Un Alain Delon n’y aurait plus aucune chance compte tenu de son milieu d’origine Il aurait fini écrasé par les normes, l’URSSAF, le RSI, le fisc, l’inspection du travail, la répression des fraudes, avec une chance sur deux de tout perdre.
Contrairement aux pays-anglo-saxons, la France n’a plus de véritable tradition libérale-conservatrice. J’entends par là un courant libéral sur le plan économique et conservateur sur le plan de la souveraineté, de l’indépendance et des fonctions régaliennes.
Le dernier avatar d’une telle politique remonte à la période 1958-1974, durant laquelle De Gaulle appliquait les idées de Jacques Rueff, économiste libéral de tendance autrichienne, son Premier ministre Georges Pompidou prenant ensuite la relève. Depuis, les seules politiques menées par les gouvernements de tous bords, n’ont été que d’un seul type : de plus en plus interventionnistes dans l’économie et le sociétal, et de plus en plus faibles dans le régalien.
Clairement, sur le plan historique, le gaullisme dont pratiquement toute la droite se réclame n’est pas cette absurdité faussement dénommée « gaullisme social », qui consisterait pour l’État à contrôler toujours plus l’économie, à s’immiscer perpétuellement dans les entreprises privées et les rapports sociaux, ou à assister la population entière contre toute forme d’aléas de la vie.
Non pas que ces éléments étaient absents du gaullisme, mais ils n’en représentaient sûrement pas un caractère essentiel, ni philosophiquement, ni factuellement. La dépense publique à cette époque ne dépassait guère 35% du PIB – contre 57% aujourd’hui -, avec un budget à l’équilibre et des finances publiques gérées au cordeau. De Gaulle le souhaitait explicitement, puisqu’il affirmait que les prélèvements ne devraient pas représenter plus d’un tiers de la production.
Dans l’ensemble, il était hostile à une extension sans fin de l’État dans le domaine économique et social, et considérait que l’aide de l’État devait se limiter à la petite minorité réellement en difficulté :
De toute façon, quel que soit le système, nous aurons toujours un million de pauvres types sur les bras, mais on ne peut quand même pas ramener tout le monde à la minorité à la traîne. Pour celle-là, il faut, bien entendu, prendre des mesures de solidarité par répartition. (Extrait de De Gaulle mon père, de Philippe de Gaulle)
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Hélas, après 1974, il semblerait que la droite française, sur tout son spectre, n’ait retenu du gaullisme que quelques vagues éléments régaliens (elle reste beaucoup plus molle que De Gaulle sur ces questions), et complètement oublié les éléments de libéralisme économique et de société libre et responsable. Souvent au point de reprendre la même antienne que la gauche sur l’affreux capitalisme qu’il faudrait impérativement réguler, ainsi que sur les prétendues conquêtes sociales de l’après-guerre qu’il faudrait maintenir à tout prix.
Sauf que les conquêtes en question, sous forme de rigidités du marché du travail, de fonctionnarisation de la société, de socialisation massive des risques, ou de traitement social du chômage, sont le plus souvent bien postérieures à l’après-guerre et à la période gaulliste proprement dite. Que ce soit en matière de travail, de protection sociale, de prélèvements obligatoires ou de liberté économique en général, si l’on revenait aujourd’hui ne serait-ce qu’au quart des libertés des années 60, tout le monde hurlerait à l’ultra-libéralisme débridé.
Messieurs les Gaullistes et autres nostalgiques des 30 glorieuses, songez qu’à cette époque on pouvait embaucher et débaucher en toute liberté avec le minimum de formalités ; la CSG, la CRDS, et la plupart des contributions et taxes actuelles n’existaient pas ; celles qui existaient étaient relativement réduites ; le RSA, les APL, la CMU, l’AME, et les dizaines d’aides en tous genres qui pullulent et que plus personne ne sait même recenser n’existaient pas ; les fonctionnaires étaient bien moins nombreux, les comités Théodule, agences et autres hauts conseils aussi ; la sécurité sociale était limitée aux salariés de l’industrie et du commerce avec des cotisations bien moindres et un système de santé beaucoup moins étatisé ; la tyrannie inquisitoire des URSSAF, du fisc ou de l’inspection du travail était bien plus limitée ; le Code du travail comportait 800 pages contre plus de 3000 aujourd’hui ; etc.
Votre vision de la France d’avant 1974 relève de la mythologie. Mythologie que vous partagez avec la gauche, à savoir celle d’un âge d’or trouvant son origine dans l’État-providence et le CNR dominé par les communistes, ce qui ne manque pas de sel.
Or, la réalité des 30 glorieuses, c’est que fort heureusement les communistes ont été rapidement marginalisés, et qu’elles ont été avant tout le fruit de la libre entreprise, d’un capitalisme relativement peu entravé et d’un État peu interventionniste en comparaison d’aujourd’hui. On ne le répétera jamais assez : les dépenses publiques étaient de seulement 35% du PIB, soit le niveau de la Suisse aujourd’hui, pays qui se porte fort mal comme chacun le sait.
Elles étaient aussi le fruit d’une liberté bien plus grande et d’une société dans laquelle la responsabilité individuelle de chacun était bien plus développée, sans État-nounou fourré dans chaque recoin de l’existence, mais aussi sans État-taxateur ni État-régulateur dès qu’on sortait le nez dehors.
