
Si certains croient qu’il n’y a pas de morale en politique, c’est qu’ils oublient la morale de l’unité des valeurs. En politique, on choisit souvent un idéal moral de façade, autrement dit une idéologie qu’on privilégie comme une valeur morale mise en avant en forme de justification, par exemple l’égalité socialiste.
Dans l’Occident chrétien, c’est la charité, alors que chez les communistes, c’est le mythe de la justice sociale qui est « l’utopie fondatrice » du pouvoir politique, autrement dit de la dictature du parti communiste.
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Et on laissait l’idéal de charité-solidarité à la vie privée du peuple et à la débrouillardise individuelle.
Au contraire, la conscience morale en politique, c’est l’unité absolue des valeurs de justice. Il s’agit, en réalité, des rapports entre les gens « à l’intérieur de la Cité ». L’histoire humaine est marquée par l’histoire de la relation entre Caïn et Abel, l’histoire d’un affrontement total. Caïn, le premier né, se considère comme le sujet principal qui voit dans Abel, l’autre puîné, un en trop, un « en plus ». Abel, lui, a conscience d’être né « en plus ». Il représente l’être de fraternité. Il considère que l’autre, Caïn, est essentiel. Il y a asymétrie dans leurs relations.
Caïn s’affirme et tend à objectiver l’autre, à le traiter comme objet, alors que Abel se comporte comme le frère qui reconnaît la dignité humaine de Caïn. Le problème moral qui se pose pour Caïn, c’est de faire une vraie place à l’autre, c’est-à-dire d’acquérir la charité. Pour Abel, le problème moral c’est de faire en sorte de fraterniser Caïn, c’est de le moraliser, de l’éduquer aux valeurs morales. Abel a échoué puisqu’il a été tué.
La civilisation chrétienne a voulu imposer au peuple juif la relation Caïn-Abel en lui assignant la tâche de fraterniser Caïn. Au contraire, pour la tradition juive, Abel, c’est-à-dire le peuple juif, est en danger de mort et l’État d’Israël puîné doit se protéger de Caïn, c’est-à-dire des nations qui veulent sa perte et sa disparition.
Les communautés dispersées « se retrouvent en une nation » sur la terre d’Israël, comme pour le 70e anniversaire de l’État d’Israël, dans le cadre d’un État protecteur qui assure leur sécurité dans le monde.
Si l’État d’Israël est l’instrument formel de l’existence de la nation juive, il se distingue de la nation elle-même. Le sionisme, c’est plus que la refondation d’un État juif, c’est la reconstitution de la nation hébraïque à partir des communautés dispersées. C’est ce que beaucoup de Juifs ont pu ressentir et c’est ce qui explique à la fois l’adhésion au sionisme de la majorité du peuple juif et la manière dont les nations du monde sont en relations complexes avec l’État d’Israël. C’est pourquoi l’État d’Israël représente la sécurisation d’une nation très particulière, une nation qu’on est absolument incapable de juger de la même manière que les autres.
Le fait est que l’État d’Israël est l’État du peuple juif, et le peuple juif est l’héritier de la civilisation hébraïque – la civilisation qui a assigné des objectifs éthiques à la société humaine. Cela étant, l’État d’Israël est-il un État différent des autres parce qu’il faudrait mettre en cause la moralité dans ses actes, comme dans le film « Munich » de Spielberg, pour assurer la sécurité du peuple juif dans le monde entier ?
Comme quoi, madame Golda Meir a montré au monde entier que la signature et la parole de l’État d’Israël sont scrupuleusement observées, ce qui n’est pas le cas pour les autres États de la région.
Le problème moral de la citoyenneté israélienne est posé par rapport aux Arabes restés dans le pays.
Comment penser que les Arabes pouvaient, d’un côté, être des citoyens israéliens comme les autres et, de l’autre, être membres de la nation arabe en guerre absolue contre l’État d’Israël ? L’aberration utopique de l’idéologie socialiste des fondateurs leur a fait imposer la citoyenneté à des gens qui n’en voulaient pas.
Ils auraient pu être des citoyens arabes résidant en Israël. En termes politiques, cela signifie qu’ils auraient eu les droits municipaux, mais pas le droit de constituer une entité nationale au sein de la nation israélienne. Ils n’auraient pas eu le droit de vote à la Knesset, mais à une assemblée qui serait la leur.
Les peuples qui vivent aujourd’hui sur la terre d’Israël ne sont pas tous ceux qui vivaient en Canaan il y a 3 500 ans ! Mais la Thora dit de façon précise comment Israël doit se conduire à l’égard de l’étranger qui vit en son sein. Le statut de l’étranger d’après la Thora est un statut très positif. Il n’y a aucun pays qui donne à une minorité un tel statut de dignité, mais il ne peut être appliqué que si la minorité se reconnaît et s’accepte comme étrangère. Si les membres de la minorité se considèrent les légitimes propriétaires du pays et considèrent les Juifs comme des étrangers, alors se pose le problème de la réciprocité. (adapté de L’identité morale d’Israël par Léon Askenazi).
La source du problème politique, depuis la guerre des Six Jours, n’est pas le fait d’administrer les territoires, mais l’indécision, l’incapacité de décider
Cela révèle une sorte de doute quant à soi-même. Depuis la guerre des Six Jours, l’État d’Israël, quel que soit son gouvernement, donne le sentiment d’un État qui n’arrive pas à décider de sa propre identité. L’État d’Israël n’a jamais pu dire politiquement au monde entier qu’il avait la volonté de garder les territoires disputés ni voulu dire qu’ils font désormais partie de l’État d’Israël.
Pour les pays du monde, c’est la source d’un problème moral et politique spécial. Chaque fois que le problème est posé, le peuple se divise en deux parties pratiquement égales, lors des élections à la Knesset. Dans chaque parti, il y a une véritable sincérité, chacun pensant que l’autre mène le pays à la catastrophe.
L’indécision, ne pas vouloir dire au monde : « c’est à nous » ou « c’est à eux », mène à un problème moral et politique spécial.
Le pire exemple est la conduite scandaleuse de tous les gouvernements israéliens vis-à-vis de ceux que l’on a appelés les « collaborateurs » arabes de l’État d’Israël. Ils ont été mis en danger. Après la campagne du Sinaï en 1956, on a laissé croire aux habitants de la bande de Gaza que ce territoire serait annexé. Lorsque ce territoire est redevenu égyptien, une partie de la population arabe a été mise en danger après avoir été abandonnée par l’État d’Israël. Aujourd’hui, c’est ce qui risquerait de se passer avec les Druzes du Golan si le Golan était un jour restitué à la Syrie. Le problème moral et politique découle de l’incapacité de décision.
Après la guerre des Six Jours, l’administration des territoires n’a pas entraîné de détérioration des relations entre les Juifs. Il y a toujours eu une certaine violence chez les Israéliens. Ce n’est pas une violence en actes par rapport à la société israélienne. C’est surtout une rudesse verbale. Cette tension perceptible chez les Israéliens vient du fait que les gens qui vivent en Israël sont dans un pays en guerre, dans un pays assiégé. On ne saurait oublier aujourd’hui que les pionniers d’autrefois, qui se sont installés sur cette terre, l’ont fait avec beaucoup plus de violence que les « colons » d’aujourd’hui. Les pionniers n’hésitaient pas à faire la guerre. C’est pourquoi des villages ont été évacués par la force pendant la guerre d’Indépendance.
Les « colons » juifs d’aujourd’hui ont à rendre compte de bien moins de cas d’immoralité légale que les pionniers d’autrefois. Et ce qui est reproché aux gens des implantations, c’est de vouloir reconstruire l’identité hébraïque en terre d’Israël, alors que ce que voulaient les pionniers, c’était se séparer du joug des nations.
En ce qui concerne le comportement des soldats juifs, on ne devrait parler que des comportements individuels et s’abstenir de généraliser. En pratique, il y a des différences de comportement, eux-mêmes liés aux différences culturelles des immigrants juifs. Il suffit de faire le bilan de la manière dont les deux parties en guerre se conduisent l’une envers l’autre. En conséquence, il faut distinguer la manière dont des Palestiniens égorgent des « colons » juifs et la manière dont les Juifs se défendent. Pour ce qui est des soldats israéliens, c’est toujours une question de proportion. Il y a partout des baroudeurs et des gens brutaux. Mais chacun voit bien comment les soldats israéliens se comportent légalement pour défendre les frontières de l’État d’Israël.
On doit souligner le fait que la culture de « l’état de guerre » des soldats israéliens, eux qui vivent au sein d’un pays assiégé, leur est depuis toujours imposée par la guerre venue de l’étranger.
Alors que chez les terroristes palestiniens, la culture de « l’état de guerre », c’est la nature même de la morale terroriste appliquée depuis toujours en politique.
(Lire la Revue « Autrement », série « Monde », H.S. n°70, septembre 1993, (Veux-t-on) « Comprendre ou juger Israël » ? adapté très librement de l’article de Léon Askenazi : L’identité morale d’Israël).
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.
NICOLAS
tout vos commentaires sont plus que juste
« Les « colons » juifs d’aujourd’hui ont à rendre compte de bien moins de cas d’immoralité légale que les pionniers d’autrefois ».
