L’avocat revient cette semaine sur les propos d’Emmanuel Macron à Quimper, évoquant «une lèpre qui monte» en Europe. Selon Gilles-William Goldnadel, le chef de l’État comme l’ensemble de la «gauche morale» ont l’indignation sélective.
Ainsi, pour notre président si savant qu’il en devient clinicien, les nationalismes montant en Europe avec leur traduction électorale, la colère populiste à l’endroit de l’immigration illégale et forcée relèveraient de la lèpre.
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Pour répondre à cet Européen à la bonne franquette, cette métaphore médicale somatique principalement utilisée par les fascistes et les nazis («la lèpre rouge», «la lèpre juive»…) ne me paraît pas, au-delà du diagnostic hasardeux, d’un très bon goût olfactif.
Sans entrer profondément dans une histoire psychologique de la lèpre à travers les temps, la traque des lépreux, que l’on diabolise et dont on exagère la puissance contagieuse maléfique, l’enfermement dans une léproserie jusqu’à leur mort sur le bûcher ne me semble pas de très bon augure collectif, a priori venant d’un homme que je tiens pour intelligent autant que cultivé. Mais l’essentiel n’est pas dans ce procès en sorcellerie aux odeurs de fagots et de ragots, ni même dans les propos de Macron et de sa suite mais plutôt de la suite qu’a dans ses propos un président systématique.
Ainsi le président a attendu l’exaspération électorale populaire pour la taxer de lépreuse, mais il ne lui serait jamais venu à son esprit et encore moins à sa langue sélective d’évoquer une lèpre islamiste après des massacres sanglants ou une lèpre gauchiste après les violences des Blacks Blocks, des antifas ou les blocages illégaux et violents…
Car au-delà de la chronique hebdomadaire un peu futile qui voit s’enchaîner les propos et se déchaîner les polémiques médiatiques qui chassent les précédentes, un fait plus métapolitique et psychologique s’incruste dans l’esprit public: le président a la dent dure pour le pauvre mâle blanc et l’œil bienveillant pour l’Autre différent.
C’est ainsi au demeurant que je faisais remarquer la semaine passée que j’aurais au moins souhaité pour M. Erdogan le même traitement verbal de défaveur que celui réservé à M. Salvini.
Cette injuste et exaspérante sélectivité aux oreilles d’un certain petit peuple devenu vieux, taxé de lépreux et traité tel un gueux, s’est retrouvé cette semaine dans la manière inéquitable dont ont été traités publiquement deux jeunes insolents aux teints très différents. Le service très actif de communication présidentielle a publié avec empressement la belle manière ferme dont un petit bonhomme mal élevé qui l’avait appelé par son prénom abrégé avait été dûment rectifié. Déjà, et même si j’ai approuvé la juste réprimande paternelle encore que je l’aurais souhaitée moins publicitaire, mon esprit frondeur me fit gazouiller incontinent que j’eusse préféré des remontrances publiques à des mal-élevés plus élevés. C’est ainsi que j’aurais bien vu et entendu lors de sa dernière interview présidentielle M. Macron demander à M. Plenel de l’appeler par sa fonction plutôt que par son nom. J’y aurais vu, disons, plus de hardiesse.
