Publié par Dreuz Info le 3 mai 2018

«После обеда Пустяков ходил по всем комнатам и показывал барышням орден.»
Антон Чехов

La longueur du titre de cet article est nécessaire pour expliciter à l’intention des Français une affaire de corruption russe qui paraît, au premier abord seulement, interne à la Russie, mais qui touche en fait au plus profond de l’honneur de cette république française dont les derniers présidents – surtout Macron – ont fait de l’ordre fondé par Bonaparte une forme de récompense « hautement morale » qu’ils décernent dans un fracas international – et qu’ils retirent également au milieu du brouhaha des journaleux, ainsi la dernière «punition » que le régime macronien a infligée au président de la République Arabe Syrienne. Pour pouvoir analyser les failles ridiculisant ce régime – et je répète ce terme de « régime » consciemment[i] – républicain français (cette parcelle obéissante de l’Union dite « européenne »), il faut être au fait des processus internes non seulement de la France mais aussi de la Russie, afin de pouvoir mettre en relation des actes gênants pour nos démocrates présentant l’univers de façon simpliste et manichéenne, psychiquement abordable pour leurs heureux électeurs.  

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Voici un scandale corruptionnel russe révélé par la coqueluche des bien-pensants mondialistes, Alexeï Navalny, duquel ils ont pris la défense d’une façon acharnée après que celui-ci a été écarté de la course à la présidence russe en raison d’une alors récente condamnation pénale. Détenant un centre panrusse de dénonciation de la corruption, Navalny se venge naturellement du président russe triomphalement élu en ouvrant ses archives à l’occasion des derniers événements et en voici un qui vaut effectivement la peine d’être examiné, et ce, pas seulement en Russie, mais aussi chez nous en Occident : un vice-premier ministre de Russie Alexandre Khloponine (lui aussi mon coreligionnaire juif, selon le journal Lechaim[ii]), alors en charge de la gestion des ressources souterraines du pays vient de vendre au magnat du nickel russe, considéré par Forbes (Israël) comme la 16e fortune mondiale juive[iii], sa villa italienne estimée par Navalny à environ trois millions d’euros. Au terme de cette transaction, le vice-premier ministre aurait encaissé la somme de 35,5 millions d’euros – ce qui, selon l’« anticorrupteur » russe, serait une sorte de bakchich officialisé, versé par le milliardaire Mikhaïl Prokhorov au fonctionnaire chargé de son secteur d’activité. Ce prétendant, le sycophante Navalny ne fait qu’officialiser une enquête précédemment menée par les journalistes de la BBC[iv], s’engageant donc intentionnellement, poussé par sa haine envers le gouvernement de son pays, dans le bras de fer qui oppose la Grande-Bretagne à la Russie, mais acceptant surtout un rôle dans l’antagonisme centenaire entre le clan de mes coreligionnaires de l’Ouest et le Kahal de leurs consanguins orientaux. Navalny conclut son enquête, disponible sur YouTube et qui a été effectivement visionnée par des centaines de milliers d’internautes, par un appel au président de la Russie à se tourner contre son propre vice-premier ministre afin de le punir. L’« anticorrupteur » adoubé par l’Occident suppose sur-le-champ que le fonctionnaire ne sera ni inquiété ni châtié, présumant que son concurrent aux élections présidentielles passées est dépourvu de tout honneur[v].

En revanche, ce que cet ennemi de l’intérieur russe n’a pas verbalisé et que ses relais européens et américains ont aussi tu, c’est que le multimilliardaire russe Mikhaïl Prokhorov, tout aussi impliqué dans ce scandale que le fonctionnaire poutinien, est l’un des pions de l’Occident, authentique leader de la « cinquième colonne » en Russie. Arrêté en 2007 suite à une affaire de mœurs à Courchevel par Sarkozy alors ministre de l’intérieur, Prokhorov a su trouver un terrain d’entente avec le ministre devenu présidentiable, lui apportant le même type de soutien pour sa campagne que Mouammar Kadhafi – source d’une instruction pénale française que l’on essaie en ce moment même de passer, par un coup de force digne d’une idiocratie solidement instaurée, sous silence à Paris. Naturellement, Mikhaïl Prokhorov n’a pas pu être assassiné comme Kadhafi en signe de « gratitude » car protégé par la puissance russe. Ainsi, ancien incarcéré à Lyon, Prokhorov a reçu la Légion d’honneur du président Sarkozy en 2011, tout comme son prédécesseur Chirac avait offert dix ans auparavant la Grand-Croix de la Légion d’honneur à Bachar el-Assad, ruban que Macron a maintenant repris à l’heureux élu.