Je m’inscris en faux (pour la seconde fois) contre les assertions parfois curieuses et souvent inexactes et non fondées du point historique de Mr Michaud-Nérard. Le thème de l’éthique et de la morale qui constituent l’assise depuis 3800 ans toute action du peuple juif, tant en exil que durant la période de retour en Israël, annoncé il y a 2800 par les prophètes d’Israël, est un thème immense qui ne peut être condensé en quelques lignes. Une constante toutefois : la volonté et le fait patent d’être pour le peuple juif une bénédiction pour l’humanité, que cela sied ou non à ses ennemis. Les réalisations exceptionnelles du peuple juif, (0.00185% de l’humanité), dans tous les domaines le prouvent à l’envi. Cette même éthique guide les Israéliens depuis le début du retour à Sion il y a cent ans et bien entendu depuis la (re)création de l’Etat d’Israël en 1948 : respect de l’autre, sous réserve de réciprocité. La quasi-majorité des habitants arabes qui se trouvent en Israël, y compris bien entendu dans la région de Judée-Samarie, coeur biblique et historique du Pays d’Israël, sont des migrants de travail venus en structure clanique dès le début du XXème siècle des pays arabes avoisinants, encouragés par l’empire ottoman, puis le Mandat britannique, sachant que le retour des juifs à leur antique pays serait pour eux et leurs familles une source bénie de prospérité. Notons que la Palestine historique, synonyme (cf. Larousse 1928, 1933, etc…) de Pays d’Israël, Terre d’Israël, Terre promise, Terre Sainte, etc…, n’a jamais constitué une quelconque entité étatique, en particulier arabe. Cette région laissée en désolation durant 2000 ans a été occupée par de nombreuses puissances colonisatrices, la dernière en date l’empire ottoman de 1517 à 1917. Les vrais « colons » sont en fait les migrants de travail arabes, qui prétendent au nom de l’islam (« Dar es’ ‘Salam) que tout endroit, à l’instar entre autre de l’Espagne, du sud de la France et des Balkans, foulé par un musulman devient ipso facto une terre musulmane. Quant aux Arabes d’Israël, 17% d’entre eux sont des citoyens parfaitement intégrés, bénéficient d’une démocratie unique au Moyen-Orient, d’accès à l’éducation, la justice, la santé, etc… mais qui ne se sentent pas, par euphémisme, unaniment solidaires de l’Etat d’Israël, y compris leurs députés au Parlement, avec quelques rares exceptions. Le KGB et la rémanence de l’antisémitisme européen a contribué et continue à contribuer à cette hostilité constituée de haine et de jalousie. Nous constatons un phénomène identique et pour les mêmes raisons structurelles en Europe occidentale, avec une tendance d’aggravation bien connue. Il n’y a jamais eu, ni il n’y a aujourd’hui une quelconque « immoralité » des soldats d’Israël, ni en 1948, ni en 2018. De même, aucun village arabe non hostile n’a pas été évacué de force durant la Guerre d’Indépendance. En 1948, les dirigeants de cinq pays arabes belligérants et leurs associés, refusant pour des raisons « théologiques » – et ce jusqu’à aujourd’hui – le droit légitime du peuple juif à sa terre, entériné par les Nations (SDN et ONU), ont averti les migrants de travail arabes en Israël de quitter leurs habitations pour permettre le massacre plus « efficace » des juifs, et leurs ont « promis » qu’ils pourraient après la « victoire » occuper leurs maisons, champs et usines. Le terme apocryphe « d’implantations » employé par l’auteur se réfère sans doute aucun aux villages d’habitants juifs de Judée-Samarie, tels que Shilo, Beit-El, Ofra, Michmach, Hébron, etc… dont on trouve aisément la mention dans le Tanakh, la Bible hébraïque. Les « colons » sont de fait les habitants arabes, et en aucune façon les juifs ! Je conseille également à Mr Michaud-Nérard de ne pas parler des « soldats israéliens » : il ne connaît pas ce sujet. Il lui est conseillé de lire ce que dit au sujet de Tsahal, l’Armée de Défense d’Israël, le colonel britannique Richard Kemp, expert en la matière. Notons également que la référence à Léon Askhénazi n’a qu’une pertinence ténue quant au fait exceptionnel dans l’histoire humaine du Retour d’Israël à sa terre.
@ David Pasder. Pourrait-on dire que, du fait de leur dispersion, il y aurait des Juifs de toutes nationalités? Pourrait-on penser que l’antisémitisme serait dû à l’insolente réussite du peuple Juif dans tous les domaines, insolence devenant insupportable pour les non-Juifs? Comment expliquer en effet que ce peuple, l’un des plus petits parmi les peuples, ai produit les plus grands penseurs, savants et découvertes scientifiques majeures? Etre Juif, ce n’est pas une nationalité (puisque toutes les nationalités seraient représentées en son sein). Etre Juif, ce n’est pas une religion (puisqu’il y a des Juifs croyants et incroyants). Etre Juif ce n’est pas une race (puisque toutes les races seraient représentées en son sein?). Finalement, être Juif, ne serait-il pas le fait d’une élection divine? Ce qui rend le monde encore plus fou de jalousie à son égard, parfois consciente, mais plus probablement inconsciente? Je n’ai pas de prétention de réponse définitive sur ce sujet. Enfin, à propos de la prophétie biblique (je suis chrétien), il me semble que nous pouvons suivre son cours, chaque fois qu’Israël est resté en possession de sa terre promise. En quelque sorte une horloge prophétique qui s’arrête lorsque le peuple est dispersé dans le monde et qui reprend son mouvement chaque fois qu’Israël réintègre ses terres. Et il me semble que cette fois-ci est la dernière (pour autant que l’on croie à un alpha et un oméga de l’histoire humaine). Bien cordialement,
@gigobleu,
La haine du juif, vous essayer de la comprendre et vous posez de bonnes questions.
Surtout quand vous montrez par vos questions qu’il est difficile de définir le juif, pouvant être de tous les pays, toutes les races, toutes les cultures.
Alors comment le définir, puisque même un Juif athée (non honteux) et ils sont nombreux, ne voudra pas se définir autrement que juif, sans avoir l’impression de se trahir.
Nous dirons que l’antisémitisme a vraiment commencé par les Chrétiens qui désiraient comme le montre à sa manière l’auteur de l’article de ce fil, voulaient se substituer à leurs ainés et à l’aide de révisionnisme et de négationnisme,
« engloutir » le juif, ou le faire disparaître de manière létale.
Ensuite les rumeurs graves et horribles s’étant succédés sans fin, sur l’abjection que représentait soi-disant le juif, se sont perpétuées, mais, pire, se sont alimentées sans cesse.
Si bien que même des peuples qui n’ont jamais vu un juif de près ou de loin a tenu ces rumeurs pour argent comptant.
Si vous avez vu le film de Lanzman (je ne le retrouve pas dans ma recherche Google), il a fait le tour du monde, dans les coins les plus inconnus et les plus reculés pour demander ce que l’on pense des juifs. Même dans ces endroits ce sont des réponses antisémites qu’il obtient, alors que ces gens là sont à des milliers de kms de tout juif…
C’est vous dire jusqu’où une propagande aussi ancestrale, laisse des traces, même dans des endroits dont on ignore même l’existence.
Par ailleurs : Vous devez connaître la maxime disant :
Que chacun a son juif.
Cela est tout à fait vrai. Nous avons de nombreux amis non juifs. Tant que nous n’abordons pas le sujet.
Or n’importe quel juif comme moi a dû faire cette expérience :
– Avoir à vivre avec des non juifs…(vacances, invitations mutuelles chez les uns et les autres, etc.)
Et là… Gare à la télé vue ensemble ! Les réactions spontanées antisémites jaillissent de la bouche de vos amis, de leur subconscient.
Une émission sur les Rothschild, par exemple, mais il y a tant d’occasions.
Si vous vous fâchez, ils sont très malheureux et font tout pour vous récupérer… Parce qu’ils vous aiment, vous votre famille et tous ceux que vous leur avez fait rencontrer…
Mais ils restent antisémites, sans vouloir le reconnaître.
Pire quand vous êtes dans une assemblée, où seuls quelques-uns savent tout de vous, mais le reste non. Et parce que ce n’est pas inscrit sur nos visages forcément… Je vous assure que nos pauvres oreilles entendent le pire… Surtout quand nous intimons discrètement à ceux qui nous connaissent, l’ordre de se taire, pour mieux laisser dire…
Voilà, je dirai pour nous définir que nous sommes un peuple en versions multiples… Et de l’antisémitisme qui est plus analysé aujourd’hui, il en ressort que la première raison qui l’inspire viendrait de la jalousie provoquée par les stéréotypes attribués aux juifs.
Interessant mais l’antisemitisme est aussi ancien et a meme precede le Juif. Ce qui explique que dans des pays ou il n y a pas ou tres peu dede juifs comme au Japon,ily atout dememe des groupes antisemites ne-nazis et autres. Pour le reste, ceque vous dites est juste
@ Aline1 Les premiers chrétiens étaient tous Juifs et un certain christianisme les a farouchement persécutés. J’utilise volontairement cette expression « un certain christianisme » car, en réalité, celui-ci n’a rien à voir avec les chrétiens authentiques (minoritaires) qui eux, n’ont jamais persécuté aucun Juif (ni personne d’autre) mais qui, eux aussi, ont été persécutés par leurs « frères » de ce « certain christianisme » (majoritaire). Et qui, eux aussi ont souffert et souffrent encore du même rejet que celui que vous décrivez si bien concernant les Juifs, sentiment de rejet dont je me sens complètement solidaire. Aujourd’hui, je constate le même phénomène au sein de la communauté juive. Les Juifs messianiques (minoritaires) subissent le même rejet de la part de leurs autres frères Juifs (majoritaires). Toutes ces situations sont étranges, ne trouvez-vous pas? Et tout ceci me fait penser, contrairement à plusieurs, que notre monde arrive tout doucement vers sa fin.
Et, dans cette perspective, deux signes sont particulièrement importants à prendre en considération:
1) Jésus a déclaré ceci: »Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin ». Matthieu 24: 14.
