Dans un article d’opinion, publié le 4 juin dans le Washington Times, Richard W. Rahn* compare le scandale de l’espionnage de la campagne de Trump par l’Administration Obama (et la campagne d’Hillary Clinton) au scandale du Watergate. Il y voit beaucoup de points communs.
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Le retour du Watergate
Le scandale du Watergate était-il pire que le scandale électoral actuel ? Savez-vous quels crimes ont été commis lors de l’affaire du Watergate ?
46 ans se sont écoulés depuis l’intrusion des fameux «cambrioleurs» dans les locaux du QG démocrate de l’hôtel Watergate en juin 1972.
En résumé, les responsables de la campagne de réélection du président Nixon essayaient d’obtenir des informations sur ce que faisaient leurs adversaires démocrates, afin de réduire leur chance de perdre l’élection. (Ironiquement, il n’y a eu qu’une seule mise sur écoute du téléphone d’un membre du personnel de niveau intermédiaire, laquelle n’a d’ailleurs révélé aucune information utile.)
Même s’il y avait moins d’une douzaine de personnes impliquées dans le cambriolage initial, 69 personnes ont finalement été inculpées et 48 ont plaidé coupable ou ont été condamnées. Les membres de l’équipe Nixon avaient coopté quelques fonctionnaires encore en poste et / ou anciens du FBI, de la CIA et de l’IRS afin d’utiliser leur expérience ou leurs agences comme une arme politique.
M. Nixon était très en avance dans les sondages, et il a finalement remporté 49 des 50 États dans un énorme tsunami populaire et électoral. Si les gens de Nixon avaient respecté les règles, son total de votes aurait même pu être plus élevé, parce que l’effraction des membres de l’équipe électorale de Nixon a été révélée le jour du scrutin (mais pas les détails de tous les autres abus de pouvoir).
Certains d’entre eux ont justifié leurs actions en disant qu’ils croyaient que l’élection de l’adversaire de Nixon, George McGovern, aurait constitué un grand danger pour le pays. Le sénateur McGovern semblait désespérément naïf en matière de politique étrangère et économique. Une grande partie de l’Establishment de Washington avait peur de lui, y compris de nombreux Démocrates de premier plan.
M. Nixon n’était pas aimé mais, contrairement à M. McGovern, il était considéré comme expérimenté et compétent. (En fait, l’Administration de M. Nixon a été désastreuse en matière de politique économique car il ignorait les conseils de ses économistes, imposant des contrôles sur les salaires et les prix, et augmentant la taille du gouvernement.)
La plupart des inculpés s’étaient laissés entraîner dans divers aspects du «cover up» par loyauté envers le président et l’Administration ou parce qu’ils croyaient agir de façon patriotique en faisant tout ce qui était nécessaire pour empêcher M. McGovern de prendre le pouvoir. Et, bien sûr, bon nombre d’entre eux avaient des aspirations d’avancement professionnel qui auraient été retardées ou remises en question si M. McGovern avait gagné.
Le scandale électoral actuel a été motivé par une bonne partie des mêmes pulsions qui ont poussé les contrevenants du Watergate. Hillary Clinton semble avoir eu une peur désespérée de perdre, même si elle était très en avance dans les sondages. Pour quelle autre raison se serait-elle engagée dans les sales stratagèmes qu’elle a utilisés contre la campagne de Bernie Sanders et aurait-elle utilisé ses propres serveurs informatiques en violation des règles ?
Le président Obama, bien que paraissant confiant en une victoire de Clinton, craignait apparemment qu’une victoire de Trump ne détruise son héritage – ce qui est précisément ce qui est arrivé – et il fallait donc l’en empêcher par tous les moyens.
La direction du ministère de la Justice, l’IRS, le FBI, la CIA et d’autres membres de l’Administration Obama ont été, et continuent de se montrer, de féroces partisans démocrates. Encore une fois, leurs motivations pour ce qui apparaît de plus en plus comme ayant été un comportement inadéquat et illégal ressemblent beaucoup à leurs prédécesseurs du Watergate.
James Comey, l’ancien directeur du FBI, John Brennan, l’ancien directeur de la CIA, et James Clapper, l’ancien directeur du renseignement national, ont tous déclaré publiquement qu’ils ne croyaient pas que M. Trump soit capable d’être président – avec l’argument implicite selon lequel l’arrêter serait leur devoir patriotique. Et au diable le respect des lois !
