Publié par Gaia - Dreuz le 30 mai 2018

 

Le magistrat fédéral a précisé lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi matin que la tuerie de Liège relève de faits qualifiés d’assassinats terroristes et de tentatives d’assassinats terroristes.

Une conférence de presse s’est tenue dans le cadre de la tuerie de Liège, qui a coûté la vie à deux policières et un jeune de 22 ans, ce mardi matin. La magistrate fédérale a précisé que les faits sont qualifiés «d’assassinats terroristes et tentatives d’assassinats terroristes».

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Wenke Roggen a également livré quelques informations sur le profil de l’assaillant, confirmant qu’il s’agissait bien de «Benjamin H.» (Herman), un détenu de la prison de Marche-en-Famenne, un Belge «né le 12 janvier 1987».

«Affaire à la Justice à plusieurs reprises»

Il a déjà eu «affaire à la Justice à plusieurs reprises» et se trouvait «en congé pénitentiaire», a encore confirmé la magistrate fédérale, qui a évoqué, parmi les éléments qui nourrissent la piste terroriste, le «modus operandi» de l’assaillant – une attaque à l’arme blanche visant des policiers – et ses cris «Allahu Akbar».

L’enquête se concentre désormais sur l’éventuel réseau de l’assaillant et devra notamment déterminer s’il a agi «seul».

Un «examen toxicologique» sera effectué.

Également suspecté du meurtre d’On

Il est également «suspecté d’un meurtre à On – l’enquête a été confiée au parquet de Luxembourg division Marche-en-Famenne -, commis dans la nuit de lundi à mardi,» a commenté Wenke Roggen, confirmant les propos tenusplus tôt dans la journée par le ministre de l’Intérieur Jan Jambon.

Les réactions se multiplient, vu le contexte. Le ministre de la Justice, Koen Geens, a lui fait savoir qu’il n’était pas ouvert à un débat sur les congés pénitentiaires « normaux ».

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«Les policiers ne vont quand même pas se promener en scaphandre! Face à une attaque comme celle-là, je ne sais pas quelle mesure de précaution supplémentaire on aurait pu prendre,» a confié Thierry Belin, secrétaire national du Syndicat national du personnel de police et de sécurité, dans nos éditions du matin. «Si ce n’est de ne pas mettre en congé un individu dont on sait qu’il représente un danger pour la société…»

Source : Lavenir

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