Ce premier signe est maintenant en voie d’achèvement grâce aussi aux moyens de communication modernes. Le temps s’accélère et l’espace se réduit à une allure vertigineuse.
2) Le retour définitif en Israël de son peuple dispersé parmi les nations (abondamment décrit dans le récit biblique) est également en cours et bien alimenté par la recrudescence évidente et virulente de l’antisémitisme. Et ce mouvement aussi s’accélère en vue de son achèvement.
Ceci étant dit, je suis loin, très loin d’avoir épuisé le débat sur un sujet difficile et fondamental. Bien cordialement,
@gigobleu,
Le débat ne sera jamais épuisé, car personne ne pourra prouver où se trouve le vrai.
Il faut pour cela attendre le Grand Jour, attendu par les croyants. Celui de l’arrivée du Messie, et là seulement tout s’éclairera.
En attendant il faut de la tolérance pour toutes les croyances. Excepté celles qui pensent un Dieu mauvais et cruel.
Gigobleu,
Je vais tenter de répondre à une partie de vos questions. J’accepte – vous comprendrez ensuite pourquoi – le fait que Ventdusud ne « partage » pas ma critique de Mr Michaud-Nérard mais signe et persiste dans mon refus d’accepter que son analyse soit « assez proche de ce que nous vivons ici ».
Je note au passage que Nicolas Carras fait appel à profusion à Ilan Greilsammer, professeur de Sciences Politiques quasiment inconnu en Israël. L’assertion « … ceux qui se définissent comme « sionistes-religieux » … [ont] une très forte identité juive, essentiellement religieuse, et … [une] très forte identité nationale, faisant même preuve aujourd’hui d’un nationalisme israélien exacerbé (c’est parmi eux que se recrutent la plupart des colons des territoires occupés) », si elle exacte et je n’en serais guère étonné vu le positionnement politique extrémiste de ce monsieur, me rappelle inexorablement ce que disait Albert Einstein lorsqu’il se référait au caractère infini de l’univers et d’autre chose … que j’ai oublié. Ce discours aberrant, à savoir, définir un juif comme « colon » de son propre pays, habitant des « territoires occupés » (sic) et catégorisé comme tenant d’une « nationalisme israélien exacerbé », est intolérable par euphémisme et n’a pas à mon sens droit de cité sur le site Dreuz.info.
Qu’est-ce être juif aujourd’hui, en 2018 et ce depuis cent ans : avoir l’immense honneur d’être acteur d’une dynamique exceptionnelle, en progression quasi-exponentielle, résultante de la réalisation d’un scoop unique dans l’histoire, annoncé il y a 2800 ans et décrit de façon saisissante dans le Tanakh, la Bible hébraïque : le retour du peuple juif en Israël.
Etre juif n’a jamais été une « religion », ni une « race », ni une nationalité, mais l’appartenance à un peuple qui transcende toutes ces définitions étroites. Stricto sensu et « techniquement », on est juif s’il l’on né ou née d’une femme juive ou d’une femme devenue juive (et exclusivement) de façon orthodoxe. Cette caractéristique est nécessaire, mais non suffisante : être juif aujourd’hui signifie épouser un conjoint juif, avoir des enfants éduqués comme juifs dans l’amour de l’Etat d’Israël, défendre son pays en s’engageant dans l’Armée de Défense d’Israël, étudier et acquérir un métier, afin de nourrir sa famille et contribuer au développement de son pays et surtout, et exclusivement – je répète exclusivement – dans un lieu unique : en Israël. Ce qui est décrit précédemment constitue – avec ou sans kippa – une partie primordiale et essentielle de ce que l’on nomme les « Mitzvot », c’est-à-dire les Commandements de la Thora. Il n’a y a pas de juifs « laïques ». Un grand Sage du début du XXème siècle, en parlant des pionniers « laïques » fondateurs des premiers kibboutzim, écrit que labourer la terre d’Israël a la même valeur que de mettre des Téfilins, les phylactères. Notons au passage que la quasi-majorité des juifs « religieux » et les dirigeants « spirituels » du XXème siècle ont dédaigné la Alya, c’est-à-dire leur « montée » en Israël et ont préféré l’exil « doré » des USA et de l’Europe et ce jusqu’à aujourd’hui. La perception restrictive à l’envi des juifs comme « religion » provient d’une réalité devenue caduque de nos jours : l’accomplissement de rites assimilés communément à des actes « religieux » lors de la longue de l’exil qui a commencé en 135, après les massacres de millions des juifs du Pays d’Israël par Hadrien. Les Sages d’Israël, après de longues délibérations, ont décrété que les juifs continueraient les commandements personnels (Prières quotidiennes, Téfilin, Shabbat, Cashrout, etc…) uniquement à des fins éducatives afin de ne pas en oublier la pratique lorsqu’ils reviendront au Pays d’Israël, chose possible depuis cent ans. En effet, la pratique des Mitzvot qui ont été données au peuple juif au mont Sinaï pour être accomplies dans le Pays d’Israël et n’a aucune valeur concrète en dehors d’Israël.
En résumé, on n’est réellement et authentiquement juif qu’en Israël. Pour éviter une polémique inévitable quant à cette affirmation quelques chiffres :
Population juive dans le monde :
1939 1948 2018
Israël 350.000 650.000 6.700.000
Reste du monde 19.000.000 16.000.000 6.200.000
La tendance est claire. CQFD.
@ David Pasder. Merci pour cette intéressante contribution. A lire les divers avis exprimés ici, on aurait envie de dire qu’il y a autant d’avis que de Juifs sur cette question. Ceci dit, je partage votre enthousiasme concernant les temps extraordinaires de reconstruction et de rétablissement d’Israël et l’accomplissement évident (à mes yeux) des prophéties bibliques concernant le retour en terre promise. Et les chiffres que vous produisez parlent eux-même. On pourrait dire que l’on a légèrement dépassé la moitié du retour complet. Je remarque aussi qu’en 1939, la totalité des Juifs dépassaient les 20 000 000, tandis qu’aujourd’hui et malgré une forte natalité, ils ne représentent plus que 13 000 000. Evidemment, la Shoah est passée par là. Ceci expliquant sans doute cela?
Autant d’avis que de juifs : exact ! Le point important n’est pas uniquement de définir ce que signifie être juif, mais qui reste juif, c’est-à-dire s’inscrit dans la pérennité. Et cela n’est possible qu’en Israël et nullement ailleurs. Effectivement, la majorité du peuple juif est aujourd’hui en Israël et ceux qui continuent de vivre à l’étranger, y compris les juifs « pratiquants », essentiellement aux USA, sont en processus de délitement et disparaissent peu à peu, avec un taux d’assimilation de 60 à 90%. Ce phénomène n’est pas nouveau. Le professeur Yéhuda Elitsur (1911-1997), chercheur et spécialiste de l’histoire du peuple juif de l’université de Bar Ilan, avait calculé que le peuple juif aurait dû compter de nos jours environ 750.000 millions depuis le temps du don de la Thora au mont Sinaï, nonobstant les massacres dans l’Antiquité, le Moyen-Age, les Croisades, l’Inquisition et l’holocauste.
@ David Pasder. Que voulez-vous dire? Vous introduisez une nouvelle notion qui m’échappe. Y aurait-il des Juifs qui renonceraient à leur qualité de Juifs pour s’assimiler incognito parmi d’autres peuples? Et si oui, pourquoi? Et, à contrario, y aurait-il des juifs qui s’ignorent? Imaginons le cas (probable) d’un enfant juif qui serait recueilli après une catastrophe ou une guerre. Comment pourrait-il savoir qu’il est Juif? Et quelle importance fondamentale?
« Y aurait-il des Juifs qui renonceraient à leur qualité de Juifs pour s’assimiler incognito parmi d’autres peuples? Et si oui, pourquoi? » Exact ! Je répète ce que j’ai déjà expliqué : être juif signifie épouser un conjoint juif, avoir des enfants éduqués comme juifs dans l’amour de l’Etat d’Israël, défendre son pays en s’engageant dans l’Armée de Défense d’Israël, étudier et acquérir un métier, afin de nourrir sa famille et contribuer au développement de son pays et surtout, et exclusivement en lieu unique : en Israël.
@ David Pasder. Votre position est intéressante et aussi intransigeante. Je n’en avais jamais entendu parler. Sur quelle base (code?) vous fondez vous pour établir ces critères stricts? A ma connaissance, je ne suis pas Juif, même si, en tant que chrétien, je crois fermement avoir été greffé spirituellement sur la racine juive et donc faire partie du peuple élu (à l’insu de son plein gré). Et je m’appuie sur le texte suivant du Nouveau Testament pour fonder mes convictions: https://www.biblestudytools.com/lsg/romains/passage/?q=romains+11:25-36
Bien cordialement,
@ Nicolas Carras :
Vous dites : « Ils sont dans une grande majorité attachés à leur nationalité israélienne. »
et : « Je rappelle que l’on peut dire que l’ensemble des Arabes israéliens sont bien intégrés. »
Que pensez-vous du fait que la grande majorité des Israéliens arabes ne font pas leur service militaire ? – sauf erreur de ma part, le choix leur est laissé de le faire, ou non –
Ne trouvez-vous pas qu’il y a là une sorte de contradiction, voire de schizophrénie ?
Merci pour votre réponse. Effectivement, si le service militaire n’était pas obligatoire pour les Juifs, sans doute que le taux de participation serait nettement moins élevé qu’actuellement.
