Lorsque le président Trump a annoncé le retour des sanctions américaines contre l’Iran il y a plus d’un mois, le 8 mai, sa décision a été accueillie avec beaucoup de scepticisme quant au nombre d’entreprises mondiales qui cesseraient leurs activités en Iran ou avec des agents iraniens.
Cependant, la décision du président américain Donald Trump de se retirer de l’accord nucléaire iranien a causé des dommages économiques considérables aux Iraniens. Selon les évaluations des services de renseignement israéliens, une réaction en chaîne s’est déclenchée, et les conséquences ont été bien plus sévères que prévu à l’origine.
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Trump a annoncé sa décision le mois dernier, et il a précisé qu’il rétablissait des sanctions extrêmement sévères contre l’industrie pétrolière iranienne et les entreprises étrangères qui commercent avec elle.
Ces mesures sont censées entrer pleinement en vigueur au début du mois de novembre prochain, pourtant, plusieurs entreprises américaines, dont Boeing et General Electric, qui ont signé des contrats pour le remplacement d’équipements obsolètes à l’industrie pétrolière iranienne, interrompent déjà leurs investissements dans le pays.
- Cette semaine, le fabricant d’équipements sportifs Nike a annulé à la dernière minute une livraison de crampons de football à l’équipe nationale iranienne, qui participe à la Coupe du monde à partir de vendredi en Russie.
- British Petroleum (BP) a annoncé qu’il met fin à son partenariat d’investissement avec la compagnie pétrolière iranienne dans le forage en haute mer au large des côtes écossaises.
Résistance et soumission des dirigeants européens
- Début juin, les ministres de Grande-Bretagne, de France, d’Allemagne et de l’Union européenne ont envoyé une lettre aux membres du cabinet Trump, dans laquelle ils demandaient aux États-Unis d’exempter les entreprises des secteurs de l’énergie, de l’aviation et de la santé des sanctions américaines secondaires – qui visent les entreprises européennes faisant du commerce avec l’Iran.
Les entreprises visées par cette demande d’exemption sont notamment le géant européen Airbus, qui a signé des contrats d’une valeur de 1 milliard de dollars avec l’Iran après la signature de l’accord nucléaire en 2015, et la compagnie énergétique française Total.
- Parallèlement à cette demande, les dirigeants européens ont condamné les actions “unilatérales” de l’Amérique, et ils ont encouragé les entreprises européennes à continuer à faire des affaires avec l’Iran “tant que l’Iran continue apparemment à adhérer aux termes du JCPOA (accord nucléaire)” alors que Trump a annoncé que l’Iran ne respecte pas les accords, et que les services secrets israéliens ont saisi une demi-tonne de documents cachés dans un hangar de Téhéran qui le prouve.
- L’Inde, par exemple, qui est un grand importateur de pétrole iranien, avait déclaré qu’elle “ne suivrait que les sanctions de l’ONU, et non les sanctions unilatérales de quelque pays que ce soit”.
- Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a proposé de promulguer des lois permettant aux entreprises européennes d’ignorer les sanctions américaines. Ce soi-disant “statut de blocage” devait protéger les entreprises européennes contre les poursuites du Trésor américain et d’autres agences américaines.
Malgré cela, malgré les déclarations audacieuses et flamboyantes des dirigeants européens et asiatiques en faveur de l’Iran, il semble que le poids économique de l’Amérique est bien trop important. Leur bassesse morale, leur insistance à ignorer les promesses explicites de l’Iran d’exterminer encore 6 millions de juifs en Israël, leur façon de fermer les yeux sur l’implication active de l’Iran dans le terrorisme mondial, et ce dans le but de protéger le dieu argent qu’ils accusent les Etats-Unis de révérer, n’a pas fonctionné.
De nombreuses entreprises quittent le marché iranien
Des entreprises de tous types et de toutes tailles, allant des compagnies d’assurance aux constructeurs automobiles en passant par les compagnies maritimes, ont annoncé qu’elles cessaient leurs activités avec l’Iran, ou en Iran, en raison des sanctions américaines.
