Si tout a commencé à changer depuis bien des décennies dans les relations entre l’Eglise et la Synagogue, c’est parce qu’en 1965, une réflexion commune entre chrétiens et juifs a abouti et s’est transformée côté catholique en déclaration conciliaire dénommée « Nostra Aetate ».
Quelques années plus tard, la même démarche se dessinait côté protestant.
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Evidemment, ce changement à 180° n’allait pas avoir un effet immédiat et n’avait pas le pouvoir magique de gommer instantanément tous les effets des sombres siècles d’antijudaïsme chrétien. Car le contentieux est lourd et s’écrit en lettres de sang. Certes, les chrétiens ne sont pas responsables de tout, mais ils y ont été pour beaucoup, institution ecclésiale comprise.
Aussitôt après la Shoah, en 1947, des intellectuels juifs et chrétiens ont compris qu’il serait désormais impossible de faire de la théologie comme avant ce séisme. Ils se sont réunis à Seelisberg, en Suisse, pour élaborer ensemble une plateforme de propositions, qui allait faire son chemin et refonder de nouvelles relations réciproques.
Puis, après la mise en route du processus de renouvellement entériné par le Concile Vatican II, il y eut l’engagement personnel du pape Jean Paul II, qui encouragea le dialogue judéo-chrétien tout au long de ses 28 ans de pontificat, avec des temps forts marquants et des formulations novatrices. Non seulement il développait avec conviction le fait que l’Eglise ne se substitue pas à Israël, que le peuple juif n’a jamais été « déicide », mais il instaurait chez les catholiques – par ses mises au point, ses multiples visites et rencontres – des relations d’estime envers les juifs et le judaïsme.
Sa formule-choc «qui rencontre Jésus Christ rencontre le judaïsme !» (1980) a ouvert des pistes de travail irréversibles.
A partir de là se découvre tout un champ d’exploration passionnant, où spécialistes juifs et chrétiens ont pu collaborer à une plus exacte compréhension du message évangélique grâce aux clés juives d’interprétation.
Mais ce ne sont pas seulement les racines du christianisme qui sont juives, comme si on repartait dans une quête archéologique, mais c’est aussi son actualité ! La richesse spirituelle du judaïsme éclaire toute la catéchèse et la liturgie. Dans le domaine de la lecture biblique, comment comprendre certains textes du nouveau testament sans faire référence aux mashalîm de l’époque où prêchait le rabbi Yeshua, ou encore aux targoums, commentaires imagés du premier Testament ?
Comment ne pas se familiariser avec les modes d’expression hébraïques pour mettre en relief le sens spirituel des premières affirmations de foi post-pascales? De même, l’eucharistie, qui est au centre de la vie chrétienne, est une manifestation rituelle d’essence entièrement judaïque, reliée à l’histoire d’Israël et à la révélation vétéro-testamentaire.
mettre en évidence l’héritage commun n’a pas pour but de brouiller les identités spécifiques de chaque tradition, mais au contraire de les valoriser et les renforcer
David Flusser, grand savant juif engagé dans le dialogue, écrivait que Jésus lui apparaît comme un excellent juif observant et pratiquant, et que rien de ce qu’il a dit ne lui semble contraire au judaïsme. Cela dit, le professeur Flusser ajoute un commentaire pertinent qui reste tout à fait d’actualité : mettre en évidence l’héritage commun n’a pas pour but de brouiller les identités spécifiques de chaque tradition, mais au contraire de les valoriser et les renforcer.
Ainsi un juif n’a pas à se sentir pris en otage par la théologie chrétienne de « l’accomplissement » du judaïsme par Jésus. « Je ne suis pas venu pour abolir mais accomplir »…(Mt 15.17)
Il est clair que par son enseignement Jésus ne rend pas la Torah obsolète, et qu’il ouvre une voie de salut qui lui est propre sans pour autant rejeter le judaïsme, qui à l’époque est très diversifié. Jésus n’a jamais prétendu créer une nouvelle religion.
Cela ne signifie pas aujourd’hui qu’un juif doive entrer dans la voie christique pour être un bon juif accompli, car affirmer cela serait disqualifier le judaïsme rabbinique. Il serait lamentable de continuer à devoir dénigrer le judaïsme pour valoriser le christianisme présenté comme alternative. Beaucoup ont pensé ainsi, hélas, à la suite de St Augustin et de bien des commentateurs à courte vue de l’histoire du salut et autres apologètes mal intentionnés.
C’est à cette croisée des chemins que la théologie du 21ème siècle a encore du pain sur la planche, pour distinguer, et unir sans opposer, les deux voies issues du même tronc hébraïque.
L’épître aux Romains apporte à cette perspective une lumière décisive : le refus historique par un courant juif de reconnaître Jésus Messie ne le condamne pas et ne le disqualifie pas ; car en vertu de l’Alliance tout Israël sera sauvé par Dieu qui ne renie jamais ses promesses.