Il serait bon de reprendre l’appel de cet « adversaire de la tyrannie russe » Navalny pour le transmettre à Macron afin que, en tant que grand maître de la Légion d’honneur, il reprenne les documents relatifs à cette corruption mis en ligne et invite le Conseil de l’Ordre de la Légion d’honneur à une enquête interne, celle-ci sera d’autant plus facile à mener qu’il suffit de faire une étude immobilière dans la Toscane pas trop éloignée, à Forte dei Marmi. Et, si ces suppositions sont vraies, il faudrait aussi retirer la Légion d’honneur à Mikhaïl Prokhorov.

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J’aurais pu terminer mon article là mais je ne le peux, car si j’ai daigné m’intéresser à ces personnages minables, c’est uniquement parce que je ne peux exercer chez moi en France mon métier d’enseignant-chercheur universitaire ou publier mes œuvres scientifiques et littéraires : docteur de l’Université de Nice-Antipolis[vi], slaviste[vii], germaniste[viii], philosophe[ix], théologien[x], politologue[xi], spécialiste en littératures française[xii] et grecque antique, reconnu car maintes fois publié par mes pairs hellénistes[xiii], lauréat de prix littéraires russes et américains[xiv], je me retrouve désœuvré et dissident face à l’establishment occidental suite au financement d’un groupe de pression qui ne cesse d’intervenir auprès des facultés et des éditeurs chaque fois que ces derniers m’offrent une tribune. Ce groupe de pression international est rémunéré pécuniairement ou en nature par un fond créé grâce à l’argent puisé dans les profondeurs de la Russie par Mikhaïl Prokhorov. Ce fond est géré par sa nièce, la fille d’Irina Prokhorova, sœur de l’oligarque russe, éditrice à Moscou et « chevalière » de la Légion d’honneur, laquelle lui avait été décernée dans l’ordre hiérarchique familial – soit un an après son frère – par Hollande[xv]. Irina Prokhorova est le bras armé du globalisme en Russie, face dissimulée mais non moins authentique de Mikhaïl Prokhorov. C’est elle qui publie à Moscou les excréments de ces slavistes français qui s’adonnent eux à des activités tout aussi corruptionnelles mais au sein du Conseil national des universités (CNU) en appelant notamment leur hiérarchie à me poursuivre en France[xvi]. Il est clair que le régime français – je le vois grâce à mon expérience, depuis 2011, avec la corruption du CNU – ne parvient à accepter psychiquement quelque critique que ce soit, n’ayant comme toute réponse qu’une violence perverse et bestiale, digne d’une structure issue d’une longue sélection pathocratique[xvii]. Ces fonctionnaires de la slavistique française, psychiquement inaptes à toute recherche scientifique[xviii], mais hôtes permanents d’Irina Prokhorova à Paris, éprouvent une haine raciste envers les peuples slaves, haine qui leur avait été léguée par l’agent trotskiste feu Pierre Pascal[xix], ce gourou qui a choisi les cadres de la slavistique française, même parmi des violeurs récidivistes[xx]. Je le répète, l’unique critère de sélection réside dans la haine raciale envers tous les peuples slaves et ce racisme perdurera tant qu’ils ne seront pas métissés avec l’Afrique subsaharienne qu’on importe par bateaux entiers vers l’Europe, – et là nous sommes au centre d’oppositions géopolitiques brulantes : «Вот почему, кто бы ни сидел в президентском кресле РФ, для космополитов он навсегда останется “фашистом” или “крайне правым”, эдаким исчадием преисподней — фантастическим “Гитлером”, противящимся разрушению рубежей государства, обоих полов и этносов. И так пребудет пока Россия не превратится в пространство, населённое мулатами, квартеронами, окторонами, седецимионами и чистыми “конгоидами”, — обязательно содомско-толерантного исповедания! — организовавшими закрытые, разделённые по расовому и сексуальному типу сообщества, яро ненавидящие друг друга. Лишь таким “русский” станет наконец терпим мондиалистам.»[xxi].

