Les Juifs de gauche, « enfoncés dans les marais de l’Exil, n’ont pas le courage d’avouer qu’ils ont fui le champ de bataille. Ils ne changeront pas : ils parlent un Babel de langues étrangères ». (David Ben Gourion)
Shlomo Sand a commis un pamphlet antisioniste : Comment j’ai cessé d’être juif, Un regard israélien (© Flammarion, 2013, Traduit de l’hébreu par Michel Bilis). « Rongé par la haine de soi », il écrit : « De même qu’il est impossible à un Africain de se dépouiller de sa peau, un juif ne pourrait pas renoncer à son essence.
« Lorsqu’il recense ses habitants, l’État dont je suis citoyen définit ma nationalité comme « juif » et s’auto-désigne comme l’État du « peuple juif ». Ses fondateurs et législateurs ont considéré cet État comme étant la propriété collective des « juifs du monde », qu’ils soient ou non croyants et non comme l’expression organique de la souveraineté démocratique du corps citoyen qui y réside. L’État d’Israël me définit comme juif, non pas parce que je m’exprimerais dans une langue juive, fredonnerais des refrains juifs, m’alimenterais de nourriture juive, écrirais des livres juifs ou effectuerais une quelconque activité juive.
« Je suis répertorié comme juif parce que cet État, après avoir fouillé dans mes origines, a décidé que je suis né d’une mère juive, elle-même juive car ma grand-mère l’était aussi grâce à (ou à cause de) mon arrière-grand-mère, et ainsi de suite en remontant la chaîne des générations, « jusqu’à la nuit des temps ».
« Si le hasard avait fait que seul mon père fût considéré comme juif, et qu’aux yeux de la loi israélienne ma mère fût une « non-juive », j’aurais été enregistré sous la nationalité autrichienne. Je suis né, fortuitement, dans un camp de personnes déplacées, dans la ville de Linz, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
« Certes, j’aurais pu, dans ce cas, me voir attribuer la citoyenneté israélienne, mais le fait de parler, de jurer, d’enseigner ou d’écrire en hébreu, tout comme celui d’avoir étudié, durant toute ma jeunesse, dans des écoles israéliennes, ne m’aurait été d’aucune aide, et j’aurais été considéré comme un ressortissant légal de la nation autrichienne pour toute ma vie. Fort heureusement, ou malheureusement, selon le regard que l’on porte sur cette question, ma mère fut identifiée comme juive en arrivant en Israël à la fin de 1948, et la mention « juif » fut inscrite sur ma carte d’identité. De plus, et aussi paradoxal que cela puisse paraître, d’après les lois de l’État d’Israël, tout comme selon la Loi juive (halakha), je ne puis cesser d’être juif.
« Cela ne peut pas relever de mon libre choix. Ma nationalité ne pourrait être effacée des registres de l’État des juifs que dans le cas limite, et exceptionnel, où je viendrais à « me convertir à une autre religion ».
« Je suis laïc et athée. La place centrale dans les croyances qui guident mes pensées est occupée par les humains, et non par je ne sais quel pouvoir supérieur censé les diriger. Le nationalisme ethno-religieux émergeant au début du XIX ème siècle imposait à Heinrich Heine de se convertir au christianisme pour pouvoir être reconnu comme allemand. Le nationalisme polonais, dans les années 1930, refusait de voir en mon père un Polonais à part entière tant qu’il ne deviendrait pas catholique.
« De même, les sionistes du début du XXI ème siècle, en Israël et à l’étranger, rejettent absolument le principe d’une nationalité israélienne civile pour n’admettre qu’une « nationalité juive ».
« Or cette nationalité juive ne peut être acquise que par la voie, quasiment inaccessible, d’un « acte religieux ». Toute personne désireuse de voir Israël comme son État national doit être « née de mère juive » ou bien satisfaire à un long et harassant parcours de « conversion au judaïsme », conformément aux « règles de la Loi juive », quand bien même cette personne serait résolument athée. (C’est pourquoi) dans l’État d’Israël, toute forme de définition de la judéité est trompeuse, imprégnée de mauvaise foi et d’arrogance. (!)
« Des travailleurs immigrés » (arabes musulmans ?), pères et mères d’enfants nés et élevés en Israël, se sont adressés au grand rabbinat afin de pouvoir être « convertis au judaïsme » et voient leur demande rejetée sans explication : Ne voulaient-ils pas intégrer la « nation juive » pour « éviter de retourner dans l’enfer » qu’ils avaient fui, mais pas pour satisfaire une croyance divine qui reconnaît les juifs comme un « peuple élu » !
