anglais Lord Shinkin : « Un vote oui est un permis de tuer en raison d’un handicap ». Logique implacable.
Ce qui se passe en Irlande doit être l’occasion de rappeler, une fois de plus, comment l’avortement est la première pierre d’un projet de société eugéniste, coercitif, bio-politique, holiste et totalitaire. Sa légalisation, prétendument « encadrante », est en fait le « passeport de toutes les transgressions » (expression de Jean-Marie le Méné) : le « droit à l’avortement » sera brandi comme un « droit fondamental », puis carrément « constitutionnel » et il sera utilisé pour autoriser toutes les dérives à venir : manipulations sur l’embryon, politiques de santé eugéniste, euthanasie, etc. Dans le conflit métaphysique qui oppose la liberté à la dignité, légaliser l’avortement, c’est écraser la dignité par la liberté.
[dreuz-newsletter]
L’Irlande est aujourd’hui confrontée à la plus importante des décisions que peut prendre un peuple. Elle touche à l’intime de la civilisation : celle de dépénaliser ou non l’avortement. Autrement dit : trancher dans la dichotomie du Bien et du Mal absolus, le droit de vivre ou le droit de tuer. C’est un « ou » exclusif. Le respect de la vie est inconditionnel ou il n’est rien. La grandeur d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte à ses enfants – de l’autre côté de l’Atlantique, le président Donald Trump affirmait cette semaine au grand gala pro-vie Susan B. Anthony List que « La vie est la véritable source de la grandeur de l’Amérique ». Si l’Irlande tombe, l’Europe s’enfoncera un peu plus dans la grande déchetterie des échecs de l’histoire humaine.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Vivien Hoch, docteur en philosophie pour Dreuz.info.
Suivez les débats sur Twitter en suivant le Hastag – #Savethe8th
Les médias parlent tous de « droit » à l’avortement pour les femmes, ce qui n’était pas le langage de Madame Veil lors de la présentation de sa loi qui inévitablement ouvrait une brèche dans les critères éthiques.
On voit aujourd’hui partout la dérive vers un avortement mis au niveau d’une contraception banalisée.
Seuls certains mouvements catholiques et évangéliques osent exprimer publiquement quel est l’enjeu humain et spirituel de la facilitation abortive.
Des vies humaines disparaissent avant d’avoir vu le jour et le remplacement de populations s’accélère.
J’aimerais bien savoir si en Irlande, jusqu’à maintenant, c’est réellement intenable sans l’avortement ?
Pas du tout!
L’Irlande est régulièrement dans le top 3 des Pays les plus sûr pour accoucher ses dernière 10 années, et fayot mieux que la France et l’Irlande est premier en ce qui concerne le taux de naissance en bonne santé des foetus.
Et pour cause, la seule femme qui a perdu la vie étant enceinte que les pro avortement ont utilisé à tout va est déjà vieux de 6 ans et il a été avéré qu’il y avait 13 occasions manquées de la sauvé même avec le 8ème amendement
Si les Irlandais se prononcent massivement pour la mort de leur
civilisation, en plébiscitant l’avortement comme un nouveau « droit »,
la dépopulation s’ensuivra, comme en France.
Et si, dans moins de quinze ans, ils se rendent compte qu’il y a comme
un vide, ils pourront faire venir des « migrants ».
Nous le voyons en Allemagne, entre autres, ils satisfont au goût
prononcé des Allemandes pour les « illégaux » mahométans, dont
un certain nombre est sans doute employable ( à moindre coût);
ils satisfont aussi au devoir de repentance.
En Suède également, l’accueil généreux crée bien qqs problèmes,
mais c’est négligeable, aux yeux des gouvernants.
En France, c’est un bonheur — et un droit de l’homme/femme—
que d’avorter, un acquis social, au même titre que le droit de vote:
du reste, on se lasse du droit de vote, comme on a pu le constater,
aux dernières élections, mais pas du droit d’avorter.
La dénatalité, chez nous, justifie l’importation de masse de « migrants »:
voyez l’accueil que leur réservent Hidalgo et Collomb, dans les pas de
Hollande…
Savez-vous quel a été le premier pays à légaliser l’avortement ?