- Total, la compagnie pétrolière française, a annoncé que, en dépit des demandes du président Macron de continuer à commercer avec la dictature islamique, elle se retirait de l’accord de 5 milliards de dollars qu’elle a conclu avec l’Iran.
- Total devait développer le champ de gaz naturel de South Pars 11 en Iran dont elle détient une participation de 30%. L’Iran a maintenant l’intention de céder le contrat au chinois CNPC.
- Mais la compagnie chinoise CNPC a déclaré qu’elle quitterait l’Iran si elle ne pouvait obtenir une dérogation des États-Unis.
- La compagnie maritime danoise et géant du container Maersk a annoncé qu’elle n’expédierait plus de pétrole iranien en raison des sanctions américaines. Dans une déclaration du PDG, l’entreprise a clairement indiqué qu’elle accordait la priorité à ses affaires avec les États-Unis plutôt qu’aux affaires en Iran.
- Peugeot a signalé son intention de se retirer de l’Iran d’ici le 6 août 2018 à moins d’obtenir une dérogation américaine. PSA a vendu 445 000 voitures en Iran l’an dernier, et il ne vend pas de voitures aux États-Unis après avoir essuyé, ainsi que Renault, un échec commercial total dans les années 80. En plus de vendre des voitures, PSA avait signé des accords avec Iran Khodro Industrial Group pour fabriquer des voitures Peugeot en Iran, et avec SAIPA pour construire des véhicules Citroën.
- General Electric et sa filiale Baker Hughes, je le disais plus haut, ont réalisé un chiffre d’affaires combiné de près de 25 millions de dollars de contrats avec l’Iran depuis 2016 pour la fourniture de pipelines, de vannes et de produits d’infrastructure pétrolière et gazière à des entreprises iraniennes. GE et Baker Hughes cessent leurs activités en Iran conformément à la loi américaine, et leurs licences commerciales, appelée Licence H, seront révoquées en novembre.
- Honeywell, une société de technologie, avait plus de 110 millions de dollars de revenus de l’Iran depuis 2016. Il a déclaré qu’il se retirerait du pays.
- Une filiale d’Honeywell avait juste obtenu un contrat pour la mise à niveau de la technologie de surveillance et de contrôle de la Tabriz Petrochemical Company en Iran.
- Boeing, qui avait un contrat de 20 milliards de dollars pour des avions avec Iran Air et Iran Aseman Airlines, a annoncé le 6 juin qu’il ne livrera pas les avions.
- Lukoil – La deuxième plus grande compagnie pétrolière russe a décidé à la fin du mois de mai qu’elle ne poursuivrait plus aucune coopération avec des compagnies pétrolières iraniennes en raison des sanctions américaines.
- Reliance Industries, une société indienne qui possède le plus grand complexe de raffinage de pétrole au monde, a annoncé le 30 mai qu’elle n’accepterait plus d’importations de pétrole brut en provenance d’Iran, et ce malgré les déclarations du gouvernement indien qu’il ne se conformera pas aux sanctions américaines.
- Dover, qui fabrique des pompes et d’autres produits utilisés dans l’industrie pétrolière, avait signé ses premiers contrats avec l’Iran en 2017. Elle a maintenant décidé de mettre fin à toutes ses affaires avec l’Iran.
- Siemens, qui fabrique une variété de produits de santé, d’industrie, d’énergie et d’automobile, a annoncé qu’elle ne prendrait plus de nouvelles commandes de l’Iran, et qu’elle réduisait ses intérêts commerciaux avec l’Iran.
- L’assureur Chubb Ltd, qui misait sur le développement de l’économie iranienne, annule ses contrats et se retire.
- La compagnie d’assurance maritime Validus Holdings, qui a gagné des centaines de millions de dollars en assurant une grande partie de la flotte de cargos iraniens, y compris les tankers pétroliers, prépare son retrait d’ici novembre, date du retrait de la licence H.
- Renault, qui possède la marque japonaise Nissan, un constructeur très implanté sur la marché américain, et fabrique des pièces détachées pour Mitsubishi, une autre marque japonaise très implantée aux Etats-Unis, va devoir suivre la décision de Peugeot, alors que les ventes de la marque française avaient progressé de 127 %.