« À l’université, « j’enseigne à des étudiants d’origine palestinienne » : ils s’expriment dans un hébreu limpide et sont censés, selon la loi, être considérés comme des Israéliens à part entière.
« Or les registres du ministère de l’Intérieur les identifient définitivement comme « Arabes ».
« Cette marque d’identité ne procède nullement de leur choix volontaire, elle leur est imposée et il leur est impossible d’en changer ». Si l’on comprend qu’après le judéocide de la Seconde Guerre mondiale, la résolution de l’ONU de 1947 ait pu faire référence à la création d’un « État juif » et d’un « État arabe », lequel ne vit jamais le jour, le recours à de telles appellations (officielles) apparaît, au début du XIX ème siècle, comme un « anachronisme problématique et dangereux » (pour qui ?). 25 % des citoyens israéliens, dont 20 % « d’origine arabe », ne sont pas définis comme juifs « d’après la loi ». Ainsi, la dénomination « juif », contrairement à la définition « israélien », exclut les non-juifs du corps civique dans l’intérêt duquel l’État a vocation à exister.
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« Cette configuration est non seulement antidémocratique, mais elle met en danger l’existence même de l’État d’Israël (?). La « politique identitaire » antirépublicaine de l’État d’Israël occupe une place centrale et je ressens un malaise face aux modes de définition de la judéité installés au cœur de la culture occidentale durant la seconde moitié du XX ème siècle et au début du XXI ème siècle. En vérité, malgré les cris d’orfraie de l’État d’Israël, l’antisémitisme politique a reculé dans le monde démocratique et libéral. » (Fin de citation)
Abraham Serfaty a publié Écrits de prison sur la Palestine avec le concours du Centre National des Lettres © Arcantère Éditions, 1992 (Collection : Mémoires et identités dirigée par Raouf Raïssi). Il y défend la propagande pro-palestinienne de l’idéologie communiste d’obédience stalinienne pourtant en déclin.
Abraham Serfaty : « L’OLP doit soutenir et encadrer l’Intifada et saper les bases politiques du sionisme dans son ensemble, dans l’opinion publique occidentale et en Israël », en s’appuyant sur les contradictions existant au sein de la population israélienne. « La notion de peuple juif est un mythe » servant à « justifier la création de l’État d’Israël ». Le sionisme politique est né en Europe centrale et orientale et il a été élaboré pour répondre à « des problèmes nés en Europe centrale et orientale ». L’élargissement à un « peuple juif » est artificiel. La contradiction que l’on peut ressentir dans la société israélienne vient de là. Les « juifs orientaux », dès le début, ont été considérés comme un instrument, et non comme une partie intégrante du sionisme.
« En 1948, la « défection du judaïsme européen » a incité le mouvement sioniste à se tourner vers les Marocains, les Irakiens… alors que le mouvement sioniste n’avait pas pénétré ces régions. Il a été obligé de fomenter de « faux attentats » (???) pour « créer un climat de terreur » dans les pays arabes et faire venir les juifs de ces pays. « La contradiction est encore vive aujourd’hui entre le judaïsme arabe et le sionisme », qui reste une « idéologie politique et nationale européenne ».
Q : Aujourd’hui, les orientaux sont surtout acculés par les problèmes sociaux. Ils commencent à réclamer de l’argent pour les villes de développement (de l’intérieur.) et non pour les territoires occupés.
« Les 600 000 personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté en Israël sont essentiellement des orientaux. Ils sont plus préoccupés par leurs problèmes sociaux et économiques que par des problèmes idéologiques. Les thèmes mobilisateurs du sionisme ne fonctionnent plus, ou fonctionnent de moins en moins.
« En quoi les contradictions du sionisme se reportent-elles sur la société israélienne et, y a-t-il une conscience spécifique du « judaïsme arabe » qui pourrait s’articuler à la « question palestinienne » ?
Abraham Serfaty : « Les contradictions internes en Israël montrent (selon l’idéologie marxiste) qu’une prise de conscience (révolutionnaire) des contradictions objectives et d’une solution alternative permettra aux « forces opposées au sionisme de s’organiser pour faire éclater l’entité sioniste ». Un projet révolutionnaire élaboré par les militants parmi les juifs arabes d’Israël (doit être uni au) projet révolutionnaire complémentaire et convergent élaboré par l’OLP. Mais les conditions sont difficiles au sein même de la société israélienne.
