Amazon, Alphabet (Google) et Microsoft ont récemment été critiqués pour leurs relations avec le gouvernement américain et son armée.
Les géants des nouvelles technologies aiment avoir le beau rôle. Celui d’entreprises qui permettent de connecter les hommes, de diffuser des idées et de permettre la bonne marche du monde grâce à leurs outils. Il n’est pas rare que cette belle image se fissure. Mais ces dernières semaines, Amazon, Google ou Microsoft affrontent une menace inédite: les critiques de leurs propres employés.
C’est Google, propriété de la société parapluie Alphabet, qui a dû gérer la première fronde. Le géant du Web a provoqué l’ire de certains de ses employés avec un projet d’intelligence artificielle développé pour le Pentagone. Baptisé «Maven», il permet l’analyse précise d’images de drones en zones de guerre. Il a rapidement fait débat en interne pour ses enjeux éthiques. Une pétition pour réclamer l’annulation du projet a récolté plus de 4000 signatures. «Google ne devrait pas être impliqué dans des activités guerrières», plaidait le document. Une douzaine d’employés ont même démissionné en protestation. Face à la montée de la grogne, et une large couverture médiatique, Google a fini par faire une concession: début juin, il a annoncé que le contrat en question avec le Département américain de la Défense ne serait pas renouvelé. Il sera néanmoins toujours effectif jusqu’en 2019.
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Les employés appelés à se mobiliser
Quelques semaines plus tard, Amazon et Microsoft affrontent des polémiques similaires. D’un côté, le géant du e-commerce se voit reprocher le développement d’un outil de reconnaissance faciale, et surtout sa vente aux forces de police. Cette fois-ci, les critiques viennent des actionnaires d’Amazon. «Nous craignons que cette technologie puisse être utilisée pour viser de manière injuste et disproportionnée les personnes de couleur, les migrants et les membres d’associations civiles», ont alerté une vingtaine d’entre eux dans une lettre remise vendredi à Jeff Bezos, PDG d’Amazon.
Microsoft, de son côté, est critiqué pour sa collaboration avec l’ICE, l’agence en charge de l’immigration aux États-Unis. Cette dernière, cliente de sa plateforme cloud Azure, est vivement dénoncée aux États-Unis pour sa gestion des familles traversant la frontière américaine, en séparant de force des enfants et de leurs parents. Microsoft a été sommé de se justifier sur ce contrat après qu’un article de blog datant de janvier, où il se félicitait de sa collaboration avec l’ICE, a refait surface sur les réseaux sociaux. «Nous demandons à l’administration de changer sa politique, et au Congrès américain de voter des nouvelles lois garantissant que les enfants ne soient plus séparés de leurs familles», a finalement annoncé le géant de l’informatique lundi soir, après plusieurs jours de polémiques. Là encore, plusieurs employés de Microsoft avaient critiqué ouvertement leur entreprise sur le sujet. Ces déclarations ont été suivies par d’autres: Tim Cook (Apple) et Susan Wojcicki (YouTube) ont eux aussi protesté publiquement contre les pratiques de l’ICE.
Friends who work for @Microsoft,
FIGHT THIS. Make the biggest noise imaginable about it.
Don’t fall for the “all companies take government contracts” spin. Your company has THIS contract and is *proud* of it.
Resources are available to help you fight. I believe in you.💖 https://t.co/P19aEWR45n
— EricaJoy (@EricaJoy) 18 juin 2018
À mes amis qui travaillent chez Microsoft: COMBATTEZ CECI. Faites le plus de bruit possible. Ne vous faites pas avoir par le discours habituel, qui dit que toutes les entreprises ont des contrats avec les gouvernements. Votre société gère CE contrat en particulier, et en est fière.
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Un équilibre difficile face à Donald Trump
Il n’est pas inhabituel qu’une entreprise de nouvelles technologies noue des contrats avec des gouvernements, a fortiori l’administration américaine. Néanmoins, l’élection de Donald Trump, en 2016, a placé les géants de l’industrie dans une situation délicate. La Silicon Valley penche traditionnellement pour le camp démocrate. Ses acteurs défendent publiquement des valeurs d’ouverture, en faveur des droits pour les couples et les familles LGBT, le féminisme ou l’immigration. Ce soutien n’est d’ailleurs pas complètement dénué d’intérêt. Défendre des causes progressistes permet à ces entreprises de se racheter, provisoirement, une conscience face à des polémiques liées à leurs activités: surveillance en ligne, vie privée, problèmes d’addiction aux technologies, monople économique, etc. Quand plusieurs grands noms de la Silicon Valley ont combattu la politique migratoire de Donald Trump face aux ressortissants de pays à majorité musulmane, il s’agissait aussi pour eux de défendre leur droit de recruter facilement les meilleurs employés à l’étranger.