L’individu en difficulté, à cette époque, ne pouvait compter que sur sa débrouillardise, les solidarités individuelles spontanées, le travail et les petits boulots, qui se trouvaient facilement. Autrement dit, la liberté. Or, miracle des miracles, malgré (ou grâce à ?) cette intolérable absence de l’État, il y avait moins de pauvreté, moins de criminalité, moins de suicides, moins de problèmes sociaux.
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Cette époque, c’est Alain Delon, élevé dans une modeste famille d’accueil après le divorce de ses parents, diplômé d’un CAP de charcutier, qui pouvait débarquer à Paris sans un sou en poche après 3 ans de service militaire en Indochine, et gravir les échelons du succès sans rencontrer sur son chemin ni bureaucrate, ni ministère de la Culture, ni mandarin subventionné verrouillant la place à coups de copinages et d’argent public. En revanche, il ne pouvait compter que sur son talent et ses atouts.
Que diraient nos intermittents du spectacle, obsédés des prétendues conquêtes sociales d’après-guerre, si on les sortait de leurs fantasmes et qu’on les replongeait dans les vraies conditions de liberté et de débrouillardise de cette époque ?
Une chose est sûre en tout cas sur l’époque actuelle : un Alain Delon n’y aurait plus aucune chance compte tenu de son milieu d’origine et de l’étatisation du cinéma français. Il aurait fini charcutier, écrasé par les normes, l’URSSAF, le RSI, le fisc, l’inspection du travail, la répression des fraudes, avec une chance sur deux de tout perdre suite à une liquidation judiciaire.
J’exhorte donc tous les amoureux de la France, de son identité et de sa culture, d’enlever leurs lunettes anti-capitalistes ou anti-libérales, et de regarder en face la réalité du passé : la France n’a jamais été aussi grande, aussi prospère et aussi… heureuse que lorsqu’elle jouissait de grandes libertés économiques et d’un État fort sur le régalien mais limité sur le reste ; lorsqu’elle ne haïssait pas les riches ou tout autre bouc émissaire, et qu’elle laissait une large autonomie à la société civile sur les questions de solidarité, de prévoyance, et de relations entre personnes. Autrement dit, pour paraphraser Georges Pompidou, lorsqu’elle « foutait la paix aux Français ».
Source : Contrepoints
Que dire, si ce n’est…. :
« » » » »AUX ARMES CITOYENS » » » » » »
Après ce triste constat…
On fait comment???
Car il va falloir faire quelque chose et bouger dans cette France, car on constate jour après jour, mais personne ne fait rien, sauf les hommes politiques qui détruisent tout jour après jour… alors surtout ne pas compter sur eux qui ne sont là que pour s’en mettre plein les poches sur le dos des Français et détruire tout ce qui fonctionne très bien…!!!
Si on pouvait juste claquer des doigts et retour en 1964… en gardant en tête tout ce qui s’est passé, et empêcher ceux qui ont tout détruit de recommencer…
En plus je n’avais que 18 ans à cette époque-là, il y a bien des choses que je changerai…!!!
Pour la France :
Commencer par fermer les frontières!
Hellen, vous avez bien raison de relever que dans les années 60, tout allait mieux en France. Pour y avoir vécu quelque temps à cette époque, je peux affirmer qu’il faisait bon vivre. Aucune peur quand on sortait le soir. Je suis nostalgique de cette France, mais je n’y habite plus aujourd’hui. Je ne le regrette pas.
Il est vrai que les années ont passé et avec le recul, on voit les choses différemment.
BRAVO! Il est rare en France de trouver des articles qui défendent le libéralisme économique tant il est de bon ton de décrier le capitalisme, même chez les gens de droite. Il serait d’ailleurs intéressant de réaliser un sondage sur la question: « Pensez-vous que le capitalisme soit un bon système économique? ». Je pense que la majorité des gens répondrait non.
Certes, aujourd’hui un Alain Delon n’aurait pas pu faire une carrière telle que la sienne. Par contre – pour rester dans le même milieu « artistique » – il n’est pas rare de voir maintenant des starlettes hommes et femmes encaisser quelques beaux petits millions pour un film par-ci par-là.
Du temps de De Gaulle, un bon joueur de foot touchait 1500 Francs (230€) les rares fois où il gagnait un championnat.
Aujourd’hui ça avoisine les centaines de milliers et les millions d’€.
Le plus triste héritage de la fin des trente glorieuses, c’est de s’envoler de Paris-Charles-de-Gaule et d’atterrir à Montréal-Trudeau!
Excellent!
Il faudrait m’expliquer ce que veut dire CSG et autres abréviations. Ayant quitté la France en 1979, c’est du chinois pour moi. On n’avait rien de ces déductions salariales, alors que j’étais employée à Paris à l’époque.
On a très peu de déductions obligatoires aux U.S. à part la retraite et medicare (total environ 0.865% du salaire) sur un max de salaire de $125,000. Les employeurs payent le même % de taxe que les employés ie: .0865% du salaire. Yes, really! Les déductions obligatoires de taxe fédérée varie suivant les états fédérés. En Floride, c’est -o-.
Howdy Annika!
