Nous vivons sur la base d’un calendrier où subsistent, en raison de l’histoire, (mais est-ce encore pour longtemps ?) des fêtes issues de la tradition judéo-chrétienne qui a structuré culturellement nos pays occidentaux depuis des siècles et des siècles.
Ces fêtes ont rythmé la vie des familles et des peuples mais la nouvelle configuration sociétale en cours, liée essentiellement à l’immigration islamique et à ses exigences grandissantes, accélère l’érosion de ces repères multiséculaires, avec l’acharnement sélectif des antireligieux et des politiciens complices.
Il y a évidemment plusieurs manières d’interpréter la laïcité, et il est affligeant de constater que pour certains professionnels du pouvoir prêts aux compromissions, il s’agit de niveler et d’uniformiser par le bas. Cependant, viser le plus petit dénominateur commun en matière de spiritualité relève davantage du laïcisme anti chrétien que de la laïcité, et c’est aussi une insulte aux générations à venir.
On voit des décideurs qui promeuvent les arts et la culture immigrée par des expositions ou par la réalisation dispendieuse de musées, mais parallèlement, ils rejettent ce qui a séculairement forgé l’âme des cultures d’Occident : leur terreau créatif. Pourtant, ces traditions festives, comme supports et repères spirituels collectifs, ont encadré durant des siècles un humanisme inventif dans de nombreux domaines (et que nombre d’intellectuels post-modernes présentent comme des symboles de l’obscurantisme).
Certes, la Bible reste un best-seller mondial, mais est-elle vraiment lue, et comprise ? En Occident, en tout cas, la culture religieuse de base s’est effondrée. N’ayant plus le loisir de contempler les sculptures des chapiteaux ou les lumineux vitraux des cathédrales, le citoyen lambda ne sait pas grand-chose des personnages bibliques et encore moins des fêtes religieuses juives ou chrétiennes qui articulent l’agenda de ses congés annuels.
A une fillette à qui l’institutrice demande ce qu’est le carême, celle-ci répond : « c’est le ramadan pour les chrétiens ! ». Un enfant qui visite une église romane avec sa classe s’arrête devant une statue de la Vierge et demande à son professeur : « C’est qui, la dame avec le bébé ? ». L’homme de la rue connaît la rupture du jeûne musulman, mais pas le sens du jeûne des catholiques.
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La Bible et les fêtes religieuses qui découlent de cette tradition plurimillénaire ne sont pourtant pas que des particularismes juifs ou chrétiens. Véhiculés au cours des siècles par les Communautés israélites et les Eglises, ce sont des marqueurs de mémoire de l’histoire commune, ainsi que des vecteurs essentiels pour le développement personnel et culturel.
Par exemple, la Bible hébraïque offre un puissant écho aux découvertes et aux avancées de nos lointains ancêtres. Lorsque dans l’Orient ancien les groupes humains dits primitifs ont passé de la cueillette à l’agriculture, et de la chasse à l’élevage, des étapes de civilisation décisives ont été franchies. Le nomadisme et la sédentarisation ne se sont pas annulés et ont évolué vers une nouvelle organisation, avec des règles de vie sociale. Les pratiques religieuses de sacrifice (avec les premières gerbes de blé ou les premiers agneaux dans l’Israël antique) témoignent du passage d’un culte de la « nature » à la prise de conscience d’une « histoire » guidée par Dieu et donc fruit de comportements humains. Les liturgies juives et chrétiennes reflètent ces prises de conscience fondamentales. Et cette humanisation s’est opérée par l’approfondissement de la présence d’un Dieu qui appelle à une relation d’alliance ouvrant ainsi des perspectives d’avenir. Un Dieu « ami des hommes », au contraire des divinités courantes à l’époque, et qui offre une éthique commune à un peuple pouvant s’identifier à travers une charte interactive. Les dix paroles incitent à honorer Dieu sans oublier de respecter le prochain, surtout les plus faibles, la veuve et l’orphelin, et l’étranger de passage.
La Pentecôte juive (shavouot) est l’expression, remaniée après le retour d’exil, de ces très anciennes traditions, réactivées par une connexion à la Pâque (sortie d’Egypte) et à la Torah. Pentecôte (du grec pentekostè) veut dire cinquante. Parce que précisément le Deutéronome dit : « Tu compteras sept semaines à partir du commencement de la moisson…Tu célébreras la fête des Semaines pour le Seigneur ton Dieu… »
Le rabbi Yeshua (Jésus) a célébré en famille puis avec ses disciples ce pèlerinage de Shavouot à Jérusalem, qui rassemblait des foules venues de toute la diaspora. La fête célébrait en Yahvé le Dieu créateur qui bénit son peuple par les moissons et les agneaux, mais aussi celui qui libère des servitudes et offre les mitsvot, les commandements, dans le but de guider la nation sacerdotale vers la sainteté. La notion d’histoire naît de cette responsabilisation diamétralement opposée au fatalisme et la prise de conscience du salut universel est née de ces célébrations.