« La RSFSR a été le premier État au monde à légaliser l’interruption de grossesse, en 1920 »
(RSFSR : république soviétique fédérative socialiste de Russie, l’une des quinze républiques socialistes soviétiques formant l’URSS ; elle en était de facto la république dominante tant politiquement qu’économiquement. En effet, elle représentait les trois quarts du territoire de l’URSS, plus de la moitié de sa population, les deux tiers de son industrie et environ la moitié de sa production agricole)
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_socialiste_f%C3%A9d%C3%A9rative_sovi%C3%A9tique_de_Russie
A ce sujet, je suppose que votre amour de l’islam si « pro-vie » est inconditionnel. Comment pourrait-il en être autrement ?
Personnellement, j’ai du mal pour trancher d’un côté ou de l’autre.
Il est évident que depuis la légalisation de l’avortement, les couples mariés ou non, font bien moins attention…Ceci pourtant est une obligation, si l’on n’est pas prêt de recevoir une autre petite vie que l’on aurait les moyens d’élever dignement.
Mais comme dans tous les domaines, l’exagération est de mise au nom d’une liberté devenue liberticide, on en arrive à envisager l’avortement comme une facilité qui ne dérange pas trop la conscience de certains.
Pour autant, il y a des cas qui sont différents, et pour lesquels le Droit à l’Avortement est une mesure qui devrait être appliquée, sans que cela soit culpabilisé.
Il faudrait pour cela que ce Droit soit solidement encadré, et y prévoir le maximum de cas, afin d’agir au mieux, de l’éthique et de la conscience.
Je n’exprime que mon avis.
@ Aline1 : avis que je partage totalement !
@Winonna,
Merci.
Je vais peut être m’attirer les foudres, mais je suis personnellement pour la grossesse menée jusqu’à son terme et pour les parents qui ne souhaitaient pas cet enfant le remettre à une famille souhaitant adopter et il y a beaucoup de couples qui ne peuvent pas avoir d’enfants, c’est beau la vie.
Bonjour maujo.
Bonjour a tous.
Je trouve votre idée bonne .
Jamais je n’avais entendu cette suggestion jusqu’à ce jour.Évidemment, il y a dans cette mesure un certain compromis mais elle préserve la Vie.
Cela diminuerait peut-être le taux de filles mères par exemple.
Personnellement, je pense qu’en une certaine mesure, l’arrivée de la pilule et sa distribution à toute jeune fille et femme ont contribué a ces grossesses « indésirables » Quand on est pris en étau dans un embarras de notre fait, tous les discours sont bons pour conforter une idée de Liberté et minimisation de la culpabilité.
Jusqu’au moment ou le mal devient banalité.
( sans rejeter le bienfait d’une pilule utilisé a bon escient )
La banalisation des relations ou l’amour et le sacré se sont peu à peu séparés de la dignité et mû en Liberté individuelles aussi contribuent a ces maux.
Pour autant, on peut concevoir que ces notions ne soient pas partagées par une société a la foi corrodée ou dont les préceptes athées et matérialistes se présente la grossesse en termes cellulaires.
On nous présente souvent la grossesse comme un agrégat de cellules.
Qu’un foetus n’a rien en commun avec un enfant.
Alors qu’on voit bien que tous ses organes sont déjà en place!!
Même s’il s’agit souvent de dédramatiser une situation douloureuse, il en découle une vision perverse de ce qu’est la vie.
C’est plus grave encore lorsque une jeune fille est contrainte à l’avortement par sa famille.
La, on ne parle jamais de Liberté de son corps.
On vit vraiment un temps ou on efface la responsabilité de chacun sans penser aux conséquences.
Si on se permet de voir la vie comme on verrait un robot, un morceau quelconque, alors on tue aussi la valeur, la dignité de chacun dont la sienne. Alors on est plus vulnérables.
Il y a bien sûr une utilité a l’avortement, mais elle est le plus souvent utilisée pour ce qu’elle à de méfaits.
Je pense que malheureusement, nous avons aussi dans la conscience les abus, les sentences autrefois appliquées a des femmes considérées comme pécheresses. En Irlande, ces jeunes filles, honte, plaie de la société auxquelles on retirait les enfants à cause de leur dite dépravation morale. Et que l’ont cloîtrait afin qu’elles purgent, en vie de pénitente et ne répandent plus la concupiscence..