Cela me rappelle le nombre de jeunes Français qui cherchaient à échapper au service militaire, lorsqu’il était encore en vigueur… cela dit, un sondage/enquête est passé il y a quelques mois, montrant que si environ 25% des jeunes Français se disaient prêts à se battre pour leur pays (quel patriotisme !), c’est à peu près la proportion inverse que l’on trouvait en Israël – dommage, je crois que je ne l’ai pas mis en mémoire.
Les jeunes Arabes qui font volontairement le service militaire en Israël n’en ont que plus de mérite.
@ Nicolas Carras. Si je peux comprendre que l’on puisse être à la fois Sioniste et Arabe, par contre, j’aimerais que l’on m’explique comment peut-on être Sioniste et Musulman? Un Arabe n’est pas nécessairement musulman et on peut être musulman sans être Arabe, mais sioniste et musulman?
@Nicolas Carras,
Sans vouloir vous persécuter, mais j’ai à coeur les réalités israéliennes :
Il faut préciser que parmi les juifs ne faisant pas leur service militaire, les principaux sont de gauche très nettement. Ils se donnent même le nom « d’objecteurs de conscience ». A part militer contre leur pays, ce sont des glandeurs dans la vie, qui aiment la fumette, et à se dire artistes.
Je les connais assez bien.
@Nicolas Carras,
Ne vous fâchez pas, de ce que je vais dire, car je le regretterais fort, aimant toujours vous lire :
-Vous parliez bien de service non obligatoire ? Ceci m’avait déjà étonnée,
Pour le reste, il a bien du m’échapper quelque chose pour que vous manifestiez une colère – Votre ajout à la fin présentant Ilan Greilsammer, je ne l’avais pas vu.
Mais tout je même, je persiste à penser qu’il fallait le présenter en citant son idéologie.
Voilà et sans rancune, j’espère.
Merci gigobleu, votre commentaire va dans le sens des quelques mots que je voulais ajouter. Je laisse à David Pader sa critique que je ne partage pas.
Monsieur Michaud-Nérard a donné une sorte de analyse assez proche de ce que nous vivons ici. Ce qui a mon avis fait défaut et surtout qui est un des ressorts de la valse hésitation qu’il a bien perçu, c’est la dimension biblique de notre histoire. Cette dimension a été gommée par les fondateurs qui malgré tous leurs mérites ont voulu-espéré créer un (juif) homme nouveau qui réussirait la révolution communiste là où l’union soviétique avait échoué. La crise a éclaté avec la guerre des 6 jours et la conquête de Jérusalem. Les juifs marxistes de l’époque n’ont pas voulu entendre parler de cette ville ingérable dans leurs catégories de pensée. Nous aurions peut être eu moins de problèmes avec le monde musulman si nous avions assumés notre dimension biblique. Ils s’y attendaient, et les réactions de l’époque leur ont laissé la possibilité de penser que peut-être nous n’étions pas les juifs de la bible. La propagande russo- islamiste a fait le reste. Quant à nos pionniers, aveuglés par leur utopie, ils n’ont pas mesuré que les musulmans étaient des croyants: A partir de là, tout a dérapé. Je ne veux pas dire qu’il y aurait ici des juifs plus juifs que d’autres mais entre les deux parties du peuple manque une confiance réciproque et ressemble bien à la relation entre Cain et Abel.
J’ai l’impression que les choses changent doucement, et en partie grâce aux non-juifs, Trump en reconnaissant Jérusalem et M. Michaud-Nérard et d’autres, avec ses commentaires intéressants et ouverts. Je n’ai pas la prétention de tout expliquer mais il faudra que nous nous décidions au niveau de l’ensemble du peuple, à nous reconnaitre comme croyants, assumant le message biblique dans son entier. Sinon nous n’avons pas de légitimité à notre presence en Israel et je crains pour notre vie.
Excellent commentaire,comme d’habitude avec Miss Vent du Sud (et ses tempêtes de séduction)
J’ai pas mal de souci pour adhérer au texte de cet article.
Je ne reviendrai pas sur de nombreuses phrases qui m’ont choquée, Mr David Pasder, les ayant pointées et largement argumentées, comme je le ressens.
Je voudrais simplement revenir sur le paragraphe consacré à Caïn et Abel.
Le docteur Thierry Ferjeux Michaud-Nérard nous dit :
« La civilisation chrétienne a voulu imposer au peuple juif la relation Caïn-Abel en lui assignant la tâche de fraterniser Caïn. »
Ceci est totalement faux, en tout cas dans l’histoire de la Chrétienté.
Celle-ci jusqu’à récemment n’a jamais cherché à fraternisr avec « Caïn », donc le peuple juif, pour l’auteur.
Les Chrétiens ont de tout temps cherché a convertir ou éliminer totalement
«le puiné » comme le nomme le Dr. Convertir de force, n’a rien à voir avec fraterniser, c’est dévorer et anéantir ou engloutir, l’autre ! Voilà qui s’appelle de l’amour !
C’est » tu m’inspire tant d’amour que j’en boufferais ! »
Aucune fraternité dans cette volonté.
Et nous restons curieusement en plein dans la Chrétieneté telle que je la croyais passée, quand nous pouvons lire :
« Caïn s’affirme et tend à objectiver l’autre, à le traiter comme objet, alors que Abel se comporte comme le frère qui reconnaît la dignité humaine de Caïn. Le problème moral qui se pose pour Caïn, c’est de faire une vraie place à l’autre, c’est-à-dire d’acquérir la charité. Pour Abel, le problème moral c’est de faire en sorte de fraterniser Caïn, c’est de le moraliser, de l’éduquer aux valeurs morales. Abel a échoué puisqu’il a été tué. »
Tout de même c’est fort de café !
Encore aujourd’hui, après Jean Paul II, donner tous les torts aux juifs (Caïn) et les principes de la bonne et juste moralité aux Chrétiens (Abel), cela me laisse plus que défiante…
Et c’est encore le Chrétien « ancien » que l’on lit dans cette phrase :
« Abel a échoué puisqu’il a été tué. » !
Le Dr ne pourra pas nier que le corollaire est : « Jésus a échoué puisque Judas l’a trahi et donc il a été tué »
Nous en serions donc revenu à ce dogme ?
Je suis consternée.
Aline,
Sommes-nous sûrs de bien comprendre la même phrase ? :
– « La civilisation chrétienne a voulu imposer au peuple juif la relation Caïn-Abel en lui assignant la tâche de fraterniser Caïn. »
Vous dites :
– « Celle-ci jusqu’à récemment n’a jamais cherché à fraternisr avec « Caïn », donc le peuple juif, pour l’auteur. »
Or, le pronom « lui » dans la phrase désigne bien le peuple juif à qui « La civilisation chrétienne a voulu imposer la relation Caïn-Abel en lui assignant la tâche de fraterniser Caïn ». D’ailleurs l’auteur reprécise dans la phrase qui suit :
– « Au contraire, pour la tradition juive, Abel, c’est-à-dire le peuple juif, est en danger de mort et l’État d’Israël puîné doit se protéger de Caïn, c’est-à-dire des nations qui veulent sa perte et sa disparition. »
J’avoue que moi aussi ai été surpris à la première lecture de ce passage car c’est bien le judaïsme qui a précédé la chrétienté donc Caïn désignant les juifs et Abel les chrétiens paraît de ce qui est du plus logique. Mon explication de ce paradoxe se trouve dans la Thorah elle-même. Dans la Génèse plus particulièrement. C’est en effet le peuple juif qui est postérieur à la création de l’Humanité. Il n’apparaît que bien plus tard après Adam avec Abraham. L’Eglise, comme je judaïsme d’ailleurs, se réfèrent à cette « chronologie ». Il se peut qu’ici, dans ce cas précis, « La civilisation chrétienne » ait considéré qu’elle prend ses racines directement d’Adam. Et à la lecture de la suite, ça se tient. Je cite :
– « Caïn, le premier né, se considère comme le sujet principal qui voit dans Abel, l’autre puîné, un en trop, un « en plus ». Abel, lui, a conscience d’être né « en plus ». Il représente l’être de fraternité. Il considère que l’autre, Caïn, est essentiel. Il y a asymétrie dans leurs relations.
Caïn s’affirme et tend à objectiver l’autre, à le traiter comme objet, alors que Abel se comporte comme le frère qui reconnaît la dignité humaine de Caïn. Le problème moral qui se pose pour Caïn, c’est de faire une vraie place à l’autre, c’est-à-dire d’acquérir la charité. Pour Abel, le problème moral c’est de faire en sorte de fraterniser Caïn, c’est de le moraliser, de l’éduquer aux valeurs morales. Abel a échoué puisqu’il a été tué. »
L’antisémitisme de Caïn est patent. Le judaïsme d’Abel est évident. Il est né plus tard. Il considère que l’Homme (donc Caïn y compris, « Abel se comporte comme frère qui reconnaît la dignité humaine de Caïn ». Les Lois de Noé viennent à l’esprit.) est essentiel.
A la fin :
– « Pour Abel, le problème moral c’est de faire en sorte de fraterniser Caïn, c’est de le moraliser, de l’éduquer aux valeurs morales. Abel a échoué puisqu’il a été tué. »
N’est-ce pas une belle définition du judaïsme caractérisée par cette volonté de rendre l’Humanité meilleure ? « Tikkoun Olam » frappe l’esprit. Abel a échoué ? Bien évidemment quand le Monde n’est pas meilleur. Qu’attend donc d’Abel cette « Civilisation chrétienne » dans ce contexte ? Eh bé qu’il persévère dans la fraternité contre vents et marées.
Bien entendu, cela n’enlève rien des horreurs et dévastations que le peuple juif a subi sous la domination chrétienne. Mais, comme on dit, entre la théorie et la pratique…
Koziolek,
C’est ainsi que moi aussi je concevais l’histoire de Caïn et Abel, mais la relation de l’auteur de ce fil, m’a parue un peu déviante.
