Il faut se rendre à l’évidence, la solidarité musulmane est une duperie. Selon les médias arabes les autorités de Doha ont ordonné à tous les magasins du pays de retirer de leurs rayons tous les produits en provenance du groupe de pays arabes et musulmans qui boycottent le Qatar. De sa part, Ryad va creuser un canal le long de la frontière du Qatar pour l’isoler définitivement.
Cette mesure de boycott qui vise les produits d’Arabie saoudite, des Émirats Arabes Unis, du Bahreïn, de l’Égypte et des îles Maldives, intervient près d’un an après le déclenchement de la grave crise diplomatique qui oppose l’Arabie Saoudite et ses alliés au Qatar.
Les autorités de Doha prennent acte de l’échec de toutes les tentatives d’envoyer des gestes de détente en direction de Riyad.. L’Arabie Saoudite et ses alliés veulent mettre le Qatar à genoux, via l’embargo et le blocus qui lui ont coûté beaucoup d’argent, l’obligeant à trouver de nouvelles solutions pour son approvisionnement et ses liaisons maritimes et aériennes avec la Turquie et l’Iran.
Le Qatar, ce parrain du terrorisme, remercie les Iraniens
L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a personnellement remercié la semaine dernière le président iranien Hassan Rouhani pour le soutien apporté par Téhéran à son pays dans la crise qui l’oppose à l’Arabie Saoudite et à d’autres pays arabes.
Lors d’une conversation téléphonique, cheikh Tamim a « exprimé (sa) gratitude au président iranien pour la position de l’Iran vis-à-vis du siège imposé au Qatar », selon un communiqué diffusé par l’agence officielle QNA.
L’émir l’a également remercié pour avoir contribué à « réduire son impact économique, tout particulièrement en ouvrant son espace aérien et ses eaux territoriales », selon QNA.
La seule frontière terrestre du Qatar, celle avec l’Arabie saoudite, est fermée.
Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Egypte et Arabie Saoudite accusent Doha de financer des groupes extrémistes et déplorent son rapprochement avec l’Iran.
En juin 2017, l’Arabie Saoudite, principal rival de l’Iran au Moyen-Orient, et plusieurs de ses alliés, ont rompu leurs relations avec le Qatar qu’ils accusent de financer des groupes extrémistes sunnites et à qui ils reprochent son rapprochement de l’Iran. Ces pays ont également imposé un embargo à Doha.
Le 5 juin dernier, les quatre pays ont rompu leurs liens avec le Qatar, en raison de soutien au terrorisme, ce que Doha a catégoriquement rejeté, tandis que se multipliaient les appels régionaux et internationaux pour mettre fin à la crise et opter pour un dialogue direct entre les parties.
Damas exclut Doha de la reconstruction de la Syrie
Les gouvernements qui ont parrainé le terrorisme n’auront aucun rôle dans la reconstruction de la Syrie, a affirmé la semaine dernière un responsable syrien en réaction à une publication indiquant que Damas et Doha travailleraient à la reprise de leurs relations bilatérales.
Le vice-président de la commission des Affaires étrangères au Parlement syrien Ammar al-Assad a souligné que la Syrie n’entretenait aucune relation avec le Qatar.
Dans un article publié par The Independent et daté du 4 mai 2018, Robert Fisk, célèbre journaliste et correspondant au Moyen-Orient, qui suit de près les évolutions en Syrie, avait fait état de la reprise des relations bilatérales entre Damas et Doha.
Fisk avait prétendu que Damas avait promis à Doha de lui confier un rôle majeur dans la reconstruction de la Syrie après la fin de la guerre.
En réaction à cette information, Ammar al-Assad, vice-président de la Commission des Affaires étrangères au Parlement syrien, a déclaré : « Les gouvernements qui ont parrainé le terrorisme, qui sont à l’origine de la destruction de la Syrie et qui maintiennent des positions hostiles contre le gouvernement syrien, n’auront aucun rôle à jouer dans la reconstruction du pays. C’est là une mesure décidée de concert par le gouvernement et le peuple syrien. »
Le député a ajouté qu’il n’était pas raisonnable que le Qatar soutienne une attaque hostile contre la Syrie et contribue dans le même temps à la reconstruction du pays.
