Publié par Salem Ben Ammar le 28 juillet 2018

Un Tunisien n’est pas tunisien, il est musulman. Un Algérien n’est pas algérien, il est musulman. Un Marocain n’est pas marocain, il est musulman. Un Egyptien n’est pas égyptien, il est musulman.

Tous les ressortissants des pays musulmans sont d’abord, ensuite et enfin musulmans.

C’est le substrat religieux qui prime sur leur appartenance nationale et ethnique.

L’islam est leur matrice mère, leur liquide amniotique, leur sève nourricière, la source impropre à la consommation humaine à laquelle ils s’abreuvent.

Ou, selon le représentant officiel de la propagande musulmane en France Dalil Boubakeur, “La nationalité musulmane est une supranationalité, essentiellement morale et indivisible, fondée sur l’accord des âmes et des cœurs. Elle est au-dessus de toutes les nationalités fondées sur la race, la langue, la politique, l’intérêt, les données de l’histoire ou de la géographie. La foi exige du croyant le devoir de s’y comporter, non comme un individu égoïste ou isolé, mais en membre d’une communauté dont il partage les joies et les amertumes, une communauté de juste milieu“.

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Elle a tout autant le sens de la mesure que pouvaient avoir les envahisseurs arabes en Afrique du Nord et le Coran dans ses rapports à l’altérité. Cette figure controversée et ambiguë de l’islam en France, un Tarek Ramadan du 4ème âge, semble ou feint d’oublier que les musulmans sont la communauté la plus divisée qui soit au monde, en conflits permanents les uns avec les autres à l’exemple de son propre pays l’Algérie qui guerroie avec le Maroc depuis des décennies. A moins que le schisme ensanglanté non-stop depuis 1439 ans entre les Sunnites et Chiites ne soit une péripétie de l’histoire.

Mais en tant que bon musulman qu’il est, il prend ses désirs pour la réalité, et de ses illusions il en fait une certitude.

Les musulmans mettent un bémol à leurs antagonismes et leur haine mutuelle le temps d’une prière et encore il leur arrive de plus en plus d’entrer vivants dans les mosquées et d’en sortir les jambes devant.

Conditionnés mentalement et psychologiquement, endoctrinés du berceau jusqu’à la mort, ils ne peuvent imaginer, penser et concevoir la vie et le monde en dehors de l’islam et la peur de l’enfer.

N’ayant d’idéal de vie que le rêve de l’Oumma qui nourrit leur imaginaire appauvri par 14 siècles d’abétisation et de crétinisation intensive et quotidienne. Pour l’historien Georges Corm, « cet attachement viscéral à la notion très imaginaire de Oumma et de civilisation ou de valeurs musulmanes ou arabo-musulmanes ne fait que traduire une réaction psychologique de compensation à l’état de déchéance dans lequel sont plusieurs sociétés qui ont pour religion principale l’Islam. » Georges Corm :« C’est une erreur grave de continuer de considérer qu’il existe encore une civilisation musulmane » [archive] , entretien, oumma.com, 12 novembre 2007 cité in https://fr.wikipedia.org/wiki/Oumma

Ils courent éperdument derrière un mirage sans être conscients que jamais il ne prendra forme. Ils sont incapables déjà de dépasser leurs rivalités exacerbées claniques, tribales, régionales et claniques, voire liturgiques et intraconfessionnelles. Leur utopie de l’Oumma rassemblant tous les musulmans comme une mère avec sa progéniture est pourtant balayée par le hadith de Mahomet :

« les Gens du Livre (les Chrétiens et les Juifs) se sont divisés en soixante-douze groupes, et ma communauté se divisera en 73 groupes, tous sont au Feu, sauf une, qui est la Jamâ’ah (Le Groupe) »

Leur supra nation au dessus-dessus de toutes les nations, une communauté où prendront la place les seuls musulmans, hiérarchisée, discriminatoire, ultra-sexiste, pédophile, excluant les incroyants et les minorités sexuelles, où les apostats, les athées et les polythéistes auront le choix entre l’islam ou la mort, gouvernée au nom d’Allah et régie par la charia.

Tous les musulmans y aspirent car ses normes correspondent à leur nature grégaire et leur culture archaïque, masochiste et primate.

Elle est le reflet de ce qu’ils sont. Ils s’y reconnaissent et s’y identifient. C’est leur miroir. L’Oumma est leur carburant idéologique. Elle n’est pas plus réaliste que le voyage nocturne de Mahomet, mais le réalisme est un sacrilège dans l’islam.

Ils ne s’identifient pas à des nations, ils sont nationaux d’un Etat irréel et inexistant, ils ont le sentiment d’y appartenir. Ils ne sont membres d’une communauté nationale ils sont les heureux élus d’une communauté fantasmagorique.

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Naïfs sont les Etats occidentaux qui croient que l’islam est compatible avec la citoyenneté.

Il suffit de leur poser la question si un jour leur pays d’adoption est en guerre contre l’islam quel camp défendront-ils ou s’ils sentent plus français que musulmans par exemple ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Salem Ben Ammar pour Dreuz.info.

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