L’élection d’Israël n’est en aucun cas révoquée par l’événement Jésus Christ (ou Yeshua–Mashiah), et la nouvelle Qehila élargie aux craignant-Dieu d’origine païenne a eu en tout état de cause besoin d’elle pour exister.
Ce libre refus doit même avoir un retentissement positif dans la réflexion chrétienne, et c’est le rôle des théologiens chrétiens que d’interpréter positivement aux côtés de l’Eglise l’existence d’un Israël non chrétien dans les temps de l’histoire qui vont vers un achèvement heureux grâce à la dimension messianique. D’autant plus qu’Israël, comme l’Eglise, témoignent du même Dieu vivant et de ses valeurs humanistes au milieu de structures païennes idolâtriques. Jean Paul II et à sa suite Benoît XVI ont particulièrement affectionné l’expression « nos frères aînés » dans la même foi biblique, conscients de l’importance du témoignage commun pour la sanctification du Nom. Le pape François a tenu des propos allant dans le même sens et a pris récemment la défense de la légitimité d’Israël, dénonçant l’antisionisme comme cache-misère de l’antisémitisme.
En Luc 2.29, on peut lire les paroles du vieux sage juif Siméon, tenant l’enfant Jésus dans ses bras : « Mes yeux ont vu le salut que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire pour ton peuple Israël ».
Il est certain qu’après des siècles d’écrits et de manifestations anti-juives de toutes sortes, depuis les Pères de l’Eglise judéophobes jusqu’aux hostilités meurtrières et séculairement coutumières en chrétienté, il est extrêmement difficile de changer réellement le logiciel antérieur des relations entre chrétiens et juifs, car de part et d’autre, des blocages mémoriels demeurent et freinent la refondation de liens fraternels.
Pourtant, soyons réalistes ! Le temps presse, et c’est pourquoi toute initiative qui va dans ce sens est si importante, compte tenu des menaces qui pèsent de plus en plus sur le monde libre.
Même si nous gardons un regard constructif sur nos potentialités, ne sous-estimons pas les périls liés à l’infiltration inéluctable de concepts sociétaux incompatibles avec les valeurs judéo-chrétiennes ; et contraires à cette spiritualité humaniste issue d’Israël, dans laquelle de nombreux non juifs et non chrétiens peuvent se reconnaître. La lutte contre l’antisémitisme n’est pas un bouclier en faveur des juifs, c’est un combat pour l’humanité dans son ensemble.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, commission judeo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Aujourd’hui, c’est encore plus fort que jamais, car les Juifs, les Chrétiens, les Protestants avons tous le même ennemi bien identifié, car il l’annonce lui-même!!!
Et nous n’en avons pas qu’un seul, mais nous en avons 2 :
la secte Musulmane,
Les hommes politiques traîtres et collabos à cette secte, qui ont tous les droits, alors que nous avons perdu tous les nôtres…!
Par conséquent, il va falloir faire front ensemble.
Nos religions sont des religions.
L’Islam n’est qu’une secte, secte la plus dangereuse qui existe…!
c’est une évidence quand j’ai fait mon Catéchisme on nous le disait Jésus est Juif vous en prendre aux Juifs c’est vous en prendre à Jésus donc interdit d’être antisémite concernant l’islam c’est comme le nazisme il faut faire front commun et cesser de voter pour des glands qui ne sont bon qu’a signer des pétitions avec des imams islamistes comme le maire de Nice et un député des Alpes- Maritimes qui ont actes contraires à leurs discours alors votez FN pensez à vos enfants et petits enfants
jésus le dit lui même, il devait être crucifié! et ce sont les romains qui ont accompli son voeu!
@ Abbé ARBEZ
Merci, Mon Père, pour cet émouvant et très réaliste billet.
Ce n’est pas ton père mais ton frère, appeler les prêtres père est une bêtise car nous sommes tous frères et sœurs en Jésus Christ. Abbé Arbez est mon frère et le vôtre, Jésus l’a clairement dit: « n’appeler personne père car vous n’avez qu’un seul Père celui qui est dans les cieux ». !!!
Les dix commandements communs aux juifs et aux chrétiens sont la base de la civilisation judéo-chrétienne et occidentale et du droit. Que l’on soit croyant ou pas n’y change rien. Les musulmans disent respecter la Bible mais ne respectent pas ces commandements.
Les écrits des Pères de l’Eglise engagent l’Infaillibilité de L’Eglise, car ils ont été canonisés. C’est bien pour cela que Martin Luther, le prêtre catholique apostat, a supprimé l’enseignement de ces Pères. Il a supprimé aussi l’Epitre (catholique) de saint Jacques: la foi sans les oeuvres est une foi morte.
