Publié par Guy Millière le 8 juillet 2018

C’était voici peu le 4 juillet. La date ne signifie rien pour la quasi-totalité des Européens. Les grands journaux européens ne l’ont d’ailleurs pas évoquée. C’est pourtant une date qui devrait signifier immensément pour l’Europe. C’est une date qui signifie immensément pour le monde.

C’est la date de la Déclaration d’indépendance et de l’enclenchement de la Révolution qui a donné le jour aux Etats-Unis d’Amérique.

Ceux-ci furent d’abord un petit pays, méprisé par les puissances européennes de l’époque. Puis le petit pays a grandi et en un siècle est devenu un pays continent plus peuplé et plus riche que la plupart des pays d’Europe.

Il est devenu ensuite assez rapidement la première puissance économique, politique, militaire et culturelle du monde.

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Après avoir refusé de se mêler d’une guerre inepte et atroce entre Européens, les Etats-Unis sont entrés dans la Première Guerre Mondiale et ont mis fin à celle-ci, en souhaitant, par la voix de Woodrow Wilson, que ce soit la dernière des grandes guerres et ils ont voulu une paix équitable entre les belligérants. Ils n’ont pas été entendus et n’ont pas ratifié le traité de Versailles.

Quand le fascisme et le nazisme ont plané sur l’Europe et que la guerre est venue à nouveau, comme ils s’y attendaient, ils ont à nouveau hésité, puis sont entrés dans la guerre de manière décisive. Et ils l’ont gagnée. Sans les erreurs de Franklin Roosevelt et sa consternante naïveté face à Staline à Téhéran, puis à Yalta, l’Europe centrale n’aurait pas été condamnée à un peu plus de quarante années de servitude (et nul ne dirait, en oubliant que l’essentiel du matériel militaire utilisé par l’armée rouge était américain, que l’Union Soviétique a gagné la guerre). Mais sans eux, les Etats-Unis, la moitié occidentale de l’Europe aurait connu un sort très différent, et Hitler aurait pu l’emporter, avec toutes les conséquences effroyables qui auraient résulté.

Remerciements aux USA sur un mur de la Grenade “Merci de nous avoir libéré”

Sans eux, les Etats-Unis, quels qu’aient été les errements provoqués par la gauche américaine, l’Union Soviétique aurait pu gagner ce qui fut appelé la guerre froide.

Sans eux, parce que Ronald Reagan a gagné la guerre froide, l’Europe centrale n’aurait pas retrouvé la liberté, la plupart des dictatures d’Amérique latine ne serait pas tombées.

Sans eux, quel qu’ait été et que soit l’héroïsme du peuple d’Israël, l’Etat d’Israël n’aurait pas survécu aux assauts répétés de ses ennemis.

Sans eux, malgré les dégats provoqués par Obama, le monde serait aujourd’hui dans un état bien plus effroyable et bien plus inquiétant.

Qui songe en Europe occidentale que les Européens ont une dette immense vis-à-vis des Etat-Unis et qui en Europe occidentale a un sentiment de gratitude envers les Etats-Unis ?

Qui, en Europe occidentale, sait que la liberté de commerce à l’échelle planétaire existe parce que les Etats-Unis veillent sur le monde et sur toutes les routes commerciales, maritimes et aériennes ? Qui sait encore que si la liberté de l’information et la possibilité que l’information et la connaissance circulent sur la planète, c’est encore une fois parce que les Etats-Unis veillent ?

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Nombre d’éléments de leur existence que les Européens pensent acquis n’existent que parce que les Etats-Unis existent et sont ce qu’ils sont.

Les gauches européennes et diverses extrêmes droites européennes rances qui ne valent pas mieux que les gauches européennes sont imprégnées de ressentiment et crachent sur les Etats-Unis.

La gauche américaine est elle-même imprégnée de ressentiment, et crache elle aussi sur les Etats-Unis, ce qui fait qu’il vaudrait mieux l’appeler : gauche américaine anti-américaine.

Les Européens imprégnés de ressentiment détériorent profondément leurs propres pays et risquent de condamner l’Europe à un futur très sombre.

Les Américains anti-américains détériorent les Etats-Unis et c’est beaucoup plus grave, vu le statut et la place des Etats Unis aujourd’hui.

L’essayiste Mark Stein, après avoir publié un livre appelé America Alone, L’Amérique seule, dans lequel il expliquait le lent glissement de l’Europe vers le gouffre, a publié un autre livre appelé After America, Après l’Amérique. Et le sous-titre était Prepare for Armageddon, Préparez vous pour la bataille finale qui pourrait bien voir le triomphe du mal.

Un monde sans les Etats-Unis, ou un monde dans lequel le désastre Obama se serait poursuivi sous Hillary la tordue, serait vraisemblablement un monde conforme au pronostic de Mark Stein : la bataille finale viendrait, le mal triompherait.

C’est parce que je sais le statut et la place des Etats-Unis aujourd’hui, parce que je sais le danger qu’incarnent les Américains anti-américains, parce que je sais que la bataille finale est sans doute déjà engagée, et se joue aux Etats-Unis que j’ai choisi de vivre de manière permanente aux Etats-Unis et d’y poursuivre mon travail et mes combats.

Peu de temps avant le 4 juillet, que j’ai célébré comme il se doit, j’étais à Los Angeles, dans les salons de réception de l’hôtel Hilton de Universal City, avec mes amis de l’American Freedom Alliance, l’un des think tanks dont je suis membre, pour une soirée destinée à récompenser des gens dont la conduite est héroïque et qui permettent que la flamme de la liberté américaine ne s’éteigne pas. Deux des héros de cette année ont montré le danger totalitaire que représente la gauche américaine: l’un, ingénieur chez Google, a tenté de dénoncer la façon dont l’entreprise biaise son moteur de recherche (les autres moteurs de recherche ne valent pas mieux, hélas). Il a été licencié, bien sûr. Il s’appelle James Damore. Un autre est une femme du Texas, qui, constatant de graves irrégularités électorales, a fondé une association de lutte contre la fraude qui conduit à ces irregularités. Elle a subi un harcèlement effréné de la part de quasiment toutes les administrations fédérales (irrégularités, puis harcèlement ont eu lieu sous Obama, cela va de soi). Elle s’appelle Catherine Engelbrecht. Un troisième héros a été honoré : c’est un ami proche et un homme remarquable et courageux. Il vient de Nouvelle Zélande et il est donc un immigrant aux Etats-Unis, comme moi. Il est venu aux Etats-Unis parce qu’il aime les Etats-Unis et qu’il sait leur importance, comme moi. Il traque sans répit l’infiltration islamique et gauchiste dans l’ensemble des appareils politique, médiatiques et culturels américain. Il écrit des livres et réalise des films. Il parcourt le pays pour expliquer ce qui doit l’être. Il s’appelle Trevor Loudon. Il est à coté de moi sur la photo qui figure ici.

C’est parce qu’il y a aux Etats-Unis des gens comme lui, comme James Damore, comme Catherien Engelbrecht, que les Etats-Unis resteront les Etats-Unis, que Donald Trump (ce Président tant détesté par les Américains anti-américains et par les Européens imprégnés de ressentiment) est à la Maison Blanche, et qu’une nuit de barbarie n’est pas encore tombée sur la civilisation occidentale.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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