CSG = contribution sociale générale, une taxe qui a été créée pour combler le trou de la Sécu.
Il y a aussi la CRDS, contribution au remboursement de la dette sociale, même objectif.
J’ai quitté la France avant leur création, mais l’URSSAF, la taxe pro et cie (sans oublier l’IR) me prenaient déjà près de 80 % de mes revenus.
Même en Californie, je paie beaucoup, beaucoup moins, pour la même profession libérale.
Bonjour, je serai intéressé par votre expérience aux usa et également par le moyen utilisé pour obtenir un visa. En effet nous souhaitons, mon épouse et moi même (avec notre petit) quitter la france et si possible pour les usa. J’ai déjà lu des article de Guy Millière concernant les différents moyens d’obtention de Visa. C’est dur quand on n’est pas très riche et quand on ne correspond pas à une « personne exceptionnelle ». Le sponsoring est difficile.
Ce qui m’intéresse c’est d’en discuter avec des gens qui ont franchi le cap pour avoir le max d’infos. Si vous êtes d’accord nous pourrions en discuter en MP (d’ailleurs toute personne qui lirait ce message et susceptible de me venir en aide est la bienvenue :-))
@Annika
On ne peut pas vous l’expliquer. Restez là où vous êtes et surtout ne revenez jamais plus même en vacances. Bonne chance.
@ Annika : c’est un impôt – un de plus, parmi les dizaines existant en France – qui au départ devait soit-disant servir à boucher le trou de la Sécu : https://fr.wikipedia.org/wiki/Contribution_sociale_g%C3%A9n%C3%A9ralis%C3%A9e
Et que penser des « employeurs » de 80 ans par-ici- la-monnaie de l’urssaf? poiur eux 2+2 peufaiter faire n’importe quoi sauf 4!les coupe jarret du MA ne faisaient pas pire…
Il était dit « provisoire », il me semble.
Effectivement, soi disant …puisque il y a de moins en moins de travailleurs et de plus en plus d’ayant-droits .Et comme à terme on finira par verser des prestations sociales à toute l’Afrique….
Exact !
D’accord avec François plus haut : cet article a le mérite de rappeler aux Français (qui ont la mémoire courte) ce que la France a été ; et que l’étatisme bureaucratique n’est pas la seule solution dans ce pays.
Problème : les politiciens dits « de droite » s’en foutent comme de l’an 40 : à part Fillon qui avait fait des propositions (insuffisantes) qui allaient dans le bon sens, les autres sont convertis à un interventionnisme d’État digne des socialo-communistes.
Quant au Français moyen, sa culture économique est nulle. Et son rapport à la liberté – base du libéralisme économique – pose question : c’est, à mon avis, culturel.
De Gaulle a commis des fautes politiques – notamment l’abandon d’Israël face au monde arabo-musulman – mais il n’est certes pas le diable parfois décrit par certains…
Ne dit-on pas que la France est une URSS qui a réussi … 🙁
Excusez- moi mais il y a eu pire pour la France, l’abandon d’1 million de français alors que l’armée Française avait réduit les rats du fln en bouillie
si c’est ça de Gaulle un traitre de plus pas mieux que Pétain
Chère Gaïa,
Si les enfants, jeunes adultes, des lecteurs de Dreuz.info pouvaient lire votre article pour comprendre à quel point, de nos jours, celles et ceux qui osent encore se mouiller la chemise se font spolier du fruit de leur travail.
Outre l’augmentation vertigineuse des cotisations maladie (de nos jours Contribution Sociale Généralisée non déductible des revenus et autres inventions pour alimenter le tonneau des Danaïdes de l’usine à gaz Sécurité sociale française) plus des nouvelles taxes et impôts non-stop, Alain DELON, mâle blanc, ancien d’Indochine, serait étroitement surveillé par Mme Marlène Schiappa.
Tous les jours, dans nos rues, des féministes défileraient pour réclamer la tête du capitaine Philippe Esclavier (*).
(*): film LES CENTURIONS, avec Claudia Cardinale, Anthony Quinn, tiré du roman de Jean Lartéguy.
Jacques Ady : de gaulle n’est pas le diable? il a totalement pollué et irrémédiablement changé le rôle de la droite qui est devenu une gauche bis: l’UMPS!!!!!!! ce type était un fou furieux et un mystificateur qui changeait les règles au gré des lubies de sa cervelle pourrie!
Je crois pour ma part, comme le dit l’article, que ce sont ses successeurs qui à la fois sont entrés dans le jeu de la gauche (Giscard et plus encore Chirac). Par ailleurs de Gaulle a (faute majeure) abandonné Israël au profit du monde arabe, mais je suis persuadé qu’il ne se serait pas lamentablement couché devant les Arabes en 73, lors du choc pétrolier. Ce n’était pas le genre.
Par ailleurs, je ne suis absolument pas d’accord avec ceux (comme Gomez ici) qui lui prêtent des intentions diaboliques y compris durant la WWII. J’ai énormément lu (et entendu) sur le sujet, et s’il n’était pas parfait, s’il est même condamnable sur certains points, il n’est certes pas le diable. Ceux qui le diabolisent, y compris durant la WWII, ne se rendent pas compte qu’ils tiennent exactement le même langage que les sbires de Vichy – c’est dire – et qu’ils insultent les très nombreux Résistants qui se sont ralliés à la France Libre créée et dirigée par de Gaulle. Du reste, ils sont souvent FN ou proches du FN, et le FN, hum…
Le bon vieil adage: « les parents mangent des raisins verts, mais ce sont les enfants qui se cassent les dents » s’est vérifié. Lorsque Chirac-Giscard ont institué le regroupement familial ils ont cru faire œuvre d’humanité, mais sans penser aux conséquences à long terme.
