Les médias continuent de pousser des cris d’orfraie concernant le retrait de Trump de l’accord sur le nucléaire avec l’Iran, le déménagement de l’ambassade américaine à Jérusalem et la réaction «disproportionnée» des Israéliens face aux gentils et pacifiques «manifestants» de Gaza.
Les gauchistes ne sont nullement troublés par le fait que pendant ce temps, il faut chercher longtemps pour trouver des médias qui parlent du fait :
- Que Mueller et son enquête bidon perd un peu plus de crédibilité tous les matins.
- Que, d’après Michael Goodwin du New York Post (19 mai), Trump est en train de perdre patience et est à deux doigts de se débarrasser de Mueller.
- Que les Démocrates continuent de faire campagne pour les élections de mi-mandat en annonçant qu’ils vont destituer Trump, tout en perdant du terrain comme le montre le dernier sondage de Real Clear Politics.
- Qu’Hillary Clinton veut obtenir $1.65 millions du Parti Démocrate pour la liste de e-mails de son groupe Onward Together, les données sur les électeurs et les logiciels de la campagne de 2016, tandis que le magazine The Intercept a publié un reportage montrant que le DNC a déjà payé plus de $700,000 pour la location de la liste.
- Bref que tout va mal chez les Démocrates et leurs amis gauchistes. Sauf pour Bill Clinton qui, parmi tous ceux qui ont été accusés d’inconduite sexuelle ou pire, est le seul qui demeure populaire et continue à faire des tournées de conférence grassement rémunérées !
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Anthony Furey, chroniqueur au Winnipeg Sun paru le 19 mai.
L’erreur que commettent constamment les Gauchistes
L’autre jour, le chroniqueur conservateur du New York Times, David Brooks, a réussi à résumer exactement ce qui ne va pas dans le camp gauchiste.
Brooks parlait du président Trump se retirant de l’accord avec l’Iran sur le nucléaire et de la réaction exacerbée de ses adversaires, tellement prévisible qu’elle fait bâiller .
Mais au delà des observations spécifiques de Brooks, se trouve une clé qui permet de mieux saisir ce qui ne va pas dans les affaires mondiales et intérieures en ce moment.
« J’ai des doutes sur la décision de l’Administration Trump de se retirer de l’accord sur le nucléaire », a écrit Brooks. « Mais je sais que l’argument fondamental sur lequel de nombreux partisans d’Obama se sont appuyés ne tient pas la route. Ils ont soutenu qu’en fin de compte, les dirigeants iraniens, en bons intellectuels de salon, ne demandent pas mieux que nous leur souhaitions la bienvenue dans le club mondain occidental afin de leur permettre de se joindre à la communauté des nations. Ainsi va l’arrogance des Occidentaux instruits qui remonte à plusieurs siècles. Puisque nous sommes si évidemment supérieurs, tout le monde veut secrètement nous ressembler. Rien n’est plus faux. Les voyous veulent brigander. Les fanatiques religieux veulent fanatiser. »
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Et vlan dans les dents !
L’accord sur le nucléaire prévoyait que l’Iran allait ouvrir son économie au monde en échange du gel de son programme nucléaire pendant 15 ans. Nous avons depuis appris qu’ils ont fait cette promesse sans y croire une seconde. Mais même s’ils ne l’avaient pas fait, ceux qui défendaient l’accord ont commis une grave erreur de jugement.
Ils supposaient que l’argent versé au régime iranien ferait en sorte qu’en retrouvant la richesse, les ayatollahs allaient lentement se transformer en démocrates libéraux ou du moins que l’on verrait le peuple iranien exiger et obtenir des réformes. Cela ne s’est pas produit.
Même si la majorité du peuple iranien est bien éduquée et libérale, depuis que les liquidités sont disponibles, le régime n’a fait que s’endurcir.
Les ayatollahs ont accaparé l’argent et l’ont utilisé pour financer la terreur. Les Iraniens n’ont pas vu un sou.
Quand Trump s’est retiré de l’accord, les Iraniens sont descendus dans la rue mais pas pour protester contre lui – pour manifester contre le régime.
Posez la question à un dissident iranien vivant au Canada et il vous dira que l’accord était une imposture.