Le lien entre les moissons et la Torah était très présent dans l’enseignement de Jésus. Il a souvent invité ses coéquipiers à « prier le Maître de la Moisson d’envoyer des ouvriers pour y travailler… ». La « moisson » en question semblait urgente, car elle avait pris peu à peu, vu les éprouvantes circonstances historiques en Eretz Israel, un sens symbolique et apocalyptique, une évocation des derniers temps où tout devrait changer par l’intervention de Dieu et de son Messie.
Le « Maître de la Moisson » suggère l’image du jugement dernier, où Dieu recueille avec soin toutes les belles actions des hommes dans le monde pour en faire des gerbes de lumière à engranger dans ses greniers éternels. Après le olam ha zè arrive l’étape du olam haba…
« Shema, Israël ! Ecoute Israël, le Seigneur ton Dieu est l’Unique ». Il est vrai que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi d’une Parole de vie. Jésus croyait à ces germinations spirituelles de la sagesse biblique dans la conscience des hommes en recherche de vérité. On comprend pourquoi, avec cette perspective d’une moisson généreuse, il comparait sa propre destinée à celle du grain de blé mort en terre pour donner cent fois plus de fruit.
L’ensemencement des cœurs par la Torah et l’idéal des béatitudes se sont perpétués jusqu’à nos jours. Dieu est invisible, il est Esprit, on ne sait ni d’où il vient, ni où il va, mais il est présence agissante. C’est la Ruah HaKodesh dont nulle institution humaine ne saurait limiter la liberté d’inspiration et de mouvement.
Les premières communautés de juifs ayant opté pour Jésus et son message réformateur n’ont pas eu de difficulté à faire le lien entre la Pentecôte de leurs ancêtres – fête des moissons et accueil de la Torah – avec la dimension pascale de mort et de résurrection du Maître : victoire de l’amour sur l’injustice, de la vie sur la mort, et don de l’Esprit au-delà des clivages.
Ezekiel avait annoncé aux exilés de retour à Jérusalem le projet de Dieu: « Je mettrai ma Loi dans vos cœurs ». La relation à la Torah ne serait pas extérieure mais intérieure à chaque croyant, comme l’affirmait Jérémie. C’est ce que les
apôtres de Jésus ont expérimenté, dans l’Esprit, lors d’une Pentecôte où tous les participants qui entendaient le message évangélique le comprenaient dans leur propre langage et leur culture spécifique.
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Si Jésus avait préparé ses disciples à son départ de ce monde, c’était pour les initier au fait que sa présence ne serait plus perceptible avec les yeux de la chair, mais seulement avec les yeux de la foi; et tout ce qui le reliait au Père serait toujours agissant en eux.
Il y a dans l’Ecriture Sainte d’autres exemples de ce passage de relais. Ainsi après la mort de Moïse, Josué prend la responsabilité de conduire le peuple vers la Terre promise. Lorsque Elie est enlevé au ciel dans un char de feu, Elisée son disciple reçoit son esprit pour assurer la suite. Dans l’évangile de Jean, nous voyons Jean le Baptiste désigner celui qui poursuivra son action de sensibilisation aux temps nouveaux en précisant qu’il est plus grand que lui…
Dans le même évangile de Jean, compilation de réflexions théologiques déjà élaborées, on peut lire que le même Jean Baptiste s’écrie lors du baptême de Jésus dans le Jourdain : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe ».
Il est vrai que dans l’iconographie, la colombe est souvent la représentation de l’Esprit Saint. Cela n’est pas dû au hasard, puisque dans le livre de la Genèse, c’est la colombe qui vient annoncer la fin du déluge et le départ d’une nouvelle création. Ce message de paix universelle est symbolisé par le rameau d’olivier. Mais la colombe exprime aussi le fait que l’Esprit de Dieu est discret. Il murmure au coeur de chaque être humain, il ne s’impose pas, il n’entre pas par effraction. C’est la douceur et la paix de la relation intime avec Dieu.
La Pentecôte juive et la Pentecôte chrétienne ont chacune – dans leur parenté différenciée – des valeurs de vie intérieure et de prise de conscience à transmettre. Tout comme Yom Kippour, Hanoukka, Pessah, Shavouot, ainsi que Noël, Pâques et Pentecôte. Alors que la réalité des racines judéo-chrétiennes de nos pays est officiellement niée dans les instances européennes, qui saura exiger des décideurs la nécessité d’inclure dans leur laïcité la place légitime qui revient aux traditions religieuses ancestrales de nos sociétés ?