C’est cette politique de courte vue qui est en grande partie responsable de la suation actuelle.
Pourquoi ne publiez vous pas les commentaires?
Patience est mère de sagesse…
On ne peut pas dire que Jacques Rueff était un libéral de tendance autrichienne. Il a appliqué un ordo-libéralisme, proche de celui appliqué en Allemagne fédérale par Ludwig Erhard, c’est à dire un étatisme libre-échangiste privilégiant l’état et non l’individu.
En même temps, ce n’est pas la facilité d’accès aux carrières artistiques qui sont légions aujourd’hui, qui procurent à la France de grands artistes, avec du talent, du charisme et tout le potentiel qui va avec…
N’importe qui vient raconter sa vie sur les médias, les téléréalités et autres émissions imbuvables de ce genre est le vivier de ce qui devient, paraît-il, les artistes que nous avons aujourd’hui.
Nous n’avons pas gagné au change, où alors, je serais devenue, ce que je m’étais refusée à devenir, c’est-à-dire, avec l’âge, critique de ce qui vient des plus jeunes, et incapable de comprendre que ce qu’ils aiment soit aussi bon, qu’avant, mais qu’il faut aimer la nouveauté ?
Et ne parlons pas des humoristes…
Où bien, je ne suis plus sur la même planète, quand je vois réussir, ces filles et garçons du même modèle (chirurgie esthétique oblige), les trouvant sans autre talent, que celui de l’exhibitionnisme.
Même les chanteurs ! Avec les émissions nous repérons qu’il y a moult belles voix et finalement, quel artiste devient unique en son genre ?
La facilité et la quantité ne nous amènent qu’un lot d’artistes clonés.
Pour n’en prendre que quelques-uns et pas forcément les meilleurs, pas forcément ceux qui auront eu le plus de succès … Avons-nous à l’horizon un Henri Salvador, un Aznavour, et tant d’autres, qui avaient cette qualité indispensable
d’être unique en leur genre ? Même s’ils étaient de la même époque, le son et la singularité était différente pour chacun… Jusqu’à Vanessa Paradis, ou Mylène Farmer, avec des voix non puissantes, mais néanmoins personnelles.
Je pense que la technologie, ici aussi fait ses ravages d’uniformisation !
Il est vrai qu’à une époque, sans être artiste, si on était sérieux et avec des références, si on réussissait les tests dont des psychotechniques, on trouvait du travail. Il fallait cependant chercher tout de même. Cela ne nous tombait pas tout cuit dans le bec, mais pour qui persévérait, on y arrivait toujours.
En revanche, pour les indépendants, les petits commerces et PME, cela fait des décennies, que là, on est desservis. Les plus taxés. Jusqu’à présent et depuis longtemps pas question de 39 heures pour ces petits entrepreneurs, cela peut aller jusqu’à 75 à 80 heures par semaine, pour des assurances médicales, bien moins performantes.
Il faut jusqu’à présent, avoir la foi pour se mettre à son compte.
L’ouverture des frontières, ouvrent des possibilités aux aventureux, qui ne se préoccupent pas de famille, et qui n’hésitent pas à s’exiler pour travailler.
Ce n’est pas une solution que l’on peut généraliser.
C’est vrai, qu’en y réfléchissant bien, au final, la jeunesse d’aujourd’hui est bien plus aidée pour avoir un emploi. Déjà les diplômes sont donnés au rabais, et forcément la concurrence est moins rude…
Le problème, c’est que ce sont les emplois qui manquent.
Les très grandes entreprises préférant prendre la main d’œuvre, dans des pays où les salaires sont bien inférieurs. Nous pouvions nous rendre compte de la discrimination positive largement appliquée dans l’administratif tous terrains, jusque dans les hôpitaux. Maintenant, c’est étendu aux Grandes entreprises technologiques, bancaires, etc… Tous nos appels pour un dépannage, ou service, aboutissent toujours vers quelqu’un d’étranger.
Alors oui, c’est peut-être plus dur pour les jeunes autochtones de trouver des emplois.
Et la meilleure chose pour qu’un pays soit florissant, est le plein emploi !
Comment dire à quel point GAIA* a raison ! Je crois que finalement la façon de le dire est de laisser le lecteur lire les nombreux commentaires qui ont été postés avant le mien.
GAIA faisant allusion à plusieurs reprises aux charges écrasantes que sont tous les impôts payés, à titre complémentaire je précise qu’il y a les charges, mais aussi le nombre cosmique de textes** dont les pages se comptent par centaines de milliers sinon par millions qui « régissent » les entreprises et vies privées.
La france est un pays totalement sclérosé, congelé, anesthésié, et plus rien d’efficace ne peut s’y passer. D’où la faillite économique actuellement soigneusement cachée par les médias et les emprunts massifs et quotidiens de l’état. Seules les lavettes de caniveaux qui ne font rien, ne prennent aucune initiative, ne réalisent aucun acte et, à fortiori ne créent rien du tout, ne se sentent pas concernés par cette somme de textes.