- Allianz, le géant allemand de services financiers, a annoncé son retrait du marché iranien.
- Danieli Cina, le géant italien de l’acier, a arrêté ses contrats avec l’Iran.
- La compagnie italienne pétrolière et d’énergie Eni quitte l’Iran.
- Saga Energy, la compagnie pétrolière norvégienne a annoncé qu’elle se retirait du marché iranien.
- PGNiG, la compagnie pétrolière nationale polonaise, a suspendu ses projets en Iran.
Les autres sociétés dans le collimateur américain :
- 38 autres sociétés françaises sont concernées par les sanctions américaines :
ALSTOM; Auto Chassis International Pars; Avicenne Gerontologic; Balmoral Intl SAS; Bel Rouzaneh Dairy; Boeing France; Bureau Veritas; CBE Group; CGG; Cohen Amir-Aslani; Danone; Eiger International; Engie; Faurecia Azin Pars Seating; Gaz de France; GEA; Golden Group; Hyper Market Maf Pars; Intertek International Limited (SAI); Negotium Partners; Nexans Co.; RGG Capital; Schneider Electric Co. (Telemecanique Iran); SNCF; Suez Environnement; Thales; Vecteur Cast; Vinci Technologies; Vision France Consulting; Well Services of Iran (WSI — Schlumberger Methods).
- 35 entreprises allemandes :
AIOTEC GmbH; Alldos Eichler GmbH; Bada AG; Bayer Parsian AG; BASF Iran Co.; BASF’s Wintershall; Butting GmbH (CamalAmiran Co.); COMMERZBANK; Eisenmann Co.; Eltherm GmbH; Evonik Iran; Ferrostaal; Germanischer Lloyd; HERRENKNECHT; ILF Consulting Engineers Pars; KOBOLD Messring GmbH Iran; KROHNE Iran; KSB Aktiengesellschaft; Linde Co.; Minimax GmbH & Co. KG, Iran Branch Office; Minova CarboTech Iran Branch; Nivea; PM Piping; Regalbuto Steel GmbH; Rieckermann GmbH (Iran Liaison Office); Salzgitter Mannesmann International Tehran; TGE Gas Engineering GmbH; TUV NORD Iran; Uhde GmbH Iran Branch; Volkswagen; WIKA Instrumentation Pars Kish Ltd.; Wintershall Iran Holding GmbH.
- 21 sociétés italiennes :
Le pétrolier AGIP; la compagnie aérienne AlItalia; Ansaldo Energia SpA; CONDOTTE D’ACQUA; Edison International; Enel; Ferrovie dello Stato; Fiat-Chrysler; FINCANTIERI; Fincantieri SpA; GEOLOG International BV — Iran; ITINERA; Kinetics Technology; Saipem; Seli; SSE SpA Iran Branch; Tecnimont SpA; Tectubi Raccordi S.p.A.; TELECOMA ITALIA GROUP.
- 16 entreprises britanniques :
Atlantic International Operation Limited; BG — British Gas Iran; BHP Billiton; BP Iran Ltd.; Cameron Integrated Services (South Well Drilling Engineering Co.); Daimler; Energy Deployment Co. Ltd.; Euroinvest; Flowstream International Ltd.; KBC Iran Office; Lloyd’s Register Group Ltd; Lloyd’s of London; Pergas International Consortium; Royal Dutch Shell; UK P&I; Welding Alloys Group (Aliaj Joosh Iran).
- 8 entreprises suisses :
ABB (PJSC); BUCHER; Burckhardt Compression Tehran SSK; MSC BASEL; SGS Iran Limited; Sulzer Co.; Weatherford; ZURICH INSURANCE.
- 7 entreprises espagnoles :
Esproenko Pars; JC Valves; Sercobe Co.; Star Petroleum Middle East; TAIM WESER Iran Office; Tubacex Service Solutions Pars (TSS Iran); Tubos Reunidos Group.
- 5 sociétés danoises :
Ecco; Haldor Topsoe; LEO Pharma; Novo Nordisk; Welltec Oilfield Services Iran (Touse Mohandesi Fanavari Chah Mayadin).