Alors pourquoi tant de supposés experts dans les cercles de la politique étrangère prétendent-ils le contraire? Pourquoi tous ces commentateurs à la télévision se mettent-ils en quatre pour nous faire croire que le ciel va nous tomber sur la tête à cause de la décision de Trump?
Parce que le fondement intellectuel de cette affaire iranienne – l’idée que les gens deviendront démocratiques seulement en fréquentant quelqu’un comme Obama, en signant des accords avec lui et en baignant dans sa lumière – est l’une des principales philosophies qui sous-tend ce qu’enseignent de nombreuses écoles supérieures produisant les diplômés qui travaillent au gouvernement et le personnel des groupes de réflexion qui influencent les décideurs politiques.
C’est la raison d’être de ces idées complètement absurdes qui consistent à inviter l’Arabie Saoudite à faire partie du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Certains croient sincèrement qu’en asseyant les Saoudiens à la table, et en ne critiquant jamais leurs actes répréhensibles, ils en viendront à adopter, par osmose, les attitudes de la gauche droits-de-l’hommiste.
C’est la même logique qui nous dicte notre attitude mollassonne face à l’islam politique à la fois à l’étranger et dans nos propres pays.
Une grande partie de cette réflexion trouve son origine dans la thèse du livre de Francis Fukuyama, La Fin de l’histoire.
Le politologue américain avait prédit que la démocratie libérale était une force contagieuse qui contribuerait à stabiliser la plupart des pays et à mettre un terme aux conflits majeurs dans un avenir prévisible.
Cela avait du sens à l’époque. La guerre froide était terminée, la guerre contre la terreur n’avait pas encore commencé et des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada pratiquaient une politique centriste de «troisième voie» que d’autres pouvaient imiter.
Mais cette thèse s’est avéré fausse, comme l’admet Fukuyama lui-même.
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Prenez un pays comme la Turquie. Il s’agit d’un État constituant une zone tampon entre l’Occident et l’Orient, entre le monde musulman et la culture européenne. Elle était censée entrer dans l’UE. Manque de pot, ces dernières années, au lieu de devenir plus démocratiques, les Turcs le sont de moins en moins. Le président Erdogan ressemble beaucoup plus à un autocrate islamiste qu’à un chef de parlement européen.
En 2016, j’ai écrit que si j’étais américain, je voterais pour Trump pour la principale raison qu’il n’est pas un relativiste moral et que je m’éloignerais de ce mode de pensée obsolète auquel adhèrent encore Obama et Clinton. Heureusement, Trump s’est montré à la hauteur de ces attentes.
Si les universitaires et les groupes de réflexion ne font pas preuve de plus de sagesse, leur influence diminuera encore davantage. Peut-être qu’ils s’en rendent compte.
« Les idéologies et les politiques qui ont façonné la société américaine il y a une génération deviennent de moins en moins applicables aux problèmes auxquels elle est confrontée aujourd’hui », écrivait Walter Russell Mead dans le dernier numéro du magazine Foreign Affairs, une publication phare des penseurs gauchistes. « Les élites intellectuelles de la politique, pour la plupart, sont trop attachées à des paradigmes qui ne fonctionnent plus, mais les populistes qui cherchent à les remplacer n’ont pas non plus les bonnes réponses».
C’est ce dont nous avons besoin maintenant. Un changement de paradigme nous éloignant de la façon de penser qui nous a amené à l’accord avec l’Iran.
David Brooks écrit à la fin de sa chronique: « Peut-être que Trump a raison de penser que la seule bonne réaction face à un monstre est de l’enfermer. » Peut-être? Peut être?!
Mieux que ça. Cela, deviendra, espérons-le, la philosophie directrice dans les années à venir pour remplacer la plus grande erreur du dogme gauchiste actuel.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : WinnipegSun
Gaucho = Perte de la France qui va devenir un pays du tiers monde Musulman rempli de Minaret et de Favelas (je j’ai dit il y a 5 ans regardez autours de Paris comme a RIO)
Analyse très éclairante. Merci Magali pour votre choix de traduction. On pourrait dresser un parallèle avec la Chine qui s’est «ouverte», commercialement parlant, mais qui continue d’exercer un monopole sur la pensée politique (parti unique, clientélisme bureaucratique, censure) et qui au fond est restée «fermée» idéologiquement. De plus, son nationalisme de type «bully» en Mer de Chine ne laisse pas d’inquiéter.