« Si l’OLP adopte une stratégie différente ou manque de stratégie, le processus de développement des « potentialités révolutionnaires » se bloque. Il y a une intuition au cœur de tout opprimé, même si, comme l’a dit Paulo Freire, « il est renversé par l’oppression ». Il y a les germes d’une prise de conscience dans ce que « Mao Zedong » appelait connaissance sensible. Cette conscience n’est pas, comme on le dit à propos de « Lénine », importée de l’extérieur. Cristalliser la connaissance sensible en connaissance rationnelle, tel est « le rôle révolutionnaire des militants juifs orientaux (communistes staliniens) au sein même de l’État d’Israël ».
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« Il faut une articulation avec un projet stratégique de l’OLP.
« À l’origine, cette stratégie était « l’État démocratique palestinien » (Musulman et marxiste ???). Si on entérine le sionisme, on bloque la possibilité de transformation et de développement de la connaissance sensible « des masses juives orientales opprimées » en connaissance rationnelle et l’avenir sera bouché.
Q : Vous semblez dire que si l’OLP intègre dans sa lutte « la résistance des juifs arabes opprimés » comme une donnée stratégique et politique, c’est plus important que les négociations pour la paix ?
Abraham Serfaty : « L’OLP doit discuter avec les mouvements (des social-traitres) qui, en Israël, refusent le sionisme, même implicitement ». Les organisations de la société israélienne ont des canaux de récupération très efficaces, plus que toutes les sociétés bourgeoises occidentales. Cette récupération est due à l’absence de projet stratégique. La cristallisation des idées avance. Est-elle à un stade assez élaboré pour servir de catalyseur aux « potentialités révolutionnaires des masses juives orientales opprimées en Israël » ?
« Il y a des blocages, liés aux idéologies qui pèsent sur la société israélienne et (surtout) au manque de répondant de l’OLP. Il faut un projet (marxiste révolutionnaire imaginaire) d’ensemble, qui articule un projet de « libération des juifs orientaux soumis à l’oppression sioniste » et un « projet de libération de la Palestine ».
« II y a un désir de paix évident, très marqué au sein de l’opinion publique israélienne ». C’est vrai aussi bien pour les juifs orientaux qu’occidentaux. Tant que l’État d’Israël reste dominé par les structures sionistes, même si cette volonté de paix se développe dans l’opinion publique, pourra-t-elle se cristalliser avec assez de force pour « renverser le sionisme » ? Il ne faut surtout pas perdre de vue la « logique interne du sionisme qui ne peut d’aucune manière abandonner les territoires occupés ». Dans la pratique (politique), un grand nombre de personnalités israéliennes sont contre tout abandon du Golan, qui ne fait même pas partie d’Eretz-Israël. Ils défendront à plus forte raison ce qu’ils appellent la « Judée-Samarie ». Le courant d’aspiration à la paix (doit avoir) assez de force pour imposer la renonciation aux territoires occupés (et à la question) de Jérusalem !
« Il devra être soutenu par une idéologie qui mette en cause le sionisme, véritable obstacle à la paix.
« Le sionisme est un intégrisme » ! On ne peut le combattre qu’en lui opposant l’autre versant de la religion, « la justice » et « l’amour du prochain ». Cet aspect est très présent dans tous les textes bibliques, et plus encore dans le Zohar, qui reste central pour le judaïsme marocain. La conception du Zohar est radicalement « différente de celle de l’orthodoxie juive classique ». Il rappelle que la prophétie du Messie n’est pas destinée aux seuls juifs en Palestine, mais, à travers les juifs dispersés dans le monde, « à l’humanité tout entière ».
« Voilà l’esprit profond du judaïsme marocain. Les masses populaires juives marocaines en Israël vivent un déchirement entre leurs racines arabes et le rejet de l’Arabe. On n’est pas encore au stade où les racines sont arrachées, mais on n’est pas non plus parvenu à l’étape de défense cohérente de leur identité. « Le rôle des noyaux militants (communistes) au sein des masses juives orientales est de faire émerger cette identité à partir d’une plate-forme cohérente dans le cadre d’un projet politique. » (Fin de citation)
Pour les intellectuels de gauche antisioniste qui parlent un Babel social-traître de langues étrangères, un seul projet politique : l’État d’Israël est face à une seule alternative politique : « S’effacer ou disparaître ».