J’ajouterais: eh oui, le peuple d’Israël a été remplacé par l’Eglise catholique, c’est l’enseignement de saint Paul. Relisez SVP.
Par contre, il est clair que les violences islamistes ont comme objectif les chrétiens ET les juifs. Cela ne retire rien à la foi traditionnelle de l’Eglise qui ne peut-être « antisémite ».
FAUX! le peuple d’Israël n’a pas été « remplacé » par l’Eglise.
L’Eglise est greffée par pure grâce sur Israël. Sans Israël, l’Eglise n’a pas de sens.
Vous êtes dans la théorie de la substitution abandonnée par le Concile et les documents officiels du St Siège que visiblement vous ignorez ( bien à tort, ce qui vous éviterait de ressortir les vieilles rengaines antisémites du passé).
@ Abbé ARBEZ
Ah ! Combien j’aime votre réaction mon Père, elle vient droit du coeur, ce coeur intelligent que j’apprécie tant et qui fait tellement défaut.
Ce n’est pas ton père mais ton frère en Jésus Christ. Un seul est Père et IL est dans les cieux. !!!
M. l’Abbé,
Merci pour votre réponse. Je précise que cette « théorie de la substitution » appartient à la théologie officielle de l’Eglise catholique depuis des siècles.
Ensuite, il n’y a aucun fondement scripturaire (de la théologie catholique) de la déclaration Nostra Aetate. Ce sont quelques remarques d’ordre historique, des affirmations moralisantes et des lieux communs de l’actualité.
Rien n’appartient à la théologie catholique. Au contraire, ce ne sont que des nouveautés, dont le goût, d’après Saint Pie X, était une des trois marques propres au théologien moderniste.
L’expression « vieilles rengaines antisémites » de l’Eglise ne me gênent pas quand elles viennent d’un rabbin d’un athée ou d’un anti-clérical. Mais venant de la bouche d’un prêtre, c’est difficile! Vous n’aimez visiblement pas l’Eglise catholique, Maîtresse de sagesse et de vérité, depuis 2000 ans.
@ JP Varese
J’ai malheureusement l’impression que vous n’avez pas compris la différence entre le savoir et l’ignorance.
Ce n’est pas parce que l’Eglise Catholique Romaine a fait son mea culpa vis-à -vis du Judaïsme avec le Concile vatican II, que tous les catholiques et tous les chrétiens sont d’accord. Il en est de même pour le Judaïsme, certains courants ne veulent pas reconnaître ce Concile.
On ne peut pas demander à un être humain d’avoir un coeur intelligent s’il ne l’a pas.
La Raison, le bon sens, demandait à ce que la Nostra Aetate soit écrite. Il était plus que temps de remettre les choses à leur place et c’est en cela qu’elle n’a pas de prix.
PATRICIA J.S. CAMBAY,
Je vous remercie de votre sollicitude.
Je suis un simple fidèle de l’Eglise catholique. J’ai confié mon coeur et mon intelligence à cette Eglise qui est divine. J’accepte la totalité de l’enseignement catholique, jusqu’en 1958, même ceux qui déplaisent aux athées, aux juifs et aux musulmans.
Ce n’est pas l’Eglise Catholique Romaine qui est l’auteur de la déclaration Nostra Aetate. C’est pour cela que cette déclaration ne peut bénéficier de l’Infaillibilité pontificale, marque publique de la vérité, qui exige l’adhésion de tous les catholiques. Un catholique n’est pas un protestant. Le libre-examen de ce dernier ne concerne pas le catholique. Vous connaissez mal cette Infaillibilité des Pontifes; c’est normal; elle est peu expliquée, voire pour certains datée.
La doctrine de l’antijudaïsme de l’Eglise catholique traditionnelle (jusqu’en 1958) ne peut être légitimement remplacée par la déclaration Nostra Aetate, qui dit exactement le contraire. L’Infaillibilité pontificale ne peut couvrir deux théologies contraires, car l’Esprit Saint ne peut se contredire.
si vous êtes adepte des théories schismatiques d’Ecône, vous n’êtes pas catholique.
je n’ai que faire de vos leçons de catholicité, gardez-les pour vous, mais ne venez pas semer ce genre de venin ici.
vous n’êtes pas sur le bon site.
la « messe de toujours » de votre groupuscule est une escroquerie intellectuelle: la messe de toujours n’est pas datée du concile de Trente, elle est en version originale en hébreu.
En l’an 109, Ignace d’Antioche déclare: « Là où est le Christ, là est l’Eglise catholique! » On n’a pas attendu un Mgr Lefebvre qui vote pour la nouvelle liturgie en 1962, et qui s’insurge ensuite contre ce qu’il a approuvé, revirement au nom de la messe de toujours…
Alors, n’en rajoutez pas, svp.