Le parlementaire syrien a souligné que certains pays ont comme objectif politique de diffuser des rapports non officiels. « La Syrie est bien consciente du rôle destructeur qu’a joué le Qatar dans la crise syrienne et n’envisage pas une reprise des relations avec ce pays alors que les terroristes soutenus par Doha continuent à se battre contre les soldats syriens », a-t-il ajouté.
Le Qatar, qui se comporte comme un caméléon, a clairement soutenu les frappes lancées le 14 avril 2018 contre des cibles situées sur le territoire syrien, frappes auxquelles ont participé les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne.
Le Qatar pourrait se retrouver à nouveau dos au mur, après le retrait américain de l’accord nucléaire avec l’Iran, partenaire incontournable pour Doha qui partage avec Téhéran l’accès à d’immenses ressources de gaz naturel.
L’Arabie Saoudite va creuser un canal le long de la frontière du Qatar pour l’isoler
Dans le cadre de ces hostilités, un projet saoudien vise à transformer la presqu’île du Qatar en île.
Le conseiller au cabinet du roi saoudien, Saud al-Qahtani, a confirmé le mois dernier que l’Arabie saoudite envisage de creuser un canal le long de la frontière avec le Qatar, transformant ce pays en île.
Il s’agit d’une première déclaration saoudienne officielle au sujet de la nouvelle diffusée par des médias locaux selon laquelle un canal allait être creusé le long de la seule frontière terrestre du Qatar.
« Selon les informations relayées au sujet du canal de Salwa, le Qatar deviendrait une partie de l’île Salwa », a tweeté, le lundi 9 avril, le haut responsable saoudien.
« La décision prévoyant de transformer la géographie en créant l’île de Salwa contrevient-elle au droit public international ? L’Arabie saoudite a-t-elle le droit d’y établir une base militaire ? Le royaume est-il en droit d’y construire un réacteur nucléaire ? Ainsi qu’une décharge de déchets nucléaires ? », s’est interrogé le haut responsable saoudien dans un deuxième tweet. Et al-Qahtani de répondre aux questions qu’il avait lui-même posées : « Effectivement, l’Arabie saoudite a le droit de le faire à 10 000 %. »
Le conseiller au cabinet du roi saoudien, a rappelé : « J’ai déjà dit, au début de la crise, que nous n’avons même pas commencé à prendre des mesures punitives contre le Qatar. »
Le projet intégré d’excavation d’un canal marin le long des frontières avec le Qatar devrait être réalisé par un consortium de neuf entreprises saoudiennes compétentes dans ce domaine. Le projet sera financé conjointement par trois des quatre pays ayant boycotté Doha, à savoir l’Arabie Saoudite, l’Égypte et les EAU.
Le projet est en attente d’approbation officielle et de licence pour commencer les travaux, qui seront achevés en l’espace de 12 mois selon le journal saoudien en ligne Sabq.
Citant des sources concordantes, le journal Al-Riyadh a par ailleurs rapporté que l’Arabie Saoudite avait évacué les bureaux de douane et d’émission de visa à l’entrée de la ville de Salwa à la frontière avec le Qatar afin que les forces saoudiennes puissent totalement contrôler la zone.
Selon certains médias et activistes arabes, le nouveau canal serait un complot sioniste visant à isoler le Qatar et à diviser le Golfe.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.
Et l’immense base aérienne américaine au Qatar?
il y a aussi une base naval …. j’espère que les Américains ne seront pas perdant dans ce conflit car ceux qui tire les ficelles est l’iran
enfin ça bouge!les moins c.. contre les + c..?
Petite anecdote…en Belgique, les entreprises du chocolat dit » belge » sont beaucoup moins regardantes quand il s’agit de revendre nos fleurons ! GALLER a été vendue au Qatar et GODIVA aux Turcs ! Mmmm ! Y’a bon le belgium muslim’chocolate !!! Cela ne semble pas les alarmer que le Qatar finance le terrorisme et que la Turquie soit une dictature religieuse totalitaire ! Business is business !
Petote, je ne savais pas pour le chocolat Galler et il est très cher en plus. Ben, j’en acheterais plus parce que j’aimais beaucoup ce chocolat mais s’ils financent des terroristes, ah non, alors il n’en est pas question que j’en achète encore.