Publié par Magali Marc le 14 mai 2018
Le stade olympique de Montréal, transformé depuis Août en centre d’hébergement temporaire pour migrants

Le Gouvernement Trudeau a trouvé la façon de régler le problème des faux demandeurs d’asile et des Djihadistes qui reviennent au Canada : faire semblant que les premiers sont de vrais demandeurs d’asile et garder le secret sur les seconds.

C’est simple, il suffisait d’y penser !

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit ces deux articles, l’un de Candice Malcolm, paru le 9 mai dans le Toronto Sun; l’autre de Christine Douglass-William, paru le 12 mai sur le site de Djihad Watch.


Les frontaliers illégaux reçoivent encore une entrée gratuite

Les demandeurs d’asile ne reçoivent pas d’«entrée gratuite» au Canada, a déclaré lundi le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, à Montréal.

Il s’est joint au ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen, et au ministre des Transports, Marc Garneau, lors d’une conférence de presse destinée à rassurer les Canadiens sur le fait que le gouvernement Trudeau maîtrise bien la crise de l’immigration clandestine.

Sans qu’ils s’en rendent compte, les chiffres qu’ils ont cités ne disent pas la même chose.

Le Canada a reçu plus de 50 000 demandes d’asile en 2017, le chiffre le plus élevé depuis des décennies et une augmentation de 200% par rapport à l’année précédente.

Près de la moitié de ces demandeurs – environ 20 600 – ont franchi illégalement la frontière canadienne afin de présenter leur demande. Ou, comme les libéraux préfèrent dire : ils l’ont franchi de manière « irrégulière ».

Début 2018, les choses se sont considérablement aggravées.

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Au cours des trois premiers mois de l’année, 5 053 migrants ont franchi illégalement la frontière, un chiffre que l’on doit comparer aux 1 890 au cours des trois premiers mois de 2017.

Le mois d’avril a vu 2 500 sauteurs de frontière (« border-hoppers »), selon Garneau, comparativement à 894 en avril 2017.

Même si 2017 a été une année record, les Canadiens devraient se préparer à des chiffres qui pourraient être deux à trois fois plus élevés en 2018.

Le gouvernement Trudeau a ensuite révélé un autre chiffre marquant un déséquilibre inquiétant : alors qu’ils estiment que neuf demandeurs d’asile sur 10 ne sont pas des réfugiés légitimes, jusqu’à présent, moins de 1% d’entre eux ont été expulsés.

« Nous estimons qu’un peu plus de 90% des migrants en situation irrégulière ne répondent pas à nos critères et qu’ils doivent partir », a déclaré le ministre Garneau, précisant plus tard que ce chiffre se réfère à la vague de migrants haïtiens arrivés l’année dernière.

Ainsi, Marc Garneau a déclaré que la très grande majorité des demandeurs d’asile qui entrent illégalement au Canada ne sont pas des réfugiés légitimes et ils doivent repartir. Mais, selon les chiffres de l’ASFC, seulement 243 de ces migrants ont été expulsés.

Selon les calculs du ministre Garneau, sur les 28 153 demandeurs d’asile arrivés au Canada depuis janvier 2017, environ 25 337 seront expulsés.

Cela signifie 243 de moins, il en reste 25 000 à expulser.

Le gouvernement libéral a peut-être de la difficulté à convaincre ces migrants de quitter le Canada. Après tout, les demandeurs d’asile ont accès aux logements du gouvernement, à l’aide sociale, aux services de santé provinciaux et ils scolarisent leurs enfants dans les écoles publiques canadiennes.

En plus de cela, ils ont accès au Programme fédéral de soins de santé intérimaire (PFSI), avec lequel le gouvernement fédéral paie pour la couverture des soins de santé jusqu’à ce que le demandeur d’asile s’enregistre auprès du système du gouvernement provincial. L’IFHP offre également une couverture de santé supplémentaire pendant les 12 premiers mois d’un migrant au Canada, y compris les soins dentaires et les médicaments d’ordonnance – une couverture à laquelle la plupart des Canadiens n’ont pas accès.

Le gouvernement Harper avait tenté d’empêcher les faux demandeurs d’asile de conserver l’accès au PFSI. Il avait fait modifier les termes de l’admissibilité afin que les migrants illégaux dont la demande d’asile avait été rejetée par un juge de l’immigration ne puissent recevoir de soins supplémentaires.

L’objectif était d’éliminer les incitations financiers afin que les faux réfugiés ne puissent pas rester illégalement au Canada.

Malheureusement, un juge militant a qualifié cette coupure de « châtiment cruel et inhabituel » et les Libéraux partisans ont prétendu que ce changement de politique équivalait à une coupure scandaleuse des soins de santé accordés aux réfugiés.

