Publié par Jean-Patrick Grumberg le 20 juin 2018
Les hommes du président Obama : James Comey, Peter Strzok, Robert Mueller

Au printemps 2016, Barack Obama a illégalement utilisé la force du FBI pour détruire un rival politique candidat à la présidence et faire élire Hillary Clinton.

Obama a donné l’ordre que le directeur du FBI James Comey donne crédibilité à une affaire de collusion russe qui a été inventée, confectionnée de toutes pièces et financée par Hillary Clinton et la campagne démocrate et connu sous le nom de dossier Steele (du nom de l’agent britannique qui a ramassé des ragots en Russie et ailleurs), puis divulguée à la presse.

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Avant même de déclencher une enquête officielle en juillet 2016, le directeur du FBI, dont la femme et la fille sont des militantes démocrates qui ont participé à la Marche des femmes contre Trump le lendemain de son élection, a placé au moins un si ce n’est deux espions à l’intérieur de la campagne électorale de Trump pour rapporter à Obama ce qu’ils disaient, tout comme Nixon avait fait poser des micros à l’intérieur de la campagne électorale Démocrate pour écouter ce qu’ils disaient.

Pris en étau, le piège parfait 

  1. Hillary Clinton et la campagne démocrate ont commandé à Fusion GPS un dossier contre Trump qui a été décrit devant le Congrès comme “non vérifié et salace”, et dont même le New York Times n’a pas voulu.
  2. Puis le FBI a envoyé une personne insoupçonnable, un diplomate australien qui par le plus grand des hasards a contribué à hauteur de 25 millions de dollars au financement de la fondation Clinton, appâter George Papadopoulos, un collaborateur de base de la campagne Trump, pour le pousser à la faute et à faire des déclarations compromettantes, alors qu’il était, en même temps, “travaillé” par une taupe du FBI, Stefan Halper, également professeur à l’université de Cambridge.
  3. Pendant ce temps, le département de la Justice d’Obama présentait des preuves douteuses ainsi que le faux dossier Steele pour obtenir d’un juge d’une cour spéciale, un mandat FISA de contre-espionnage pour mettre la campagne sur écoute au travers de Carter Page, un des conseillers politique étrangère de la campagne Trump. L’espion du FBI Stefan Halper s’était déjà, parallèlement, “lié d’amitié” avec Carter Page.
  4. En mai 2016, autre proche et confident de Donald Trump, Roger Stone, reçu un appel téléphonique d’un homme à fort accent russe qui disait s’appeler Henry Greenberg, et qui voulait rencontrer Stone pour lui remettre des informations confidentielles contre Hillary Clinton. Il demanda à 2 millions de dollars à Stone pour ses informations, et lorsque Stone répondit qu’il n’avait pas cette somme, Greenberg lui répondit qu’il voulait que Trump paye. C’est là que Stone, qui refusa l’offre, comprit que “Greenberg” était un espion qui tentait de piéger Trump. Stone apprendra plus tard que Greenberg ne s’appelait pas Greenberg, que c’était un espion qui travaillait pour le FBI, et qu’il était entré 8 fois aux Etats-Unis au moyen d’un visa d’informateur.
  5. Stefan Halper a ensuite réussi à gagner la confiance de la Maison-Blanche, et fut même félicité en 2017 pour son rapport sur les pratiques commerciales de la Chine, et selon Politico, a tenté d’obtenir un poste à responsabilité dans le gouvernement Trump.
  6. James Comey a manœuvré pour faire nommer un enquêteur spécial aux pouvoirs illimités dans le but de faire destituer Donald Trump. Robert Mueller, un proche, a été nommé, et il a formé un groupe de 16 agents et avocats Démocrates ou anti-Trump pour conduire une enquête “indépendante et neutre”.

Découverte du pot aux roses – l’administration Obama exposée

James Comey avait chargé Peter Strzok, un haut responsable du FBI qui déteste Trump et soutient Hillary, de l’enquête sur le scandale du serveur email privé Hillary Clinton, puis de l’enquête contre Trump.

Nous allons empêcher Trump d’être président

“Nous allons empêcher Trump d’être président” est un des messages que l’inspecteur général Michael Horowitz a découvert en passant en revue le comportement du FBI dans les deux enquêtes.