Il faut bien reconnaître que, subsistant encore tant bien que mal dans les processus de nivellement en cours, cette dimension de spiritualité est bien souvent la seule et dernière réserve d’oxygène mémoriel. Cette mémoire vivante est vitale pour résister aux idéologies et affronter les menaces qui s’accumulent sur nos têtes et sur le devenir des jeunes générations.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Mon cher Curé, quand je lis ou écoute les intervention du pape François, souvent je me demande si il est catholique.
La laïcité en principe, c’est la séparation de l’Eglise et de l’Etat. En clair, plus aucune religion ne fait la loi. Dans l’idéal, plus aucune d’entre elles ne commande et par conséquent, ne peut s’imposer au détriment des autres. Chacun est alors libre de pratiquer sa foi, pour autant que ses principes ne contreviennent pas à la loi étatique.
Mais ça, c’est l’idéal… Dans la pratique, la laïcité a eu pour objectif de lutter contre l’Eglise catholique, et elle est encore utilisée avec cet objectif, pour mieux faire la place à une autre religion. Entre l’idéal et la pratique est venu se glisser un gros problème : le rapport de force.
« La laïcité en principe, c’est la séparation de l’Eglise et de l’Etat. En clair, plus aucune religion ne fait la loi ». Pas du tout d’accord. S’il est considéré comme « normal » que certaines lois de plus en plus nombreuses et intrusives soient édictées en dehors des parlements et plutôt dans les loges, il peut alors être considéré comme parfaitement normal que d’autres lois soient inspirées par la foi chrétienne ou juive et le droit naturel, suivant l’expérience du ou des décideurs qui se trouve(nt) dans la majorité du moment. Le problème, c’est l’islam qu’il ne faut EN AUCUN CAS laisser diriger ni le monde, ni nos pays. Ou alors, là oui, il faut instaurer la laïcité plutôt que la shariaïcité. Mais vu toutes les concessions que nos élites font à l’islam, on en est très loin. Par exemple, je ne vois pas où est le problème d’interdire l’avortement sous peine de prison ferme. Cela au moins permettra de préserver des vies tout en repeuplant un Occident vieillissant (non?) dont vous vous plaignez qu’il sera submergé par d’autres cultures, mentalités et sociétés de pensée religieuse d’ici 20 à 30 ans (si pas avant). Par ailleurs, ni Chrétiens, ni Juifs ne veulent imposer de séparation hommes-femmes dans les transports, les écoles ou encore dans les piscines. Vous pourrez aussi regarder vos films de gros culs et draguer des personnes du même sexe que vous si cela vous chante et plus si affinité. On s’en fout. Sinon, je ne vois pas où est le problème. Il est temps également de supprimer la social-démocratie et ses allocs distribuées un peu trop facilement à tout le monde et à n’importe qui au nom de n’importe quoi. Macron est en marche arrière, le relativisme suicidaire et le grand remplacement aussi. Il faut arrêter d’essayer de nous faire croire le contraire. Le monde tourne bien à l’envers. Même Einstein ne l’avait pas prévu.
La laïcité, c’est, pour moi, l’homme avant toute divinité.
Quand aux fêtes religieuses, il me semble qu’elles ont été calquées sur les fêtes païennes pré-existantes a l’invention du dieu des monothéistes.
Reste que cela ne fait de mal a personne de célébrer quoi que ce soit en l’honneur de ce qu’on veut pour autant que ce soit dans la paix et le respect de ceux qui ne pensent pas de la même façon.
C’est en cela que j’aime les chrétiens et les juifs qui ne m’obligent en rien et qui savent m’inviter a partager leurs joies et leur célébrations.
Non, père Arbez, ce n’est pas la laïcité qui est le nivellement par le bas. Au contraire, sur le papier, la laïcité est sensée être la formule qui permet à toutes les religions de coexister paisiblement dans un même espace.
Sur le papier… car ses principes de fonctionnement ont été fixés, mais quelques dizaines d’années plus tard la gauchisterie est venue infecter notre planète.
Non, ce sont l’athéisme forcé et l’agnosticité d’État (dont les gauchistes se servent copieusement pour faire leur immonde chasse aux religions – à l’exception de celle qu’ils chérissent au-delà de tout) qui sont des nivellement par le bas qui précipitent les civilisations d’Occident à leur perte.