Ces abus, je les pense basés sur une mauvaise interprétation des textes ou plutôt sur le désir pratique d’y trouver un justificatif à gommer une honte collective difficile à assumer et que l’on purge par procuration, qu’un réel désir de pureté.
( sans compter le côté exploitation pécuniaire relatif à certaines de ces maisons )
Après, chacun est libre d’ interprétation.
Il est possible que ce passé ait ouvert un terrain favorable à l’avortement qui était autrefois pratiqué de façon clandestine, ( plantes, médicaments, chirurgie ) tuant aussi de nombreuses femmes.
Il est essentiel de ré implanter la Valeur de la Vie dans cette société en crise. C’est essentiel d’y accorder de l’importance. Essentiel pour l’estime de chacun de nous et un bénéfice pour une société entière dont même les athées sont en quête de sens et de spiritualité.
Je pense que dans une société laïque, il est bon et évident de laisser le choix a chacun. Surtout dans ces temps ou le Dvin est devenu si lointain qu’il est souvent perçu comme une sentence arbitraire, liberticide, arriérée et fantaisiste..
( souvent entendu de la part d’athées )
Imposer un concept si personnel à ceux qui sont ignorants du Livre dans toute sa complexité, ce serait faire du tort a chacun et même à la foi en son ensemble.
Il faudrait d’abord que chaque pays retrouve conscience de la valeur de chacun qui est souvent vendue. Conscience que chaque acte à ses conséquences et qu’on ne peut-y échapper. Conscience que l’hyper matérialisme nous mène dans une impasse ou rien n’a de valeurs que mercantiles.
Et surtout, de constater que cette ère de négation de la foi, et le fort développement personnel et scientifique que l’on vit ne tient pas ses promesses d’épanouissement. C’est même une ère de déstabilisation de la culture, du marché, de la quiétude, de la sécurité, de la personnalité, de la négation de la Vie.
« On nous présente souvent la grossesse comme un agrégat de cellules.
Qu’un foetus n’a rien en commun avec un enfant.
Alors qu’on voit bien que tous ses organes sont déjà en place!! »
Quiconque a fait de la biologie (et de la génétique) sait qu’effectivement, cette assertion est fausse : un foetus a TOUT à voir avec le bébé qu’il deviendra, en particulier au plan génétique (son génome est déterminé dès la fécondation et restera le même, unique et inchangé, jusqu’à la mort de cette personne).
Et non seulement le foetus a déjà, très tôt, tous ses organes en place, toute sa génétique donc les potentialités futures propres à lui et à lui seul, mais en plus, on sait que très tôt, il ressent, il entend même.
Il n’est pas encore indépendant, et alors ? Un bébé n’est-il pas dépendant à 100% de ses parents ? Viendrait-il à l’idée de supprimer un bébé venant de naître ? – vous me direz, les communistes chinois adeptes de l’enfant unique l’ont pratiqué sans vergogne. C’est vrai quoi, un jour avant ou un jour après, qu’est-ce que ça change ?…
Hormis le cas très particulier où la vie de la mère est en danger, je ne vois aucune « obligation » ni aucune justification valable pour l’avortement ; sinon la convenance personnelle, l’irresponsabilité, l’égoïsme, voire l’eugénisme, comme l’explique l’article. Et en tout cas, on est très loin de la logique de Vie.
L’avortement est un crime.
Bonjour Jacques Ady
Bonjour à tous
Votre commentaire bien construit souligne bien l’incohérence du monde actuel dans sa conception de la Vie.
La triste image des bébés de Chine est très parlante.
Il est évident qu’un enfant à naître n’est pas moins existant qu’un nouveau né.
Il y a souvent un fossé entre la réalité et la représentation populaire de cet être en devenir dont l’existence est souvent ignorée.
Il n’est pas rare de voir des femmes avortées a trois mois que la raison soit pratique ou médicale, déclarer qu’on leur a enlevé un oeuf, un débris.
Il s’agit peut-être d’épargner une souffrance ou une culpabilité par le choix de ces termes mais ils corrompent la réalité.
(c’étaient d’ailleurs les termes du médecin lorsque j’ai perdu mon foetus de 5 mois)
Malgré les nombreuses vidéos ou chacun voit le développement du foetus, ainsi beaucoup sont convaincues qu’il ne pouvait être qu’un oeuf informe lors de l’avortement.