Horowitz a documenté dans son rapport le parti pris pro-Clinton très fort des agents chargés d’enquêter sur l’utilisation illégale par elle d’un serveur privé, ce qui explique pourquoi elle a bénéficié d’un grand nombre d’irrégularités de procédures, des douceurs des enquêteurs, et a été innocentée des graves délits qu’elle a commis.

Il a constaté que les mêmes agents ont été chargés d’enquêter contre Trump, et à l’inverse, se sont acharnés contre lui.

Et il a publié les preuves dans un dossier de 500 pages que les médias ont enterré, en fabriquant un scandale au sujet des migrants mineurs séparés de leurs parents – une procédure qui existait sous Obama sans jamais aucune réaction de leur part.

Les agents du FBI ont agi avec une partialité et une animosité sans précédent contre le Président Trump pour savoir s’il y a eu collusion entre Trump et la Russie. Ils n’ont rien trouvé.

L’année du boomerang

Comme Hillary Clinton n’a pas été élue, elle n’a pas été en mesure d’étouffer le double scandale : celui qui a entaché l’enquête sur son serveur privé, et celui sur la fabrication du dossier russe. Comme ils étaient certains à 90% – selon les sondages – que Clinton serait élue, les coupables n’ont pas pris le soin d’effacer les traces de leurs magouilles.

La combinaison de ces deux facteurs explique que le scandale est en train de se retourner contre les Démocrates sous les yeux du public américain.

James Comey, directeur du FBI ; Andrew McCabe, sous-directeur du FBI ; James Rybicki, chef de cabinet ; James Baker, avocat général du FBI ; Lisa Page, avocate du FBI et agent de liaison d’Andrew McCabe ; Peter Strzok, directeur-adjoint du département du contre-espionnage, étaient les principaux acteurs des enquêtes sur le serveur d’email privé de Clinton et la collusion entre la Russie et Trump.

  • James Comey a divulgué des informations à la presse et a été renvoyé du FBI. Il fait l’objet d’une enquête du département de la Justice sur sa conduite durant les années Obama.
  • Andrew McCabe a menti sous serment, il a été renvoyé du FBI la veille de son départ en retraite, et le département de la Justice a recommandé des poursuites criminelles contre lui.
  • James Rybicki a démissionné du FBI.
  • James Baker a quitté le FBI après avoir été démis de ses fonctions.
  • Lisa Page a démissionné du FBI après avoir été retirée de l’enquête contre Trump et réassignée à d’autres tâches.
  • Peter Strzok a été démis de son poste au sein du groupe des enquêteurs de Robert Mueller, et il vient d’être “escorté” hors du bâtiment du FBI.
  • Philip Allen Lacovara, le procureur général chargé du Watergate, a déclaré la semaine dernière au Washington Post que Mueller devrait boucler son enquête et passer à autre chose :

” Mueller doit avoir assez d’informations pour décider s’il y a lieu de porter d’autres accusations liées à la Russie. Il est temps d’agir sur les éléments restants et de conclure les choses en présentant promptement tout acte d’accusation qui pourrait être justifié.”

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Le Président Trump a promis de nettoyer le marécage. Le nettoyage a commencé.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :

http://thehill.com/opinion/white-house/390228-london-bridges-falling-down-curious-origins-of-fbis-trump-russia-probe
http://dailycaller.com/2018/03/06/australian-ambassador-clinton-foundation-fbi-trump-russia-probe/
https://www.nationalreview.com/2018/01/steele-dossier-fusion-gps-glenn-simpson-trump-russia-investigation/
https://www.politico.com/story/2018/05/31/stefan-halper-white-house-trade-615891
https://www.washingtontimes.com/news/2018/may/21/stefan-halper-suspected-fbi-informant-trump-campai/
https://www.washingtonpost.com/politics/trump-associate-roger-stone-reveals-new-contact-with-russian-national-during-2016-campaign/2018/06/17/4a8123c8-6fd0-11e8-bd50-b80389a4e569_story.html?utm_term=.abd086312d3f
https://nypost.com/2018/06/18/watergate-prosecutor-says-mueller-should-wrap-up-now-and-other-commentary/

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