Mais je n’étais pas arrivé au bout de ma gêne. Ma suspicion à constater chez l’auguste intéressé un courage et une indignation à sociologie variable aura connu son acmé en cette fin de semaine. C’était la fête de la musique à l’Élysée, et un jeune disc-jockey s’y est rendu en portant ce T-shirt: «fils d’immigrés, noir et pédé». On m’autorisera d’abord cette interrogation, relevant, il est vrai de la spéculation désormais scientifiquement indémontrable, mais je ne suis pas assuré de la qualité de l’accueil réservé à celui qui aurait porté ostensiblement sur sa poitrine: «Je suis Français depuis longtemps, blanc et hétérosexuel». Je n’exclus pas qu’il aurait été rangé au moins dans la léproserie morale du président et de sa suite distinguée. L’affaire a fait grand bruit bien au-delà de la fâcheuse sphère. Pour faire bonne mesure, l’émission Quotidien, pourtant ordinairement peu bégueule, s’est amusé avec espièglerie à reproduire la traduction des chansons interprétées sur le perron élyséen: «Ce soir, brûlons cette maison, brûlons-la complètement… je me suis fait sucer la bite et les boules… Il y a de la beuh partout». J’ignore si Marlène Schiappa entend l’anglais, mais je gagerais que pour le même texte incendiaire et vulgaire, un Tex à l’Élysée n’aurait pas fait long feu. Pour l’éteindre, la cellule élyséenne de communication a cru de bonne politique d’assumer pleinement l’événement en exhibant le président tendance et sa première dame entourés d’artistes noirs et travestis. L’idée était sans doute de revendiquer cette modernité provocante et rebelle et de moquer les ringards comme autant de lépreux. À titre personnel, je me moque autant des faux rebelles que des ringards grincheux, encore que je comprenne bien qu’on ne comprenne pas qu’on puisse invoquer sévèrement le mercredi le prestige de la fonction et le jeudi être autant dans le relâchement. Mais l’essentiel est ailleurs.
Le service de la communication présidentielle ne pourra pas faire diversion, car cette photographie assumée est hors du cadre de la réprobation de ceux qui se sont étonnés que le disc-jockey qui avait écrit la veille sur son site Facebook pour expliquer sa tenue: «Je sais ce que représente l’Élysée en termes d’oppression» n’ait pas autant été morigéné qu’un petit insolent ayant donné du Manu au président.
Et pour l’écrire plus chromatiquement, qu’il paraisse plus urgent de chapitrer publiquement un jeune mâle blanc insolent à la sexualité inconnue qu’un jeune mâle noir provocateur qui vante son homosexualité et sa couleur.
Mais cette différence de traitement sociologique, politique et, on le voit, ethnique n’est pas la marque rhétorique du seul président français.
Elle est en réalité dans l’ADN constitutif de la gauche progressiste pathologiquement anti-occidentale à laquelle il continue de vouloir appartenir pour les questions sociétales par un désir de positionnement électoral dont je ne suis plus sûr de la pertinence, comme par une inclination naturelle.
Cette morale sélective aura atteint son apogée cette semaine aux États-Unis, puisque l’on sait à présent que les photographies utilisées pour émouvoir l’opinion à propos des enfants de migrants emprisonnés par l’administration Trump étaient en fait des fake news venus d’ailleurs, dûment instrumentalisés pour la bonne cause. Ainsi, la photo de la petite migrante mexicaine de 2 ans montrait en réalité une fillette hondurienne qui n’était en rien emprisonnée. Time en a fait sa Une en la mettant face à face, dans un photomontage sur fond rouge, la petite fille apeurée face à un Donald Trump immense avec la légende: «bienvenue en Amérique».
Un autre cliché à grand succès lacrymal montrait une vingtaine d’enfants derrière une grille, certains voulant tenter de la gravir, et a circulé pendant des jours comme une supposée photo de centres de détention pour mineurs à la frontière mexicaine. En réalité, il s’agissait d’une photo représentant des enfants palestiniens attendant la distribution de nourriture pendant le ramadan à Hébron…
Enfin, la troisième image, qui a fait le tour du monde, représentait un enfant en train de pleurer dans ce qui semblait être une cage… Il s’agissait en fait d’une mise en scène trompe-l’œil utilisée dans le cadre d’une manifestation contre la politique migratoire américaine. Bref, un fake d’un fake…
Résumons. Voilà une gauche morale, traumatisée par la lèpre électorale, qui fait actuellement fond contre les fakes pour tenter de discréditer voire d’interdire certains sites sur la Toile taxée de fachosphère. C’est dans ce cadre hautement déontologique que, lors d’une émission de France Culture consacrée aux fake news le 21 mars dernier, Pierre Haski, fondateur de Rue89 et actuel président de Reporters Sans Frontières, confessait benoîtement: «durant la campagne électorale française, j’ai participé à une opération de surveillance du Web qui était financée par l’Open Society fondation de Georges Soros, basée à Londres, qui a mis de gros moyens, c’était après les élections américaines. Ils voulaient voir ce qui se passerait, s’il y aurait le même type de phénomène qu’aux USA. Pendant six mois ils ont surveillé, analysé ce que les gens partageaient avec une société de marketing.»
