Publié par Gaia - Dreuz le 14 juin 2018

Une manière pour le frère de Salah, d’obtenir des indemnités de départ !

On le sait, Mohamed Abdeslam a été arrêté en février dernier pour le vol de 68.000 euros lors d’un transfert d’argent réalisé, sans sécurité, par des agents communaux de Molenbeek. Des agents qui sont d’anciens collègues de Mohamed Abdeslam puisque, rappelons-ici, le frère du seul survivant des attentats de Paris, a travaillé dix ans au sein de l’administration communale de Molenbeek. Placé désormais en détention sous bracelet électronique à domicile, Mohamed Abdeslam n’a jamais donné d’explications sur ces faits depuis son arrestation. Il accepte, désormais, par l’intermédiaire de son avocat, Yannick De Vlaemynck, de livrer sa version à la DH.

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Tout d’abord, Mohamed Abdeslam tient à préciser qu’il n’est pas l’instigateur de ce coup. Il a en effet avoué y avoir participé mais a, en réalité, profité, d’une information venue d’un ancien collègue, toujours actif dans le service communal victime du vol. “Mon client a su via cet ancien collègue que le transfert se ferait un mardi. Il n’aurait pas pu en prendre connaissance autrement. Il savait que les employés seraient complices et qu’il n’y aurait donc aucun blessé, que tout se ferait très vite, avec l’accord des prétendues victimes”, nous précise l’avocat Yannick De Vlaeminck. Le jour de la pseudo attaque à main armée, il n’a, en réalité, même pas été fait usage d’un couteau. Tout a été simulé. Et les prétendues victimes ont mis de longues minutes avant d’avertir la police.

Pour Mohamed Abdeslam, c’était un coup facile, une manière surtout, de démontrer aussi les failles de sécurité de l’administration communale. Failles dans le transfert d’argent qui auraient d’ailleurs déjà été rapportées par le passé, sans qu’aucune nouvelle mesure ne soit prise pour remédier à la situation.

“Mohamed Abdeslam considérait ainsi le vol de cet argent comme une manière d’obtenir des indemnités de départ à la hauteur du préjudice subi par son licenciement. Il travaillait depuis de longues années à Molenbeek sans avoir eu aucun souci. Et du jour au lendemain, la bourgmestre Françoise Schepmans a décidé de le licencier après les attentats de Paris. Il n’avait pas à supporter le poids d’être le frère de terroristes. Il n’a pas choisi sa famille. Il savait qu’il n’aurait plus jamais de chance d’être engagé ailleurs après cela. Alors il s’est laissé tenté par ce vol, qui rappelons-le, n’est qu’un vol simple et non un braquage”, précise encore le pénaliste Yannick De Vlaeminck.

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Enfin, sur la question des aveux, survenus la semaine dernière, Mohamed Abdeslam aurait tout simplement décidé de libérer sa conscience.

Source : Dhnet

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