M. l’Abbé,
Je vous parle simplement de l’Infaillibilité pontificale, d’un point de vue historique et théologique.
Mais vous avez raison « Là est le Christ, là est l’Eglise catholique ». Mais l’Eglise ne peut se contredire. Entre saint Thomas d ‘Aquin et vous, mon choix est déjà fait. Vous, vous connaissez bien les arcanes de l’Administration du Vatican, pas moi. Et je maintiens, entre vous qui êtes tout seul, avec quelques personnages célèbres (bien encombrants) et moi qui m’associe à tous les saints docteurs de l’Eglise, plus les Pères que vous ignorez, la confrontation sera largement inégale. Mais je prierai pour vous.
PS J’admire beaucoup le P. Hermann Cohen, célèbre pianiste du XIX°, devenu carme de l’Ordre de Notre Dame du mont Carmel.
vous êtes un simple fidèle de l’Eglise catholique, ça reste à voir, car un fidèle accueille les textes magistériels, ce que vous ne faites pas pour des raisons idéologiques étrangères à la foi.
moi je suis un simple prêtre diocésain, mais vous vous trompez: je connais mieux les arcanes de la pensée théologique (niveau maîtrise en théologie, y compris St Thomas! et surtout la tradition biblique) plutôt que les arcanes du Vatican…
En 1972, j’ai reçu en cadeau un ouvrage détaillé sur les Pères de l’Eglise de la part de son auteur, le franciscain suisse Hammann, c’est un apport (qui ne fait pas partie de la Révélation je vous le rappelle ) que je connais, contrairement à ce que vous me reprochez curieusement.
M. l’Abbé,
Je ne répèterai pas, en totalité, ce qui a été supprimé. Je reprends l’essentiel. Vous êtes un Abbé respectable, mais vous qualifiez certains Pères de l’Eglise de « judéophobes ». Moi je n’accepte pas les nouveaux enseignements de l’Eglise conciliaire que j’estime n’être pas couverts par l’Infaillibilité pontificale.
Pour le reste, je ne connaîtrai pas votre avis sur l’article 47 (III) de la Somme de saint Thomas d’Aquin.
J’ai effectué des études universitaires en Histoire Deug 2 (Réforme et Contre-réforme au XVI° siècle) et Licence (Documents appartenant à l’histoire de L’esclavage) qui m’ont ouvert les yeux sur la religion chrétienne et sur l’Islam.
MASSAGE PRIVE PAS UTILE DE PUBLIER ICI
Bonjour Monsieur l’Abbé
Cela fait pas mal de temps, plusieurs années, que je cherche à vous contacter en MP (message privé) avec possibilité de joindre des documents.
Si bien sûr vous y avez convenance, pourriez-vous svp m’indiquer comment procéder.
Avec mes remerciements et bon dimanche
« Eglise catholique, Maîtresse de sagesse et de vérité, depuis 2000 ans. » Plutôt maître en diplomatie (vérités mélanger aux mensonges depuis des siècles) pour séduire les nations. !!!
La révélation a transité notamment par Noé, Abraham qui a été contemporain de Noé pendant 60 ans, puis par le peuple Juif. La prophétie des soixante dix semaines (1), évoquée en passant lors de la messe de noël, mais jamais développée (merci Saint Augustin qui a dénaturé le sens d’apocalypse 20 en faisant croire qu’il est ici question de conversion et non d’une résurrection corporelle glorifiante), situe avec précision dans l’histoire le moment de la passion du « fils d’homme », l’incarnation du Verbe (le judaïsme a résolu le problème de la « réparation » à sa manière, avec la réincarnation des âmes). Décret d’Artaxerxès -457 + 486.5 + 1 (il n’y a pas d’année zéro) = an 30, et plus précisément pour la mort de Jésus sur la croix, le mercredi (et non le vendredi) 5 avril 30 à 15h00.
Les nations n’ont jamais rien eu à voir avec la loi de Moïse. Jamais. C’est ce qui a été rappelé lors de ce que certains appellent le « concile apostolique de Jérusalem », quand il a été rappelé que ceux des nations (les païens) convertis n’avaient pas à observer la loi de Moïse, mais à se ternir à celle de Noé.
L’Eglise catholique romaine a abandonné à son sort sa branche juive courant deuxième ou troisième siècle (cf le cardinal Lustiger dans son ouvrage « l’alliance »), celle relevant de la loi de Moise (sabbat, circoncision, etc.) qui non seulement n’est pas incompatible avec Jésus mais est une richesse en plus.