Raymond Aron a rédigé une préface pour le livre d’Yves Cuau sur « la guerre des Six Jours » intitulé Israël attaque (5 juin 1967) © Robert Laffont, 1968 : « Le 20 mars 1968 encore, une action de représailles était lancée par « les troupes israéliennes contre les bases de commandos arabes en territoire jordanien ».
« Le « conflit prolongé », selon l’expression de Mao Tsé-toung, continue (donc). À l’expression : « la guerre des Six Jours », il faudrait substituer : « la bataille de six jours ». Les conditions de l’affrontement restent encore ce qu’elles étaient hier… « Du côté israélien, l’obsession de la sécurité, la conscience que chaque crise met en cause l’existence de l’État et de la nation ». Si la doctrine de l’attaque préventive est inacceptable en théorie, elle est inévitable en pratique. Du côté arabe, la confiance persiste dans l’issue finale : le parti qui dispose du temps, de l’espace et du nombre (par la démographie) l’emportera, fût-ce dans un siècle prochain.
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« En mai-juin 1967, l’engrenage de la violence a été mis en mouvement par les commandos syriens…
« Répliques israéliennes, concentration égyptienne pour dissuader le gouvernement de Jérusalem : en trois semaines l’action atteignait aux extrêmes et une bataille d’anéantissement laissait l’armée israélienne maître du terrain. « Bilan pour Israël : périmètre de défense élargi, frontières plus faciles à protéger contre des troupes organisées ». Mais, en contrepartie, « une minorité arabe plus nombreuse soumise à une administration militaire » et l’opinion du monde, hier favorable à « David contre Goliath », aujourd’hui proche de se retourner.
« Enfin, la paix, seul objectif valable, seule victoire authentique, est toujours inaccessible. L’évidence s’impose : une fois de plus, la force n’a rien réglé ! Et la formule de Hegel, dans sa Philosophie de l’Histoire, souligne l’impuissance de la victoire. Le vainqueur aurait-il dû, dans son propre intérêt, surmonter sa victoire ? Offrir à ses ennemis des conditions qui ressemblent moins à une capitulation, plus à une réconciliation ?
« Avec l’espoir que l’avenir finirait par apporter ce que les armes seules ne sauraient conquérir : le « consentement arabe à l’existence d’un État juif sur la terre de Palestine ». (???) Je me garderai d’une réponse catégorique à ceux qui ont « le sentiment de lutter pour leur vie et pour leur droit… Mais quel Juif oserait oublier la leçon du passé ? Aucun peuple ne manque de courage. Aucun n’accepte sans révolte l’accusation de lâcheté. Aucun peuple ne supporte le mépris de son ennemi. » (Fin de citation)
Les Mémoires de David Ben Gourion publiées en 1971, à Tel Aviv, ont pout titre Israël avant Israël © Éditions Grasset et Fasquelle, 1974, pour la traduction française.
« Rentrés déçus (en Europe), des jeunes calomnient le Pays (Eretz-Israël).
« Ils tentent par leurs mensonges de faire retomber la faute sur la situation dans le Pays (Eretz-Israël).
« Mais je ne crains pas que ces descriptions réussissent à noircir le Pays (Eretz-Israël).
« Les Juifs boutonneux, enfoncés jusqu’au cou dans les marais de l’Exil, ne changeront pas, même si on leur dit qu’en Eretz-Israël « l’or sert à paver les rues » !
« Je souffre de la médiocrité, de la stupidité de ces jeunes qui n’ont pas le courage d’avouer qu’ils ont fui le champ de bataille »… « Le nouveau Juif, fier et combatif, n’aura pas peur et ne reculera pas »…
« Je connais Eretz-Israël mieux que ceux qui en sont revenus. Je comprends les choses aussi bien qu’eux, et je dis : C’est de la diffamation ! Mais, tout comme je ne supporterai pas qu’on loue le Pays (Eretz-Israël) de manière exagérée, « je ne laisserai pas passer des calomnies gratuites »…
« La Judée et la Galilée diffèrent par leur aspect comme par leurs habitants. La Judée est une plaine, la Galilée une région montagneuse. La vie en Judée est plus urbaine, en Galilée plus simple et plus naturelle.
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« La différence se voit même dans le travail de la terre. En Judée, les colonies (sauf Ekron et Beer-Tuvia) se consacrent aux plantations, en Galilée on s’occupe de cultiver le sol, ce qui m’a attiré à Sejera.