Les textes français considèrent deux choses :
– le français est un con*** et on doit régir sa vie même privée
– l’essentiel de ces textes est de faire rentrer de la TVA, toujours plus de TVA, dans les caisses d’un état qui n’en a jamais assez
L’essentiel de ces textes aussi qui sortent par millions sont, pour la majorité d’entre eux, d’une imbécilité interstitielle mais c’est désormais la spécialité de ce pays.
Quand j’étais en entreprise (donc, quand j’étais petit patron de 9 collaborateurs) des kirielles de commissions passaient (et passent toujours) régulièrement pour s’assurer qu’ils vous bloquent bien, au cas où vous auriez encore sauvegardé un epsilon de liberté d’agir dans votre entreprise.
Donc, la commission de sécurité**** est passée. Parmi les nombreuses vérifications faîtes, un de mes blocs de secours incendie***** avait une ampoule qui ne fonctionnait pas. Je leur ai expliqué que l’ampoule allait être changée dans la minute par un de mes gars. Surtout pas ! Ce doit être une entreprise spécialisée, agréée par la préfecture, qui doit changer l’ampoule. Délais : 1 an et demi (voir plus loin pourquoi) et coût 350 €.
Puis, après de nombreuses vérifications faîtes, tout allait bien. Ladite commission m’a donc informé qu’elle avait constaté que les choses allaient bien et les avoir notées sur leur « pense-bête » (à part l’ampoule…). Mais ladite commission a le pouvoir de constater, mais pas d’inscrire sur le recueil officiel. Seule une entreprise spécialisée, agréée par la préfecture, a ce pouvoir. Devant mon grand étonnement, on m’a expliqué que c’était les textes.
J’ai donc pris contact avec une entreprise, lesquelles sont extrêmement peu nombreuses en france. Délais d’attente : minimum 1,5 an. Les autres 2 à 2,5 an. Le problème, c’est que les constatations de la commission de sécurité doivent être corrigées dans les 30 jours (1 mois) suivant son passage.
Moi à l’entreprise spécialisée : que dois-je faire ?
L’entreprise spécialisée : rien mais dans un mois vous n’avez plus le droit de laisser votre entreprise ouverte, vous êtes dans l’exercice illégale de votre profession, vous n’avez plus aucune assurance, en un mot, vous avez un pied en prison, un pied dans la tombe pendant presque 2 ans. Si un de vos gars reçoit une bagnole qui glisse sur un pont et lui tombe dessus, pas d’assurance, donc prison immédiatement.
Pendant 1,5 an, j’ai travaillé dans l’illégalité (car je devais fermer ma boîte), et sans assurance. J’ai pris cet effroyable risque. Puis j’ai fait les travaux, 1,5 an plus tard et j’ai envoyé mon rapport à la préfecture.
Je n’en ai jamais parlé à ma femme, elle n’aurait pas tenu le choc. Je n’en ai jamais parlé à mon personnel en lui disant qu’en ce moment il devrait être au chômage pour respecter les textes******.
Ainsi va notre bon pays.
Autre commission : médecine du travail. Vérification de tous les registres, entreprise inspectée dans tous les recoins.
Médecine du travail : votre douche d’entreprise n’est pas très propre et remplie de carton. C’est illégal.
Moi : je l’ai faite repeindre, dégagée et rendue totalement opérationnelle 2 fois. Mes mécanos ne veulent pas y prendre leur douche, ils préfèrent rentrer chez eux. Pour prouver mes dires, je fais venir TOUT mon personnel. Tous expliquent qu’ils ne veulent absolument pas prendre leurs douches et préfèrent rentrer chez eux. C’est pour cela qu’ils s’en servent comme rangement.
Médecine du travail dans la magnificence du fonctionnaire : peu importe, ce sont les textes. Je repasserai et la douche devra être opérationnelle même si personne ne veut s’en servir.
La splendeur française.
Mes pneus : stockage dans le centre auto lui-même. Interdit.
Ma réponse : tous les centres auto mettent des pneus dans leur locaux.
La commission : peu importe, ce sont les textes.
Moi : que dois-je faire ?
La commission : construire à l’extérieure de votre centre des bâtiments pour cela, et dans les normes.
Moi : je suis à des années lumières d’avoir les moyens pour cela.
La commission : c’est ainsi, ce sont les textes.
Moi : je suis en zone commerciale et il n’y a pas de terrain. Si je le trouve, hormis le prix que je ne peux pas payer, ce sera à 10 voire 15 kilomètres. Pour vendre 2 pneus à une clio, je devrais faire 30 km, et ce 20 fois par jour.
La commission : ce sont les textes.
Ma femme, en tant qu’épouse depuis 40 ans, me donne un coup de main de temps en temps à l’entreprise. Un jour mon comptable me dit que c’est illégal.
Moi : c’est ma femme qui vient me donner un simple coup de main !
Mon comptable : une femme n’a pas le droit d’aider son mari. Que vous soyez boulanger, charcutier, artisan, commerçant, quel que soit votre profession, vous êtes dans l’illégalité. Elle doit être déclarée. Et donc payer les charges. Sinon, si l’URSSAF passe, vous dégusterez violement comme ayant embauché une travailleuse au noir.