Et depuis, après cet abandon honteux et les tripatouillages de Saint-Augustin sur Apoc 20 (ce qui n’empêche pas que cet homme soit un grand personnage, mais sur ce point précis, il a « manœuvré »), on a eu la crise arianiste au cours du quatrième siècle qui a failli tout emporter, et puis, la nature ayant horreur du vide et après que sans doute l’Eglise ait sur ce point usé la patience de la providence, l’apparition de Mahomet au cours du septième siècle qui lui, va nous parler, à sa manière, de l’eschatologie, puisque Saint-Augustin a interdit d’en parler (il ne jure par que par le jugement dernier ; et pourtant, il y a une étape eschatologique avant, qui est ni plus ni moins la continuation de la « communion des saints » nouvelle formule – rien à voir avec un pouvoir régalien comme se l’imaginent les « millénaristes » – ce dernier terme étant (volontairement ?) confusionnel en faisant focaliser sur les mille ans, qui sont une réalité révélée et complétant ce qui est dit dans Ezechiel et Zacharie, pour oublier le reste. Technique « d’enfumage ». D éjà !
L’Eglise catholique romaine, qui a joué son rôle, a donc focalisé sur les nations. Elle est de ce fait jusqu’à aujourd’hui, devenue l’Eglise des nations, elle a perdu la mémoire de sa branche juive, depuis le temps qu’elle s’en est écarté.
Les juifs, le peuple juif, va revenir sur le devant de la scène et retrouver, ou plus exactement, vivre enfin la plénitude de ce qui était attendu de lui. Le peuple juif, c’est « l’appartement témoin » de l’humanité. La prophétie est déjà en marche, seuls les aveugles ne voient rien, les myopes s’excitent et les clairvoyants jaloux, peu nombreux, enragent. Que les excités pensent à Armaguédon, Gog et Magog, ça va les calmer.
Le temps des nations se termine. Le « témoin » va passer de main et retourner, chez les… juifs qui ont été « écartes pour un temps » (paraphrasé), et ce temps, est en train de se terminer.
L’Eglise Catholique est en fin de course. Comme dans le désert du Sinaï avec l’affaire des explorateurs où 10 sur 12 ont débiné le projet. Elle aura joué son rôle, avec des hauts et des bas, comme dans l’histoire du peuple juif rapportée notamment dans les Rois et les Chroniques.
Une ère nouvelle est annoncée, de haute antiquité d’ailleurs.
Le « Maître du monde » va ouvrir les yeux de tous le moment venu. Et ça ne va pas être triste…
(1)2016 cf minutage 10 ;40 40 https://www.youtube.com/watch?v=EO3KE5_VFOI
2017 Minutage 8 :48 https://www.youtube.com/watch?v=8OYqQDgTKV4cf paroles du récitant « sexagesima quinta »
Cette erreur ne provient elle pas d’une méconnaissance des textes bibliques et notamment de l’épître aux Romains.
Et cette méconnaissance n’a t elle pas longtemps été entretenue par la hiérarchie catholique qui verouillait les bibles pour qu’elles ne soient pas lues ?
J’ai vu, stupéfait et de mes yeux, au musée du désert, ces bibles cadenassées.
Le symptôme que vous signalez est en effet bien triste, mais ce n’est pas une attitude générale et ne représente qu’une période spécifique.
Les érudits de la bible ont été des clercs durant des siècles.
Après la réforme, le protestantisme a obligé tout le monde à un retour aux sources et a fait faire un bond en avant dans la connaissance et la compréhension de la bible. Cependant il y deux courants problématiques: les littéralistes qui réduisent la signification de la Parole et les relativistes qui la diluent. Cela dit, catholiques, protestants et même juifs ont collaboré autour des textes bibliques depuis un siècle.
M. l’Abbé,
Les catholiques ne parlent normalement pas de « Réforme », mais de la R.P.R., non ce n’est pas un parti politique. Au XVI° siècle les catholiques parlent de la « religion prétendue réformée »; en fait la véritable religion réformée n’est autre que celle qui, s’inspirant des réformes du Concile de Trente, a produit de si grands fruits de sainteté.
@ Abbé ARBEZ
Tout à fait, Mon Père, il faut donc en arriver au juste milieu et ce n’est pas évident. Je pense que seules la sagesse et la raison peuvent nous y amener mais le problème, à mon humble avis, est que ces deux qualités ne connaissent pas l’argent.
Que pensez-vous de cette réflexion, Mon Père ? Me tronperais-je ?
je pense qu’il faut de la connaissance et pas seulement de la piété.
connaître les composantes du milieu qui a produit les textes permet de ne pas partir dans des idées préfabriquées, et suivre le fil conducteur spirituel évite de se noyer dans des considérations anecdotiques.Il est indispensable de contextualiser pour accéder au message lui-même. Les relectures littéralistes rassurent mais ne mènent nulle part.
« Qui rencontre Jésus Christ rencontre le Judaïsme »
Qui est profondément juif reconnaît en Jésus le meilleur des hommes et le meilleur des juifs.
D’accord avec vous !! Comme le dit l’Abbé Arbez » Qui rencontre Jésus, rencontre le Judaïsme » ….car Jésus était un juif de son temps.
