Publié par Ftouh Souhail le 20 juillet 2018

Le comité international olympique CIO a approuvé la candidature de la Tunisie pour l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse 2022, sous condition d’accepter la participation des athlètes juifs israéliens en 2022.

Le CIO a indiqué que le gouvernement tunisien a assuré que les athlètes israéliens seront les bienvenus pour participer aux événements sportifs organisés sur le sol tunisien, et que les autorités assureront la sécurité de la délégation israélienne sans la moindre discrimination.

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Le CIO avait le choix pour organiser les Jeux olympiques de la jeunesse 2022  à Abuja (Nigeria), Gaborone (Botswana) et Dakar (Sénégal).

Le dossier de ce pays musulman a été suspendu par le comité olympique en mai 2018, après que les autorités tunisiennes avaient refusé en mars 2018 l’entrée d’un groupe d’athlètes israéliens, ainsi que de juifs français, devant participer au championnat du monde juniors de taekwondo, organisé à Hammamet (du 6 au 13 avril). Jérusalem avait a été scandalisé par la politique discriminatoire du gouvernement tunisien.

Le Tribunal de première instance de Tunis  a été saisi par une ONG antisémite pro-palestinienne pour interdire l’invitation, l’accueil et l’hébergement des quatre athlètes israéliens – Dana Azran, Nicol Adamskt, Abijhag Semberg et Tom Pashcousky- dont les noms étaient sur la liste des participants.

Un juge anti-israélien  avait rendu sa décision, le 5 avril 2018, pour satisfaire le collectif pro-palestinien, la « Commission Nationale de Soutien à la Résistance Arabe et d’Opposition à la Normalisation et au Sionisme ».

Ce verdict a été profondément dommageable pour le pays car il exerce une discrimination ethnique, religieuse ou nationale. La Tunisie s’est rendue coupable de violation de la Charte Olympique et de légaliser la ségrégation et la discrimination dans le sport.

Indigné, Israël avait exprimé par écrit ses protestations au comité international olympique contre cette mesure raciste des autorités tunisiennes, prise en prime à la veille de la commémoration de la Shoah , le 12 avril 2018.

Le CIO a réagit rapidement pour suspendre la Tunisie et soutient que la politique ne doit pas interférer avec le sport. Dès qu’un pays exerce ce type de discrimination, il doit être disqualifié en tant qu’organisateur de compétitions internationales.

La conclusion logique pour le CIO est que toutes les instances sportives internationales devraient expulser tout pays coupable de discriminations racistes ou antisémites à l’encontre d’athlètes ou de leurs accompagnateurs (dirigeants, entraîneurs…).

Les Israéliens remplis de fierté pourront donc jouer sur le sol tunisien en 2022.

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En cas d’entraves ou la moindre discrimination contre les sportifs juifs ou les symboles de l’État d’Israël, la Tunisie pourrait être condamnée par le CIO à payer autour de 11 millions de dollars en dédommagement et à subir des sanctions au niveau des participations au niveau mondial.

Depuis des années, les athlètes israéliens affrontent des boycotts et des obstacles au cours d’événements sportifs impliquant des pays arabes et musulmans.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.

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