Publié par Sidney Touati le 20 juin 2018

L’énigme française. Nous avons une énigme à déchiffrer.

Pourquoi la France soutient-elle les pays musulmans. Pourquoi condamne-t-elle systématiquement Israël et les USA de Trump ?

Cette attitude est des plus étranges. En effet, habituellement le clivage civilisationnel l’emporte lorsqu’il y a conflit.

Ainsi, en 1938 un sondage révèle qu’une majorité d’Américains souhaiterait la victoire des soviétiques en cas de conflit avec l’Allemagne nazie. Pourquoi ce désir alors que les Américains sont anticommunistes ? Et bien parce que le communisme est dans le même espace civilisationnel que le leur tandis que le nazisme est son exacte négation.

Pour ce qui concerne le conflit du Moyen-Orient, la France (et l’Union Européenne) a abandonné le prima du critère de l’appartenance civilisationnelle.

Elle est contre Israël et pour les pays musulmans.

Comment comprendre ce phénomène unique dans l’histoire ?

Pour tenter de résoudre cette énigme, il nous faut faire un détour par la sociologie et la psychologie qui offrent une clé, parmi d’autres.

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Féminisation et infantilisation.

Éric Zemour a raison lorsqu’il dit que la société s’est féminisée. Il est évident que l’Etat a intégré les qualités habituellement attribuées à la femme. Protéger, guérir, nourrir, comprendre, pardonner, donner une importance primordiale aux sentiments etc. sont devenues des vertus étatiques, amplement intégrées dans les conduites de l’homme occidental. On constate ainsi que l’Etat exerce avec retenue ses fonctions punitives. Il sanctionne avec répulsion et en dernier ressort (un tribunal a prononcé plus de vingt rappels à la loi avant de condamner à une peine effective), on met en avant lorsqu’on punit, la réparation et la réinsertion du coupable.

L’Etat a aboli la peine de mort car il privilégie de manière absolue la vie.

Le fait que le pouvoir, domaine historiquement réservé aux hommes, soit aujourd’hui partagé, féminisé, adouci, est plutôt un fait positif, un progrès. Il représente une amélioration de la qualité de vie, à la condition que virilité et féminité s’équilibrent, ce qui n’est pas évident et relève d’une sorte d’art de vivre. De même que les femmes n’ont pas renoncé à leur féminité en accédant à l’égalité des droits, de même l’homme ne doit pas renoncer à sa virilité face à l’émergence de la femme dans tous les domaines de la vie sociale. L’homme ne doit pas copier servilement la femme. Il doit apprendre à rester lui-même et sortir du vieux schéma dominant-dominé.

Éric Zemour commet cependant une erreur lorsqu’il fait de la féminisation de la société et de l’homme, la cause de certaines dérives aberrantes, notamment celle qui signe la fin de l’autorité.

Le processus de féminisation de la société n’en est pas directement la cause.

Les femmes revendiquent l’égalité des droits et le partage, non le rejet de toute règle, de toute norme, de toute autorité.

Cette attitude est celle de l’enfant.

 

L’émergence de l’enfant-Roi et ses conséquences.

Notre société est confrontée en un très court laps de temps, à une révolution radicale, sans doute la plus radicale depuis les premiers pas de la civilisation. Elle se caractérise par le règne de l’enfant-Roi, ou plutôt de l’enfant-tyran, lequel met en question à la fois le pouvoir de l’homme et celui de la femme. Il rejette toute espèce de normes, de règles, toutes entraves au libre épanouissement de ses désirs,

Si toute civilisation se définit comme organisation de la pulsion sexuelle, alors le règne de l’enfant-Roi est à terme, destruction de toutes formes de culture.

Il était fatal que les enfants-roi post-68, devenus “adultes”, présents à tous les postes de commandement, imposent à la société leur vision infantilisée du monde dont la caractéristique majeure consiste à vider de son contenu la notion de responsabilité.