L’athéisme forcé est une sale idéologie qui ne dit pas son nom. Une idéologie fondamentaliste radicale et destructrice, exactement au même titre que le sont d’autres idéologies totalitaires qu’on connaît bien, parmi lesquelles le communisme – et ses 150 millions de morts – occupe l’une des premières places.
Sauf que l’Islam et le Coran sont incompatibles avec la laïcité, ils ne reconnaissent pas la laïcité.
Le calcul est simple à faire, …
Plus de laïcité = plus d’Islam
Les « laïques », ceux qui se revendiquent laïques, ceux qui veulent imposer une laïcité pure et dure, …….. Ne s’imaginent pas tout le mal qu’il font.
Était-il nécessaire de se revendiquer « laïque » pour pouvoir vivre en France ?
Sauf que depuis que l’Islam s’impose partout en Europe, on ne parle plus que de laïcité.
@ nico
« Quelle ruse admirable pour s’introduire dans la place et occuper le terrain que ce mot : Athéisme ! Comme si le Théisme, lui, venait de soi. » Shopenhauer
Cher Abbé ARBEZ,
Votre billet est un petit chef-d’oeuvre de connaissance, de bien être et de réconfort.
De mon point de vue, la laïcité a eu, à ses débuts, de bonnes réformes mais son vrai but était d’éliminer le theisme et, avec le temps et le pouvoit, de la laïcité nous sommes passés au laïcisme, une doctrine aussi destructrice que l’islamisme.
Le laïcisme perverti d’un côté et l’islamisme mortifère de l’autre : Les deux faces d’une même pièce. C’est ainsi que je le ressens, mon Père. En ai-je compris la réalité ?
Merci maître Abbé ARBEZ, votre connaissance en la matière m’éblouisse. J’habite à Provence maison de repos, dans le canton de Veau, si vous passez dans le coin je serai heureux de faire votre connaissance. Notre Seigneur vous bénisse.
Et le village d’Avignon n’est pas très loin du Grandvaux. (à peine vingt kilomètres).
Et… le village d’Avignon n’est pas très loin du Grandvaux (à peine vingt kilomètres).
Bonjour à tous.
Il est vrai en France et ailleurs que l’on s’égare souvent loin de traditions, nos patois, de particularités régionales séculaires ( quand elles existent encore ) et aussi, surtout? de nos spiritualités.
Je pense cela dû en partie à une science qui expliquerait tout par des hasards matériels.
Même si je ne remets absolument pas en question cette rationalité essentielle aux progrès que nous lui devons.
Malgré cet aspect pragmatique, il demeure que l’homme ne se satisfait pas de la matérialité des choses, qu’il cherche toujours a s’élever, s’interroge au delà, comme s’il disposait d’un sens échappant aux logiques terrestres.
C’est peut-être la, l’explication a l’oppression que beaucoup subissent, loin de leurs racines.
Il y a même beaucoup qui se cachent de peur d’être considérés arriérés dans un univers « high-tech »
Ou de peur que leur foi soit perçue comme une atteinte à la laïcité, voir à la république.
Comme beaucoup, je pense qu’il y à laïcité et laïcité.
Avec un paradoxe dont je n’ai pas la clef mais que certains ont probablement?
D’un côté, l’absence de symboles religieux au coeur de la république est censée être une manière de vivre plus égaux, plus harmonieusement, voir d’être en sécurité face à l’intolérance de certains..
Mais, il est possible qu’ un excès de neutralité qui se veut porter liberté et sécurité en gommant nos particularités dans le domaine public puis les permettant dans le cadre privé, soit néfaste pour l’acceptation de chacun, puisque cette éducation propose de cacher des différences au-lieu de les vivre.
Peut-être est-ce la une des raison du rejet que subissent certains? A cause de l’ignorance de l’autre?
Nous voyons de plus en plus de gens cacher leur foi.
Souvent, ils se disent qu’il s’agit d’une chose personnelle, unique, privée. De plus en plus décident même de ne pas y élever leurs enfants par respect de leurs choix personnels.
La laïcité est un bien essentiel mais sous sa forme actuelle, elle prend souvent plus de place que la spiritualité.
Avant, la communauté de foi était une racine, un tissu social, une unité, une présence, un rappel qui réunissait sous son toit.
Aujourd’hui, il est commun de laisser leur choix a nos enfants comme s’il s’agissait de leur arôme préféré.
Alors même qu’ils n’ont pas la maturité de discerner le beau du laid et que beaucoup préféreront fuir quelque discipline.
Concernant nos cultures, c’est triste de voir que soi-même, sommes ignorants du passé de nos propres régions.
Un paradoxe de voir des français monter des spectacles et divers vernissages exotiques.