Et voilà la même gauche morale qui vient de tolérer l’une des campagnes médiatiques les plus grossièrement mensongères que l’on puisse imaginer.
Et que croyez-vous qu’il se passe, le regret, voire la repentance?
Vous n’y êtes pas. Je vous défie de trouver le mot «fake» accolé à tous ces faux grossiers. C’est ainsi que l’Obs, exhibant l’une des photos menteuses, se contentait de reconnaître: «cette enfant n’a pas été séparée de ses parents. Sa photo reste un symbole.».
Voilà donc la manière dont le clergé médiatique confesse un fake sans le nommer: quand celui-ci convient, la fin justifie les plus mauvais moyens.
Voilà pourquoi il m’arrive de préférer la compagnie de mes lépreux, le soir, au doux son des crécelles.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.
Bonjour,
A quel titre notre président s’est cru autoriser à tutoyer un adolescent?
Cela n’a pas choqué grand monde mais en se mettant à son niveau …
A quel titre? Pour bien montrer comme il est chebran, tel son illustre predecesseur, le Grand Miteux Rance.
Ceterum autem censeo pygometarsious necandos esse
Monsieur, vous soulignez le diagnostic hasardeux du Diafoirus de
l’Elysée.
Je n’oublie pas que, parmi ceux qui l’ont porté au sommet de l’Etat,
certains voyaient en lui un rempart contre “la peste brune”—
symbolisée par le “parti populiste” de Mme Le Pen.
Je n’oublie pas la cécité des mêmes , devant la peste verte islamiste
—celle qui a tué en masse, en France, en 2015—, dont ils ont favorisé
la propagation, le vecteur extrême-gauchiste aidant.
Ce n’est donc pas, en l’occurrence, d’un Président, dont nous aurions
eu besoin, en France, mais d’un thaumaturge.
Jésus, selon la tradition, guérissait les lépreux, les aveugles, sur son
chemin.
Macron leur lance des anathèmes.
A quand une réplique de “la multiplication des pains” ?
@saskia : vous avez raison et je me pose la question suivante ….. de qui devons-nous avoir peur ? moi c’est tout vu, c’est la peste qui nous tue aujourd’hui et celle qui a les yeux bandés et fermés pour ne pas la voir ….. la peste islamo/gauchiste va-t-elle nous défigurer encore longtemps ? il serait temps que les français soient enfin tous solidaires car on ne peut pas continuer à laisser cette peste/lèpre nous contaminer plus longtemps…. que nous soyons de gauche du centre ou de droite et d’extrême droite nous devons réagir pour le bien de tous et surtout pour l’avenir de nos enfants et petits enfants auxquels je pense tous les jours !!!!!!
@Ghysly44: Je vous rejoins tout a fait dans cette peur de l’avenir pour mes enfants ,mes petits enfants et tous les français !!!
@Ghisly44 Bonjour! Oui, il serait souhaitable que les Français
soient solidaires; mais tout est fait pour les diviser. Pire: au
lieu de construire l’Europe, l’UE, menée par des dirigeants
félons, menace les pays réfractaires à l’invasion-submersion
démographique venue d’Afrique, pour l’essentiel, de leur
“retirer les fonds structurels” ( Radio classique, hier).
Autrement dit, il est exercé sur les pays de l’Est, entre autres
(Vysegrad) une espèce de chantage, comme le font tous les
mafieux.
A mes yeux, ne pas tenter de trouver une solution, avec les
pays d’Afrique, pour qu’ils se développent, en fonction de
leurs aspirations propres, c’est montrer, sans s’en rendre
compte, une espèce de nouveau paternalisme.