J’appelle donc, au contraire de Navalny, non pas le président russe mais celui de la Ve république française à reprendre, en sa qualité de grand maître de la Légion d’honneur, l’enquête visant l’oligarque russe Mikhaïl Prokhorov, à la mener de façon objective et à déchoir, si nécessaire, de la Légion d’honneur son protagoniste et sa sœur malgré le fait qu’ils soient, contrairement au président Bachar el-Assad, les auxiliaires idéologiques de ce cosmopolitisme occidental, éternellement liés ce faisant tant à mes coreligionnaires juifs qu’aux coteries sodomites.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Anatoly livry pour Dreuz.info.

[i] La tyrannie républicaine abuse du terme péjoratif de « régime » pour désigner ses adversaires doctrinaux, ainsi les gouvernements de Syrie ou de Russie. Suivant cette logique, ce serait plutôt leur propre système que les « démocrates » engagés derrière un Macron élu par moins de 15% des votants inscrits devraient qualifier de la sorte. En bon philologue, j’userai donc du terme de « régime » pour appeler l’actuelle Vème république.

[ii] https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Khloponine

[iii] http://m.forbes.co.il/rating/list.aspx?en6v0tVq=FK

[iv] Сергей Горяшко, Елизавета Фохт, Анастасия Напалкова, Елизавета Сурначева, Русская служба Би-би-си, «Как Прохоров помог вице-премьеру Хлопонину стать самым богатым чиновником», BBC, 24 апреля 2018: https://www.bbc.com/russian/features-43842441

[v] Алексей Навальный, «Олигарх покупает чиновника. Показываем, как», 26 апреля 2018: https://www.youtube.com/watch?v=hWKRaIISr_M

[vi] Thèse de Anatoly Livry en littérature générale et comparée soutenue à l’Université de Nice-Sophia Antipolis en juillet 2011 avec la bénédiction du professeur niçois Patrick Quillier : http://anatoly-livry.e-monsite.com/medias/files/doctorat012.pdf

[vii] Cf. p. ex. : Анатолий Ливри,  Физиология СверхчеловекаСт.-Петербург, Алетейя, 2011, 310 с. Предисловия профессора МГУ им. Ломоносова Натальи Пахсарьян и профессора Гумбольдтского университета Ренаты Решке.

[viii] Cf. p. ex. : Anatoly Livry, «Vladimir Nabokov, der Nietzsche–Anhänger», Nietzscheforschung, Berlin, Akademie Verlag, 2006, Band 13, p. 239-246.

[ix] Cf. p. ex. : Anatoly Livry, « Voltaire sous la plume de Nietzsche : un mythe ou un allié dans la Révolution dionysiaque ? » dans XVIIIe siècle dans le miroir d’autres époques, St-Pétersbourg, Aletheia, sous la direction de Natalia Pakhsaryan professeur à l’Université d’Etat de Russie, Moscou-Lomonossov, 2016, p. 495-502.

[x] Cf. p. ex. : Anatoly Livry, « Nietzsche et Wagner : lutte entre le paganisme et le christianisme », Schweizerische Zeitschrift für Religions- und Kulturgeschichte – Revue suisse d’histoire religieuse et culturelle, Université de Fribourg, Suisse, 2015, p. 253-267.

[xi] Cf. p. ex. : Анатолий Ливри,  « Отребье французской русистики » (« Déchets de la slavistique française »)Российский колокол, Москва, n° 1-2, март 2017, с. 152-167. Полные материалы международной конференции, « Франция: крах гуманитарного образования. Катастрофа французской славистики». «ЧЕТЫРНАДЦАТЫЕ АНДРЕЕВСКИЕ ЧТЕНИЯ. ЛИТЕРАТУРА ХХ – XXI вв.: ИТОГИ И ПЕРСПЕКТИВЫ ИЗУЧЕНИЯ». УНИВЕРСИТЕТ РОССИЙСКОЙ АКАДЕМИИ ОБРАЗОВАНИЯ. 23 января 2016 г.

[xii] Cf. p. ex. : Anatoly Livry, « L’Hélios-Roi de Claudel et le Mithra-Allah de Barrès », KomparatistikJahrbuch der Deutschen Gesellschaft für Allgemeine und Vergleichende Literaturwissenschaft, Heidelberg, Synchron Wissenschaftsverlag, 2013, p. 91-104.

