Publié par Jean-Patrick Grumberg le 10 mai 2018


« Pour la première fois depuis 2009, nous n’avons aucun Américain retenu prisonnier du régime communiste de Pyongyang », déclarait un élu Républicain hier alors que trois Américains retrouvaient la liberté suite aux démarches du président Trump.

Il y a quelques mois, les critiques, les médias et les meilleurs experts annonçaient tous que la rhétorique agressive de Trump allait entraîner l’Amérique dans une guerre nucléaire avec la Corée du Nord. Au lieu d’un conflit nucléaire, c’est la dénucléarisation qui semble se profiler.

Il est vrai que depuis les prédictions de Paul Krugman, le prix Nobel d’économie, qui pontifiait que la bourse allait s’écrouler et les économies du monde tomberaient en récession si Trump était élu (la bourse a depuis, battu tous les records possibles depuis que la bourse existe et l’économie américaine est en plein boom), il est avéré que les médias ont un don spécial pour dénicher des experts infaillibles.

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Et voilà qu’au moment d’écrire ces lignes, à 2h du matin heure locale, le Président Trump et la Première dame sont sur le tarmac de la base aérienne Andrew dans le Maryland pour accueillir les otages.

Hier je me demandais hier ce que les médias allaient bien pouvoir inventer cette fois pour critiquer Trump alors qu’il ramène chez eux ces trois derniers Américains captifs.

La réponse à ma question est venue du New York Times.

Ignorant la nouvelle de leur libération, le quotidien de gauche préféra critiquer le secrétaire d’Etat Mike Pompeo avec ce titre :

« A un moment clé, le meilleur diplomate de Trump est à nouveau à des milliers de kilomètres. »

Gardiner Harris, l’auteur de l’article, ajoutait :

« Les hauts fonctionnaires du département d’État ont été incapable de répondre, mardi, lorsqu’on leur a demandé pourquoi M. Pompeo n’a pas retardé d’un jour son voyage [en Corée du Nord] pour se rendre à Washington pendant l’annonce par M. Trump de la fin de l’Accord avec l’Iran ».

Bien entendu, Mike Pompeo était dans les airs avec les trois Américains.

Alors bien-sûr, pour les lecteurs du New York Times qui lisaient ces critiques et n’avaient pas encore entendu la nouvelle de la libération des prisonniers sur les chaînes câblées, l’administration Trump apparaissait désordonnée, incohérente, incapable de diriger le pays, et démontrait la dangereuse incompétence du président Trump. Quoi d’autre ?

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