Vous le dites: ni nos enfants, ni nos petits-enfants ne pour-
ront assumer la charge des politiques irresponsables menées
ces dernières décennies. Ce qui est à craindre, c’est qu’en
sens inverse, l’hémorragie ( pour rester dans le vocabulaire
médical de l’article) de nos jeunes vers l’étranger, ne s’accentue.
la lèpre populiste se répands en turquie, le président macron l’avait prédit!
Ce sont des voyous. Tout simplement.
Avec ces photos bidon, c’est toute la suprématie des Fake News (qui nous pourrissent la vie depuis trop longtemps) qui est en train de s’écrouler.
Et c’est donc tout le juteux buisness des “trafics d’influence” – dont la médiasphère se gave à outrance – qui est en train de s’écrouler avec.
God bless Trump ! God bless America ! 🇺🇸
Quelle contradiction dans les comportements !
Qui maintenant pourra reprocher à ce Président dêtre élitiste alors qu’il cautionne la grossièreté physique et morale de cette Fête de la Musique à l’Elysée.
Le “en même temps” devient signature d’une schizophrénie évidente.
Pauvre France , naguère célébrée pour son cartésianisme !
Il n’est pas schizophrène il est monstrueusement racoleur en totale connaissance de ce qu’il fait pour régner sur tous en détruisant toute contestation par ses manipulations
INSUPORTaBLE.
les grande catastrophes qui ont frappées la France 1ère et 2ème guerre mondiale c’était le socialistes dirigeait la France même si celui ci s’en défend le mensonge est dans la fonction
Un seul mot : MAGISTRAL !
Merci, et encore pour cette beau français, rare en ces temps de pacotilles et de fakes de fakes
Cordialement
FS
______
Je me dis la même chose, à chaque publication de GWG. Exceptionnel.
Tous ce gouvernement est infecté par la lèpre et le traitement pour l’éradiquer et actuellement indisponible
.
Mr Goldnadel, a décidément le sens de la formule !
Déjà son titre, vaut son pesant d’ironie. Préférer les lépreux au son de la crécelle…
Je viens de voir que la crécelle est justement l’instrument qu’on choisissait pour prévenir la population, au moyen-âge, du passage de malades de la lèpre, ou de la peste.
Donc, attention Mmes et Mrs, notre Président est en train tout simplement, lui, de prendre le rôle de la crécelle. En effet c’est ce doux son qu’il nous fait entendre, quand il prévient contre nous, « facheuse-sphère » les autres, les bien-portants selon sa Majesté.
Attention, nous ne sommes pas en bonne santé ! Nous pouvons même contaminer les autres…S’il pouvait penser vrai, seulement…
Malheureusement ou plutôt heureusement pour la morale, les lépreux que nous sommes, n’utilisons pas les moyens plutôt malpropres qu’emploient les bien-portants, selon les douces rumeurs venues de la crécelle.
Bravo à Pierre Haski d’avouer ainsi que les élections sont rien moins que truquées, à l’aide d’un ultra milliardaire, qui met son nez partout dans le monde, pour le modeler selon l’image qu’il veut en avoir.
Celles de populaces, qui n’ont plus leur mot à dire puisqu’en agissant ainsi, il empêche que le vote reste l’instrument démocratique impartial pour permettre au peuple des élections non frelatées.
A quoi bon dépenser tant l’argent du contribuable pour des campagnes électorales, qui n’ont plus de début ni fin ? Puisque avec l’argent de Mr Soros, le sort devrait en être joué, par avance !
Eh bien non ! C’est là que l’on voit, et je m’adresse à ceux qui sont très pragmatiques…Et bien les miracles existent ! Puisque Trump a pu gagner contre toutes ces manigances disséminées partout, même au sein de ceux que l’on peut croire, ses propres amis.
Car voilà le Monde, que produisent les agissements et ingérences de Mr Soros et des traîtres, vendus à ce répugnant personnage… À qui peut-on encore faire confiance ?