Merci.
@ Aline 1 , bonjour,
Vous dites très juste.
Oui, il reste toujours des restes de » cendres », qui recouvrent les mots. (Je les avais immédiatement perçus lors de l’élection du francois pape: 2 adjectifs suspects!).
Les commentaires qui vous précèdent sont aussi trés pointus, ( Nicolas, Gigobleu, Ventdusud)
…..
Il faut s’approcher de ou revenir à l’enseignement de la Tora, qui est un moyen de tenir bon, se trouver les justes approches, qui sont des Voies Royales pour l’Humanité, et surtout qui exclut les filets et les rets dangereux que projette tout dogme.
Le rabbi Méir n’a t-il pas écrit qu’est Juif tout homme qui rejette l’Idôlatrie!
@Lili,
Merci de votre commentaire.
Et je suis d’accord pour ce qu’a dit le Rabbi Méir « est Juif tout homme qui rejette l’Idolatrie ».
L’Unicité de Dieu est mon moteur absolu.
Good text.
QUelques precisions ;
Spielberg est du milieu des juifs us democrates. Il ne respecte les siens que lorsqu’ils sont victimes. Et qd ils ne sont plus victimes, pour ce genre de juif americain, ils sont ptentiellement coupable de n etre plus victime.
Le problème moral de la citoyenneté israélienne est posé par rapport aux Arabes restés dans le pays. ; Oui
etilfaut savoir que Ben Gurion,apresavoir gagne la guerre a distribue 20 000 passeports israeliens à ces ennemis, ce qui prouve bien quenous avons un pb avec nous memes nous autre Israeliens.
Comment penser que les Arabes pouvaient, d’un côté, être des citoyens israéliens comme les autres et, de l’autre, être membres de la nation arabe en guerre absolue contre l’État d’Israël ? L’aberration utopique de l’idéologie socialiste des fondateurs leur a fait imposer la citoyenneté à des gens qui n’en voulaient pas.
Oui, et il y a aussi une part d aberration juive dans cette utopie.
Ils auraient pu être des citoyens arabes résidant en Israël. En termes politiques, cela signifie qu’ils auraient eu les droits municipaux, mais pas le droit de constituer une entité nationale au sein de la nation israélienne. Ils n’auraient pas eu le droit de vote à la Knesset, mais à une assemblée qui serait la leur.
Exactement, c’est ce vers quoi l’on pourrait se diriger à terme (sans illusion d’une paix cependant , mais avec une logique d integration plus rationnelle et contrôlable0.
Merci pour votre texte et aussi d’avoir cité Léon Askenazi, qui fut aussi un de mes enseignants
@Daniel Frédéric Gandus,
Vous faites bien de parler de Spielberg et l’on pourrait rajouter Barbra Streisand.
Tous les deux, sans cesse font des réunions pour ramasser de l’argent en faveur des Clinton et d’Obama.
Une incompréhension et une grande peine pour moi.
+ Je ne suis cependant pas d’accord avec « Les « colons » juifs d’aujourd’hui ont à rendre compte de bien moins de cas d’immoralité légale que les pionniers d’autrefois ».car lalegalite en 48, absolument tout le monde l a viole ; lesanglais, lesjuifs, les musulmans etc. C’etait un moment de recomposition dans lequel tout lemomnde se bat et donc personne n est tout blanc. Neanmoins,lalegitimite est plus importante quelalegalite et c est ce qui fonde le retour dIsrael.
Je ne suis pas d accord non plus avec l’idee d associer le monde chretien à Cain.
Il aurait plutot fallu parler du babelisme mondialiste (meme s’il est vrai qu’il instrumentalise l universalisme cretien contre Israel) en guerre contre la notion de singularite incarnee par Israel. Et une meilleur comparaison encore aurait ete de rappeler le texte ds lequel Dieu dit à Abraham de ne pas laisser Ismael avec son demi-frere qui donnera la descendance juive pourledanger que le premier represente pour lesecond (clavier US sans accents,merci de votre comprehension)
*Chrétien.
@Nicolas
Je me permets de vous citer la devise fondamentale du Peuple Juif : UN DIEU, UNE THORA , UNE TERRE , ceux qui vivent dans le cadre de cette devise s’inscrivent dans l’identité juive fondamentale , par contre il y a des Juifs qui ne s’identifient pas avec cette devise , les scories de l’Exil de 2000 ans parmi les nations en sont la cause , les autres » identités » n’en sont pas vraiment mais seraient plutôt des idéologies variables selon les époques . Cordialement ,
Ephraïm -Jérusalem
Waouw ! Quel effort, Nicolas Carras !
Bien aimé tout ça… sauf la fin où le côté idéologique-utopique prend le pas sur l’exposé précis du réel. Il n’est pas gauchiste pour rien, père Greilsammer : constat correct et conclusion adaptée à ses souhaits.
Concernant les Arabes israéliens, confirmation de leur préférence israélienne à la palestinienne ici, à l’occasion du projet du transfert d’autorité sur le triangle de Wadi Ara :
– « Nous sommes heureux ici, nous avons tous les droits et nous et nous y vivons bien. Nous ne voulons pas être sacrifiés. » (Mohamed Samara, ingénieur du coin).
https://www.lemondejuif.info/2014/01/echange-de-territoires-les-arabes-israeliens-rejettent-le-plan-liberman/
@ Nicolas Carras,
Remarquable votre longue synthèse. Pour autant je remarque que vos idées penchent du côté de la gauche israélienne.
Je ne répondrais pas aussi longuement à tout votre développement …
SEULEMENT AUX NOMBREUX « COMMENT… ? , SE RECONNAÎTRE À L’HYMNE, AUX DRAPEAUX AUX LOIS, ETC. »
Ma réponse est qu’ils se doivent les uns et les autres le faire, comme tous les juifs ont fait depuis des millénaires, à travers le Monde avant d’arriver en Israël. Ils ont bien fait l’effort de s’intégrer et de reconnaitre les hymnes, les drapeaux et les Lois des Pays où ils vivaient en Diaspora.
Idem pour les musulmans, qui ont le droit de s’habiller comme ils le désirent et qui ne participent pourtant pas à la défense du Pays -ce qu’ils feraient partout ailleurs, avec la naturalisation du pays où ils demeurent.
Alors pourquoi ne pas le faire en Israël qui contrairement à d’autres pays fait une place très large à la diversité ? Diversités de tous genres, même sur le plan sexuel.
Je rappelle d’ailleurs, qu’un certain Rabbin important en Israël, a participé au fait qu’aujourd’hui pas mal d’orthodoxes font l’armée et travaillent, car il avait dit, peu ou prou ceci :
« que tous les étudiants des yéchivot, n’avaient pas forcément le potentiel intellectuel pour étudier la Thora et tout le reste »
Ce qui est absolument vrai. Il faut un potentiel énorme, et cela ne se transmet pas forcément de père en fils.
Lol, je tiens à réagir aussi au fait que question élite intellectuelle et artistique, vous ne citez et pensez qu’à ceux de gauche qui font un mal ignoble à Israël :
« Une littérature israélienne de premier plan, avec des noms d’écrivains tels que Amos Oz, A. B. Yehoshoua, David Grossmann, une musique israélienne originale, un cinéma israélien dont on parle dans le monde entier »
Il y en a bien d’autres, mais ceux-ci bien sur, ne sont pas représentés en Europe, car eux ne salissent pas leur pays.
Je suis un peu déçue, dommage.🤦♀️
@Nicolas Carras,
Ouf, je suis rassurée ! Pour autant, ce n’est pas honnête vis-à-vis d’Israël de présenter le point de vue d’un Israélien, que vous respectez et qui pourtant participe à la délégitimation d’Israël.
Sans avoir précisé son positionnement politique en Israël.
Je viens de voir que je ne suis pas la seule à l’avoir constaté, et je remercie Koziolek pour son intervention.
Nicolas Carras,
Hola ! On se fâche ?
Bien, j’éviterai le débat avec vous, dorénavant. Dommage, je ne voulais pas être agressive, et ne pense pas l’avoir été.
@Nicolas Carras ,
Ce n’est pas étonnant qu’Ilan Greilsammer soit de gauche , il est issu d’une famille qui fut le pilier des débuts du mouvement réformé à Paris .
@ Nicolas Carras. Merci. Ceci accréditerait-il la thèse qu’il existerait un Islam modéré? Ou s’agit-il simplement d’un musulman sans réelle conviction au sujet du contenu réel de sa foi? (comme nombre de catholiques ou protestants sociologiques).
En tout cas c’est vrai que ce qui se passe en Israël ne cesse de nous étonner. Et c’est ce qui rend l’histoire de ce pays vraiment captivante.
En tout cas, ce phénomène ci ne représente pas une majorité. Et je n’ai pas encore entendu le cas d’un djihadiste qui soit à la fois sioniste et musulman … Et puis, celui qui croit en l’existence de Dieu, croit aussi en l’existence du Diable … L’important est de choisir dans lequel des deux l’on désire placer sa confiance. Bonne journée,
les israéliens refusent de tendre le cou et se faire égorger! ils se défendent!
que j’aimerais que les dirigeants de l’europe de l’ouest s’inspirent de cette posture
Le problème n’est pas ou pas toujours l’indécision d’Israël mais est surtout celui de ses ennemis ,idéologiques ou politiques . Il suffit de voir la réaction de la communauté internationale suite à la décision et à la réalisation du transfert de l’ambassade des USA de Tel Aviv à Jérusalem. Israël n’a jamais laissé planer aucun doute sur
le choix de Jérusalem.