Alors que la logique voudrait que chacun soit gardien de ses traditions respectives et qu’elles ne s’imposent pas dans l’espace public. Laissant à chacun le goût de l’admirer ou non.
Un peu à l’image de la musique dont on épargne ses voisins.
Ce goût de l’exotisme ne semble pas dater d’hier, quand on voit que nos ancêtres colons aimaient se projeter dans les costumes de leurs protégés indigènes. On peut en voir dans les vieilles cartes postales. Peut-être que cet excès d’universalité à quelques racines dans ces voyages passés ?
Mieux vaut, si on est encore en quête de cet exotisme, voyager un peu dans des contrées authentiques, que de troquer ce qui reste de nos ancêtres..
Plus problématique est l’invitation faite aux jeûneurs à partager leur soupe au coeur de municipalités.
Si certains y voient toujours un geste solidaire, la vraie solidarité se veut être discrète, ce n’est point le cas ici.
Ces quelques municipalités ont une part certaine de responsabilité dans l’indignation de français révoltés que leurs innocentes traditions ôtées au nom de la laïcité soient remplacées par des célébrations étranges qui n’ont rien de laïques.
La laïcité trace un très grand boulevard à l’islamisme, … Pour deux raisons
1°) La laïcité veut faire disparaître de notre paysage, toute trace de Chrétienté.
2°) L’Islam ne connait pas et ne reconnait pas la laïcité.
L’Islam est réfractaire à toute forme de laïcité. Puisque l’Islam est dominateur.
L’Islam ne s’accommode de laïcité que dans un seul cas, lorsque la laïcité s’en prend et détruit toute forme visible de Chrétienté.
Ainsi, vous l’aurez compris, l’Islam n’aurait pas rêvé mieux que la laïcité fasse le sale boulot à sa place.
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Très bon commentaire mais je ne dirais pas la laïcité mais le laïcisme. La différence est, de mon point de vue, de taille. C’est comme l’humanité et l’humanisme, deux termes bien distincts.
Père Arbez,
Votre titre est courageux ! Tous les jours la preuve nous est donnée de ce que vous exprimez fermement!
La Laïcite, quel que » voile » qu’elle porte, a cherché à
gommer le » dit » religieux. Qui plus est, se pensant Nouvelle Vérité, elle ne fut que dédain pour tout ce qui est de l’ordre du Théologique ou du Métaphysique ( la filmographie est pleine de ces sarcasmes qui ne coûtent pas cher à ceux qui en abusent!). …. En fait, il n’y a pas plus » croyant » qu’un incroyant!
Cette « nouvelle religion » ( qui a choisi des Idéologies aux assises de sable, communisme, socialisme, progressisme etc…) a propagé une méconnaissance abyssale du religieux, à l’école, dans les médias, totalement incultes en ce domaine. La conséquence la plus inquiétante étant que cette CARENCE intellectuelle et culturelle fait gober à tout un chacun les INSANITES coraniques!!
Par méconnaissance!
Car même si on est incroyant , notre culture judéo-héllenistico-chrétienne nous offre des bases d’une richesse inouïe, et nous permettrait d’être moins crédules, moins naïfs , et moins » angélistes exterminateurs ». Nous pourrions opposer des arguments probants, du « lourd » aux Sophistes Nihilistes qui veulent notre destruction! Et nous pourrions aussi, en découvrant la » Source Première », ( Hugo – Booz Endormi- ) nous renforcer, être plus forts.
Le Talmud dit : » Souviens Toi, de ton Futur ».
la laicité, n’est ce pas l’officialisation de la parole du christ « rendez à césar ce qui lui appartient et à dieu ce qui est à dieu » , non?
tant que les religions sont des baumes au coeur, elles doivent être soutenues!
mais l’islam c’est une plaie dangereuse! 96 fois le verbe tuer dans le coran, la femme n’y est présentée que comme un champ à labourer à l’envie, etc.
La laïcité selon le PS moribond de Belkacine, c’est bien le nivellement par le bas contre les jeunes qui ne peuvent rien apprendre dans leur parcours scolaire…
La nature ayant horreur du vide, la laïcité ne pouvait conduire qu’à l’allahicité.
Votre formule est remarquable autant qu’elle est lapidaire: » la laïcite ne peut conduire qu’à l’Hallaïcité »!
Bravo!
La religion du polemo..
Il est impossible de négocier avec l’islam.