« Fondée voilà huit ans, c’est la seule colonie de l’I.C.A. en Eretz-Israël…
« Le village est construit sur une hauteur… Devant les maisons, des jardins potagers et des arbres fruitiers… Au sommet, une grande bâtisse entourée d’oliviers…
« Les parents sont des rescapés de l’Exil ». Les enfants, au contraire, nés en « Eretz-Israël, pays de la libération et de la résurrection », ne sont pas des réfugiés.
« Nés libres, ils ne parlent pas un Babel de langues étrangères, ils ne parlent que l’hébreu, sa douce prononciation méditerranéenne, si authentique, si musicale. Tel est Sejera, village hébreu d’Eretz-Israël ! »
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.
Il y a ici une erreur fondamentale: l’histoire de l’Etat Juif ne commence pas en 1947 avec le machin ONUsien, mais en 1920 à la conférence de San Remo de la SDN.
Le partage en une partie Etat Juif et une partie Etat Arabe a été acquis en 1923.
Ainsi sont nés les bases de Israël et de la Jordanie.
Je me trompe?
Le texte de David Ben Gourion date des années du gouvernement turc, avant la guerre de 1914. Amitiés. TMN
très bien!
mais le problème ce sont ces juifs (de goche) qui nient l’antijudaisme des musulmans d’aujourd’hui, le couteau (ou le cutter ou la voiture etc.) qui crie allahou akbar c’est le problème!
Je n’arrive pas à croire ce que je viens de lire… Ces gauchistes sont de véritables plaies qui ne savent rien de ce qui se passe et qui se permettent de donner des leçons. « Le sionisme est un obstacle à la paix ». Tout le monde a sa version de ce qu’il appelle le sionisme mais c’est quoi réellement ? Retrouver sa terre et c’est tout ! Pas de logique « coloniale », qui cherche à s’étendre ou je ne sais quelle ineptie on m’a déjà sortie !
Pour revenir à la citation, tout ces gaucho auraient ils lu la charte du Hamas ? Celle de l’OLP ? C’est sur que le sionisme est dangereux comparé a la charte qui ordonne de tuer avec « tout ce que vous pouvez trouver » (passage de la charte !). Et en plus les chrétiens et musulmans sont des citoyens à part entière en Israël. contrairement a ce qu’on veut véhiculer il n’y a pas de citoyen de seconde zone par rapport à la religion. Non seulement les gaucho sont des menteurs, des personnes gonflantes et en plus des gens les écoutent !!!
Ce Sand…
Pauvre type ! Il fait vraiment de la peine.
Se renier à ce point, d’une essence qu’il ne peut quoiqu’il fasse, effacer ! Qu’il le veuille ou non. Celà ne tient pas de sa volonté mais de quelque chose d’indicible qu’il ressent et dont il voudrait tant ne pas dépendre.
Mais c’est en lui, l’habite, le transcende… Qu’il demande aux adeptes d’Hitler et toute la multitude qui encense le monstre de l’an 40 ? Et lui le malheureux, ne la supporte pas, il la rejette de toutes ses forces. D’une haine qu’il cherche encore à comprendre. D’une haine qu’il impute même à son essence…
Bien que le déclarer tout haut comme il le fait, lui a donné et peut encore lui donner un petit moment, encore de visibilité…Il disparaitra bientôt dans les limbes de l’oubli.
Un néant dans lequel il se promène déjà ! Pauvre créature !
Et pour ceux qui lui emboitent le pas…Sinistre existence !
Et viendra le temps de leur funestes disparitions dans une Géhenne féroce qui les engloutira dans les abîmes d’une éternité accablante.
Une haine qu’il cherche encore à comprendre ?
Une haine qu’il impute même à son essence ?
C’est encore plus grave que ça, le pauvre …
« Un Juif honteux de lui-même est comme une fille qui a été violée, puis qui en recherche la cause à l’intérieur d’elle-même. Finalement elle conclue que c’était à cause de sa féminité, et elle essaiera donc d’éradiquer sa féminité.
Il se passe la même chose pour un Juif honteux de lui-même : il a souffert d’antisémitisme, des pogroms et de la Shoa, et il en conclue que le diable est en lui, alors il essaye de l’éradiquer en éradiquant toute trace juive en lui ET chez d’autres Juifs.