Israël est le seul pays au monde auquel on nie le droit de choisir sa capitale en se basant sur le Plan de Partage de la Palestine adopté le 29 novembre 1947 par la majorité des membres de l’ONU ( Résolution 181 de l’ONU selon laquelle Jérusalem ést considérée comme « Corpus Separatum » sous administration internationale).
L’ONU considère que cette résolution est toujours valable malgré le refus des pays arabes de l’époque de l’accepter et de toutes les guerres d’agression contre Israël qui ont suivi mais n’a jamais condamné la Jordanie pour l’occupation, pendant 19ans, de la vieille ville de Jérusalem et de la Judée/Samarie ,renommée « West Bank » ou Cisjordanie , par contre Israël a été condamné plusieurs fois à partir de la réunification de la ville en1967 ,consiérée comme « annexion » .
Il en va de même pour le Plateau du Golan dont l’annexion officielle par Israël n’a jamais été acceptée par l’ONU.
On en arrive même ou point où l’UNESCO accepte de valider une résolution qui nie tout lien du judaïsme avec Jérusalem et ignore la destruction du patrimoine archéologique juif par les Palestiniens .
Par contre l’ONU insiste pour que « Jérusalem-Est » ,nommée ainsi pour la première fois dans son histoire pluri-millénaire lors de la signature de l’accord d’armistice entre la Jordanie et Israël en 1949, soit reconnue comme la capitale d’un futur Etat Palestinien je ne sais pas pour quelles raisons étant donné qu’à ma connaissance il n’y a jamais eu de » Peuple Palestinien » avant 1964 année de la fondation de l’OLP par Arafat.
Il y a eu indécision ou même faute grave de la part d’Israël à partir du moment où le général Moshé Dayan a accordé l’administration des Mosquées sur l’Esplanade duTemple au Waqf ,organisme caritatif jordanien chargé d’administrer des biens musulmans qui n’a pas tardé à considérer toute l’Esplanade comme sa propriété et interdisant aux Juifs d’y prier à voix haute .
Aucun des gouvernements israéliens successifs n’a jamais osé remettre en question ce « status quo » par peur des réactions du monde musulman. Beaucoup de rabbins interdisent même aux Juifs de monter sur l’Esplanade pour ne pas « souiller » l’endroit ou se situait le » Saint des Saints »dont personne ne connaît plus la localisation.
L’autre indécision est due au fait de non annexer la « Cisjordanie » pour permettre la création sur ce territoire , avec les localités palestiniennes ayant déjà obtenu l’autonomie et de la Bande de Gaza, d’un Etat Palestinien . Cette situation est sujet de beaucoup de débats en Israël .
Vous oubliez un gros problème : ce que les croyants appellent « Dieu » a été tordu et sadique dès le départ, Abel lui a offert les produits de sa terre et Caïn ceux de son élevage, et l’offrande de Caïn a été refusée. POURQUOI ???
@ Lisianthus. La question que vous soulevez ici est tout-à-fait légitime et à plusieurs reprises Dieu peut nous paraître particulièrement dur et sadique et donner l’impression qu’il aimerait faire souffrir les hommes. Et je vais mentionner un épisode qui illustre cette réalité et que l’on trouve un peu plus loin, au chapitre 22 de la Genèse. Mais avant d’aborder celui-ci, il est important d’expliquer le contexte de cette histoire que je résume rapidement. Abraham et Sarah ont prié Dieu d’avoir un fils et, finalement, après des années d’attente, Dieu tient sa promesse et leur accorde dans leur vieillesse, alors qu’ils n’y croyaient plus, leur fils Isaac. Et voici ensuite, ce que Dieu va demander à Abraham au chapitre 22 de la Genèse avec un raffinement inouï de cruauté. Jugez plutôt: « Après ces choses, Dieu mit Abraham à l’épreuve, et lui dit: Abraham! Et il répondit: me voici! Dieu dit: Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t-en au pays de Morija, et là offre le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirais ». Genèse 22:1,2.
En clair, cela signifie que Dieu demande à Abraham rien de moins que de tuer son fils en l’égorgeant sur l’autel et en brûlant ensuite entièrement son cadavre en offrande à Dieu. Horrible, inhumain, d’une cruauté infinie n’est-ce pas?
Et la suite de l’histoire nous montre Abraham et Isaac partir vers le lieu du supplice. A un moment donné, Isaac, qui ignore ce que Dieu a demandé à son père lui pose la question suivante au verset 7: » …Mon père! Et il répondit: Me voici, mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l’agneau pour l’holocauste? »
Voici la réponse étonnante d’Abraham au verset suivant, v.8: « Abraham répondit: Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble ».
Voici l’intégralité du texte de cette histoire: https://www.enseignemoi.com/bible/genese-22.html
Mais, finalement, quelle est la fin de cette histoire et son sens? En lisant le texte, on apprend qu’Abraham n’a pas dû sacrifier son fils, mais que, des siècles plus tard, Dieu lui même à sacrifié son Fils Jésus sur la croix pour le rachat de l’humanité. Dès lors, notre compréhension de ce texte prend une toute autre dimension par rapport à notre compréhension initiale et ces versets apparemment durs et incompréhensibles deviennent lumineux. Et nous révèlent l’amour de Dieu pour nous et ce que cela lui a coûté de nous donner son fils Jésus à la croix: « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle ». Jean 3:16
J’ai déjà raconté cette histoire à quelques reprises sur Dreuz, sans que celle-ci ai suscité de réaction jusqu’ici. Mais elle me parait tellement importante que je continuerai à la raconter encore et encore aussi souvent que nécessaire dans l’espoir qu’elle puisse faire tilt dans les esprits d’autres personnes de la même façon qu’elle a transformé ma vie lorsque j’ai compris l’Amour de Dieu pour moi.
Bonjour à tous .
Que ceci vous serve d’arguments face à l’ignorance des « gentils » sur l’ Histoire d’ Israël depuis la nuit des temps !
Quels dirigeants israéliens ou palestiniens sont nés en Palestine?
Les dirigeants israéliens:
Benjamin Netanyahu est né le 21 octobre 1949 à Tel Aviv.
Ehud Barak est né le 12 février 1942 à Mishmar Hasharon, un mandat britannique en Palestine
Ariel Sharon est né le 26 février 1928 à Kfar Malal, un mandat britannique en Palestine
Ehud Olmert, est né le 30 septembre 1945 à Binyamina, Givat Ada, un mandat britannique en Palestine.
Yitzhak Rabin, né le 1er mars 1922 à Jérusalem, Mandat britannique en Palestine.
Yitzhak Navon, président d’Israël en 1977-1982. Il est né le 9 avril 1921
A Jérusalem, un mandat britannique en Palestine.
Ezer Weizman, président de l’État d’Israël, en 1993-2000. Né le 15 juin 1924 à Tel Aviv, Mandat britannique en Palestine.
Leaders arabes palestiniens:
– Yasser Arafat, est né le 24 août 1929 au Caire, en Egypte
– Saeb BERAKAT, né le 28 avril 1955 en Jordanie. Il a la citoyenneté jordanienne.
– Faisal Abd al-Qader al-Husseini, est né à Bagdad en 1948, en Irak.
– Sari Nusseibeh est né en 1949 à Damas, en Syrie.
– Mahmoud al-Zahar est né en 1945 au Caire, en Egypte.
Par conséquent, les dirigeants nés en Israël en Palestine sont des « colons ou des envahisseurs »
Les dirigeants arabes palestiniens nés en Egypte, en Syrie, en Irak, en Tunisie
« Palestiniens indigènes »?
Ce sont les faits en bref sur la lutte contre Israël aujourd’hui
Cela ne vous prendra qu’une minute et demie à lire! Cela a du sens et c’est juste. Juif ou pas Juif, peu importe. S’il vous plaît lire.
1. Nation et Jérusalem? Israël est devenu un État en 1312 BCE, deux mille ans avant
La montée de l’Islam.
2. Les réfugiés arabes en Israël ont commencé à s’identifier comme Palestiniens en 1967, deux décennies Après la création de l’Etat moderne d’Israël.
3. Après la conquête de la terre en 1272 avant notre ère, les Juifs ont gouverné la terre pendant mille ans et l’ont eue. Il a été présent en continu pendant 3 300 ans.
4. Le seul contrôle arabe après l’occupation en 635 av. J.-C. n’a duré que 22 ans.
5. Pendant plus de 3 300 ans, Jérusalem était la capitale juive. Jérusalem n’a jamais été
N’était pas la capitale d’une entité arabe ou musulmane. Même les Jordaniens, quand ils ont conquis
Jérusalem n’en a pas fait leur capitale, et les dirigeants arabes ne l’ont pas visitée.
6. Jérusalem est mentionnée plus de 700 fois dans la Bible et pas une fois dans le Coran.
7. Le roi David a fondé la ville de Jérusalem, le pied de Mohammed n’y a pas mis les pieds.
8. Juifs priant avec leurs visages vers Jérusalem, les musulmans priant avec leurs visages À la Mecque. S’ils sont entre Jérusalem et la Mecque, alors faites face à la Mecque et le dos à Jérusalem.
9. Réfugiés arabes et juifs? En 1948, les dirigeants arabes ont encouragé les réfugiés arabes Quitter Israël en promettant de purifier la terre des Juifs. Soixante-huit pour cent d’entre eux ont fui Sans voir un soldat israélien du tout.
10. Les réfugiés juifs ont été forcés de fuir les pays arabes à cause de la violence et de la persécution Et les pogroms de la part des Arabes.
11. Le nombre d’Arabes ayant quitté Israël en 1948 est estimé à 630 000. Nombre de réfugiés Les juifs des pays arabes sont estimés par le même nombre.