Il ne viendrait à l’idée de quiconque, né breton ou auvergnat, de s’estimer chez lui dans un m’bwiti gabonais ou un vaudou haïtien, ou même de débarquer à Ouagadougou en y réclamant des subventions et un logement climatisé. C’est que quelques bribes d’identité française fonctionnent encore. A l’inverse, si des immigrés, notamment musulmans, majoritaires dans le panel des procès-verbaux de police judiciaire, revendiquent leur égalité ici, loin de chez eux, loin des lieux où ils expriment librement leur manière de vivre, partagée par tous leurs indigènes…. en excluant toute intrusion jugée colonialiste… c’est que l’identité française est à ce point érodée dans leur perception qu’ils en ont, qu’ils trouvent normal d’installer leurs mosquées à l’ombre du tombeau des rois de France, ou de décrocher des allocations auprès de guichets sociaux auxquels ils n’ont jamais cotisé. De se promener dans nos rues en habits du moyen-âge et d’égorger les moutons en place publique… de squatter nos abattoirs pour égorger sans étourdissement alors que c’est interdit… Vous connaissez le sans-gêne de ces gens… syndrome du Bernard l’hermine, pousses-toi de là que je m’y mette ! La décomplexion du manque d’éducation… ou auto-éducation sauvage en tribu illettrée. L’obstacle n’est pas seulement ethnique, relatif aux apparences, mais bien culturel, c’est-à-dire relatif à des manières de vivre, de dire, de penser, d’aimer, d’exister, de respecter ou de maudire. L’obstacle c’est que nous n’avons pas du tout le même logiciel…par exemple le sentiment romantique en amour est typiquement français…mais c’est toute une éducation… un héritage culturel d’une vrais culture… L’immigration massive est la conséquence dramatique de ce remplacement de notre culture par le remplacement des personnes…. en renonçant à l’intégration. Si cela était un enrichissement se serait jouissif, mais c’est un appauvrissement totalement décadent… Les politiques se frottent les mains en pensant que la nullité est manipulable alors qu’en réalité elle est ingérable. Ainsi les fondements culturels de l’identité sont-ils majeurs ? Oui, l’anthropologue Claude Lévi-Strauss l’avait dit et redit. En vain. Lagrange le confirme maintenant par ses études de terrain. La politique des « Vivre Ensemble », c’est un mépris poussé au paroxysme à l’égard des différences culturelles, au point de refuser qu’elles s’expriment. Les adeptes de faire disparaitre notre culture sont des assassins… le gauchiste a un goût pervers de destruction. Vivre-ensemble, ( les cathos auraient rêvé d’un monde planté de croix et de calvaires avec des christs couverts d’épines ) c’est le triomphe d’une conception post-catholique, numérique, individualiste et mercantile des rapports sociaux dont les effets sont visibles et lisibles au Liban ou aux Etats-Unis. Le risque ? Vladimir Poutine le disait : « La France deviendra dans moins de vingt ans la colonie de ses anciennes colonies. » Question de nombre et de mœurs. Il reste cinq ans à attendre. A attendre quoi ? … ce que souhaitent les mouvements Vivre-ensemble. Mais le pire n’est jamais sûr, jamais acquis par avance. Trump apporte les premiers éclairages… les prémices de notre future liberté ou soumission… Si une pression politique en faveur d’une désuniversalisation des droits n’apparaît pas, alors le pronostic de Poutine risque de livrer une prophétie réaliste. Ce qui explique sûrement la guerre froide des gauchistes qui après avoir béni les saloperies du communisme, n’ont cessé de créer des propagandes anti Poutine pour le discréditer… alors qu’aujourd’hui il devient un exemple de super dirigeant qui élève son pays au rang des états-unis… Les droits universels sont la racine même du polemo ( polémique sur l’opportunité d’une guerre… conversation guerrière ) qui oppose l’Europe à ses anciennes conquêtes et colonies. Le polemo est une vieille religion dont l’histoire récente n’a cessé de souligner l’inanité. Un droit ne vaut que s’il est garanti sur une terre donnée par un pouvoir donné. Un droit universel supposerait l’existence, souhaitée par beaucoup de capitalistes sauvages, d’un pouvoir planétaire. Un truc de fou de films de SF ou à la James Bond… Un tel pouvoir n’existe pas, quoi qu’il en soit de certains rêves onusiens qui rejoignent ceux de Joseph Staline. Les êtres de bon sens en avait craint le spectre, et l’avait vu de long temps se profiler à l’horizon. Mais le peuple reste aveugle et sourd. Les islamistes sont des adorateurs du polemo, permettant d’étendre leur pouvoir sur tout l’univers. Ce qui génère le culte des attentats… ces crimes qui sont des appels au polemo… une négociation non négociable… car