Publié par Sidney Touati le 28 juin 2018

Lorsque l’on demandait à Coluche pourquoi son engagement en politique, il répondait que les hommes politiques se comportaient comme des clowns, alors pourquoi lui ne ferait-il pas de la politique !

Effectivement. Le spectacle qu’offrent les hommes politiques français depuis cette époque (fin des années 70) est tellement dérisoire qu’il suffit de prendre note de leurs dires pour rédiger la suite du « dictionnaire des idées reçues » que Flaubert laissa inachevé. Certains humoristes sont devenus des spécialistes de ce nouveau genre comique.

Depuis la mort de Pompidou, la France est gouvernée par des Bouvard et Pécuchet. Des touche-à-tout passant sans transition d’un domaine à un autre, échouant dans toutes leurs entreprises. Différence de taille cependant : les héros de Flaubert sont honnêtes. Ils paient cash, avec leur propre argent, le prix de leurs folles aventures. Nos Bouvard et Pécuchet au pouvoir sont incompétents (ils ratent tout) et irresponsables. C’est l’Etat qui supporte les conséquences de leur turpitude.

Michel Foucault notait que le « pouvoir » et le « monstrueux » fonctionnaient ensemble. André Santini consacre un livre à « Ces imbéciles qui nous gouvernent. ».
Chez ceux qui se sont hissés jusqu’au sommet, tout est dérisoire, convenu, borné, stupide. Dans cet océan de médiocrité, on chercherait en vain l’étincelle qui fit le génie du peuple français.

Valérie Giscard d’Estaing est le grand initiateur du déclinisme qu’il a au demeurant théorisé. Prétextant que la France est devenue une puissance moyenne, il valide sa politique où le renoncement le dispute à la lâcheté.
Sous sa présidence, en échange du pétrole dont les prix se sont envolés, on favorise le rapprochement familial des immigrés ; on construit l’Institut du Monde Arabe sans doute pour récompenser les membres de l’OPEP d’avoir fortement déstabilisé notre économie. C’est Giscard d’Estaing qui lance le projet et c’est Mitterrand qui l’inaugure en 1987. La continuité sur ce plan est parfaite.
Face à la terrible agression des pays producteurs de pétrole, pas une seconde nos dirigeants n’ont songé à se battre, à dénoncer l’entente qui viole pourtant la loi. On préconise le dialogue avec ceux qui nous agressent ; on survalorise leur culture ; dans le même temps, on rabaisse la nôtre et l’on s’acharne sur le «bon peuple » de France qualifié de « franchouillard » et autres qualificatifs péjoratifs.
On multiplie impôts et taxes. Les prélèvements obligatoires explosent. La règlementation, les sanctions commencent à pleuvoir.

Face aux « chocs pétroliers », on s’avoue vaincu. Alors que le chômage commence à s’envoler, on ouvre tout grand les vannes de l’immigration musulmane ; le porc disparaît progressivement des cantines publiques; les femmes-esclaves sont tolérées sous couvert d’un pseudo- droit à la différence; les mosquées se multiplient ainsi que les « prières-témoignages-manifestations » de rue ; on décrète qu’il est interdit de critiquer l’Islam ; une sorte de burqa idéologique enferme sous la chape de plomb de la censure, tous les citoyens, musulmans libéraux compris.

Les Bouvard et Pécuchet de la politique qui suivent leur grand maître Giscard, ratent toutes leurs entreprises. Lorsque ce dernier devient président, la France compte à peine 400 000 chômeurs ; lorsqu’il quitte le pouvoir, leur nombre s’élève à un million.
La machine a détruire l’emploi se met en marche.
Les chiffres font l’objet de telles manipulations, qu’on ne peut dire avec précision combien de millions de français sont touchés aujourd’hui par ce fléau, quatre cinq millions, peut-être davantage.
Combien de plans pour lutter contre le chômage ? Des dizaines ! Celui-ci continue à monter. Combien de milliards gaspillés pour rien ?
On fait mine de lutter contre la désindustrialisation du pays. Conséquences : les usines ferment les unes à la suite des autres.
La grande braderie du potentiel économique du pays est enclenchée. Un grand bandeau est posé sur le fronton de la République, portant l’inscription : à Vendre !

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L’Education Nationale tient le pompon : les ministres se succèdent, tous avec de magnifiques projets. Le résultat est catastrophique! L’école française ne remplit plus sa mission.

On fait des efforts désespérés pour endiguer le terrorisme islamique. Résultat : la France bat des records en matière d’assassinats perpétrés par des musulmans fanatiques. La charia violente, la charia silencieuse imposent ses normes à des zones de plus en plus vastes. Silence, on islamise ! On enterre les grandes valeurs de la République.