12. Les réfugiés arabes n’étaient délibérément pas absorbés dans les pays arabes, malgré leur vaste territoire.
Sur les 100 000 000 réfugiés dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale, ils forment le groupe L’unité qui n’a pas été enregistrée ou intégrée dans son pays. Les réfugiés juifs ont tous été absorbés En Israël, un pays pas plus grand que le New Jersey.
13. La lutte arabo-israélienne? Les Arabes ont huit états, n’incluant pas la Palestine. Là Un seul Etat juif. Les Arabes ont initié les cinq guerres et ont perdu. Israël
Elle s’est défendue à chaque fois et a gagné.
14. La charte du Fatah appelle toujours à la destruction d’Israël, et Israël a donné aux Palestiniens la majorité Territoire de la Cisjordanie, autonomie sous l’Autorité palestinienne, et leur a fourni des armes.
15. Pendant la domination jordanienne, des lieux saints juifs ont été pillés et les Juifs ont été privés de leur droit
L’accès à eux. Sous la domination juive, tous les sites musulmans et chrétiens ont été préservés et ouverts. Accédez-les aux croyants de toutes les religions.
16 Israël et les Arabes aux Nations Unies, sur 175 résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU en 1990, Étaient contre Israël.
17. Sur les 690 résolutions de l’Assemblée générale en 1990, 429 étaient contre Israël.
18. L’ONU était silencieuse lorsque 58 synagogues à Jérusalem ont été détruites par les Jordaniens.
19. L’ONU a gardé le silence lorsque les Jordaniens ont systématiquement profané l’ancien cimetière juif sur le mont des Oliviers.
20. L’ONU était silencieuse lorsque les Jordaniens ont appliqué des politiques telles que l’apartheid qui a empêché les Juifs Pour atteindre le Mont du Temple et le Mur des Lamentations.
Ce sont des temps terribles. Nous devons nous demander quel devrait être notre rôle.
Que dirons-nous à nos petits-enfants que nous avons fait quand il y a eu un tournant dans le sort des Juifs, une opportunité
Influence?
Commencez maintenant !!
Envoyez-le à 20 de vos connaissances et demandez-leur de l’envoyer à 20 autres.
Juif ou non juif, peu importe. La vérité et la paix sont des valeurs partagées par chacun d’entre nous,
Et tout le monde doit savoir.
Si vous obtenez le message, vous avez un cercle d’amis avec ces valeurs!
@ Le sioniste pour toujours,
Merci pour ce récapitulatif important que je vais recopier.
C’est bien vu de rappeler le lieu de naissance des Chefs Israéliens et des autres. Ceci éclairent davantage les esprits. Et pour ceux qui désirent considérer la situation avec honnêteté, c’est une très bonne mise au point.
@ Le sioniste pour toujours. Vous dites: « Juif ou non juif, peu importe. La vérité et la paix sont des valeurs partagées par chacun d’entre nous ». Je suis loin d’en être sûr. Je crois au contraire que ceux qui parlent de paix veulent la construire sur un mensonge. Le mensonge de la fiction du peuple palestinien qui revendique une terre qui ne lui appartient pas et qui crie son intention d’exterminer tous les Juifs pour prendre possession de leur terre. La vérité et la paix sont un idéal, certes, et une vraie paix ne peut pas faire l’économie de la vérité. On en est encore bien loin, hélas. De plus, l’Islam nous confirme tous les jours le genre de « paix » qu’il se propose d’instaurer sur toute la terre. La paix des cimetières.
c’est pourquoi je crois en Dieu mais plus aux hommes !
@ norcam. Je comprends votre sentiment qui traduit aussi un certain désarroi parfaitement justifié au regard de la situation tragique de l’humanité. Mais, de façon générale, l’homme voudrait se passer de Dieu, et ces hommes là croient en l’homme et tournent en rond. Enfin il existe une troisième option qui mérite examen: celle de Dieu qui croit en l’homme. Qu’est-ce que cela voudrait dire? Et bien tout simplement que Dieu, compte tenu des limitations de notre nature dénaturée par le mal fait miséricorde. Et qu’est-ce que la miséricorde? C’est la corde que Dieu tend à notre misère. Et Jésus-Christ est précisément mort sur la croix pour cela. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » Jean3:16
@Lisianthus
Errare : c’est Abel qui a offert ceux de son élevage , en allusion aux sacrifices qui seront effectués au Temple , et Caïn s’était , lui , contenté d’offrir un produit de sa terre qui était selon la Loi orale des simples graines de lin , D.ieu s’est donc tourné vers l’offrande d’Abel et Caïn qui voulait recevoir la faveur de D.ieu a donc décidé de supprimer son « concurrent » en la matière . Le tord d’Abel fut de ne pas avoir enseigné à Caïn , qui avait apporté en premier son offrande , comment choisir l’offrande agricole la plus valeureuse parmi sa récolte . Le lien fatidique entre la laine ( des moutons d’Abel ) et les petites graines de lin offertes par Caïn sont donc à l’origine du premier crime de l’Humanité . Pour cette raison ces deux produits qui sont la base pour la confection des habits ne sont jamais réunis dans les habits revêtus par les Juifs jusqu’à nos jours et le nom d’un tissu ainsi mélangé est : chaatnez . Prenez soin de ne pas utiliser des adjectifs injurieux vis-à-vis du D.ieu d’Israël , Créteur de toute chose et de tous les Mondes !
Cordialement ,
Ephraïm -Jérusalem
Créateur
Merci Ephraïm pour ces éclaircissements, je me suis trompé ou bien mes souvenirs étaient confus. Je vais relire le texte. La précision sur la laine et le lin est intéressante. Mais ça ne change rien à mon impression d’injustice envers Caïn. Si vous croyez qu’il existe un dieu, je respecte votre croyance, mais vous devez aussi en retour respecter mon droit à l’athéisme. Si votre foi est profonde, rien ne peut l’ébranler et surtout pas des mots qui dans mon cas sont surtout ironiques. Vous savez qu’il y a beaucoup de juifs athées, qui ne renient en rien leur filiation et leurs traditions. De plus j’ai des amis juifs en France (et j’ai moi-même des ancêtres juifs dont je suis très fier) et j’apprécie énormément leur sens de l’humour et surtout de l’autodérision, qui j’espère ne vous manquera pas pour recevoir mes tout aussi cordiales salutations. Lisianthus
@ Lisianthus
Je ne peux évidemment respecter votre athéisme mais je respecte ce que reflète votre réponse à mon message , à dire : vos qualités humaines et votre ouverture d’esprit .
Amicalement ,
Ephraïm – Jérusalem .
Comme eût dit Napoléon Bonaparte, si c’est trop long, c’est faux. Il est totalement, comme on dit: « à côté de la plaque ». C’est pour cela que ses explications triturées, tortueuses et fausses sont mensongères.
Voilà un beau billet, pondéré dans sa fermeté argumentative – càd dépourvu d’excès inutiles – et dont la qualité première est de donner à réfléchir.
Et en lisant les commentaires, tous d’une qualité certaine où « les pour » et « les contre » débattent avec arguments et courtoisie, il a parfaitement atteint son objectif. Pourvu que ça dure ! Et je ne me fais pas de souci là-dessus car le sujet soulevé est inépuisable.
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Je réagirai à la réponse d’Aline à gigobleu.
D’abord, bonjour Aline. Vous dites :
– « Alors comment le définir, puisque même un Juif athée (non honteux) et ils sont nombreux, ne voudra pas se définir autrement que juif, sans avoir l’impression de se trahir. »
et, en conclusion :
– « Voilà, je dirai pour nous définir que nous sommes un peuple en versions multiples… Et de l’antisémitisme qui est plus analysé aujourd’hui, il en ressort que la première raison qui l’inspire viendrait de la jalousie provoquée par les stéréotypes attribués aux juifs. »
Tout à fait. Je rajouterai juste quelques exemples à l’attention de gigobleu pour illustrer vos remarques.
gigobleu,
Vous qui avez l’amabilité de nous faire part de votre foi chrétienne, vous n’ignorez pas que le Mgr Lustiger, chef de l’Eglise catholique de France, n’a jamais caché sa judéité. Le grand Leonard Cohen se déclarait bouddhiste et, pour finir, le Père du sionisme, ce bon Théo Herzl – dont il aurait été ridicule de nier le fait qu’il était Juif – était tellement pratiquant qu’il s’est opposé à la Brit milah de son fils Hans (l’acte de l’Alliance ou circoncision pour les non initiés). Ce dernier est devenu successivement catholique puis protestant puis il a fait la Brit avant de se suicider à 39 ans en faisant savoir dans son dernier mot n’avoir jamais trouvé la foi nulle-part.
Aline et vous, gigobleu, avez parfaitement raison dans la description de l’antisémitisme. Contrairement à l’acharnement gauchiste voulant absolument le confondre avec le racisme pour enlever aux Juifs ce qu’ils considèrent être un avantage dans « la compétition victimaire », la différence entre les deux est fondamentale.
Le raciste peut être « bête-et-méchant », vulgaire, haineux, violent… Mais il peut aussi être sincèrement débonnaire et même empathique car condescendant, et certain de sa supériorité. Il peut se montrer même affectueux. Genre : « Oh regardez-moi ce petit noir comme il est mignon avec son nez et ses lèvres bizarres. Tiens ! un petit bonbon pour toi. Maintenant éloigne-toi. » Comme on parle aux animaux de compagnie, quoi !
Le racisme reflète la relation supérieur – inférieur. L’antisémitisme est son opposé.
Koziolek,
Bien vu !