- 5 entreprises norvégiennes :
Barwil; Fugro-Geoteam AS; Hydro; ROXAR Norway; SPT Group Norway.
- 6 sociétés tchèques :
Bresson Energy; Energo-Pro; Moravia Steel; Ostroj; Solek Holding; SOR Libchavy.
- 5 entreprises hollandaises :
AkzoNobel; BAF Valves Pars; ENI Iran B.V.; Royal Dutch Shell; Zagroz Equipment Engineering Co.
- 4 entreprises suédoises :
Alfa Laval Iran Co. Ltd.; Atlas Copco Iran; Camfil Farr Co.; NYNAS.
- 2 sociétés autrichiennes :
Christof Industries — Geety Sanaat Mayestan Co. (GSM); Oberbank; O.M.V.
- 2 sociétés finlandaises :
Metso Iran (Garno Group); Styrochem of Finland.
- 1 entreprise macédonienne : ABE Power Co., 1 roumaine : Robust Star Group, et 1 chypriote : Sezzol Group.
Cela fait beaucoup, pour un pays étranglé par la corruption et le détournement de l’argent public au profit de l’impérialisme islamique.
Les services secrets israéliens surpris par l’efficacité des sanctions de Trump
Selon les services de renseignements israéliens, l’Iran espérait récolter des profits importants grâce à des accords avec des entreprises européennes et américaines au cours de la période à venir.
Cependant, le régime de Téhéran est maintenant confronté à l’abandon par des entreprises qui ont déjà signé des contrats, en plus des négociations avec d’autres entreprises, en raison de la décision américaine.
Cela provoque des effets en chaîne qui pourraient faire tomber la dictature islamique :
- Pressions internes à l’intérieur même du régime,
- fréquentes manifestations de l’opposition dans les villes du pays,
- Manifestations sur le coût de la vie et le chômage.
Les services de renseignement israéliens sont arrivés à la conclusion que la double pression économique, intérieure et étrangère, accélère la division au sommet du régime entre le camp dur des intégristes islamiques et celui des intégristes islamiques pragmatiques.
Une partie du différend porte sur la question de l’aide étrangère iranienne aux organisations terroristes au Moyen-Orient. Selon diverses évaluations, Téhéran verse près d’un milliard de dollars par an à ces groupes, notamment le Hezbollah, qui lutte en son nom pour prendre le contrôle de la Syrie au travers du régime Assad, les rebelles Houthi au Yémen, et deux organisations terroristes palestiniennes dans la bande de Gaza, le Hamas et le Djihad islamique.
Le camp pragmatique soutient la réduction de ces dépenses. Certains manifestants en Iran ont lancé des appels et brandi des pancartes condamnant l’utilisation des fonds du gouvernement pour le terrorisme à l’étranger aux dépens du peuple iranien.
Les responsables du renseignement israélien ne se précipitent pas pour autant à conclure que la stabilité du régime est menacée. Les dirigeants iraniens ont bien fait face aux vagues de protestation précédentes, y compris au début de cette année.
Et suite au retrait de Trump de l’accord nucléaire, l’Iran a annoncé la semaine dernière qu’il renouvellerait le processus d’augmentation de sa capacité d’enrichissement de l’uranium, ce qui met en porte à faux les Européens qui pourront difficilement regarder longtemps ailleurs, même avec l’aide des médias.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Sources :
https://www.forbes.com/sites/ellenrwald/2018/06/06/10-companies-leaving-iran-as-trumps-sanctions-close-in/#2ceab65c90ff
https://www.haaretz.com/middle-east-news/iran/.premium-north-korea-summit-trump-iran-pressure-working-israel-says-1.6170642
http://www.morningstar.com/news/dow-jones/TDJNDN_201806061212/us-companies-wind-down-business-in-iran-wsj.html
http://www.payvand.com/news/18/may/1095.html
C’est fantastique!
Que des bonnes nouvelles, en ce moment.
Pourvu que ça dure!!!
Oh ouiii, encore ! Cela en devient de l’addiction, on n’en sera jamais assez gavé, de ce genre de nouvelles qui émerveillent les jours et illuminent les nuits.