ces gens sont des malades mentaux. Un type normal négocie gagnant-gagnant, eux c’est perdant-perdant… tel est bien le cancer qui nous ronge. La béatitude de son acceptation par lâcheté n’est pas une thérapeutique, loin de là. Mais un suicide… D’autant que le polemo qui nous oppose à l’Islam est bien présent dans nos rues, dans la revendication, chez nous, d’un droit universel imposé par une religion intolérante. Le droit laïc opposé au droit religieux ( charria ). Les deux sont incompatibles sur le même terrain. Nous devons refuser toute négociation qui ne sera qu’à notre désavantage et ne feras qu’encourager la violence et les attentats sur notre terrain… il faut anéantir le monstre au plus vite en lui enlevant tout espoir de faire de nous ses esclaves soumis ( dhymmi ) La signification symboliquement forte de la destruction des Twins Towers de New York en septembre 2001, c’est l’obligation de nos politiques et militaires de négocier… Négocier quoi ? … de devenir musulman ou de disparaitre ? Nous savons aujourd’hui que le commanditaire, c’est l’Arabie Saoudite qui arrose les politiques avec des milliards pour militer un islam rigoriste. Merci Trump qui vient de lui demander de se calmer et de démarrer son implosion… car le recul d’un dictateur c’est le début de sa perte, de sa mort ! Une chance pour nous d’échapper au pire… mais sans se relâcher de chasser l’envahisseur…
Si le polemo et sa pente glissante savonnée par les islamo-gauchistes a encore une chance d’être contourné, c’est seulement dans un mouvement de rupture radicale avec leur disposition. Force est de constater que c’est en renonçant à l’universel, et à cette condition-là seulement, que l’affrontement guerrier pourra être évité entre deux cultures incompatibles et immiscibles. Il est possible qu’il soit trop tard, que la France et les Français soient incapables de renoncer à l’Universalité proclamée par leur Déclaration de 1789, et reprise par la Déclaration Universelle de 1948 au mépris du droit des gens d’ailleurs. Il est possible que la France ne soit plus révolutionnaire et tremble de proclamer, face aux mal-comprenants qu’elle génère, la particularité des droits de chacun, reflet de la particularité des mœurs, des histoires et des institutions. Il est possible, en résumé, que la France soit incapable d’elle-même. Si tel est le cas, il est aussi possible que l’affrontement guerrier ne puisse être évité. Et si telle est l’occurrence, alors il appartient aux gouvernants d’une politique nationale responsable de faire en sorte que le processus belliqueux qui adviendra entre les parties ne soit pas armé d’un seul des deux côtés : celui de l’ennemi. Nous pourrions légitimement réclamer des armes… comme les belles amazones israéliennes qui portent l’arme à la ceinture. Car israël est notre meilleur modèle de résistance aux attentats islamiques… Sinon ce serait laisser femmes, enfants et institutions sans protection, et le champ libre à qui voudra le prendre : ce que le droit – notre droit – désigne par les expressions forfaiture et haute trahison. On a vu se réunir des Hautes Cours, et des guillotines astiquées et affûtées, pour beaucoup moins que cela. Nos politiques feraient bien de prévoir des résidences secondaires dans des pays qui n’extradent pas les traitres. Car si nous vivons mal de l’invasion, ils risquent de vivre encore plus mal dans les prisons françaises… qui auront rétabli la peine de mort. La pléthore de prétentieux qui veulent se présenter à la tête de la France ferait bien de trouver d’autres ambitions avant de se créer tant de problème en perpétrant une politique de collabo qui est morte…. Heureusement ou malheureusement le seul parti qui semble vouloir nous éviter le pire est le FN bien qu’il soit la réminiscence d’un autre fléau qui est l’homophobie, l’insulte aux femmes qui avortent et les faux procès aux juifs….etc… La xénophobie est une maladie individuelle qui ferait bien de se soigner… car il n’est sûrement pas possible de vivre avec les autres si on est même pas capable de vivre sereinement entre français. D’ailleurs le FN paye très cher sa xénophobie qui a mise Marine KO… Des abrutis il y en a partout, mais ce n’est pas une richesse même s’ils sont nombreux… d’ailleurs si il y en avait moins on ne serait pas dans la merde jusqu’au cou. L’excès de xénophobie des français a fait boomerang… ce qui arrive est en partie mérité ! Ne pas confondre la légitimité de l’égoïsme avec l’absence de solidarité… ce n’est pas en souhaitant le mort de son voisin que l’on résout ses propres problèmes… la convivialité requiert toute une éducation du savoir-vivre… et seule permet la solidarité.