En tant que psychothérapeute, j’ai rencontré beaucoup de ces personnes, des femmes violées, des Juifs honteux d’eux-mêmes, et des féministes anti-macho. Ça ne se guérit pas avec des arguments, mais uniquement par une psychothérapie. »
= = =
« The self-hate jew is like the girl who was raped and is looking for the reason inside herself. At the end she concludes that it is her femininity and she’ll try to eradicate it. The same happens to the self hate jew : He suffered under antisemitism, pogrom and Shoah, concludes that the evil is in him, so he tries to eradicate it by eradicating everything jewish in him AND in the other jews.
As a psychotherapist I encountered a lot of such people, raped women, self hate jews and anti-macho softies. You can’t cure that with arguments, only with psychotherapy. »
@Rico,
Peut m’importe maintenant que Sand guérisse, s’il est malade.
Le mal maximum, il l’a déjà fait. Pour ceux qu’il aurait dû penser comme siens, et pour lui-même. En son for intérieur je ne suis pas sur qu’il soit à l’aise.
L’erreur de Sand est de vouloir définir le peuple juif à partir de critères « objectifs » et bien sûr il n’en trouve pas, mais on pourrait en dire autant de bien d’autres peuples. La place manque pour analyser tout cela. Sand montre ainsi combien sa réflexion est courte. Là-dessus, le seul critère objectif qui permette de reconnaître une nation, puisque c’est de cela qu’il est question, est subjectif. Ernest Renan a définitivement clos ce débat dès le 19ème siècle dans son texte célèbre. Mais, à la parution du livre de Sand, la critique française était trop ignorante (ou trop complaisante ?) pour remettre en question les présupposés de cette imposture intellectuelle. A partir de quand une nation existe-t-elle ? A partir du moment où elle se constitue comme telle en toute conscience. C’est cette volonté collective actée qui définit une nation, et la nation juive, peu importe les critères religieux ou non, s’est constituée depuis fort longtemps, mais avec des moyens de plus en plus matériels (congrès juif mondial, Etat d’Israël, langue hébraïque, Force de défense, etc) au XIXème et XXème siècles. Quant au délire maoïste d’Abraham Serfaty, il est pitoyable. Il connaissait (il est mort aujourd’hui) visiblement fort mal l’histoire des juifs du Maroc. Faut-il rappeler la vague de pogromes des premières années du XXème siècle qui déferla sur le Maroc vers 1906-07 ? Documents et photos existent. Ils culminèrent à Casablanca. La Marine française qui mouillait au large, dut porter secours aux victimes nombreuses transportées à bord des navires. Les photos existent. A l’époque il n’était pourtant question ni de sionisme ni d’Etat d’Israël ! C’est le traité de Protectorat entre la France et le Maroc en 1912 qui abolit le statut particulièrement rétrograde de dhimmis des juifs du Maroc. Et c’est donc grâce à cette période coloniale que ces juifs connurent un véritable essor sous les lois de la République française, puis, après les lois de Vichy, grâce au débarquement américain de fin 1942. Croire que ces juifs d’origine marocaine se soulèveraient contre Israël, malgré une réelle discrimination, en s’alliant avec l’OLP, n’a pu germer que dans l’esprit enfiévré et délirant de ce malheureux au fond de sa prison.
il faut lire « L’exil au Maghreb » de David Littman et Paul Fenton, tous les détails de la condition juive sous l’islam y sont présentés.
Siloë,
Tout cela est bien vrai mais je ne pense pas que Sand ait voulu aller aussi loin ni qu’il ait eu le bagage intellectuel nécessaire pour s’atteler à une tâche d’une telle ampleur. Son ambition est plus terre à terre. C’est un militant affirmé et non un historien confirmé.
Il faut tout de même féliciter Shlomo Sand pour un sacré exploit. Son bouquin, succès de librairie incontestable, a le mérite de dévoiler à ceux qui nourriraient encore un doute et de confirmer à ceux qui le savaient déjà, l’étendue de l’antisémitisme en France. Toutes les officines « progressistes » telles que Politis ou le Monde Diplo et « patriotes » – Kontre-Kulture soralienne et les fans clubs de Dieudonné – se le sont carrément arrachés. La réédition fut nécessaire.
Ca, à la rigueur, on pouvait encore à s’y attendre. Mais, et est ça c’est moins rigolo, les tribunes ouvertes à profusion dans la grande presse et le squat incessant des plateaux télé ? Un grand historien et un intellectuel est né. Et pourquoi ? Eh bé parce qu’il a enfin eu courage d’annoncer que le peuple juif ça n’existe pas. A un moment donné on avait l’impression devant cette déferlante que la France n’a pas d’autre soucis que de l’enfin savoir.