Un certain nombre de leurs sous-fifres, tels que Peter Strzok, Lisa Page, Andrew McCabe, etc., semblent avoir eu des motivations similaires à celles révélées par le message texto, la fameuse «police d’assurance» de Strzok. Une partie de la police d’assurance semble avoir été la création du faux dossier qui a été utilisé pour obtenir le mandat de la FISA afin de mettre sous écoute des membres de la campagne de Trump et, comme pour le Watergate, la mise sur écoute semble n’avoir produit aucune information utile.
L’histoire de la collusion russo-britannique s’effondre un peu plus chaque semaine. Les Russes ont essayé de jouer avec les élections d’autres pays depuis 100 ans. Quiconque en est surpris ne connaît pas son histoire. L’enquête de Mueller n’est qu’un spectacle de second plan dont la crédibilité ne pourra que s’affaiblir au fur et à mesure que davantage de gens prendront conscience que M. Mueller a embauché des donateurs démocrates et des hommes à gages, et non des enquêteurs impartiaux et sérieux.
Il y a eu aussi beaucoup d’activités discutables dans le passé de M. Mueller – dont certaines sont maintenant connues et d’autres le seront bientôt. Chaque jour, à mesure que «l’enquête» se poursuit, la réputation de M. Mueller se ternit d’avantage.
Le Watergate a entraîné l’inculpation de deux procureurs généraux (John Mitchell a été reconnu coupable et Richard Kleindienst a plaidé coupable à une accusation moindre). De nombreux hauts dirigeants de la Maison Blanche et des agences, ainsi que des avocats de Nixon ont également été condamnés, dont un ancien secrétaire au commerce (Maurice Stans).
Le délit le plus souvent cité a été le parjure, y compris le fait de mentir au sujet des contributions et des dépenses illégales de la campagne de Nixon. Comme pour tous les scandales passés, les participants se sont retournés les uns contre les autres afin d’obtenir des peines plus légères – et le scandale actuel est susceptible de suivre le même scénario.
La question qui reste à poser est « combien d’anciens fonctionnaires d’Obama seront inculpés ? » Il existe des vidéos d’un certain nombre d’entre eux dans lesquelles on les entend se contredire les uns les autres ainsi qu’eux-mêmes – ce qui revient à se parjurer. Finalement, l’ironie suprême est que si Richard Nixon et Hillary Clinton avaient tous deux respecté les règles, M. Nixon n’aurait pas dû démissionner et Mme Clinton serait présidente.
* Richard W. Rahn est un économiste, chroniqueur au Washington Times. Il a été Vice Président et Économiste en chef de la Chambre de Commerce des États-Unis durant l’Administration Reagan.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Washington Times
Comment tous ces tricheurs et menteurs, les un qui hantent les journaux et les autres aux plus hauts postes de direction de la Nation, vont ils faire pour justifier leurs agissements??? car je pense que c’est grave de tricher et d’accuser le Président élu par les citoyens de tous les travers afin de le destituer et surtout de l’accuser d’intelligence avec un autre Pays ( mais peut être est ce courant en politique)
Alexandre Dumas avait dit « En politique on ne tue pas un homme, on tue une idée! »
Mon seul regret concernant Nixon est qu’il n’ait pas réussi en son temps à torpiller définitivement le parti démocrate. J’espère que Trump le fera.
A quand les proces ! Pourquoi cela n a pas commence ?
Comme le prévoit Richard W. Rahn , les retournements commencent: l’ancien directeur adjoint du FBI, Andrew McCabe, sollicite l’immunité en échange de son témoignage concernant la façon dont le FBI a mené son enquête sur l’utilisation par l’ancienne secrétaire d’État, Hillary Clinton, de son serveur de messagerie privé.
S’il n’avait rien à révéler qui puisse conduire à l’incriminer, pourquoi aurait-il besoin de l’immunité?
C’est clair qu’en échange de l’immunité, McCabe va, au minimum, balancer l’ex-directeur du FBI, James Comey, congédié par Trump et l’ex-Procureure Générale, Loretta Lynch.
@ Magali Marc
Je pense que contrairement à l’article ci-dessus, la genèse de cette affaire est un peu différente.