Je pense que les termes d’embryon et foetus participent aussi a cette confusion, même s’ils sont utiles a la description des étapes de notre développement. Le terme bébé étant investi de l’idée d’existence.. Ainsi, on peut entendre « ce n’était qu’un embryon »..
Je n’ai vu que deux mères se demander ou avait-on emmené leur bébé mort-né ou avortement spontané tardif et même se poser la question de leur sépulture.
Même si il est compréhensible qu’une équipe médicale ait fait le vœu d’épargner des mères en souffrance et que ceux cis sont tenus de respecter un protocole..
Cela est le signe que le rapport à la vie comme à la mort dans ce qu’elles ont de spirituel sont si lointains.
L’eugénisme, probablement, car on vit une sorte d’ère ou on espère tout maîtriser au gré de ses fantaisies et sûrement de la mode du moment..
Il y eut même des films ou était incluses des séquences visant à rendre l’avortement logique, banal et même éthique. Et une révolution en termes de liberté personnelle, d’une vie dont on doit profiter sans limites, un modèle de liberté sans contraintes, au mépris de culpabilité toujours décrites comme irrationnelle et rétrograde.
Une culpabilité qui souvent émerge douloureusement chez ces mères, même des années plus tard. Cette douleur devrait être considérée comme le signal que ça n’est pas naturel.
Yel: Je vous présente toutes mes condoléances pour la perte de cet enfant à naître. C’est une perte très dure à assumer, surtout du au fait que l’on se sent si seule, notre société portant peu de valeur à cette vie humaine. J’ai failli perdre ma fille à ce stage de grossesse – et elle doit la vie à la médecine moderne, principalement.
Cette experience m’a réveillée sur la valeur de la vie humaine, à tous ses stages, et surtout la période durant laquelle elle est le plus fragile, et le moins respecté.
Bonjour Annika.
Oui, difficile d’autant que c’était assez brusque. Le médecin, chirurgien avait pris la précaution que je soit a l’écart du service de maternité et bien compétent malgré ses mots assez tristes pour décrire l’échographie pré opératoire.
Ces mots la peuvent induire beaucoup de femmes en erreur sur le statut général d’un enfant à naître malgré son intention d’apaiser.
Après examen anatomopathologique qui révéla une triploïdie ( anomalie génétique ) j’ai décidé de contacter le cabinet qui m’informa qu’ils conservaient les pièces plusieurs années afin de recherches. Éventuellement utiles si j’avais une 2eme grossesse triploïde. Les pièces seraient enfin incinérées avec les autres déchets biologiques et rien ne permettait de modifier ce protocole.
( Surtout dans ce cas ou le médecin affirmait qu’une deuxième complication du genre était très rare et qu’une surveillance particulière serait inutile )
Ce qui m’a choquée a ce moment, hormis ce vocabulaire que j’ai compris professionnel ( un peu comme le terme de gavage pour qui n’est pas capable de manger ) c’est que personne n’informe du fait de cette conservation aussi utile soit-elle à la science ou au patient en particulier. Ni ne donne le choix du devenir de leurs tissus.
Il est étonnant de constater qu’il faut se renseigner pour apprendre qu’aucun avis n’est pris auprès des concernés.
Lorsque j’en ai parlé à mes proches dont certains probablement concernés par cette mesure, certains me disaient que c’était faux, d’autres trouvaient bizarre que je me soit informée, la plupart étant sans avis.
Il est certain que si on se permet tant de prérogatives sur des questions si personnelles, c’est que peu à peu le monde a pris de la distance avec lui même et sa dimension unique et spirituelle.
Les avortements pratiqués sans autre raison que pratique sont un marqueur de cet éloignement et probablement un indice de ce qu’on peut se permettre en termes de démantèlement de l’éthique.
Yel: C’est terrible. Non seulement vous avez perdu votre enfant à naitre, mais en plus l’oppression étatiste vous interdit un deuil suivant votre desir, une funéraille, un enterrement, une crémation, pour apporter « clôture » (closure) à cette épreuve. Ce petit corps, c’était à vous qu’ il appartenait, et non pas a l’état. C’est un double affront. L’un causé par la malchance, l’autre causé par la France.
L’avortement est légal aux U.S. jusqu’à pratiquement la naissance naturelle de l’enfant. Les foetus déformés ou qui ne pourront survivre sont avortés tout comme chez vous — mais avec quand même un plus grand degré de delicatesse et de réconfort pour les parents. http://mobile.wnd.com/2001/08/10402/.