Même l’agriculture objet de toutes les attentions a fini par dégringoler au second rang, derrière l’Allemagne.

Après 50 années de pouvoir sans partage exercé par les Bouvard et Pécuchet issus pour la plupart des « Grandes Écoles », la France est méconnaissable. Soumis au régime de ces incompétents prétentieux, le pays plonge. Le voisin allemand dont de Gaulle disait qu’il avait les reins cassés, triomphe! L’Europe passe sous la coupe de l’Allemagne.

Les maîtres es-idées reçues répètent en boucle que l’immigration est une chance pour le pays. Dans le même temps, on nous informe que tuer, égorger, massacrer au nom d’Allah…est inscrit dans le paysage comme une constante avec laquelle il faut apprendre à vivre.

Nos « imbéciles » ou « idiots inutiles », contemplent leur œuvre avec satisfaction. La nation est en ruine. La République est en panne. Elle n’assimile plus; elle n’intègre plus. Face à ce désastre, les Bouvard et Pécuchet, jamais à court d’idées tordues ont trouvé la solution: la République doit s’adapter aux nouveaux venus.

On passe d’une politique gaullienne qui aspirait à faire de la France, le chef du monde arabe, à une politique qui inverse les rôles.
Idéologiquement, la France passe sous la coupe du monde musulman; l’immigration se fait colonisation. Impuissants, les Bouvard et Pécuchet ont trouvé le remède: pour avoir la paix, il suffit de s’islamiser davantage.
L’islamisation forcée du pays devient l’objectif majeur de nos dirigeants.
Les électeurs déboussolés face à la faillite des droites et des gauches, confient les clés du pays à un aventurier qui manie le verbe avec emphase et poursuit de plus belle la déconstruction de la nation. Son programme ? Encore plus d’Europe, encore plus de ruines.

Chômage, violence, pauvreté, misère chronique, paupérisation des classes moyennes, corruption…la France prend des airs de Tiers-Monde.
L’expulsion massive des français de souche des zones islamisées, dites zones de non-droit, est devenue réalité. En dépit de la catastrophe imminente de la « partition » du pays, prévue et annoncée par le Président Hollande lui-même, on continue à foncer droit dans le mur, à répéter inlassablement les mêmes lieux communs.

Les droites continuent à jouer mécaniquement le scénario mis en place par Mitterrand, tandis que les gauches sombrent dans la charité publique prenant le catholicisme social du XIXème siècle comme modèle du socialisme étatique à la française. Hamon, malheureux candidat socialiste aux élections, met la charité sociale au centre de son programme. Il a trouvé la solution miracle. Il passe les travailleurs par pertes et profits. Incapable de relancer l’emploi, on invite ouvriers et salariés à devenir les mendiants officiels de l’Etat, c’est-à-dire des gueux. Comme dans la Rome Antique, la Plèbe occupe une place officielle.

Les dames patronnesses règnent à Paris et dans différents ministères.
On recommande l’accueil des « migrants »; c’est très « fashion ». Le Syrien est à la dernière mode ! Très tendance dans les diners parisiens !
Dernière trouvaille digne des héros de Flaubert ; au Ministère de la Justice, on appelle les victimes à aider leurs bourreaux à se « réparer » à se « reconstruire » ! C’est hyper-fun ! La femme violée qui va consoler son bourreau jusque dans sa cellule. Le pauvre ! Il a besoin d’être aidé par sa victime ! (je n’invente rien. C’est vraiment le contenu de la dernière réforme pénale !) Réjouissons-nous. Pour le moment les victimes ne sont pas contraintes d’aller demander pardon à leur bourreau. Mais les Bouvard et Pécuchet qui sont aux manettes, pourraient bien nous sortir une telle réforme !

Invariablement, depuis 50 ans, au sommet de l’Etat, « Le dîner de cons » se poursuit. La volaille France est plumée méthodiquement. L’essentiel étant qu’elle ne crie pas trop fort. Jusque là, ça marche. Les Français sont étonnamment muets. Ils sont entrés en clandestinité. Ils expriment leur mécontentement par le souterrain internet.
Pour combien de temps encore ?

Les dégâts produits par cette politique se font sentir également au plan international.
Le même aveuglement suicidaire y est à l’œuvre.