C’est hors sujet mais a t’on des nouvelles de Ben Salmann ? vit-il encore ou pas ?
Les taxes à l’importation que M. TRUMP menace de mettre en place sont des moyens de pression. S’il obtient ce qu’il souhaite les taxes ne seront pas mises en place ; dans le cas contraire elles le seront. Certains pays ont fait ce que l’on attendait d’eux et les taxes n’ont pas été mises en place. L’Union européenne comme le CANADA et le MEXIQUE placés dans le cas contraire, les taxes qui devaient les frapper sont devenues effectives. M. TRUMP ne reculera pas et les dirigeants européens devraient s’exécuter et ne pas accuser Donald TRUMP de protectionniste alors qu’ils sont plus protectionniste car de nombreux produits américains sont interdits à l’importation et en tirer les conclusions qui s’imposent
Merci Mr Grumberg pour cet article très précis. Je me délecte toujours de ce genre d’articles, tout comme ceux relatifs aux enquêtes sur obama et sa clique!
J’aime beaucoup le dernier paragraphe sur les européens. Je pense qu’ils sont plus que capables de regarder ailleurs même quand ça leur explose au visage.
Merci a toi l’Éternel d’avoir placer Trump comme Président
michel boissonneault
Bien car ça n’est pas pour rien Que cet homme a été placé a ce poste prestigieux
D. TRUMP fait parti de ces hommes qui auront changé le monde surtout face a l’aveuglement mondial qui pourrait nous amener a notre perte en plus de perdre nos LIBERTÉS sous la domination des enturbannés.
Excellent article. De la vraie information précise et documentée.
Qui ne dit, qu’il ne sera posé aux prochaines générations le thème d’examen :
« L’argent, nerf de la paix »?!
Merci à l’auteur pour cette compilation d’informations, qui ne préoccupent guère les journalistes, tout affairés à ne livrer que leurs opinions.
L’insaisisable Président, pour les sphères d’influence, le demeurera… car il ne subit précisément pas les influences.
C’est un mauvais joueur !
On comprend le tollé pour lui faire respecter les règles… mais il va finir pas devenir bougrement sympathique pour l’immense majorité des humains qui les subissent…
La religion, où l’on adore “le dieu argent” dont vous parlez,
Jean Patrick, est quand même la mieux partagée au monde.
Une fois cela dit, l’on a bien l’impression que les sanctions
économiques appliquées aux sociétés européennes collabo-
rationnistes du régime iranien ( allant de la France à la
Roumanie, en passant par la très-neutre Suisse), feront
plus de dégâts, et plus vite, dans les pays d’Europe de l’ouest
—à commencer par la France, pilotée par un imposteur—
qu’en Iran.
Il est vraiment à regretter que les démocraties occidentales
doivent être étranglées, pour avoir un sursaut leur permettant
de distinguer leurs amis de leurs ennemis.
Mnuchin, son secrétaire d’Etat au Trésor, est très actif et connaît parfaitement bien les circuits financiers.
On voyait déjà le résultat en constatant l’agitation du Hamas placé devant la perte de leurs fonds d’argent et de leurs apports d’armement.
Mr Grumberg, ça c’est ce que j’appelle du journalisme; pas de démagogie teintée, pas d’avis personnel orienté, même pas d’abjecte adjectif subliminal, rien que des faits exposés, une infos explosive certes modérément assaisonnée de vos convictions, mais qui mériteraient de faire le buzz et avec le luxe des sources en plus…
alors c’est donc ça le vrai journalisme? plutôt génial … vous avez déjá pensé à postuler chez Le Monde, L’Express et les autres qui nous ennuis avec de brumeuses “informations” sur les petites phrases de Macron (pognon de dingue) et autre analyse gauchisée des signatures du Président Trump et du Nord Koréen Kim Jung-un ?
question un brun osée j’avoue… mais quel plaisir d’etre enfin informé; J’ai rien trouvé de tout ça dans les autres “médias” …
Cher JPG, merci pour cet incroyable travail de renseignement que vous menez vous même à notre profit. Moralité, je refais un nouveau petit don à Dreuz…
merci pour tous ces renseignements cher PJG
longue vie a D.Trump.Dieu nous a ENFIN entendu
shalom
yeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees!! A voir la tronche de tous les vendus du G7 on se rend compte que sa persévérance a payé mais surtout son intégrité et surtout qu’il fait ce qu’il dit et explique ce qu’il a fait !ses tweet qui était moqué par les imbéciles sont en réalité une bonne arme puisque les journaleux ne peuvent pas déformer ce qu’il dit ce qui les met en rage!!!!!!