On ne trouve plus d’expression pour dire comment on rêve dans ce bon pays.
Fosse atelier : pendant des décennies, les centres auto et les garages, au moment des révisions, après avoir vidangé l’huile moteur et l’avoir fait tomber dans un récipient hautement encadré par les normes législatives, le bouchon du carter est revissé. Les mécanos dans un coup de chiffon, et tout va bien la voiture s’en va. Il peut arriver dans la journée que deux ou trois gouttes d’huile s’échappent du bouchon au moment où le revisse. Pour cela et depuis toujours, avant la vidange on répand un petit peu sciure sur le sol carrelé que l’on enlève deux à trois fois par jour.
Mais c’était compté sans les imbéciles d’écolo qu’on a dans les diverses administrations et gouvernements. Ces connards ont décidé un jour que la sciure n’était plus écologique et l’on donc interdit sans se poser de questions bien évidemment puisque, comme toujours, ce ne sont pas eux qui en subiront les conséquences. Mais donc, deux ou trois gouttes par jour du moteur peuvent tomber, et directement sur le carrelage pour la raison d’avoir interdit la sciure.
Pas de problème ! Nouveaux textes à l’appui. On a désormais l’obligation absolue de construire sous l’atelier une fosse avec des conduits au sol qui centralisent dans cette fosse les deux ou trois gouttes susceptibles de tomber par jour sur le carrelage. Il faut donc cesser l’exploitation de l’atelier, tout casser, creuser, et installer cette fosse en sous-sol. Coût pour une petite fosse : 20 000 €. Vive la france, vive la république !
Des comme ça, je peux t’en sortir encore des dizaines……… Dans ce pays où règne la folie la plus totale, il y a bien longtemps que la réalité a dépassé la fiction. Pour avoir juste une idée de cette folie, parmi de nombreuses autres dans ce bon pays, j’ai mis sur un de mes sites l’essentiel de cette folie de texte légaux**.
=====
* GAIA dont j’avoue que je ne sais pas s’il s’agit d’un homme ou une femme dans la mesure ou il (elle) ne figure pas dans la rubrique « Nos auteurs » et dont la partie réservée à droite de l’article et intitulée « A propos de l’auteur » est toujours vide.
** pour avoir une (simple) idée de l’ensemble des textes français pondus par tous ces malades, j’ai regroupé sur un de mes sites l’essentiel de ces textes. Pour cela, clique ici (garanti sans virus, c’est là une page d’un de mes propres site).
Attention, tiens-toi bien, c’est du lourd. Du très lourd.
*** ce en quoi, après avoir vidé la cervelle des français depuis 40 ans est, maintenant, devenu réalité pour 85 % d’entre eux
**** une commission de sécurité est composée de :
Un représentant du préfet ou du sous-préfet
Un sapeur-pompier titulaire du brevet de prévention
Un représentant de la Direction Départementale de l’Équipement (DDE)
Un agent de police ou de gendarmerie
Le maire ou son représentant (conseiller municipal)
***** ce petit boitier plastique qui s’allume, avec plusieurs autres, quand il y a une coupure de courant.
****** le gars de cette entreprise agréée m’a dit que la commission de sécurité passait aussi dans les établissements publics. Des dizaines de milliers n’étaient plus du tout aux normes et continuaient cependant d’être officiellement ouverts. L’état n’ayant plus du tout d’argent, il ne voit aucun inconvénient à laisser ouverts tous ses propres bâtiments qui reçoivent des millions de gens par jour. Mais pour les particuliers, ils doivent fermer ou alors des amendes colossales voir la prison. Joli pays que la France. Dans la justice comme disent ces connards d’islamo-gauchos que je hais.
Salut Oryx, j’ai souri (tristement) en lisant ton énumération, si juste, de la stupidité insigne, abyssale, du système quasi-communiste dans lequel nous vivons (à cause, ne l’oublions jamais, de la lâcheté et de la vénalité de nos politiciens, qui votent des textes à n’en plus finir, et embauchent des armées de fonctionnaires pour les faire appliquer – quoique au départ on a surtout l’impression que c’est pour faire baisser artificiellement le chômage, et fabriquer des mentalités d’assistés – les quels fonctionnaires, une fois en place et pour justifier celle-ci, se hâteront de complexifier les textes existants – je parle là surtout des hauts fonctionnaires, ceux qui travaillent dans les administrations centrales).
La phrase magique que tu cites : « ce sont les textes » est tellement emblématique de la façon de raisonner franchouillarde : plus aucune place pour la réflexion et le bon sens, on applique, on administre, comme des robots. Ces gens ne valent pas mieux que des machines. Ils sont tristes à mourir, comme les machines, comme l’étaient les citoyens de l’empire soviétique agonisant.
Pour avoir longtemps, non pas dirigé, mais conseillé des chefs d’entreprise, j’en ai vu des centaines, des cas comme ceux que tu cites.