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Droite et gauche présentent comme un axiome intangible qu’Israël est du côté des méchants. Ils n’ont toujours pas compris que l’Islam n’est pas seulement une religion ; depuis son apparition, il mène un combat sans merci pour la domination de la planète, contre les « idolâtres », les « croisés », les chrétiens, les Juifs et autres athées et infidèles, bref contre tous ceux qui ne marchent pas dans le sentier d’Allah ! Et ce sentier est hyper sélectif. N’y sont admis que les musulmans. Exit l’humanité de la Bible qui englobe tout le monde !
Côté Islam, on tue, on déporte, on massacre, on déplace des populations entières ; on maintient dans les fers de la servitude, de la misère, de nombreux peuples…mais c’est Israël et les Etats-Unis qui sont condamnés. Trump est le méchant !

La France est passée de la compréhension bienveillante à la plus extrême servilité. Mon pauvre de Gaulle ! Si tu voyais ce qu’ils ont fait de tes rêves de grandeur ! Ta conférence de presse de novembre 1967 a joué un rôle certain dans cette dégringolade sans fin.
Pour ne pas froisser les amis Arabes, il ne faut pas dire que Jérusalem est une ville Juive. Ça n’est pas politiquement correct. Et pour que le tableau soit complet, on devient le défenseur de l’une des pires dictatures de la planète, celle des Ayatollah d’Iran, lesquels sont les plus grands ennemis du monde arabe !
Nos Bouvard et Pécuchet ne sont pas à une contradiction près !

Pendant ce temps, la métamorphose du pays se poursuit. Le fait le plus marquant, outre le chômage, la désindustrialisation et les prélèvements confiscatoires, étant l’appauvrissement de la langue française avec la très curieuse disparition de l’accent parisien.
Qu’est devenu l’accent de Ménilmontant ?

La façon de parler des Gabin, Arletty, Maurice Chevalier…est remplacée par une sorte de sabir. On ne parle plus la langue de Molière. On éructe, on crache les mots. Les grandes chaînes de télévision rivalisent de vulgarité.
L’appauvrissement massif d’une langue est toujours un très mauvais signe.
Quand le pouvoir central de Rome s’est effondré, la latin s’est dégradé, puis à disparu comme langue vivante. Il réapparaît quelques siècles plus tard comme langue morte, réservée à la liturgie, puis est définitivement enterré.

Avant d’étendre leur règne sinistre sur l’Europe, les nazis avaient fracassé la langue de Goethe. Sous Hitler on ne parle pas allemand, on aboie allemand. Stéphane Zweig, le grand écrivain de langue allemande ne pouvait plus supporter le crime commis contre la culture. En exil au Brésil, il met fin à ses jours.

Il y a longtemps que l’on ne traverse plus certains quartiers sans se mettre en grand danger. Les franco-français sont pour le moment tolérés ici et là, notamment dans l’Ouest parisien où ils se regroupent frileusement.
La perte du prestigieux 8eme arrondissement ne tient plus qu’à un fil. Boucherie, boulangerie, poissonnerie, pressing…sont systématiquement rachetés par des « investisseurs ».
Conséquences: Il devient très difficile de vivre dans le 8eme. Il faut prendre sa voiture pour acheter une baguette de pain. Or, avoir une voiture à Paris devient très problématique. Les autochtones et autres « indigènes » français sont gentiment incités à déguerpir.
Ce qu’ils font au demeurant.

Restent les derniers ghettos « blancs » de la Capitale, entre autres les XVIeme et XVIIeme où se concentrent chrétiens et juifs.
Là également, les signes du « grand remplacement » se font sentir. L’immobilier de prestige a de forts relents de pétrodollars. Les immeubles tombent les uns à la suite des autres entre des mains étrangères.

Paris est-il encore la capitale d’une France « Une et Indivisible » comme le proclame la Constitution?
Pour combien de temps?
Paris-Est, capitale du nouvel État musulman quand la « partition » sera devenue un fait incontestable?
Les Bouvard et Pécuchet plaident pour la partition de Jérusalem.
Ils ne savent donc pas que c’est la partition du « Grand-Paris » qu’ils préparent?

Et puis, après la partition, combien de temps la « minorité ethnique blanche » sera-t-elle tolérée? Combien de chrétiens, de Juifs habitent encore l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, l’Irak… que sont devenus les millions de chrétiens d’Orient ?…

Les musulmans éclairés quittent la France. Ils ne veulent pas être les dindons de la farce ; ils ne se font aucune illusion ; ils ont l’expérience de l’Islam radical. Ils savent ce qui se prépare. Le grand massacre d’une nation, jadis libre et prospère. Le Chaos.

La fin de la grande et si belle civilisation française.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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