Mais pour rencontrer Jésus, il faut savoir dépasser certaines formulations maladroites et ambiguës que l’on rencontre dans les évangiles.
Et inversement, qui lit Les Écritures les voit faire signe à Jésus.
@Loco
Je suis d’accord avec vous, Loco, il faut prendre le meilleur des deux et je pense que c’est là que le rôle du prêtre, de l’Abbé ou du Curé est des plus importants.
Ensuite, on peut étudier la Théologie, mais là c’est une autre histoire et encore plus difficile…. une vie n’y suffit pas.
M. l’Abbé,
Dans la déclaration conciliaire, il n’y a pas que l’admiration à l’égard du « judaïsme » en général, il y a aussi la reconnaissance des musulmans et du Coran qui méritent tout le respect des catholiques. Alors?
non, les textes officiels demandent une « relation » avec les juifs et le judaïsme, en vertu d’un lien intrinsèque (l’alliance) tandis qu’il propose un « dialogue » non pas avec l’islam mais avec les musulmans, en tant que personnes.
Il y a une différence entre les relations avec le judaïsme faisant partie de l’œcuménisme (même dicastère au Vatican) et le dialogue avec les religions non bibliques (islam, hindouisme,. etc) considérées comme de l’interreligieux.
@ JP Varèse
Pour votre information concernant le Concile Vatican II, voici le lien du Vatican qui vous donnera lecture de la déclaration NOSTRA AETATE.
Vous pourrez remarquez la différence de formulation entre la religion Juive et la religion Musulmane (Il n’est d’ailleurs pas écrit l’islam).
http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decl_19651028_nostra-aetate_fr.html
Cordialement
PATRICIA J S CAMBAY,
Merci pour le lien.
Je vous rappelle quand même que plusieurs papes conciliaires – même Benoît XVI!- ont visité une mosquée et prié avec des officiels du culte musulman. La photo accusant « Jean-Paul II d’avoir embrassé le coran » n’est pas crédible. On voit à côté de Jean-Paul II un dignitaire d’une Eglise chrétienne (copte, arménienne, nestorienne, …?) qui montre que le livre est certainement une Bible.
Et je ne donnerais pas les références de tous ces « personnages encombrants »qui font l’éloge de l’Islam -I majuscule-. Là on parle bien de l’Islam, si, si. Non de façon discrète, mais de façon publique.
Père Arbez: J’attends toujours que le prêtre lors de son sermon du dimanche dise quelque chose comme : « Qui rencontre Jésus Christ rencontre le Judaïsme ».
Ça ne semble pas être demain la veille!
Vous êtes le seul à ma connaissance qui fasse le lien avec autant de constance et de conviction!
Pourquoi?
très vrai …
ns avons au moins les 10 commandements en commun donc les bases communes…
Merci cher Abbé ARBEZ, sans épiloguer je vous signale que votre article a fait l’objet de
plusieurs retransmissions de ma part auprès de personnalités susceptibles de le rediffuser à leur tour : c’est une première étape pour parvenir, comme c’est souhaitable, à faire admettre la vérité.
Qui a dit: « il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer »….
Malgré tous les vents contraires votre courageux article finira par imposer la vérité et réhabiliter le Juif, éternel damné de nos civilisations chrétiennes. Grâces vous en soient rendues.
Votre texte-plaidoyer mérite d’être rediffusé à gogo. Je souhaite que les lecteurs de DREUZ Info deviennent les membres actifs de cette chaine de vérité.
Encore bravo, et merci pour votre engagement.
Une action méthodique et répétitive
Cher Monsieur Arbez, même si les JUIFS ne s’étaient contentés de dénoncer Yichou aux autorités occupantes des territoires JUIFS, mais en plus l’avaient tué, jls n’auraient pas tué dieu qui, par définition est immortel. Ils n’auraient jamais fait que de tuer un
mortel comme nous sommes tous.
oui, et on oublie trop souvent que ceux qui ont poussé Jésus devant Pilate parce qu’ils les dérangeait étaient les Sadducéens, même pas juifs orthodoxes mais mis en place par l’occupant pour servir ses intérêts et les leurs.
on ne peut donc pas dire « les juifs », cela n’aurait pas de sens au vu de la situation de l’époque.
le nom de Jésus est YEHOSHUA, Yichou ne correspond à rien et date des tensions entre talmudistes et Pères de l’Eglise.