Le libéralisme (au sens classique du terme) montre ses limites, et pourtant je me défini comme libéral. Il n’a pu vraiment «libéraliser» le fondement même du système chinois qui reste aux mains d’une mafia politique, tout comme en Iran.
Bon moi je suis pragmatique tant que la Chine reste un pays qui commerce avec les autres pays et qui ne me cherche pas de noises…. ça me va ! en revanche les pays qui veulent les deux ça me pose des problèmes …. ce que devrait faire l’europe …. Europe des nations ….. on commerce avec tout le monde mais chacun chez soit et nos vaches seront bien gardées !
D’où l’on voit qu’à partir de raisonnements et de désirs fallacieux, on encourage « la marche pacifique », qui obligatoirement fait des morts.
Ceci par une certaine partie de l’Occident dont la France et L’Allemagne qui se rêvent patrons de l’Europe – S’ils y arrivent ce dont ils semblent surs pour l’instant, sinon le simple bon sens, les feraient changer de position – s’ils y arrivent donc, je suis certaine, qu’ensuite on verra une faille entre la France et l’Allemagne, les deux désirant être LE leader Européen.
Nous entendons beaucoup parler de royauté avec le mariage de Harry et Meghan… Ce n’est pas une royauté que vise Macron. Il se voit divinisé. Jupiter ou Zeus (pour les Grecs). Le Dieu de tous les autres Dieu.
Il en est vraiment là !
Tous les crétins se prennent pour zeus sitôt qu’ils ont une parcelle de pouvoir: micron le petit qui ne deviendra jamais grand est de ceux-là.
Nicolas Carras, je me suis mal exprimé. On peut penser que «par la force des choses», le libéralisme ou du moins des velléités de libéralisme va entraîner le reste : libéralisation des moeurs politiques, de la presse, de la parole. Et c’est là toute l’illusion car ce n’est pas ce qui s’est passé en Chine. Certainement la Chine n’est pas «libérale» et je suis le premier à en convenir. C’est la même illusion à l’oeuvre en Iran où l’accord sur le nucléaire n’a pas entraîné de libéralisation sur le plan interne.
Bien sûr qu’en chine c’est le collectivisme qui a montré ses limites d’autant plus que malheuresement les chinois sont intelligents, travailleurs et ont le goût du libéralisme contrairement aux crétins gauchistes qui ne pensent qu’à piquer l’argent des riches et vivre de rentes…
juste voir la panique dans le camp gauchiste est un pur délice … que les gauchistes sont contredit par leurs propre idole du NY Times ou de d’autre magasines sérieux mais surtout de savoir que la folle de hillary est encore dans le décor et poignarde son ancien Parti est pour moi jouissif et j’espère qu’elle continuera a en faire baver jusqu’en Novembre … vive Trump
il y a des années, les jeunes iraniens ont manifesté en scandant : « Obama, tu es avec nous ou avec eux? (Les mollahs) » . Il était avec eux. Les manifestants se sont fait tabasser.
PS: oubama, en persan: il est avec nous.
Je suis entièrement d’accord avec l’auteur : le « relativisme moral »? quelle idiotie profonde seul un intellectuel ç-à-d un crétin profond pouvait y croire! Un changement de nature! Vous prenez un perroquet ou un tigre, vous lui expliquez le cycloton à protons et il devient…Einstein! Je suis persuadé que même un stupide négro tel que obanana n’y a jamais cru, il s’est toujours moqué des faux « democrats » ou « liberals » qui eux sont des crétins, banana étant un musulman poursuivant un but précis, la domination du monde par l’islam!
Ce que vous dites sur Obama et ses intentions quand il a signé l’accord avec l’Iran est très probablement exact, à savoir qu’il savait très bien ce qu’il faisait : affaiblir l’Occident, les USA, et renforcer les ennemis de l’Occident, en bon gauchiste qu’il est.