Je me souviens, entre autres (des centaines, peut-être des milliers), de cet agriculteur producteur de fromage de chèvre : un excellent fromage de chèvre, je l’achetais d’ailleurs à chaque fois que je pouvais… un jour je l’ai rencontré, et il m’a dit que l’administration exigeait qu’il mette son exploitation « aux normes », en particulier la salle où il fabriquait ses fromages, avec des tables et ustensiles en inox, de telles dimensions (standard)… des murs recouverts de faïence, jusqu’à telle hauteur ; le sol, pareil, des normes à respecter, la porte : idem, etc. Coût total, à l’époque : 150.000 francs. Une somme considérable, surtout au regard du chiffre d’affaires relativement modeste de son entreprise. Somme qu’il n’avait pas les moyens de payer, et qu’il était non rentable, sur un plan purement économique, de dépenser. Tout cela, évidemment, officiellement pour assurer au client un fromage de parfaite qualité sanitaire, sans germes et sans risques de tomber malade…
Je fus aussi interloqué (parce que son fromage était non seulement très bon, mais impeccable sur le plan sanitaire, parce que ce monsieur était consciencieux et propre) que choqué de voir qu’il n’avait pas le choix : c’était ça, ou fermer boutique.
Il ne serait pas venu à l’esprit de ces ronds-de-cuir de tester la qualité du fromage, éventuellement à plusieurs semaines d’intervalle, pour constater que ce fromage était parfait, et qu’il était absurde d’exiger de cet agriculteur un investissement aussi coûteux qu’inutile… non, parce que « ce sont les normes, ce sont les textes ».
Pays de fous, qui ne se rendent pas compte qu’ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis… comme dans l’ex-URSS.
PS : ce n’est pas Gaïa qui a écrit l’article, mais Contrepoints (lien en bas de l’article).
@ Jacques Ady
Oui, Jacques tu as parfaitement raison. Dans ton premier paragraphe tu parles de système quasi-communiste, il est même communiste. Quand un pays ne laisse plus du tout aucune liberté à ceux qui dirigent les entreprises (et qui les ont aussi achetées de leurs propres deniers) et les assassinent de textes, je ne vois aucune différence avec les régimes communistes. On y est en plein. Le régime communiste a même l’avantage, en faisant chier les chefs d’entreprises, de ne pas leur demander de les acheter avant de les diriger……
Toujours dans ton premier paragraphe, tout ce qui tu dis des fonctionnaires est extraordinairement vrai.
Dans ton deuxième paragraphe, là aussi, tu as parfaitement raison. « Ces gens ne valent pas mieux que des machines. Ils sont tristes à mourir, comme les machines, comme l’étaient les citoyens de l’empire soviétique agonisant. ». Que c’est vrai ! Et c’est là un des drames français. La soumission. L’absence de décision, la peur de la hiérarchie, l’irresponsabilité (on a tous entendu un jour, dans une administration : « mais moi, je n’y peux rien, ce n’est pas moi qui fais les lois, les textes… ». Ou encore : « je ne peux pas faire une petite exception, car mon chef va m’engueuler, gnein gnein gnein… ». Et donc on applique aussi stupide, con, et débile que l’est ce qu’on doit appliquer. Cette abêtissement et déresponsabilisation majeure des français qui ne peuvent, et ne veulent plus rien faire ni décider se retrouve dans la passivité cosmique de ce même peuple d’abrutis de français face à l’invasion islamique. De la peur du chef des fonctionnaires, on est ici dans la peur de ne pas être politiquement correcte. Et à ce titre, on accepte tout, y compris sa propre destruction et disparition*.
Dans ton troisième paragraphe, ta révolte (largement partagée par tous ceux qui ont du bon sens) concernant ce pauvre petit producteur de fromage est bien légitime. Ceux qui sortent ces textes n’en subissent jamais les conséquences. Tous ces textes provoquent des catastrophes économiques inconcevables. Mais, spécialité de la france, c’est qu’on s’en fout. Ce qui nous vaut l’excellente économie que nous avons actuellement… Et c’est là l’incompréhension de ce pays. Comment peut-on sortir des textes au nom de ci et de ça, lesquels textes provoquent les faillites de milliers d’entreprises. Totalement incompréhensible ! Mais, peu importe, l’essentiel est de continuer, continuer, et toujours continuer dans la connerie que cela tue notre pays ou non. Dans ce pays, on croit rêver (cauchemarder devrais-je plutôt dire) ! Mais en agriculture (comme dans tout le reste d’ailleurs) on en est arrivé à un niveau de contrôles (donc de textes) qu’une personne normalement constituée ne peut pas croire. Un prisonnier avec ses menottes est encore plus libre qu’un petit chef d’entreprise avec ses textes, ses lois, ses normes, ses impôts, ses commissions, ses codes, sa comptabilité, ses…ses…
Mais nous sommes en France, et comme dit précédemment, la réalité macabre a dépassé la fiction depuis bien longtemps.
Si tu veux avoir une idée des textes de ce pays (ou cas où tu n’aurais pas cliqué dans mon post précédent) clique ici (garanti sans virus, c’est là une page d’un de mes propres site). C’est du lourd, du très lourd.
Merci de me signaler que ce n’est pas Gaïa qui a écrit l’article, mais Contrepoints. Je n’avais, effectivement, pas vu.
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* A ce sujet, Trump a encore frappé. Et fort. Et comme toujours en n’inventant rien, mais en ne disant que la vérité. Cette vérité que ces peuples de ramassis d’imbéciles ras-de-caniveaux français et l’européens ne veulent jamais voir ni entendre.
