Publié par Christian Larnet le 15 juillet 2018

Sam Brownback, l’ambassadeur des États-Unis pour la liberté religieuse internationale, s’est plaint à l’ambassadeur britannique à Washington du traitement partial du militant de droite anglais anti-islamisation, emprisonné après un procès éclair quelques heures après son arrestation, et dont l’appel a été, en revanche, repoussé de plusieurs mois.

Brownback a soulevé le cas de l’activiste Tommy Robinson lors d’une réunion en juin avec Sir Kim Darroch, ambassadeur de Grande-Bretagne aux États-Unis, selon un fonctionnaire britannique et deux sources non nommées par Reuters.

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Robinson, un des fondateurs de l’English Defense League (qui depuis l’a quitté) et ami d’Israël, ce qui indique déjà qu’il se situe du côté de la justice, du respect du droit international, des vrais humanistes et des défenseurs des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, a organisé des manifestations contre les immigrants islamiques au Royaume-Uni au cours de la dernière décennie. Plus récemment, Robinson enquêtait pour savoir si tous les faits divers rapportés par les médias étaient vraiment des faits divers et non des attentats terroristes.

Robinson a été arrêté fin mai à l’extérieur d’un palais de justice de Leeds, en Angleterre, alors qu’il couvrait en vidéo un procès que les médias ont pudiquement qualifié de “maltraitance d’enfants” – Reuters, dans sa dépêche, reprend aussi cette expression – parce qu’il s’agit en réalité d’une nouvelle affaire de trafic sexuel d’enfants, de pédophilie, de viols et abus sexuels sur mineures et mineurs, dont les auteurs sont des musulmans d’origine pakistanaise. Il a été emprisonné pendant 13 mois pour avoir enfreint la loi anglaise limitant la publicité pendant les procès criminels, soit plus que certains des accusés de trafic sexuel sur mineurs qu’il a couvert, et le juge a imposé aux médias britanniques l’interdiction de parler de son arrestation !

Brownback a soulevé la question de l’emprisonnement de Robinson lors d’une réunion avec Darroch qui couvrait une série de “questions de liberté religieuse”, a confirmé le responsable britannique plus tôt cette semaine.

Il a expliqué à Darroch que si la Grande-Bretagne ne traitait pas Robinson avec plus de décence, l’administration Trump pourrait être obligée de critiquer publiquement le traitement de l’affaire par la Grande-Bretagne, selon les deux sources en contact avec les organisateurs de la manifestation pro-Robinson prévue citées par Reuters.

Les sources ont déclaré que les partisans de Robinson, qui ont également été en contact avec l’administration Trump sur la question, étaient préoccupés par le fait que les pouvoirs publics anglais pourraient intentionnellement le placer en situation d’être attaqué par des prisonniers musulmans.

M. Brownback, ancien gouverneur du Kansas et ancien sénateur américain, n’était pas disponible pour commenter la dépêche de Reuters sur laquelle cet article est basé. Cependant, jeudi dernier, un porte-parole du département d’État américain a déclaré que la “caractérisation” de la rencontre de Brownback avec Darroch par des sources de Reuters était “complètement fausse”.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

reuters.com

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