@ Abbé ARBEZ
De plus, mon Père, si les sadducéens avaient été de vrais juifs, Jésus serait passé devant un tribunal rabbinique et, si ses fautes avaient été réellement mortifères, il aurait été lapidé et non crucifié, non ?
l’auteur aurait pu rappeler le nom de Jules Isaac auteur du livre « Jésus et Israël » qui a déclenché la révolution chez les Chrétiens, Catholiques en particulier, qui ignoraient que Jésus était Juif et que l’expression ‘peuple déicide’ attribué a Peuple Juif faussement avait permis de déclencher les pogroms.
l’auteur aurait pu rappeler le nom de Jules Isaac auteur du livre « Jésus et Israël » qui a déclenché la révolution chez les Chrétiens, Catholiques en particulier, qui ignoraient que Jésus était Juif et que l’expression ‘peuple déicide’ attribué a Peuple Juif faussement avait permis de déclencher les
pogroms.
s’il vous plait , cessez avec cette histoire du doublon
ce qui a déclenché un tournant significatif manifesté lors de Vatican II, ce n’est pas le livre de Jules Isaac, c’est ses rencontres personnelles et ses dialogues francs avec le pape jean XXIII, mais aussi bien d’autres initiatives (je vous renvoie à mes articles sur les initiatives internes à l’Eglise avant Vatican II pour changer la donne).
Les catholiques ne pouvaient ignorer que Jésus était juif, la recherche exégétique fin 19ème début 20ème siècle a accéléré la remise en valeur de la judéité de Jésus et de son enseignement. Mais au Moyen Age il y a eu des convergences déjà entre clercs érudits et rabbins.
Bentata David,
Personnellement j’avais évoqué cela au catéchisme lorsque j’avais 10 ans je crois, avec d’autres enfants, car pour moi, Jésus né en Judée était Juif, puisque la religion Chrétienne n’a été « créé » qu’après…, mais en servant de Jésus, sur le modèle du Christ…
Je ne connais pas très bien toute l’histoire d’Israël, mais la Judée faisait partie à l’époque de la naissance du Christ, d’Israël…!
Donc pour moi je n’ai jamais eu aucun doute à ce sujet, mais le curé qui nous faisait le cathé nous avait répondu, oui, Jésus est né en Judée mais il n’était pas Juif…
Je lui ai demandé ce que Jésus était alors, s’il n’était pas Juif, il m’a répondu que c’était un peu trop compliqué à expliquer…!
« » »Circulez y a rien à voir…! » » » »
Je suis Chrétienne, mais pour moi, Jésus était Juif…!
Ce qui m’a toujours laissé un peu en déséquilibre avec cette affirmation inachevée de Monsieur le Curé, qui était très bien, par ailleurs…!
Mais ce manque d’information m’a laissé dubitative, car c’est aussi ce qui m’a éloigné de l’Eglise pendant pas mal de temps…, je devais, alors, avoir 17 ans…
J’ai mis un certain temps pour y revenir…!
Il serait grand temps que le monde apprenne que Yéshoua (c à d Salut) fut le seul prénom qu’a porté le Messie Juif lorsqu’il parut en son temps conformément aux écrits des prophètes d’Israël, et non « Jésus », prénom espagnol issu du surnom Iéchou qui lui ont été donné jusqu’aujourd’hui par les religieux du monde juif, rendus négationnistes à son encontre à cause des persécutions catholiques séculaires.
De plus, il n’est pas venu pour inventer une nouvelle religion : le Christianisme, mais pour accomplir ce qui était écrit de LUI dans la Tora, les Prophétes et les Psaumes.
il a même fait beaucoup plus que ce qui avait été évoqué de son profil dans les Saintes Ecritures!
@Daniel Dachy
Je partage votre commentaire.
En tant que catholique, j’ai eu la chance d’apprendre dans ma jeunesse que Jésus s’appelait de son vrai nom Ye’shua, qu’il était rabbin et juif et j’ai 66ans.
En Israël, il m’est arrivé plusieurs fois d’entendre des rabbins scandalisés pour avoir entendu des français laïcs, majoritairement athées, dirent que Jésus n’avait pas existé. C’était pour ces rabbins incompréhensible et blasphématoire qu’un français laïc d’origine chrétienne puisse sortir de telles ignominies alors que eux, en tant que rabbins, avaient un profond respect et une grande admiration pour celui qu’ils appelaient « le Rav Ye’oshua ».
Dans cette foi biblique judéo-chrétienne qui m’est indubitable, il est un seul problème , je ne reconnais pas Ye’oshua en tant que le Messie et je reste persuadée que lui-même ne s’est jamais pensé être le Messie. Ce sont ses apôtres et en particulier Saül de Tarse, dit Saint Paul, qui en ont fait le Messie. Il m’est donc difficile de croire à sa résurrection des morts et comme l’on dit que croire n’est pas savoir, alors je m’abstiens d’autant que je reste dubitative sur la venue d’un Messie et, le comble, est que je ne suis pas le raisonnement du judaïsme qui, eux, attendent le Messie.
Ma pensée est que nous devons toujours rester dans l’attente du Messie car, en mon fort intérieur, j’ai l’impression que le jour où ce Messie arrivera, il en sera fini de l’homme.
