Publié par Gaia - Dreuz le 4 juin 2018

Dès l’ouverture de l’enquête préliminaire par le parquet national financier, l’Élysée a réagi en rejetant les «soupçons totalement infondés» visant son secrétaire général.

Pour l’heure, pas question de lâcher le soldat Kohler. À la suite d’une plainte déposée à son encontre par l’association Anticor, le parquet national financier (PNF) a ouvert ce lundi une enquête préliminaire visant le secrétaire général de l’Élysée, proche parmi les proches d’Emmanuel Macron. Dès l’annonce du PNF, le château a réagi en rejetant «des soupçons totalement infondés». Au cœur de ceux-ci, les liens étroits entre Alexis Kohler et l’armateur MSC, groupe privé italo-suisse avec lequel l’État a mené des négociations alors que le haut fonctionnaire travaillait au ministère de l’Économie.

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«Sa hiérarchie, qui était informée de ses liens personnels, a naturellement veillé au conflit d’intérêt potentiel. C’est donc bien volontiers que Monsieur Kohler communiquera spontanément au parquet l’ensemble des documents qui prouvent sa conduite respectueuse du droit dans toutes les circonstances de son parcours professionnel et mettra ainsi un terme à bref délai au soupçon totalement infondé qui a été jeté sur lui, à l’évidence en raison de ses fonctions de secrétaire général de l’Elysée», assure la présidence. «Cette plainte s’appuie sur des articles de presse de Mediapart qui contiennent de nombreuses et graves erreurs factuelles», ajoute l’Elysée.

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Interrogé par BFMTV, l’avocat d’Anticor, Jean-Baptiste Soufron, a immédiatement effectué une comparaison avec l’affaire Cahuzac. Le délégué général de La République en marche, Christophe Castaner, n’y a rien vu de tel. Invité de la matinale de Public Sénat, le secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement a d’abord indiqué que les associations comme Anticor «multiplient des initiatives… et les perd souvent».

«Il est normal qu’on puisse enquêter»
«Ne qualifions pas d’“affaire” cela», a poursuivi le député LaREM des Alpes-de-Haute-Provence, d’après qui il est «normal» qu’une association anti-corruption «puisse saisir la justice». «Il est normal, dans ce pays, qu’on puisse enquêter, examiner sur tous les sujets. Mais attention à ce qu’une plainte déposée sur des sujets qu’on ne connaît pas, ne devienne pas une affaire politique», a-t-il ensuite prévenu.

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Du côté de La France insoumise, certains ont déjà politisé le dossier. Sur Twitter, la conseillère de Paris Danielle Simonnet s’est indignée de l’absence supposée de couverture médiatique autour de la plainte d’Anticor. Rappelant les motifs de ladite plainte – «prise illégale d’intérêts» et de «trafic d’influence» -, la proche de Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un «scandale».

Source : Lefigaro

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