Cela dit, je crois que pas mal de gens, parmi notamment ceux qui votent à gauche – et qui n’ont pas forcément une grande culture politique – ont pu soutenir ces accords parce qu’ils pensent réellement ce que dit l’auteur, et qu’il résume ainsi : « l’idée que les gens deviendront démocratiques seulement en fréquentant quelqu’un comme Obama, en signant des accords avec lui et en baignant dans sa lumière ».
Cela est le résultat d’une tendance très humaine, consistant à projeter ses propres pensées, sa façon de voir le monde, les gens, etc. sur les autres. Par exemple, un individu tordu a tendance à penser que tout le monde est tordu ; un individu violent, que tout le monde est violent ; un individu généreux, que tout le monde est généreux, etc. C’est profondément humain comme comportement ; et cela ne peut être corrigé que par l’ouverture d’esprit, par la lucidité, par la curiosité, la connaissance du monde, de la nature humaine, de la diversité des points de vue, éducations reçues, idéologies, religions, etc. bref, le désir d’être informé et lucide ; et quelque part, la prudence.
Et les Occidentaux, beaucoup d’entre eux du moins, qui n’ont qu’une connaissance très superficielle des autres cultures, des autres mentalités, et qui sont un peu fainéants, se contentent de projeter leur façon de voir, leur mentalité influencée par le judéo-christianisme, et ses valeurs de travail, d’honnêteté, de générosité, sur les Iraniens, y compris leurs dirigeants.
Mais j crois que vous savez tout cela.
Et comme l’Occidental moyen sait, par expérience, qu’il vaut infiniment mieux avoir notre mentalité – qui a fait ses preuves, l’Histoire le prouve, en termes de libertés publiques et de prospérité notamment – que la leur, ils pensent benoîtement que les Iraniens ne pourront qu’avoir envie de devenir comme nous.
Ils oublient juste que les voyous, ça existe, les gens malfaisants, aussi ; comme le dit ce texte : « Les voyous veulent brigander. Les fanatiques religieux veulent fanatiser. »
C’est une façon de voir naïve, angélique, que l’on retrouve surtout à gauche. Cette gauche qui a perdu tout repère moral et spirituel et qui pense, comme Rousseau, que l’homme est fondamentalement bon et que le mal finira par disparaître de lui-même, surtout si on assure aux gens la prospérité matérielle.
Cette naïveté, cet angélisme qui nient la réalité du mal (donc la nécessité d’avoir des points de repères bibliques – d’où l’athéisme de Marx et de ses disciples) est celui que l’on voit à l’oeuvre partout dans nos pays, qui ouvre les frontières à tous, qui met hors de prison les criminels… mais les gens – de gauche surtout – sont tellement intoxiqués par ces idées qu’ils ne voient pas le lien de cause à effet entre elles et la chienlit grandissante.
Obama s’est à l’évidence appuyé sur cette façon de voir très présente en Occident, surtout à gauche, pour faire passer son accord auprès de l’opinion publique.
Jacques Ady: L’an passé un collègue de travail dans la soixantaine, un immigrant récent de Roumanie, m’a fait une réflexion qui indiquait qu’il considère tout travail rémunéré (et exigence de productivité) comme de l’esclavagisme!
Pourtant, il est loin d’être paresseux et pas du tout pro-communiste!
J’en ai déduit qu’il a été influencé à son insu par les gauchistes dans son pays d’origine sans pour autant être devenu marxiste!
@ Magali Marc
Communisme, gauchisme… Votre collègue me semble plutôt affligé d’une bonne dose de fainéantise comparable à celle dont souffrent beaucoup d’étudiants américains actuels.
Toute la « stratégie » des gauchistes est fausse de A à Z : non seulement la richesse ne tranbsforme pas les musulmans mais elle en fait des adversdaires plus acharnés et compétents que précédemment, le meilleur exemple étant soot face obanana qui est tout aussi acharné contre les USA et Israel que lorsqu’il était pauvre dans son trou. Dommage qu’il n’y soit pas resté. Trump a raison ce n’est pas en faisant de l’apaisement qu’on obtient la paix.