Publié par Gaia - Dreuz le 23 juin 2018

Le Hamas, au contrôle de la bande de Gaza, a versé 8000 shekels (près de 2000 euros) à la famille dont le bébé est mort au mois de mai, à condition que celle-ci affirme que leur enfant a succombé suite à l’inhalation de gaz lacrymogènes lancés par les Israéliens, selon un acte d’inculpation déposé jeudi contre un Palestinien arrêté le 28 mai après des affrontements avec l’armée israélienne.

Leïla al-Ghandour, âgée de huit mois, est au centre d’une querelle sur les causes de sa mort, survenue en mai alors que le ministère gazaoui de la Santé avait initialement annoncé qu’elle était morte après avoir inhalé du gaz lacrymogène utilisé par les soldats israéliens comme moyens anti-émeutes lors des affrontements avec les Palestiniens à la barrière de sécurité qui sépare l’Etat hébreu de l’enclave. La famille avait accusé l’armée israélienne d’avoir tué l’enfant.

“Nous avons beaucoup de témoignages qui mettent en doute la fiabilité de cette information”, avait déclaré un porte-parole de l’armée israélienne, Avihai Adrei.

D’après les informations obtenues par i24NEWS, le bébé souffrait de problèmes cardiaques depuis sa naissance, et sa famille aurait convenu d’un accord avec l’organisation terroriste Hamas pour annoncer sa mort à la presse, en prétendant qu’il aurait été tué à cause des gaz lacrymogènes lancés par Israël, en échange d’une compensation financière significative.

Selon l’acte d’accusation déposé jeudi contre Mahmoud Omar, membre des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, et cousin du bébé, le suspect aurait confirmé lors de son interrogatoire que le 14 mai, sa mère lui a annoncé la mort du bébé, décédé suite à une maladie du sang.

Après avoir entendu son oncle Anouar et sa tante Mariam confier à la presse que leur fille avait succombé suite à l’inhalation de gaz lacrymogènes, Mahmoud Omar a été informé que Yahya Sinwar, leader du Hamas, avait offert 8000 shekels à la famille pour tenir les propos mensongers auprès de la presse.

Le 25 mai, le ministère palestinien de la Santé basé à Gaza avait déjà décidé de ne pas mentionner le nom de Leïla al-Ghandour sur une liste baptisée “les martyrs”, recensant les Palestiniens tués lors d’affrontements avec l’armée israélienne, le long de la barrière de sécurité qui sépare l’Etat hébreu de l’enclave palestinienne.

Source : I24news

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