Je sais que ces pensées vont choquer l’Abbé ARBEZ mais personne n’est parfait 🙂
Oui. Beaucoup plus. Si on les écrivait en détail, le monde entier ne pouurait contenir les livres qu’on en écrirait.
Je ne connais pas bien la notion de « peuple déicide ». C’est pour cela que je n’en ai pas parlé. Par contre le lecteur de bonne foi, intéressé par l’argumentaire de l’Eglise catholique jusqu’au Pie XII, 1958, pourra lire la question 47 (III) de la Somme de l’Ange de l’école, saint Thomas d’Aquin, intitulée « La cause efficiente de la Passion du Christ ». C’est du sérieux, c’est de la théologie catholique, rien à voir avec les papes conciliaires, comme Jean XXIII, Paul VI ou Jean-Paul II.
@JP Varèse
Que vous soyez style Lefebvriste n’est pas une affaire extraordinaire mais du moins avouez-le, ayez le courage de vos opinions.
J’ai connu une congrégation religieuse catholique qui était encore pire que les Lefebvristes et croyez bien que CETTE CONGRÉGATION RELIGIEUSE N’ÉTAIT PAS RECONNUE DANS LA BULLE DU PAPE..
En fait, c’était une « Mère » argentée qui avait fondée cette congrégation. Elle recrutait les Mères « supérieures » dans les familles riches (elles étaient environ 7 à 9 personnes) et ces dernières faisaient partie des nones privilégiées et donc se faisaient servir, avaient le droit de sortir, etc. Ensuite, vous aviez les sœurs pauvres à très pauvres « au service de » ; la plupart venaient des îles telles Martinique, Guadeloupe, etc. Ces dernières étaient environ une quinzaine et travaillaient du matin très tôt au soir tard ; il n’y a qu’au moment des prières qu’elles avaient le repos. Elles arrivaient souvent très jeunes. La propriété était grande, avec de l’immobilier et des terres qu’elles travaillaient.
Il y avait la chapelle (une vraie à l’intérieur de la demeure) réservée aux Mères privilégiées et une autre chapelle qui avait été conçue dans une pièce de la maison réservée aux autres Sœurs. Il y avait un curé qui vivait à demeure dans un appartement au rez-de-jardin de la demeure principale.
Dans la région, cette congrégation dite « religieuse catholique » était très mal acceptée d’autant que la « Mère fondatrice » était une vraie mégère et d’un antisémitisme à vomir. La Mère fondatrice est décédée et elles ont du quitter la région sous la pression de l’Archevêque.
Des « sectes », on en trouve partout et à toutes les sauces mais en ce qui me concerne, ce sont des gens dangereux qui font plus de mal que de bien. Au fond, cette mère fondatrice avait trouvé la solution pour vivre entourée de « sa cour »; un petit dictateur.
Aussi, si vous êtes venu ici pour sortir votre venin, en ce qui me concerne vous n’êtes pas le bienvenu. Par contre, si vous doutez de la foi que l’on vous a enseignée et que vous venez ici pour vous instruire, découvrir d’autres horizons, alors c’est avec plaisir que nous vous répondrons.
Cordialement
@JP Varèse
J’oubliais, vous avez nommé Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul II avec une désobligeance certaine. Il est heureux que vous n’ayez pas nommé le Très Saint Père Benoit XVI car c’eut été une fois de trop.
PATRICIA J S CAMBAY,
Vous parlez d’une « désobligeance certaine ». Soit. Mais vous et tous vos amis parlez à propos de l’Eglise catholique, apostolique et romaine de son (prétendu) « enseignement du mépris ». Alors, n’est-ce pas désobligeant ou pire?
pourquoi jusqu’à Pie XII seulement? Et pourquoi à partir de St Pie V seulement?…
curieuse conception de la tradition ecclésiale.
En plus, mon Père, c’est tellement réaliste 🙂
Je vous jalouse votre réponse.
M. l’Abbé,
Vous ironisez (facilement) sur saint Pie V. Mais vous omettez de dire que c’est le grand Pape du Concile de Trente, et surtout de la mobilisation « anti-turque » qui s’achève par la victoire navale de Lépante, qui a protégé toutes les populations de l’Europe centrale des méfaits de l’empire ottoman.
« Qui rencontre Jésus Christ rencontre le judaïsme » me parait tellement évident !
Vous écrivez Père Arbez « après des siècles d’écrits et de manifestations anti-juives de toutes sortes, depuis les Pères de l’Eglise judéophobes jusqu’aux hostilités meurtrières et séculairement coutumières en chrétienté »
J’aimerais bien savoir à quoi vous faites allusion. J’espère que ce n’est pas au nazisme (national socialisme) quand même ? Pourriez-vous détailler svp ? D’avance merci
Respectueusement
VH