Publié par Guy Millière le 25 juin 2018

Dès qu’Emmanuel Macron s’est présenté à l’élection présidentielle, j’ai pressenti le pire.

Un candidat fabriqué par des publicitaires et lancé par une campagne marketing, à la façon d’une nouvelle marque de lessive m’a semblé d’emblée suspect. Le fait que tous les grands médias, ou presque, se soient aussitôt ralliés à sa candidature et qu’il soit d’un seul coup, et des mois durant sur toutes les couvertures de magazines, en position de produit de l’année, a suscité chez moi une sensation de nausée. J’ai immédiatement pensé à la façon dont le peuple américain avait été incité à choisir Barack Obama, le produit de l’année américain en 2008 et ne s’était aperçu que plus tard, malgré les avertissements lancés par des analystes plus lucides, que c’était un produit avarié et très nocif pour le pays et pour le monde.

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La façon dont la campagne électorale s’est déroulée a confirmé mes craintes. Les discours vides et vagues se sont ajoutés aux discours débiles montrant visiblement que les concepteurs du produit prenaient les électeurs pour des imbéciles et que le produit lui-même, tout en ayant une haute idée de sa personne, méprisait ceux qui l’écoutaient, pensait à l’évidence que la fin justifie les moyens, et avait la fiabilité et l’honnêteté d’un marchand de voitures d’occasion au Zimbabwe.

Le déroulement de l’élection elle-même m’a montré que c’était un hold up cynique et crapuleux qui se déroulait. L’élimination de François Fillon par une campagne de presse et un harcèlement juridique digne d’une république bananière, et l’éviction de tout autre candidat jusqu’à ce qu’il ne reste que le choix entre le produit et Marine Le Pen, destinée à jouer le rôle d’épouvantail et à être décrite de manière ignoble comme le symbole du “fascisme” qui ne doit pas passer, et que le produit était censé permettre d’éviter m’a poussé à me mettre à distance pour regarder, consterné, une catastrophe prévisible s’accomplir.

La suite est connue et a été conforme à mes attentes les plus pessimistes.

Emmanuel Macron n’a rien accompli et rien mis en œuvre qui ne soit de l’ordre du simulacre. Les mots en France ayant perdu leur sens depuis longtemps, certains le qualifient de libéral : je n’ai pas les lèvres gercées, mais on me pardonnera de ne pas rire. Aucune des “réformes” mises en œuvre par Macron ne serait refusée par les travaillistes britanniques et par le parti démocrate américain, pourtant en proie à un prurit gauchiste très net. Il faut être un léniniste endurci ou un crétin absolu (ou les deux, ce n’est pas du tout incompatible) pour voir là quoi que ce soit qui puisse redonner un dynamisme économique à un pays qui en aurait pourtant un besoin urgent.

  • Les lubies écologiques les plus ruineuses sont toujours là.
  • Les flux migratoires incontrôlés sont à peine freinés.
  • L’islamisation du pays se poursuit, et le projet de création d’un islam de France, destiné, bien sûr, à être très différent de l’islam du Luxembourg et du Liechtenstein reste une priorité.
  • Les impôts et charges qui ont été abaissés ou supprimés ont été repris aussi par l’augmentation ou la création d’autres impôts et charges.
  • Les retraités sont des cibles de choix : ils sont âgés, ils ne vont pas faire d’émeutes.
  • La poursuite de la construction technocratique européenne reste définie comme l’horizon indépassable de notre temps et continue à être utilisée pour broyer ce qui reste d’identité culturelle et de rattachement à la civilisation occidentale.

La politique étrangère oscille entre le clownesque (la tentative ridicule de séduire Donald Trump en le prenant pour l’imbécile qu’il n’est pas) et l’ignoble : l’affection manifestée envers un vil et sénile tueur de juifs aux idées génocidaires, Mahmoud Abbas, les cuistres leçons d’histoire données à Binyamin Netanyahou, qui connaît infiniment mieux l’histoire que le freluquet français, les propos vindicatifs contre l’armée israélienne, les courbettes devant le criminel régime aux projets génocidaires du Fuhrer Ali Khamenei, etc. La France est du côté des dictatures islamiques depuis des décennies, je sais.

S’ajoutent à tout cela des comportements personnels qui semblent destinés à montrer à la population française que Macron se prend pour un monarque tout en étant imprégné d’un désir pervers et transgressif de saccager. Les dépenses présidentielles se font somptuaires et vont inclure, outre des centaines de milliers d’euros pour changer la vaisselle de l’Elysée, une piscine hors sol à Brégancon.

Pour montrer sa considération pour l’armée, Macron lui avait fait jouer de la musique techno sur les Champs Elysées le Quatorze Juillet l’an dernier.

Le jour de la fête de la musique, il vient de montrer quelle image de la France il entend donner. Ce fut la fête dans la cour du palais présidentiel. Danseuses dénudées en bas résille et danseurs homosexuels dans la même tenue, tous Africains, cela va de soi. Et pour animer le tout, une drag queen qui se proclame “fils d’immigrés, noir et pédé”. Tout un programme.

Le mot qui m’est venu dans la tête est : décadence. Les mots qui me sont venus ensuite ont été : fin de civilisation.

J’ai pensé aux orgies de l’Empire romain finissant.

Il n’y avait rien à attendre d’autre d’un personnage qui vit avec une enseignante coupable de détournement de mineur, ce qui est, a priori un crime, et une faute professionnelle grave, et qui n’aura jamais d’enfant, car celle qui l’a déniaisé quand il avait quinze ans avait, avant qu’il l’épouse ensuite, atteint l’âge de la ménopause.

On avait vu sous Mitterrand un Président aux deux familles entretenues en parallèle aux frais du contribuable et, sous Hollande, les séances de scooter rue du Cirque : il était donc possible de tomber plus bas. Macron pourrait reprendre la devise des punks, No futur.

Ce slogan pourrait être celui des dirigeants d’Europe occidentale aujourd’hui. Merkel et May n’auront pas d’enfants non plus et n’ont pas de futur elles non plus.

Macron me fait horreur à un tel point que je ne reviendrai en France que très brièvement, pour quelques conférences, quand mes prochains livres sortiront, puis j’irai en Israël, et je rentrerai chez moi.

Y a-t-il quelqu’un pour sauver la France ? Je l’ignore. Je ne vois personne.

Ce serait aux Français de jeter dehors les imposteurs et de trouver quelqu’un. Je doute qu’ils le fassent.

L’hégémonie du crétinisme a des conséquences.

L’information est en France remplacée par la désinformation à un degré tel que les projets de dépénalisation des drogues douces sont quasiment inutiles : la télévision et les journaux fournissent de puissantes doses de neuroleptiques à jet continu. Au point où en sont les choses, ajouter un joint serait peut-être provoquer une épidémie d’overdoses.

La vague qui monte d’Europe centrale, menée par Viktor Orban en Hongrie touche désormais l’Autriche et l’Italie. Elle déstabilise Merkel.

Puis-je souhaiter qu’elle touche la France ? Il est vraiment très tard. Il sera sans doute bientôt trop tard.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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