Publié par Manuel Gomez le 24 juin 2018

Le 7 juillet 2016, durant le déroulement des Fêtes de San Fermin, à Pampelune, au pays basque espagnol, cinq jeunes hommes, venus de Séville (Andalousie), âgés de 27 à 29 ans, cherchaient absolument une rencontre sexuelle.

Ils croisaient une jeune madrilène de 18 ans, fortement sous l’emprise de l’alcool. Elle a eu le mauvais réflexe d’embrasser l’un des cinq, alors, sept minutes après l’avoir rencontré, ils l’ont obligé à entrer dans le hall d’un immeuble et l’ont forcée à faire des fellations puis l’ont violée par voie vaginale et anale, sans préservatif. Ils l’ont ensuite abandonnée à demi-nue, lui volant même son portable pour qu’elle ne puisse pas appeler au secours.

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Non totalement satisfait de leur exploit, ils ont eu l’idée perverse de diffuser une vidéo de leur agression sexuelle, de leur viol collectif, par WhatsApp en titrant : « En train de baiser une à cinq ».

Sur cette vidéo la jeune victime apparaît les yeux fermés, cernée et rivée dos au mur.

Elle a été retrouvée plus tard, en pleurs, sur un banc par des passants.

D’autres vidéos présentes sur WhatsApp, évoquant le désir de ces cinq voyous de « baiser une nana à cinq », n’ont pas été visionnés lors du procès, sur décision du tribunal.

Lors des très nombreuses fêtes, dans toutes les villes d’Espagne, qui font la plaisir des espagnols, et notamment lors de celles de Pampelune, on déplore des agressions sexuelles et même des viols, de plus en plus souvent !

Ces cinq « criminels », dont un garde civil et un ancien militaire, ont été arrêtés, jugés et condamnés, mais le Parquet a estimé leur condamnation, en première instance, « trop clémente ».

Le Tribunal de Navarre (Espagne) vient de prendre la décision stupéfiante de les libérer sous la caution ridicule de 6000 euros chacun et ces cinq voyous, qui ont donc violés collectivement une jeune fille de 18 ans, peuvent, en toute tranquillité, rentrer chez eux, libres, sous contrôle judiciaire, en attendant que leur condamnation à des peines de prison soit revue en appel. Le Tribunal a estimé que « la récidive » est « quasi-impensable », à cause de la pression qui s’exerce sur eux !

Les cinq criminels étaient en détention provisoire depuis presque deux ans.

Cette décision « inique » a provoqué une immense colère dans toute l’Espagne et de très nombreuses manifestations se sont organisées le 22 juin.

Des dizaines de milliers d’espagnols se sont rassemblés, notamment devant le ministère de la justice, à Madrid, mais également à Pampelune durant plusieurs jours, sur la place de la mairie, mais également à Séville, d’où sont originaires les cinq violeurs, et à Valence, Saragosse, Grenade, etc.

Une pétition en ligne, lancée le 21 juin sur le site Change.org a recueillie en 24 heures plus de 670.000 signatures.

L’Espagne, déjà sous le choc d’un changement imprévu de gouvernement, se trouvant devant le fait accompli de subir un premier ministre socialiste pour lequel elle n’avait pas voté, et qui a pris la décision d’accueillir «toute la misère du monde» dont ne voulait plus l’Italie, ni les autres pays européens, constatant que cela va se reproduire plusieurs fois, alors qu’il ne s’agit nullement de «demandeurs d’asile», n’avait pas besoin de se trouver confrontée à une telle décision aberrante d’un tribunal qui remet en liberté «La mandat» (La meute), c’est le surnom dont elle a baptisé ces cinq criminels.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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