Et Natanyahou vous l’avez oublier ????
Sabine …je t’aime
Un entrepreneur bâtit, un politique démolit !
Un entrepreneur produit, un politique croupit !
De deux choses l’une. Ou bien cette situation concentrera toute la détestation du monde à l’encontre d’Israël, responsable d’avoir divulgué les intentions réelles du régime iranien. Ou bien l’asphyxie économique de l’Iran conduira à un vrai changement de régime favorable à sa population martyrisée par l’Islam. En tout cas, nos industries alimentaient clairement le régime terroriste iranien. Le pari de Trump les sanctionne certainement pour le moment mais a quand-même de sérieuses chances de réussite dans un avenir relativement proche. Par contre, si l’Iran persiste dans la voie du terrorisme et cherche à provoquer de nouveaux conflits, il aura été sérieusement affaibli et ne pourra plus se montrer aussi menaçant. A mon avis, Allah doit détester Trump mais ne pourra rien faire contre lui, tant qu’il sera protégé par notre Dieu. God bless America. Amen
Je vous conseille de vous reporter sur le site du colonel CORVEZ, spécialiste français du renseignement, qui vient de passer deux semaines en IRAN et il a constaté que les sanctions ont eu pour effet de créer une sorte d’union sacrée sur le plan politique, sur le plan économique les iraniens remplacent les européens par des chinois, des russes, des indiens. Donc aucun problème l’Iran sortira renforcée sur tous les plans mais pas la France. Quant à l’équipe dirigeante israëlienne actuelle elle représente un danger majeur pour dans le monde.
Il ne s’agit pas de livraison de baguettes de pain.
Les contrats concernant par exemple l’exploration pétrolière sont complexes, techniques, nécessitent des études de faisabilité longues et font l’objet d’âpres négociations.
Or le pétrole est le poumon de l’économie iranienne.
Par ailleurs, si une société chinoise, par exemple, qui n’a pas de relation avec les USA, tente sa chance en Iran, elle se condamne à plus ou moins long terme au motif qu’elle collabore avec un état terroriste.
il les tient tous mais vraiment tous par les c……s
maintenant reste a savoir se qu il va decider pour nous et ce que nous allons devoir accepter .
il est clair que Israel va devoir faire des concessions .
Il faut mettre l’Iran à genoux afin qu’il cesse de jouer aux maîtres de ce monde.
Les gouvernants qui pensent pouvoir s’asseoir sur les sanctions américaines sont d’énormes menteurs, ou alors complètement crétins.
Au’espère-t-il ? Les sanctions sont très simples : une entreprise repérée comme enfreignant les restrictions d’export ne pourra plus acheter de marchandises américaines contrôlées et encore moins exporter vers les États-Unis.
Cela marche même sur PSA qui ne vend rien aux États-Unis.
Par sa filiale FAURECIA PSA fait un gros C.A. aux US.
“(…) la division au sommet du régime entre le camp dur des intégristes islamiques et celui des intégristes islamiques pragmatiques (…)”
“Dur” ou “pragmatique”, un islamiste intégriste reste un islamiste intégriste et tant que le dernier n’aura pas disparu de la surface de la terre, le monde civilisé sera en danger !
Exact : ce n’est qu’une question de forme pas de fonds.
merci JPG
Ha Schem vous bénit, et nous avec
Bravo Donald Trump
Le meilleur des Président de USA
Pourvu que rien ne lui arrive,
Bless you Mr Trump
Poldek
Hmj
Non ce n’est pas la réalité , ils n’ont pas remplacé les entreprises us européennes par des chinoises indiennes ….. etc .