Jacques Ady, Yel… Oui. Le « droit de vivre »devrait être une question fondamentale que la civilisation ne peut se permettre d’oublier. Une considération basique, une nécessité « impérativement catégorique » comme l’interdiction de tuer. Nul besoin de la religion pour penser de cette manière. Il en va de l’avenir de l’humanité. C’est une philosophie préalable au fait d’exister ensemble (!) Sans « conscience » comme disait Rabelais il n’y a que ruine de l’âme – certains d’ailleurs aperçoivent celle ci dès maintenant… et peut-être n’ont-ils pas tort…
Le foetus est un être vivant – moins que le nouveau né ? – absurde : le gland n’est effectivement pas un chêne. Mais en potentiel si. Sauf accident (avortement ?) immanquablement il sera un jour chêne.
Mais compte tenu des caractéristiques contemporaines :
– surpopulation, (dépopulation dans certains cas, Allemagne, Europe en général, etc…)
– respect des libertés (notamment la liberté des femmes : « mon corps m’appartient » ? – et le corps des hommes qu’on a envoyé à la guerre, il appartient à qui ?
– les maladies génétiques, les problèmes individuels liés à la misère sociale (viol, mère mineure, irresponsabilité
– etc…
Donc compte tenu de ces considérations la question de l’avortement se pose. On ne peut en effet plus tolérer les dévastations clandestines de jadis. La loi Weil était courageuse et avait bien envisagé la situation. On autorisait l’avortement dans certains cas. Autrement dit le caractère transgressif et « immoral » de l’acte était conservé, on accordait le droit d’avorter après consultation cas par cas…
Les socialistes, récemment, sous couvert du droit à « disposer de mon corps » ont banalisé l’événement en accordant à tous (tes) la « liberté » d’avorter. Pire encore : on a imposé un quota d’avortements à des cliniques récalcitrantes. On a salué cet événement comme un immense progrès social et sociétal. Remboursé à 100% par la sécu qui plus est. La question de la légitimité de l’avortement est devenue non pertinente, caduque, hors sujet : contre l’avortement ? impensable, inadmissible. Seuls les réacs, les cathos, les cons en général étaient contre l’avortement. C’est un exemple type du passage en force de la doxa « progressiste » actuelle.
« Le respect de la Vie est inconditionnel ou il n’est rien ». Nous en sommes arrivés à cette extrémité imbécile et criminelle. Il n’est rien…
Bonjour maujo.
Bonjour a tous.
Je trouve votre idée bonne .
Jamais je n’avais entendu cette suggestion jusqu’à ce jour.Évidemment, il y a dans cette mesure un certain compromis mais elle préserve la Vie.
Cela diminuerait peut-être le taux de filles mères par exemple.
Personnellement, je pense qu’en une certaine mesure, l’arrivée de la pilule et sa distribution à toute jeune fille et femme ont contribué a ces grossesses « indésirables » Quand on est pris en étau dans un embarras de notre fait, tous les discours sont bons pour conforter une idée de Liberté et minimisation de la culpabilité.
Jusqu’au moment ou le mal devient banalité.
( sans rejeter le bienfait d’une pilule utilisé a bon escient )
La banalisation des relations ou l’amour et le sacré se sont peu à peu séparés de la dignité et mû en Liberté individuelles aussi contribuent a ces maux.
Pour autant, on peut concevoir que ces notions ne soient pas partagées par une société a la foi corrodée ou dont les préceptes athées et matérialistes se présente la grossesse en termes cellulaires.
On nous présente souvent la grossesse comme un agrégat de cellules.
Qu’un foetus n’a rien en commun avec un enfant.
Alors qu’on voit bien que tous ses organes sont déjà en place!!
Même s’il s’agit souvent de dédramatiser une situation douloureuse, il en découle une vision perverse de ce qu’est la vie.
C’est plus grave encore lorsque une jeune fille est contrainte à l’avortement par sa famille.
La, on ne parle jamais de Liberté de son corps.
On vit vraiment un temps ou on efface la responsabilité de chacun sans penser aux conséquences.
Si on se permet de voir la vie comme on verrait un robot, un morceau quelconque, alors on tue aussi la valeur, la dignité de chacun dont la sienne. Alors on est plus vulnérables.