Bien qu’avec gigobleu, nous débattons sur des sujets sur lesquels nous ne sommes pas toujours d’accord, nous restons tous deux tolérants l’un envers l’autre et ne faisons que débattre, en exposant nos sentiments propres, sans vouloir refuser que l’autre, le voie autrement.
Je pense qu’à nous deux, nous représentons, la tolérance.
Ce que je peux percevoir chez gigobleu, ailleurs, dans pratiquement tout ses commentaires.
@Nicolas Carras,
Vous avez complètement raison !
Ma tolérance a des limites.
L’injustice sous toutes ses formes pour tous dans le monde !
Et donc l’injustice permanente envers Israël et de l’aversion pour ceux qui de près ou de loin, aident à faire du mal à ce pays (même avec certaines réalités qui comme le linge sale devraient se laver en famille).
Parce qu’Israël n’est pas un Pays comme les autres. Tous les PROJECTEURS, sont fixés sur lui, avec MALVEILLANCE !
Donc, l’égo de certains, ils devraient se le mettre où je pense, et songer à leur responsabilité sur le problème existentiel de ce pays.
Vous êtes réellement rancunier, alors que je venais de vous faire un commentaire avec des excuses…
Question tolérance ?
@ Aline1 J’ai des convictions, Ce qui signifie que je crois certaines choses vraies et d’autres fausses. En ce sens, je ne suis pas tolérant. Par contre je m’efforce de m’exprimer avec respect et lorsque celui-ci est réciproque nous pouvons avancer dans la réflexion. Je n’ai aucun problème avec des opinions différentes des miennes pour autant que celles-ci ne me soient pas imposées avec un couteau sur la gorge (ce qui n’est pas du tout votre cas). Je constate aussi parfois des conflits de tempérament et j’y ai aussi été confronté de temps à autre. Dans ces cas là, je laisse passer un peu de temps. Ce sont les risques du débat contradictoire. Comme dit mon père, c’est difficile de savoir gagner mais c’est encore plus difficile de savoir perdre. Et cette règle s’applique aussi au domaine de la pensée qui remue parfois en nous des émotions ou des expériences que nous avons du mal à maîtriser. Et nous croisons aussi des esprits brillants et cultivés mais avec parfois un sacré fichu caractère qui mettent notre amour propre à rude épreuve …
@gigobleu,
Je vous comprends et à quel heurt par commentaires vous pensez, quand vous dites :
« Je constate aussi parfois des conflits de tempérament et j’y ai aussi été confronté de temps à autre. Dans ces cas-là je laisse passer un peu de temps »
Vous pensez à « Clara »
Et là mon cher gigobleu, tant mieux ou hélas, peut-être pour vous – Je ne changerai pas d’attitude.
Parce que les personne ayant critiqué ne l’ont pas fait de manière acceptable.
Je ne défendais pas le pays gagnant, je ne défendais pas la chanson, je défendais la lauréate qui était attaqué de manière « ad hominem », intolérable. Avec une description de sa prestation qui l’a ramenée à quelque chose « qui n’avait rien d’humain », pour reprendre les paroles des deux opposantes.
Or vous avez tout suivi, et vous savez donc qu’au lieu de me montrer sectaire, au contraire, j’avais fait de longs commentaires pour dire que j’étais positivement contente parce que je voyais cette victoire, comme un bon signe. En fait même si pour une fois j’étais en accord avec la victoire de l’Israélienne (je n’étais pas d’accord toutes les autres fois), ce que je voulais expliquer, c’est que cette fois-ci, les voix ne tenant pas compte seulement d’un Jury, donc d’une élite, donc politisé…
Le renversement total s’est fait par le vote du Public. Et pour moi j’ai eu une heureuse surprise me disant que ce que les médias politisés racontaient, ne reflétaient pas la réalité des peuples.
Vous avez même cherché à mesurer mon enthousiasme.
C’est Clara qui s’acharnait en rajoutant des méchancetés toujours
« ad hominem », et elle a fini par dire que j’étais partisane.
Or je n’ai jamais été sectaire.
Et dans ces conditions, je comprends votre leçon, mais je ne saurais la recevoir. Il y a des moments où je considère que faire comme si de rien n’était, c’est comme faire l’autruche.
J’ai assez dénoncé cette attitude pour l’appliquer moi-même.
Voilà, sinon le reste du temps, je ne veux que débattre et tente autant que faire se peut de rester toujours courtoise.
Je n’ai aucune difficulté à reconnaître mes torts. Pas d’amour-propre idiot ici !
C’est bon, calmez-vous Nicolas. Nous avons compris.
Maintenant, ne gâchons pas la qualité des échanges sur ce fil pour des différends d’ordre personnel mineurs à mon avis.
Je dois vous avouer que moi aussi je me suis accroché « grav' » avec Aline dès mon arrivée ici. Tout est entré dans l’ordre désormais et j’apprécie sa présence, sa fidélité et… pourquoi pas le dire, son côté féminin qui rend ce blogue vivant et plus plaisant.
@Koziolec,
Comme vous dites, on peut s’accrocher, on n’en meurt pas. Tant que l’on fait attention à ne pas manquer de respect.
Il est vrai que le mot « malhonnête » a été un peu fort, mais même en se relisant, on ne voit pas tout, même des erreurs d’orthographe qui font mal aux yeux, une fois publiées…
Et puis, Mr Nicolas, avec tous ces commentaires à la suite, à mon intention, ne se rend pas compte, qu’il m’insulte bien davantage, et pourtant j’ai fait un commentaire d’excuses même les ayant lus…
Ensuite un autre commentaire de sa part, m’a obligée à répondre et dire une chose que je pensais… Je le pense, mais cela ne veut pas dire que cela doit être désagréable pour lui pour autant…
Tout ceci c’est du passé pour moi. Demain, il fera jour, et Nicolas, je le lirai toujours avec autant d’attention.
Bonne nuit, et merci.
@Nicolas Carras,
Votre lien mène à une caricature hautement grossière qui ne vous fait pas honneur.
De plus, elle insulte toutes les femmes comme le dit la légende qui l’accompagne.
Ce qu’elle révèle, me permet de vous dire sans aucun remord :
– Vous avez gagné ! Je ne vous approcherai plus. Vous êtes très loin de ce que j’imaginais
@Nicolas Carras,
Vous dites :
« Vos commentaire sont la preuve de votre égo démesuré …
Il vous faudra du temps pour l’admettre et le comprendre …
Si vous y arrivez un jour. »
Je réponds :
Un égo démesuré ? Vous dites peut-être vrai ! Je suis toujours en questionnement, même à ce sujet. Et je sais que quelques fois, on ne s’en rend pas compte, avec la meilleure volonté du monde.
La seule personne qui m’avait dit cela, c’était pendant des cours que je prenais avec un Rabbin, qui m’appréciait assez. La nouvelle des accords d’Oslo a été annoncée pendant ce cours, et comme il était catastrophé et que personnellement je pensais (à l’époque) que c’était une bonne nouvelle pour une perspective de paix. Je lui en ai fais part – Il m’a lancé que c’était mon égo qui me faisait réfléchir ainsi.
Il m’a fallu en effet du temps pour comprendre. Quand le temps a démontré que ces accords n’étaient pas aussi bons… J’ai compris alors, que sans doute, pour moi, comme pour beaucoup d’autres qui y croyaient, c’était peut-être le sentiment de se sentir du bon côté (la paix !) Qu’en fait tout le monde désire.
C’est ainsi que j’ai commencé à réfléchir pour faire la part entre ce qui était logique, et ce qui me faisait plaisir…
Je fais des efforts depuis. Finalement cela semble inefficace, et sans doute, je n’y arriverais jamais. Trop ??…. Pour l’admettre et le comprendre.
Maintenant, il vaudrait mieux cesser là, ne serait-ce que pour ne pas embarrasser les personnes autour de nous.
Merci.
@koziolek. Entièrement d’accord de distinguer nettement racisme et antisémitisme. Le racisme se limite à l’une ou l’autre race, tandis que l’antisémitisme n’a pas de frontières. C’est tellement vrai que les seules frontières que l’on veut sans cesse remettre en cause sont celles d’Israël. Que l’on cherche simplement à vouloir rayer de la carte. Dans leur for intérieur, je suis sûr que la plupart de nos hommes politiques doivent se dire que si Israël n’existait plus bien des problèmes seraient définitivement résolus. Mais la fin d’Israël supposerait l’extermination définitive de tous les Juifs.
@Aline1 Mon commentaire n’avait pas vocation d’être une leçon. Je voulais seulement apporter quelque encouragement. Si j’ai fait mal ou mal fait croyez bien que j’en suis sincèrement désolé. Je n’ai pas pensé une seule seconde à la personne que vous mentionnez et vous avoue ne pas avoir suivi le fil de vos discussions avec elle. Et je ne le ferai pas plus maintenant par respect pour chacun. Et je n’ai volontairement voulu nommer personne pour ne blesser personne. Au plaisir de nouvelles aventures épistolaires,
@gigobleu,
Voyons, je n’ai pas pensé un instant que vous penseriez que j’ai employé
le mot « leçon », parce que j’ai pu être fâchée, une seule seconde.
Alors mea culpa (je passe décidément mon temps à faire ça), prenez le
mot « conseil » à la place de leçon, celui-ci ne voulant venir à mon esprit au moment de l’écriture de mon commentaire.
Je n’ai jamais décelé la moindre agressivité chez vous, ni l’envie de donner des leçons à qui que ce soit…
On ne devrait donc pas à devoir « marcher sur des œufs, pour pouvoir s’exprimer… Au moins entre personnes qui déjà ont pas mal débattus, sans problème.