Et le deux poids/deux mesures – comble de l’injustice pratiquée aussi aisément sans conscience aucune? par nos hommes politiques jusqu’au plus haut sommet !
Pour ce jeune, j’ai été outrée de la réaction de Mr Macron. Il s’est montré mauvais joueur. Même si ce jeune doit apprendre, qu’il y a des personnalités, avec lesquelles tout n’est pas permis.
A ce sujet, je me souviens du réflexe qu’avait eu Mr François Bayrou. Un jeune (de largement plus de deux ans) lui faisait les poches, et, par réflexe il lui a donné une gifle…Mais pour qui connait ce moment, cette gifle, était vraiment donnée d’une manière paternelle…
Bien éloignée de la prétention et la façon de toiser qu’à eue Mr Macron…Et pourtant Bayrou avec ses atermoiements m’énerve au plus haut point !
Alors une telle réaction totalement présomptueuse, je dirai même, pimbêche, tellement au final, cette réaction n’a rien de « mâle », digne seulement d’une mijaurée ! Et tellement facile, dans le contexte, en ce moment.
Après le « sans-dents », répartie impardonnable de Hollande, voilà son successeur encore plus présomptueux et arrogant envers le peuple !
Et l’attitude du soir, totalement de félicité… Alors que l’insulte grave était ici…Je n’aurai pas songé qu’on puisse aller aussi loin dans la provocation et ne rencontrer que béatitude.
Et donc, voilà une chronique, qui nous soulage, un grand merci pour exprimer ce que nous sommes nombreux à penser.
Quand on veut tuer son chien ,on dit qu’il à la rage !
Merci monsieur Goldnadel , je reprend le mot de M sweydan : MA. GIS. TRAL …….
Merci Monsieur Goldnadel pour cette remise à plat de toutes ces énormités!
Signé : une lépreuse, membre de la mafia bretonne
PS : Je vais sortir ma crécelle
J’aurais sans doute aimé lire et comprendre l’article jusqu’au bout, mais des textes hermétiques ne rencontrent pas mon approbation.
@aspirine,
Sans vouloir polémiquer, mais tout de même grandement étonnée par votre commentaire…
Hermétique ? De quel texte parlez-vous ?
Celui de l’auteur fait certes appels à ces métaphores, mais elles ne sont ni nébuleuses, ni abstraites. Ce texte fait un peu de dérision, mais toutes ces formules, si elles régalent toute personne aimant l’humour astucieux – L’écriture de Mr Goldnadel, en tout cas dans ses chroniques, reste à la portée de quiconque maîtrise le français.
Peut-être parlez-vous d’un commentaire ?
“L’écriture de Mr Goldnadel, en tout cas dans ses chroniques, reste à la portée de quiconque maîtrise le français.”
Question de goût qui ne se discute pas, sans doute. L’élégance est toujours dans la simplicité, aussi complexe soit la réduction de la complexité du sujet traité pour y arriver. On peut certes être admiratif devant le style baroque de l’auteur et ses jeux de mots incessants, donc à terme lassants. Mais la valeur nutritive, résumée en de simples faits décrits, en souffre. Trop d’additifs, trop d’enrobages, trop de colorants artificiels. On aime ou l’on n’aime pas. Mais il y a des moments où trop c’est trop.
Nous aussi nous préférons la lèpre à la peste noires;
@aspirine,
Vous avez bien entendu d’avoir vos goûts en matière littéraire – Mais je me sens obligée, afin que vous ne tombiez pas dans un piège sans vous en douter…
Éloignez-vous de tout ce qu’a pu Écrire Philippe Muray, vous vous sentiriez mal…
Un écrivain qui a du style tout comme Mr Goldnadel, et qui a su avec la belle langue française jouer avec les mots…
Mais j’y pense : Raymond Devos, aussi devrait vous faire horreur ?
Mais bon, c’est votre droit – Moi, je trouve bien votre style ampoulé…Je ne sais comment qualifier le mien, d’avance, j’ai honte…