Publié par Albert Soued le 15 juin 2018

Un soldat israélien qui a défendu la frontière avec Gaza contre les barbares palestiniens témoigne : “Les mots ne peuvent pas décrire les situations que mes camarades et moi avons traversées.”

La première fois que nous sommes arrivés à la frontière, nous ne pouvions pas imaginer à quoi ressembleraient les quatre prochains mois. La première chose que mon officier nous a dit quand nous avons commencé à travailler, c’est que ” la clôture est une métaphore…. seulement là où se trouvent les FDI, il y a une frontière “.

Nous avons vu 4 000 personnes courir vers la clôture ; on nous a tiré dessus ; nous avons vu exploser une bombe qui nous était destinée, nous avons vu des gens courir vers nous avec des couteaux et des haches destinés à nous TUER.

Nous ne pouvions pas imaginer à quel point il avait raison. Au cours des 4 derniers mois, mon unité a pris le contrôle de la frontière, c’était à cette époque la frontière la plus difficile en Israël.

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Fête de l’indépendance d’Israël, “Yom Nakba”, journée des prisonniers, ouverture de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem. Tu sais ce qui a été le plus dur dans tout ça ? Ce n’est pas le fait que nous n’avons pas enlevé nos chaussures la semaine dernière, ni la douche. Pas le fait que nous n’avons pas parlé à nos amis et à notre famille la semaine dernière. Ce n’est pas le fait que nous dormons en moyenne 4 heures par nuit.

Ne parlons pas de la dernière fois que nous sommes rentrés chez nous. C’est le fait que nous avons fait tout cela, et à la fin de la semaine, nous n’avons vu dans les médias que des critiques, comment nous tuons des Palestiniens innocents. Je veux mettre les choses au clair, puisque je suis ici.

Avez-vous déjà vu 4 000 personnes courir vers vous, pleines de haine et crier “Allah Aqbar” ? Avez-vous déjà vu 4 000 personnes, des hommes, des femmes et des enfants pleins de haine et de colère ? Un couteau peut-il tuer ? Un cocktail Molotov ? Des cerfs-volants de feu ? Une bombe ? AK-47 ?

C’est une menace quotidienne à la frontière.

Mes amis et moi avons ressenti toutes les choses ci-dessus.

Nous avons vu 4 000 personnes courir vers la clôture ; on nous a tiré dessus ; nous avons vu exploser une bombe qui nous était destinée, nous avons vu des gens courir vers nous avec des couteaux et des haches destinés à nous TUER.

Le sentiment qui traverse votre corps après tout cela est indescriptible.

Nous avons le droit de défendre notre peuple, notre famille et nos amis. Nous savons que s’ils nous dépassent, ils vont pour eux.

Notre dernier recours est de tirer, nous envoyons d’abord des papiers décrivant ce que nous ne voulons pas, nous envoyons des bombes puantes pour les éloigner. Aucun pays au monde ne fait cela. Après tout cela, ils continuent à venir…. nous tirons.

Chaque plan que vous prenez doit être approuvé par 2 personnes différentes. Chaque coup de feu que vous prenez est noté et vérifié par les officiels. La première règle en tant que tireur d’élite est de ne jamais fermer les yeux pour ne rien manquer.

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Parfois, vous voyez des choses que vous n’oublierez jamais.

Dans l’ensemble, je peux vous assurer qu’à la fin de cette tournée, nous, en tant qu’unité, ne regrettons pas un coup de feu que nous avons pris.

Chaque fois qu’on a tiré, c’était pour protéger les gens qu’on aime.

Source : Nuitdorient

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