Par définition, l’enfant est irresponsable. Il ne peut être coupable, quels que soient les actes qu’il a pu commettre. La tendance lourde de notre société est dans ce processus “d’infantilisation-déresponsabilisation” des citoyens.

Si on va au bout de cette logique, alors toute sanction deviendra symbolique, provisoire, légère, à l’image de celle que l’on inflige parfois aux enfants en se contentant de les gronder avec bienveillance lorsqu’ils font une “bêtise”.

Dans cette phase d’infantilisation de la société, il n’y a plus ni victime, ni bourreau. La délinquance, le crime sont imputables à des pathologies psychiques ou sociales, non à des libres choix effectués par des personnes responsables.

La déresponsabilisation des masses inaugure non une nouvelle ère de liberté, mais le règne du “pervers-polymorphe” dont la devise est le fameux slogan de mai 68 “jouir sans entrave”. Dans une société où tout est permis, la transgression des interdits ne donne plus lieu à sanction.

La transgression est mise sur le même plan que la non-transgression. Les “gentils”, les “méchants”, les innocents, les coupables, les agresseurs, les agressés… sont tous logés à la même enseigne. Ils relèvent non de catégories opposées, mais de simples modalités existentielles.

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Peu à peu, tout ce qui était considéré comme déviance, anormalité, criminalité, est toléré, puis intégré dans le périmètre de la loi, devenant à son tour, norme.

Le citoyen-enfant ne doit rien à la société. À l’inverse, il considère que la société lui doit tout.

“Le mariage pour tous” est l’un des marqueurs de ce basculement civilisationnel dont le principe moteur tient tout entier dans le couple “irresponsabilité-soumission”.

Car l’enfant irresponsable, qui frappe du pied, qui hurle s’il n’obtient pas le jouet qu’il convoite, ou si l’on ne satisfait pas dans l’instant ses caprices, est dans le même temps totalement soumis.

Soumis à ses pulsions qu’il ne maîtrise pas, soumis à ses conditions matérielles d’existence sur lesquelles il n’a aucune prise.

Soumis à ses pulsions, soumis à un ordre économique qui lui échappe, consommateur compulsif, tels sont les caractéristiques du citoyen-enfant-irresponsable qui se met en place en France.

Les grévistes de la SNCF sont un exemple de cette morale infantile qui n’a que faire du principe de réalité.

Les zones dites de non-droit en sont un autre. Ici, plus de règles morales autres que celles dictées par l’appétit de jouissance et de domination.

Cette dérive de notre société qui met au centre de la nouvelle “morale” le couple “soumission-irresponsabilité” explique son extrême porosité avec l’Islam dont les valeurs cardinales sont précisément “soumission-irresponsabilité”.

Il est écrit dans le Coran que celui qui tue au nom d’Allah n’est ni responsable, ni coupable puisque c’est Dieu qui agit à travers son geste.

Le citoyen-enfant occupe très exactement la place que l’Islam assigne à l’homme : la soumission à un ordre qui le dépasse et qu’il ne peut comprendre puisqu’il résulte à chaque instant de la volonté du CAC 40 et/ou de Dieu.

Ces raisons expliquent pourquoi non seulement la France n’oppose aucune résistance à l’expansionnisme musulman, mais aussi pourquoi nos dirigeants ont fait de l’Islam la nouvelle religion de l’Etat.

La France fonctionne dans un vaste bouleversement civilisationnel et se prépare à passer d’une culture qui avait pour fondement la liberté et la responsabilité individuelle (Bible) à une autre fondée sur la soumission et la déresponsabilisation (Coran). Nos dirigeants cyniquement pensent avoir trouvé dans l’Islam l’instrument de cette révolution.

Mais on abandonne pas une civilisation comme on abandonne un chien. Ce bouleversement va entraîner une violence immense.

Un ensemble de signes montre que les peuples européens ne sont pas disposés à consentir au sacrifice de leurs cultures multi millénaires sur l’autel de la nouvelle barbarie que promeut l’Union Européenne.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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