Ils voudraient le faire , mais Ce n’est pas si simple ! C’est même très difficile car les transactions se font en $ , pas en monnaie de singe iranienne car celle-ci n’a aucune valeur en dehors de l’Iran
Les Européens sont coincés pour la même raison car ils ne peuvent faire les transactions en € . Votre général est complètement à côté de la plaque .
@ tancrède
Vous retardez. Par exemple les russes et les chinois ne commercent plus en dollars mais dans leur monnaie et il en sera de même entre l’Iran et la Chine.
Hmj
non pas en monnaie Russe et encore moins iranienne !!
Quant aux Chinois ils achètent le pétrole en $ même aux pays du golf ,
Le raffinement islamique c’est d’avoir crevé les yeux à 20 000 iraniens !
Le régime des ayatollahs
Le régime iranien actuel a également commencé avec un certain degré de légitimité et une auto-justification plausible. Ce fait crucial doit être expliqué puisqu’il semble être inconnu des politiciens étrangers qui traitent du régime et des commentateurs de l’Iran à partir de leurs lointains pays. En particulier, c’est une erreur de rejeter la révolution de 1979 comme une prise illégitime du pouvoir par des fanatiques religieux dépassés. Au lieu de cela, en un mot, la révolution de 1979 était initialement largement considérée – et pas seulement par les ayatollahs – comme la réintégration légitime de la révolution constitutionnelle avortée de 1906.
Dans ces premiers jours, la dynastie régnante était les Qajars. Son fondateur, Mohammad Khan Qajar, avait mené une campagne particulièrement brutale durant quinze ans pour envahir tout le pays, où il avait commis des massacres de populations entières et l’aveuglement de 20 000 hommes à Kerman, une ville qui lui avait résisté. Heureusement pour les autres Iraniens, il fût assassiné en 1797 un an après son couronnement. Son neveu et successeur s’est distingué en produisant entre cent et quatre cents enfants dans un harem où il avait jusqu’à 1000 femmes et en perdant un vaste territoire lors de deux guerres désastreuses avec la Russie. Les dirigeants ultérieurs de la dynastie étaient diversement corrompus ou incompétents ; ils ont également essayé de financer leurs dépenses excessives en accordant des concessions aux gouvernements étrangers. À la fin du dix-neuvième siècle, il n’est pas surprenant qu’un puissant mouvement constitutionnaliste se soit développé en Iran. Ses objectifs étaient d’introduire un gouvernement parlementaire sur le modèle européen et de libérer le pays de la servitude envers les étrangers.
Super article !!
Magnifique .
il faut aider par tous les moyens le peuple iranien qui veut se debarasser de ce régime totalitaire , barbare , de ces ayatollahs chiites et apocalyptiques …..
l ‘ europe doit arreter de collaborer avec ce régime hitlérien , ou alors ce sera la fin de l’europe ….
Deux dictatures islamistes font semblant de s’opposer , il s’agit :
de la république islamique chiite d ‘ iran avec khameini ….
de la république islamiste sunnite de Turquie avec erdogan ….
le monde doit se débarasser de ces deux cancers islamiques …..
Ma foi forcément que ça marche.
Toutes ces entreprises ont besoin d’un banquier pour fonctionner. Si la banque x travaille avec la société y qui travaille en Iran, la banque x sera reconnue complice et interdite de dollar. Personne ne prendra le risque tant que l’économie mondiale sera quasi-indexée sur le dollar.
D’où la volonté des pays comme la Chine ou la Russie de sortir du système pétrodollar et lorsqu’ils y arriveront les sanctions US n’auront plus aucun poids
L’actuel président américain, par ces agissements, ne fait qu’accroître la haine du monde arabe envers le peuple américain. Même si ces politiques semblent marcher sur le court terme, j’aurais des doutes quant à leur pérennisation dans le temps. Laissons le temps au temps et espérons que la fonction présidentielle et les charges de la nation l’amène au mauvais sens de sa gestion et de corriger le tir. Même si sa gestion comporte d’excellentes mesures pour le maintien de l’ordre mondial.