Les temps ont changé. Donald Trump est président des États-Unis depuis un an et demi. Et malgré ses relations difficiles avec les géants des nouvelles technologies sur de nombreux sujets, comme la neutralité du Net, son gouvernement représente des opportunités commerciales importantes: investissement dans du matériel informatique, des logiciels de bureautique, des infrastructures cloud, des programmes d’intelligence artificielle, dans la robotique … Malgré les critiques, aucune entreprise mise en cause n’a, jusqu’ici, complètement abandonné ses projets avec le gouvernement américain. Ces affaires pourraient tout de même écorner leur image sur le long terme. Un enjeu de communication dont ces sociétés ont bien conscience. «Nous devons réfléchir à un bon angle pour la presse sur notre collaboration avec le Département de la Défense, quelque chose de sympa comme le stockage, la sécurité ou les réseaux, mais éviter À TOUT PRIX de parler ou d’impliquer l’utilisation d’une intelligence artificielle», s’alarmait Fei-Fei Li, en charge de l’intelligence artificielle pour la division cloud de Google, dans un mail confidentiel envoyé lors de la signature de son contrat avec le Pentagone.
Les entreprises de la Silicon Valley ont l’habitude des critiques venant de l’extérieur. C’est moins vrai quand elles viennent de l’intérieur. Les employés des géants des nouvelles technologies sont souvent choyés et fidèles à leur société, au moins en surface. Ce phénomène de protestation, relativement inédit, pourrait devenir un véritable problème. Microsoft, Google, Amazon et les autres aiment prétendre à la neutralité. Ils refusent de faire de la politique, sauf quand elle va dans le sens de leurs intérêts. Néanmoins, cette position est de plus en plus difficile à tenir, alors que montent les inquiétudes sur la place de leurs outils dans nos vies. Et que ces entreprises font peur à leurs propres employés.
Source : Lefigaro
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Ses acteurs défendent publiquement des valeurs d’ouverture, en faveur des droits pour les couples et les familles LGBT, le féminisme ou l’immigration. Ce soutien n’est d’ailleurs pas complètement dénué d’intérêt. Défendre des causes progressistes permet à ces entreprises de se racheter
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En quoi la défense des causes LGB ou immigrationnistes sont elles progressistes ?
Pour moi, elles créent un recul des civilisations avancées et de leurs valeurs au profit du peuplement des hétéro africains et autres sous évolués (socialement, techniquement, écologiquement…. parlant) qui se reproduisent plus vite que les cafards.
Et quand je vois l’immense TdC qui nous sert de président accueillir et mettre en vedette un fils d’immigré black et pédé, je me dis que ce n’est pas fini.
(A croire que lui et sa momie ne rèvent que de gros baobabs)
“Défendre des causes progressistes permet à ces entreprises de se racheter, provisoirement, une conscience”
Il n’y a pas que les entreprises marquées à gôôôche qui se rachètent une bonne conscience en défendant des causes “progressistes” (mouarf !) ; c’est en réalité une bonne partie de l’électorat de gauche qui raisonne ainsi, notamment parmi les salariés-bobos et d’une manière générale, les profs, les ingénieurs, et tous ceux qu’on appelle catégories socio-professionnelles moyennes supérieures, qu’ils soient fonctionnaires ou salariés du privé (en général moyennes et grandes entreprises).
Pas étonnant donc que les salariés de Google et autres Microsoft se rebiffent contre leurs employeurs, dès lors que ceux-ci arrêtent de défendre les causes “progressistes”… (mouarf !)
Pourquoi avoir de la retenue quand il s’agit de doter l’armée de son pays des meilleures avancées technologiques? Les militaires russes ou chinois font des recherches actives dans les domaines de l’intelligence artificielle! Faut il attendre de subir un jour les conséquences d’un retard qui pourrait nuire gravement à l’équilibre des forces? Encore la “gôche” et ses “belles pensées bisounoursiennes” dans un monde ou seule la force est respectée!
Cela m’étonnerait que ces groupes de la Silicon Valley refusent les contrats avec le gouvernement de leur pays, ce serait se tirer une balle dans le pieds au profit d’entreprises qui auront moins de scrupules à récupérer ces marchées très lucratifs, et ce sera certainement la perte définitif de tous les marchés à venir.
Certaines compagnies commerciales se lancent dans la politique au lieu de faire ce pour quoi elles ont été créées, c’est à dire faire des bénéfices en vendant des produits ou des services.
Maintenant, leurs dirigeants et leurs employés se croient tenus de trompéter leurs convictions politiques urbi et orbi et les consommateurs, de leur côté, s’empressent de les boycotter si de telles professions de foi les choquent ou les indignent. Même chose pour la clique Hollywood, tellement occupée à faire de la politique qu’elle ne produit plus que des navets – et des salles de cinéma vides ainsi que des séries télévisées qui s’effondrent.