La politique a été inversée, et maintenant les demandeurs d’asile continuent à avoir accès à des soins de santé gratuits (gracieuseté des contribuables canadiens) même quand une ordonnance d’expulsion leur pend au nez.

Selon divers documents gouvernementaux, le département de l’immigration estime que les demandeurs d’asile reçoivent entre 15 000 $ et 20 000 $ par année. Ils admettent également que la plupart des faux réfugiés ne sont pas expulsés.

Si des dizaines de milliers de dollars, la gratuité des soins de santé et la capacité de rester au Canada ne sont pas des « passes gratuite s», alors que sont-ils ?

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Le ministre de la Sécurité publique, fait obstruction aux questions des Conservateurs au sujet d’un djihadiste de retour au Canada

Global News a souligné, fin novembre, que le premier ministre Justin Trudeau voulait réintégrer les djihadistes de l’État islamique dans la société canadienne. Global News poursuit : « Le bon sens nous oblige à nous demander pourquoi ? Qui diable voudrait que ce genre de sale individu vive parmi nous ? »

Cela devrait être évident. Les Canadiens se méfient du gouvernement Trudeau, et à juste titre. Le gouvernement libéral a un problème d’entrisme islamique et, en plus, on sent maintenant comme une odeur de «cover up».

Les Canadiens n’ont aucune raison de faire confiance au gouvernement libéral, qui cherche à rétablir des liens diplomatiques avec l’Iran, a déposé la motion anti-islamophobie M-103, s’est excusé et a versé 10,5 millions de dollars à Omar Khadr, l’infâme djihadiste.

« Les conservateurs questionnent le ministre Goodale concernant un combattant d’ISIS peu avant qu’il ne démente ses affirmations précédentes d’avoir tué quelqu’un : » a dit Kathleen Harris, de CBC News le 11 mai :

Le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, a refusé de fournir des détails concernant le statut d’un ancien combattant du groupe ISIS (lequel a, semble t-il, avoué avoir exécuté quelqu’un en Syrie), prétendant que la police et les services de sécurité font tout ce qu’il faut pour « assurer la sécurité des Canadiens ».

Goodale a répondu aux questions des Conservateurs à la Chambre des communes vendredi au sujet de cet ancien membre d’ISIS, qui a reçu le nom de guerre : Abou Huzaifa al-Kanadi (Abu Huzaifa le Canadien). Ce dernier a donné un compte rendu détaillé dans un podcast du New York Times de son exécution d’un homme, lui tirant une balle dans la tête – une histoire qu’il prétend maintenant avoir inventée.

S’exprimant devant les caméras de la CBC vendredi après-midi dans une banlieue de Toronto où il travaille, l’homme de 23 ans a nié avoir tué quelqu’un lorsqu’on l’a interrogé sur ses déclarations dans le podcast.

« Je n’ai pas dit cela, vous pouvez me faire passer le détecteur de mensonge et cela prouvera que je n’ai tué personne. »

Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il avait dit au journaliste du Times, Rukmini Callimachi, qu’il avait participé à une exécution, Huzaifa a déclaré : « J’ai été puéril. J’ai décrit ce que j’ai vu et, fondamentalement, j’étais assez proche pour penser que c’était moi. »

CBC News a communiqué avec Callimachi pour obtenir ses commentaires. Un porte-parole du journal a répondu par e-mail, affirmant que le Times avait « confirmé auprès de plusieurs agences de renseignement » le fait que Huzaifa avait bel et bien été était membre d’ISIS et avait voyagé en Syrie.

« Les prochains épisodes de notre série détailleront longuement le processus de vérification des faits et montreront ce que nous savons être vrai à propos de son histoire, et comment nous avons appris à le connaître », a écrit la porte-parole Danielle Rhoades Ha.

CBC News a rapporté qu’Abu Huzaifa avait été interrogé dans le passé par la GRC et le SCRS, mais qu’il n’avait pas été formellement accusé…

Plus tôt vendredi, la leader en Chambre du Parti conservateur, Candice Bergen, a exigé de savoir ce que font le gouvernement libéral et les autorités au sujet d’Abu Huzaifa et d’autres combattants d’ISIS qui sont revenus au Canada.

« Ce gars vit apparemment à Toronto. Les Canadiens méritent d’en savoir d’avantage et d’obtenir des réponses de la part de ce gouvernement. Pourquoi ne font-ils pas quelque chose à propos de cet animal méprisable qui se promène dans le pays ? » a-t-elle dit.

Le SCRS estime qu’environ 60 Canadiens sont rentrés chez eux après avoir combattu avec des groupes terroristes étrangers ……

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources:

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