Publié par Christian Larnet le 29 juin 2018

L’un des hommes mis en examen dans le cadre du récent démantèlement d’un vaste réseau de trafic d’armes travaille dans une armurerie d’un service du ministère de l’Intérieur, a-t-on appris ce jeudi.

 

Mi-juin, quelque 700 armes, dont des armes de guerre, ont été saisies après le démantèlement d’un réseau de trafic d’armes. Quatre personnes sont poursuivies dans ce dossier mené sous l’autorité de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes. Le parquet de Toulouse a été saisi pour la partie occitane du dossier.

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La saisie de mi-juin représentait la troisième opération de lutte contre le trafic d’armes depuis février 2017. Au total, près de 1 900 armes ont été saisies. Selon la gendarmerie, tout a commencé en septembre 2016, avec un banal contrôle routier au Mans, au cours duquel “deux jeunes” (le terme est laissé à votre libre interprétation, mais lorsque les suspects sont français, leurs noms sont en général publiés, et s’ils appartiennent à un groupuscule d’extrême droite, leur affiliation est toujours détaillée) ont été découverts en possession d’une arme de poing.

En enquêtant dans le milieu des collectionneurs, souvent en lien, volontairement ou non, avec celui du crime organisé, les enquêteurs ont réussi à démanteler un vaste réseau. Ils ont procédé par vague de perquisitions successives sur plus de la moitié du territoire.

Un homme travaillant dans une armurerie d’un service du ministère de l’Intérieur, près de Toulouse, fait partie des personnes mises en examen dans le cadre du récent démantèlement du réseau qui a des ramifications dans une cinquantaine de départements, a indiqué ce jeudi le parquet de Toulouse.

Selon le parquet, l’homme, un civil, travaille à l’armurerie du Secrétariat général pour l’administration du ministère de l’Intérieur, un service assurant notamment un appui logistique à la police et la gendarmerie.

Il est poursuivi pour “détournement par agent d’un dépôt public et infractions sur la législation sur les armes” et a été incarcéré, selon le parquet de Toulouse.

Selon les premiers éléments de l’enquête le concernant, il intervenait dans la destruction d’armes dans le processus de leur mise au rebut. Une tâche dans laquelle il intervenait seul, dans des lieux fermés, pour des raisons de sécurité.

Il est soupçonné d’en avoir détourné plusieurs dizaines et d’en avoir fait bénéficier d’autres personnes, l’enquête devant également permettre de “faire la lumière sur les receleurs”. Mais il y a fort à parier que si des réseaux islamistes sont impliqués dans la boucle, vous n’en saurez rien. Les médias veulent vous donner de l’islam l’illusion qu’elle est une religion de paix et d’amour – mouarf !

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

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