Ni Obama, ni Clinton n’ont pensé qu’ils pouvaient perdre… jusqu’au moment où ils ont été prévenus que des fuites avaient eu lieu sur les serveurs du Congrès et surtout sur les serveurs de Clinton (le serveur caché). Ils ont alors commencé à tenter d’empêcher que toute cette affaire ne sorte et à impliquer le FBI et le DOJ dont ils avaient le contrôle. En particulier, la Justice déjà totalement mise sous contrôle par les personnes placées par Obama.
C’est en noyautant le FBI pour bloquer les enquêtes sur la fondation Clinton et sur les e-mails du serveur de Hillary qu’ils ont commencé à voir la possibilité de faire coup double, en mettant sur le dos de Trump les piratages des hackers et en orientant dès lors leur dossier dans ce sens. Ils se sont dit qu’ils auraient ainsi la ceinture et les bretelles pour aborder les élections. Mais trop sûr d’avoir pu noyer à temps le poisson en raison du satisfecit de Comey quant à la culpabilité de Clinton pour ses emails et l’usage du serveur non protégé, la fermeture par le FBI des deux enquêtes (Serveur et fondation Clinton), la destruction des preuves par le FBI lui même, la non poursuite des destructions des e-mail par Clinton elle-même et par son informaticien privé, les yeux fermés de Loretta Lynch sur toutes ces affaires, etc…. . Obama et Clinton ont alors pensés que toutes ces « réussites » de leur noyautage des institutions leur assuraient l’impunité et que rien de fâcheux ne pouvait empêché l’élection d’Hillary.
La surprise le jour des élections et la victoire du Donalds a dû leur faire un drôle d’effet. Ce fut pour moi… grandiose !!!
Ils se sont empressés, aussitôt après le choc reçu, d’accélérer le mouvement en lançant officiellement l’enquête contre Trump qui est en effet une tentative de provoquer son impeachment (un coup d’état) et surtout c’est une manœuvre pour garder sous le tapis la merde qu’ils se sont empressés de balayer… et de tenter de faire disparaître.
Il semble que pour finir… tout cela va les conduire à l’échafaud ! ?
Du moins je l’espère et plus encore.
Pas par haine, non ! Mais pour la justice, pour la morale et pour la vérité. Pour que ces pourris de socialos hypocrites, menteurs et manipulateurs, soient enfin montrés sous leur véritable nature !
Et surtout que le manchurian president, le né musulman à White House, le métis Nobel de l’antiracisme bienpensant, soit enfin démasqué.
24 agents du FBI demandent à être entendus sous serment par le Congrès pour témoigner des malversations nombreuses qui se sont produites au 7e étage du FBI, à la sa tête.
Et nous attendons le rapport de l’inspecteur général Horowitz, que le département de la Justice fait tout pour retarder le plus possible, et qui devrait sérieusement mettre en cause les hauts fonctionnaires de l’ancienne administration Obama.
Dans tout cela, la coupable passivité du ministre (secrétaire d’Etat à la justice) Jeff Sessions est totalement incompréhensible, sauf à penser qu’il est psychologiquement sous la coupe et qu’il tremble devant son numéro 2, Rod Rosenstein, impliqué jusqu’aux oreilles dans les magouilles et qui devrait se récuser mais ne le fait pas.
Je pense qu’il est possible que Sessions (qui a appuyé Trump en février 2016 avant qu’il obtienne sa nomination), tout en étant un pleutre, a pensé que Mueller, Rosenstein et Comey allaient s’enfoncer tous seuls dans la schnoutte.
Ce qui est en train d’arriver.
Les Américains regardent Comey et se demandent comment un crétin pareil a pu diriger le FBI. Plus personne n’a confiance en Mueller et son «enquête» et Rosenstein ne perd rien pour attendre! Quoiqu’ils fassent ils sont foutus, sauf si Trump les congédie auquel cas ils pourront l’accuser de faire «obstruction» à l’enquête!
c’est plus pire que le watergate car c’était juste une seul mission d’avoir accès a la liste des donateurs des démocrates tandis que les attaques contre Trump a débuter bien avant qu’il soit Président , il y a trop de gens en haute position qui ont participer a cette conspiration , trop de haute institution sont associé pour nuire a l’administration Américaine par la faute du FBI , CIA et les médias corrompu …. Trump lutte constament pour sa survie car il est trahi a l’interne