[xiii] Cf. p. ex. : Anatoly Livry, « Tête d’Or et Hélios Roi, la rupture du Cercle de l’Eternel Retour », Bulletin Guillaume Budé, l’Association d’Hellénistes et de Latinistes françaisresponsable de l’édition : professeur Alain Billault, alors directeur de la Faculté d’Études grecques à Paris IV- Sorbonne, Paris, 2008 – 2, p. 167-193. Exposé effectué dans le cadre du colloque « Écrivains du sacré » organisé par la Faculté de la littérature comparée de Paris IV – Sorbonne où Anatoly Livry fut invité à intervenir par le professeur Dominique Millet-Gérard, membre du conseil d’administration de l’Association Guillaume Budé, en février 2007.

[xiv] Prix international Marc Aldanov, New York, 2010 : la revue new-yorkaise The New Review a distingué, en 2010, le roman autobiographique de Anatoly Livry Les Yeux (Глаза) comme meilleur roman rédigé en langue russe hors des frontières de la Russie : http://anatoly-livry.e-monsite.com/medias/files/marc-aldanov-2010.pdf. L’œuvre enseignée depuis 2012 par plusieurs universités fut publiée d’abord à New York, puis à Moscou et à Düsseldorf : http://magazines.russ.ru/nj/2011/262/li2.html

[xv] «И. Прохорову во Франции наградили орденом Почетного легиона», РБК, Москва, 5 декабря 2012: https://www.rbc.ru/rbcfreenews/20121205075217.shtml

[xvi] « La voie pénale m’ayant été refusée par le procureur, reste la voie civile, dont la longueur, la complexité, le coût et l’issue incertaine font qu’elle dépasse mes possibilités physiques, morales et financières. Je place donc mes espoirs dans l’action initiée par la Sorbonne. », Dénonciation calomnieuse du Dr Anatoly Livry envoyée par Nora Buhks au médiateur de Paris IV – Sorbonne Pierre Brunel (Doubles à Georges Molinié et à Dominique Millet-Gérard), le 20 mai 2010. Copie transmise au Ministère de l’enseignement supérieur qui l’a rendu à l’avocat d’Anatoly Livry.

[xvii] Cf. Andrew M. Lobaczewski, Political Ponerology: A Science on the Nature of Evil Adjusted for Political Purposes, Red Pill Press, Otto, 2012, 266 p.

[xviii] См. например о Норе Букс (Елена Эфрос, «Смесь парижского с новосибирским. Из ряда вон!», Литературная Газета, Москва, 5 октября 2011: http://www.lgz.ru/article/N39–6340—2011-10-05-/Sm%D0%B5sy-parizhskogo-s-novosibirskim17291/), имевшей наглость требовать от своих «шефов» изъять эксемпляр опозорившей её Литературной газеты из библиотеки Славянского центра в Париже. Уже давно публично униженная Букс изгнана из Сорбонны без звания профессора эмерита. Однако эта сенильная пенсионерка, «автор издательства Прохоровых» – всецело сфабриковавшая «профессоршу Сорбонны Юргенсон-Райхман», – продолжает узурпировать, вне границ Франции, должность «директора славянских исследований Сорбонны»: всякий раз, когда психическая неспособность французских славистов к научной деятельности становится явной, те силятся скрыть собственное ничтожество очередным кризисом коллективистской истерики, превращая свою групповую паранойю в институционный демарш аппаратчиков Пятой республики, покрываемый из Москвы издательством Прохоровых, несмотря на то, что миллиардеров неизменно письменно ставят в известность о подвигах их французских протеже. Верхушке патократии свойственно распознавать мелких психопатов как «своих» и бессознательно защищать их.

[xix] Cf. Dr Anatoly Livry, « L’Anarcho-trotskiste Pierre Pascal et son engeance », Geopolitica, Moscou, le 1er décembre 2017 : https://www.geopolitica.ru/fr/article/lanarcho-trotskiste-pierre-pascal-et-son-engeance

[xx] http://www.balancetonporc.com/jacques-catteau-predateur-sexuel/

[xxi] Cf. Анатолий Ливри, «Русисты расисты», Геополитика, Москва, 17 марта 2018: https://www.geopolitica.ru/article/rusisty-rasisty

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