Si ces messieurs commerçants s’imaginent que cette politisation intensive va faire marcher leur commerce, ils sont tout aussi nuls que leurs agissements incitent à le croire.
Bien vu Arikva:
Un pilote dirige et un politicien brasse de l’air (et heureusement que ce n’est pas l’inverse.)
Reste que dans l’exemple, on peut supprimer l’un des deux sans regrets (mais bientôt ce sera probablement l’inverse…. avec regrets.)
@Atikva,
Bravo – Je n’ai pas lu d’incitations à Boycotter qui que ce soit – Moi, même je ne le ferai pas, dégoutée par les principes du BDS –
Pourtant il en est qui méritent d’être boycottés, et d’apprendre qu’à Hollywood, le marché se porte mal, me fait plutôt plaisir, je ne m’en cache pas.
Je n’incite personne à boycotter,
Mais moi-même, me suis mise à relire davantage sur des bons vieux livres qui sentent bon le papier.
J’écris plus souvent à la main,
La télé qui était en permanence allumée, comme un bruit de fond, n’est allumée que pendant près d’une heure, pour un choix précis…
Je sors plus souvent dehors, et commande pratiquement plus sur le net.
Tout cela, parce que je réalise que le système nous dévore et que sans réactions de notre part, nous sommes arraisonnés par force à des applications qui font de nous ce qu’elles veulent.
Ne serait-ce que Microsoft avec son dernier système, que déjà j’avais tenté, puis enlevé. Puis avec un nouvel ordinateur je me retrouve avec ce nouveau système, dans lequel je sens que je n’ai plus le contrôle de rien…
Alors que les travailleurs de Google, Microsoft et Tartempion, fassent leurs grèves, j’en ai rien à faire. De toute façon la majorité des employés sont des étrangers payés à bas prix, qui haïssent les occidentaux – et malgré de la bonne volonté de leur part (par devant, je ne sais ce qu’il en est pour la résolution des problèmes), tous ces nouveaux trucs inutiles que l’on veut nous imposer…Ils ne maîtrisent pas mieux que nous.
J’apprends à me passer de pas mal de choses…Je comprends trop la dépendance et la surveillance dans laquelle nous nous trouvons, et même si je ne crains aucune découverte en ce qui me concerne…J’ai le droit à ma vie privée, si j’ai envie qu’elle soit privée. Si j’ai envie d’en parler…C’est mon droit aussi.
Mais petit à petit…Les appareils seront tous connectés, même les frigos paraît-il. Alors, lol faut-il aller au Pôle nord ?
Il faut réellement trouver des alternatives.
Bonne soirée,
Lol, voilà un message qui sera lu, j’en suis sure !
Aline1:
Il semblerait que vous ne soyez pas seul(e)
Je procède de même et j’en parle en espérant faire des émules.
Pour ma part, mon TV n’est pas relié a Internet et mon futur frigo, ma future voiture et mes futurs WC, s’ils devraient l’être un jour, seraient également déconnecté du net. C’est facile a faire !
Le lavage et l’ essorage des cerveaux des employés de la Silicon valley ont bien fonctionné , ils ne se sentent plus américains prèts à servir leur patrie et leur armée ; ils sont hors sol ,dans leur ” cloud ” .
Sous prétexte de bons sentiments , pervertis , ils ne se rendent même pas compte que par leur défection , ils trahissent.
Monstrueux et lamentable.
voir la gauche être déchirer est un plaisir et je suis d’accord avec tout les gauchistes qui sont scandalisé et par principe ont démissionner car cela prouve qu’ils ont des valeurs mais la réalité est tout autre ….. les USA ont des ennemies partout donc le gouvernement Trump a pas le choix d’utiliser tout les outils pour lutter contre ceux qui veulent les anéantir …. donc les gauchistes démissionner si vous voulez et jouer le jeu d’être des idiots utile mais l’important est de survivre…. que la démocratie survie
Pour moi, elles créent un recul des civilisations avancées et de leurs valeurs au profit du peuplement des hétéro africains et autres sous évolués (socialement, techniquement, écologiquement…. parlant) qui se reproduisent plus vite que les cafards.
Y A PAS D’AUTRES FAÇONS D’EXPRIMER, DE DÉCRIRE CE QUI SE PASSE AUJOURD’HUI.
C’est la grande stupidité des Américains gauchisés, toujours contre leur propre pays. On voit ça par exemple dans la série “The Big Bang Theory”, où nos héros se demandent s’ils doivent travailler sur une invention qui pourrait être utile à leur armée. La trahison à la patrie est devenue pratiquement un acte d’héroïsme (cf. Snowden).
Snowden un traître? Ce qu’il ne faut pas lire…