Il y a bien sûr une utilité a l’avortement, mais elle est le plus souvent utilisée pour ce qu’elle à de méfaits.
Je pense que malheureusement, nous avons aussi dans la conscience les abus, les sentences autrefois appliquées a des femmes considérées comme pécheresses. En Irlande, ces jeunes filles, honte, plaie de la société auxquelles on retirait les enfants à cause de leur dite dépravation morale. Et que l’ont cloîtrait afin qu’elles purgent, en vie de pénitente et ne répandent plus la concupiscence..
Ces abus, je les pense basés sur une mauvaise interprétation des textes ou plutôt sur le désir pratique d’y trouver un justificatif à gommer une honte collective difficile à assumer et que l’on purge par procuration, qu’un réel désir de pureté.
( sans compter le côté exploitation pécuniaire relatif à certaines de ces maisons )
Après, chacun est libre d’ interprétation.
Il est possible que ce passé ait ouvert un terrain favorable à l’avortement qui était autrefois pratiqué de façon clandestine, ( plantes, médicaments, chirurgie ) tuant aussi de nombreuses femmes.
Il est essentiel de ré implanter la Valeur de la Vie dans cette société en crise. C’est essentiel d’y accorder de l’importance. Essentiel pour l’estime de chacun de nous et un bénéfice pour une société entière dont même les athées sont en quête de sens et de spiritualité.
Je pense que dans une société laïque, il est bon et évident de laisser le choix a chacun. Surtout dans ces temps ou le Dvin est devenu si lointain qu’il est souvent perçu comme une sentence arbitraire, liberticide, arriérée et fantaisiste..
( souvent entendu de la part d’athées )
Imposer un concept si personnel à ceux qui sont ignorants du Livre dans toute sa complexité, ce serait faire du tort a chacun et même à la foi en son ensemble.
Il faudrait d’abord que chaque pays retrouve conscience de la valeur de chacun qui est souvent vendue. Conscience que chaque acte à ses conséquences et qu’on ne peut-y échapper. Conscience que l’hyper matérialisme nous mène dans une impasse ou rien n’a de valeurs que mercantiles.
Et surtout, de constater que cette ère de négation de la foi, et le fort développement personnel et scientifique que l’on vit ne tient pas ses promesses d’épanouissement. C’est même une ère de déstabilisation de la culture, du marché, de la quiétude, de la sécurité, de la personnalité, de la négation de la Vie.
Je suis très surprise d’un article aussi rétrograde et obscurantiste dans vos pages !!!! Et je ne parle pas des comme.taires nauséabonds. ….
Je suis une lectrice assidue et je partage vos articles….. mais celui-ci semble sortir d’un autre siècle. Le droit à l’avortement a été une des grandes avancées de la femme au XXème siècle. Les femmes ont toujours avorté depuis le moyen âge. … et durant toute l’histoire de l’humanité. Le droit à l’avortement leur a ppermis de le faire dignement et dans des conditions de sécurité et d’hygiène dont elles ne bénéficient pas lorsqu’elles avortent dans la clandestinité. Quelle hypocrisie et quel égoïsme que de vouloir leur interdire. …..
Eh bien, si ce genre de prises de positions conservatrices vous gêne tant – Dreuz est un site conservateur, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué – rejoignez donc le camp des « progressistes », ces gens si attachés au « droit à l’avortement » qu’un de ses porte-drapeaux, Jean-Luc Mélenchon, exigeait de le voir inscrit dans la Constitution française, au moment de la dernière présidentielle.
Au fait, Donald Trump est pro-vie (et ce n’est pas un hasard si cet article est rédigé par l’animateur du Comité Trump France).
Et commentaire « nauséabond » pour commentaire « nauséabond », le vôtre se pose pas mal, au passage.
Anne. Il ne s’agit pas d’interdire l’avortement, il s’agit de ne pas le considérer comme un « droit » a priori. Le sort d’une jeune femme mineure et seule n’a rien à voir avec une femme qui a 25 ans et pas encore d’enfant et dont l’époux est banquier. C’est un exemple. C’est « l’avortement de confort » qui est critiquable…
@Anne
Votre raisonnement est tout simplement abject , de plus il prépare le grand remplacement des populations en France par la natalité galopante des envahisseurs musulmans et lorsqu’ils auront atteint le pouvoir , ce qui ne saurait tarder , vous et ceux qui professent votre idéologie seront menés à la décapitation , il est peut-être encore temps pour vous et ceux qui raisonnent comme vous de réviser vos théories …
Bonjour Nicolas Carras
Bonjour à tous.