Il est impossible de concevoir que l’islam ce cancer, prospère encore en France. Il faut fermer les mosquées et renvoyer hors de France tous les fous qui nous insultent en criant Allah est le plus grand… Pour une fois nos vieux missiles rouillés pourraient servir à arroser les financiers islamiques du Qatar, Arabie etc… Mon rêve, détruire la Kaaba de la Mecque… le projet des chiites…Ces pays démontrent l’exacte impossibilité de négociation, car ils se réclament tous d’un califat islamique… autant d’obédiences, autant d’états islamiques… donc finalement aucune ayant le pouvoir de négocier. Leur pouvoir est aveugle comme leurs attentats. Tous les califats sont en concurrence, avec celui qui financera le plus de mosquées casernes… ( plus de 500 courants prêts à s’entretuer… une grande partie de ces obédiences orientales ont leurs mosquées à propagande en France… avec leurs relais idéologiques) et nos politiques font semblant de négocier avec tel ou tel islam auto-proclamé qui ne représente que lui-même et son environnement de confort… même les architectes de France acceptent ces horreurs dans notre paysage sois disant protégé des erreurs architecturales que sont les mosquées… Mais ces obédiences sont prêtent à s’entretuer pour le pouvoir dés que les salafistes nous aurons égorgés… Il n’existe aucun véritable chef de l’islam à qui s’adresser car le seul chef reconnu c’est Allah qui n’a pas le téléphone. Si vous avez des réclamations à formuler voyez le coran qui est la parole intangible et non adaptable de dieu. On ne négocie pas avec dieu, on prie ! Même les islamistes ne savent rien d’Allah, mais ils l’adorent… L’issue c’est une grande propagande pour dépeupler la terre par des millions de morts pour revenir à juste deux milliards d’individus… revenus au moyen âge… L’islam est une réussite sur le plan du recrutement de cerveaux mous à partir d’un pouvoir qui n’existe pas… une belle escroquerie à la boule de neige par prosélytisme, ce n’est qu’une nébuleuse qui traverse des cerveaux fragiles. Et nos dirigeant sont assez incultes pour nous faire croire qu’ils maitrisent la situation contre un fantôme !!! La grande escroquerie des banques qui sont en faillite alors qu’elles bloquent les 2/3 de la monnaie mondiale vas précipiter l’urgence d’une guerre comme dans toutes les crises monétaires…
Notre droit aujourd’hui c’est de renoncer à toutes nos belles vertus des droits-de-l’homme, notre liberté égalité fraternité… accueil des migrants en danger dans leur pays… ingérences dans les pays despotiques… nous avons assez fait le clown alors que comme l’a si bien dit Poutine à Sarkosy qui en a pris plein son orgueil démesuré » La Russie c’est grand comme çà… la France c’est tout petit… petit » Alors restons petit et rabaissons d’un cran notre arrogance… Pour le coup, la grande trouille de l’islamisation nous auras servi de leçon… en nous remettant à notre juste place de petit pays… mais d’un pays magnifique dont nous avons le devoir de le protéger. Fini de se raconter de belles histoires à dormir debout dont nous ont gavé les bobos… il vas falloir vivre autrement et de façon beaucoup plus réaliste, le genre d’épreuve que connaissent bien les chefs d’entreprise… se remettre en question ou disparaitre. Acceptons que nous sommes des citoyens comme les autres qui ont seulement la chance de vivre dans un des plus beaux pays du monde sans que ce privilège nous monte à la tête… restons humble mais efficace. Face à un monstre tellement monstrueux que même ses inventeurs sont incapables de le gérer.
Trop d’épreuves fatiguent la liberté, trop de preuves fatiguent la vérité.
L’impression est que la pression vient des différentes loges maçonniques qui en permanence parlent de progrès sociétal par la paix et la justice comme deux des piliers de l’Islam pour justifier les intifadas galopantes. Les loges maçonniques ont en permanence pour le progrès sociétal la sauvegardes des vies.
En regardant sur internet on s’aperçoit que la première initiation est un bal masqué solitaire où l’initié est introduit les yeux bandés ce qui est une invitation aux jeunes des grandes écoles à faire la même chose avec les nouveaux et a se laisser aller à des actes ignobles d’avilissement.
On apprend que l’initié est menacé des pires sanctions physiques s’il trahi le groupe. Il sera égorgé, frappé, tué et sa famille détruite.
Puisque ils aiment les lois sociétales de progrès que personne ne demande et dont personne de sensé n’a besoin à moins de vouloir la ruine de l’Occident, il doit être possible de demander au parlement une loi leur interdisant de faire tout cela pour continuer à sauver des vies à l’insu de leur plein gré. Le précédent de cette remarquable idée est l’interdiction du téléphone portable dans les écoles, car on est dans un progrès sociétal où seule la force devient la communication.