En fait, le gus est un malin. Il sait parfaitement que ses thèses comiques ne seront jamais prises au sérieux en Israël ni au sein de la communauté scientifique. Il vise donc une catégorie bien précise des personnes pour qui ce livre ne servira que de renforcer leurs idées déjà hermétiquement fermées. De ce fait, peu lui importe le ridicule d’affirmer que le peuple juif n’existe pas pour ensuite énumérer le nombre incalculable « d’épithètes » pour le désigner. Une adaptation rusée du discours en fonction du public sollicité. Bref un « courage » vendeur qui répond à la demande du marché.
Tout cela aurait été de bonne guerre… si on ne constatait pas avec effroi la portance du marché visé.
Je me joins sur le tard à ce très intéressant débat suscité par ce non moins intéressant article sur nos gauchos traîtres juifs…Il me semble bien que ces énergumènes, que j’ai tous les maux du monde à encore considérer comme faisant partie de notre peuple, n’existent en écrasante majorité que du côté ashkénaze, car il n’y a pas plus nationaliste(lorsqu’il vit en Israël) et d’une fibre juive de braise(d’un point de vue spirituel) qu’un séfarade…Ces descendants pour la majorité de rescapés de la shoah ont tellement été déracinés par l’extermination de leurs cellules familiales qu’ils en ont oubliés leurs origines(ce qui n’est pas le moins du monde une excuse de la traîtrise), mais le cas de Shlomo Sand est plus typique de la schizophrénie bouffant jusqu’à la moelle les gaucho-pédérastes des 4 coins de la planète…A moins qu’il ne s’agisse, comme le laisse entendre koziolek, d’un opportuniste escroc intellectuel de la plus monstrueuse espèce se servant du complotisme comme tremplin pour s’inventer le propre scénario de son existence débile de juif se sentant inventé, s’étant construit son propre terreau identitaire d’un monstre extraterrestre.
L’Histoire du Peuple Juif dépasse de très très très loin la notion philosophico-politique de nation qu’a tenté d’expliquer Siloë, il est ni plus ni moins à la source d’une civilisation ayant partiellement révolutionné l’Humanité en tentant de l’extirper de ses délires idolâtres(de divinités faites de mains d’homme ou de soumission à des forces naturelles plus qu’à leur véritable source créatrice), les religions chrétienne et musulmane n’ayant pu voir le jour que sur le socle de base de la Thora, lesquelles sont devenu démographiquement de nouvelles civilisations par la soumission de peuples pour une grande majorité d’origines barbares aux mœurs pour le moins bestiales à la force du glaive, dans la terreur et le sang(l’Islam tentant jusqu’aujourd’hui de continuer sa conquête car ses fondements sont encore branlants et son schisme interne chiite/sunnite n’est pas encore digéré). Sans ces guerres de conquêtes elles n’auraient pu se matérialiser. Il y eut donc bel et bien un royaume juif de Judas et de David du temps de l’Empire Romain(qui englobait les actuels Syrie et Jordanie en plus de la carte que l’on connaît actuellement) pour la forme la plus historiquement récente de la Nation Juive, donc bien avant l’apparition de ce misérable cirque de clowns tarés qu’on appelle ONU et auquel on a du quémander notre droit à la renaissance, et je pourrais vous communiquer la frise complète de l’Histoire de notre peuple appuyée de sites archéologiques qui cloueront le bec à cet emputé intégral des neurones qu’est cette sous-merde que je ne veux même pas nommer…
Pour moi s’est bien simple, la gaucho-pédérastie mondiale est devenue la pire plaie de toutes les nations, tentant frénétiquement de les démolir par toutes les manigances les plus sournoises, et l’Etat Juif contemporain d’Israël en guerre contre ses nombreux ennemis militaires et diplomatiques, ne peut s’offrir le luxe d’avoir en son sein des parasites apportant de l’eau à leur moulin…J’aurais été aux responsabilités, j’aurais constitué une unité noire inconnue même des services secrets constitués de membres juifs fidèles jusqu’à la mort à leur identité pluri-millénaire, qui petit à petit au fil des années auraient éliminé sous de multiples formes anodines ces traîtres mettant gravement en danger la vie de leurs semblables…