C’est horrible que de tels discours et de tels crimes aient été commis contre les nations noires importées en Amérique.
Il est possible que l’Amérique blanche se soit sentie submergée par cette population en émergence en attente de droits. Mais c’était la conséquence de cette exploitation et il aurait alors fallu que l’Amérique les assume.
Il y eut même bien avant, des sortes de fermes de reproduction ou on formait des couples noirs censés fournir une descendance de qualité!
Il n’est guère étonnant qu’une population déracinée, un marché et même animalisés portaient des séquelles les rendant parfois instables.
L’utilisation de pasteurs noirs pour influencer ces nations « indésirables » a l’avortement rappelle que lorsque on cherchait des esclaves en Afrique, il était fréquent d’embarquer et utiliser des traitres noirs qui fournissaient aux esclavagistes la position de leurs villages.
Un procédé qui a malheureusement porté ses fruits dans beaucoup de conflits. Après, il faut aussi voir avec les yeux de l’époque ou on évaluait l’être sur des critères aujourd’hui révolus.
Ce qui choque dans les déclarations de cette fondatrice du planning familial, c’est qu’en 1930, on avait acquis assez de conscience pour reconnaître la dignité de chaque nation, de chaque tribu.
J’imagine que par son permis de parentalité, elle imaginait éliminer d’office les nécessiteux qui n’auraient pas l’éducation nécessaire à sa réussite.
Personnellement, je trouve inquisiteur d’imaginer un tel diplôme qui risquerait de formater de façon rigide la diversité éducative qui fait partie d’un ensemble harmonieux.
Mais il serait très utile de former les jeunes gens a la Responsabilité, aux règles alimentaires d’hygiène et de sécurité. Aussi à un minimum de psychologie éprouvée, une base éducative du bon sens.
il n’existe aucun « droit » à tuer un être.
Les lois sont aveugles et orientées : une femme prête à accoucher se fait renverser par une voiture sur un passage piéton et se fait tuer; alors que son enfant bien vivant était sur le point de voir le jour, tué lui aussi, la loi ne reconnaît qu’une seule victime, la mère. L’enfant, pourtant viable ne compte pas comme étant un être humain!
@ Père Arbez
Cette loi (en cas d’accident fatal) a été faite en la seule faveur des compagnies d’assurance, lequelles possèdent de très puissants lobbies pour avoir toujours gain de cause.
Belle nouvelle, belle journée! Je suis résolument du côté du Mal absolu. A quand un article pro-avortement sur Dreuz? Et un nouvel article (après le mien) sur le suicide assisté, ce privilège qui permet de mettre fin à sa vie quand les douleurs sont trop fortes, le physique détruit, l’avenir impitoyable.
Bonjour Mireille Vallette
Une telle pratique existe déjà sous forme de soins palliatifs. ( En France, du moins ) Même si cela consiste souvent en l’administration d’analgésiques forts ou on choisit d’être a demi conscient ou le moins possible. Il ne s’agit bien-sûr pas d’une euthanasie active mais le manque d’hydratation et de nutriments y participe.
De nombreuses personnes en bénéficient sans même les avoir demandés..
Ni savoir ou ils se trouvent.
Il est urgent que chacun désigne une personne de confiance et les documents nécessaires à faire appliquer leur volonté.
@Mireille Vallette
Le suicide assisté est en dehors de mon échelle de valeurs mais dans ce cas précis il s’agit d’une personne qui a choisi de mourir ,option que lui offre SON échelle de valeurs , mais le futur nouveau-né se voit imposée la mort sans lui demander son avis et comme chaque être humain est un monde en soi destiné à se construire , l’avortement reste un crime prémédité légalisé par un système ; de même que l’assassinat de 6 millions de Juifs était inscrit dans la loi du système nazi , et tout non-juif qui pris sur le fait de sauver des Juifs était hors-la-loi , jugé et déporté vers les camps de la mort . lisez ma réponse à Anne , ci-dessus , et réfléchissez !
@ Nicolas
EXCELLENT !