Article de RT FRANCE, court, et que je te recopie ici (pour lire l’original, clique ici)
Quelques heures avant d’atterrir à Londres, le président américain s’est montré très critique envers la politique migratoire européenne, qui a, selon lui, un impact potentiellement irréversible sur un Vieux continent en train de perdre son identité.
A l’issue du sommet de l’OTAN et avant de se rendre à Londres le 12 juillet, le président américain Donald Trump a accordé une interview au quotidien britannique The Sun, dans laquelle il a, notamment, donné son point de vue sur la politique migratoire européenne.
Fidèle à ses habitudes, le chef d’Etat n’a pas manié la langue de bois. «Permettre l’immigration en Europe est une honte. Je pense que cela change le tissu de l’Europe, et à moins que vous n’agissiez très rapidement, cela ne sera plus jamais ce que c’était, et je ne dis pas cela d’une manière positive», a-t-il lancé en préambule.
Cette politique migratoire, qui permet à «des millions et des millions de personnes» de venir sur le continent, a selon lui un impact aussi rapide qu’irréversible sur la culture européenne, et britannique en particulier.«Je pense que vous perdez votre culture. Regardez autour de vous. Certaines endroits n’existaient pas il y a 10 ou 15 ans», a-t-il poursuivi, rappelant son attachement au Vieux continent dont il tire ses origines, son père étant allemand et sa mère écossaise.
Le président américain n’a pas non plus hésité à évoquer la vague d’attaques terroristes qui a touché l’Europe ces derniers mois, et particulièrement Londres, où pas moins de quatre attentats ont eu lieu : au London Bridge, à Westminster, à la station Parsons Grenn et la à la mosquée de Finsbury Park’s. Un moyen pour lui de s’en prendre au bilan du premier maire musulman de Londres, Sadiq Khan, qui l’avait vertement critiqué pendant sa campagne présidentielle. «Regardez ce qu’il se passe à Londres. Je pense que [Sadiq Khan] a fait du très mauvais boulot sur le terrorisme», a-t-il ainsi déclaré, notant que celui-ci faisait également du «très mauvais travail» en matière de lutte contre la criminalité.
Je crois que Trump et les Américains lucides s’inquiètent, à juste titre mais sans le dire complètement ouvertement, de l’islamisation de l’Europe ; et qu’ils craignent, à juste titre, que l’Europe ne devienne un continent islamique, une ensemble de républiques islamiques, avec les conséquences que cela aura immanquablement :
– appauvrissement général, et diminution du volume d’échanges commerciaux entre USA et Europe,
– participation en baisse de l’Europe aux progrès de l’Humanité (recherche scientifique qui deviendra de plus en plus inefficace, etc.),
– et surtout : des puissances nucléaires (Royaume-Uni, France) aux mains de gens potentiellement dangereux et de toute façon imprévisibles.
– sans parler de l’hostilité de plus en plus ouverte des dirigeants ouest-européens envers Israël ; au point qu’on peut même se demander si la guerre diplomatique (ONU), médiatique (tous les grands médias calomnient Israël) et associative (BDS…) que mène l’Europe de l’ouest à Israël ne se transformera pas bientôt en guerre militaire.
Il ne dit pas ces choses ouvertement, parce que ce ne serait pas très « diplomatique », mais derrière la notion de perte d’identité qu’il évoque, il y a l’islamisation et toutes les conséquences de cette islamisation, pour l’Europe, pour les USA, pour le monde.
Si on est responsable d’un grand pays, libre, démocratique, prospère, comme les USA, on ne peut que s’inquiéter de ce qui est en train de se produire en Europe.
Tu as très, très bien décrypté le langage diplomatique de Trump. Les dirigeants européens sont parfaitement conscients de ce qui se passe en europe pour la bonne raison qu’ils font tout………..pour que les choses se passent ainsi depuis 40 ans* en abêtissant au maximum les populations, en brandissant en permanence le « danger de l’extrême droite », et surtout en faisant absolument tout pour une invasion musulmane extrêmement massive, jusqu’à laisser nos frontières grandes ouvertes, seule région du monde à le faire !
La seule chose que Trump leur a probablement appris c’est le fait qu’un président américain ne veut pas de ce qui se passe en europe, pour les raisons que tu expliques parfaitement dans ton post. Car l’arabe Hussen Barak Obama était content de ce qui se passait en europe, et l’encourageait fortement.
Mais Trump ne pourra pas grand chose. Les dirigeants européens ne veulent plus du tout de l’europe actuelle*, il l’ont condamnée, et ils veulent de toute évidence une région du monde européenne multiraciale, sans plus aucune identité afin de la dominer au maximum*. Mais cette aggloméra de races ne le restera pas longtemps. L’islam s’imposera de toute évidence.
C’est ce que les électeurs et particulièrement français n’arrivent plus à comprendre, tant leurs cerveaux ont été lavés et conditionnés depuis 40 ans.
C’est donc RÉELLEMENT FOUTU. Tout n’est qu’une question de temps, et rien d’autre. Rien ne pourra inverser la courbe qui a déjà franchie la ligne rouge depuis longtemps.
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* Pour tout savoir sur Eurislam, les rapports de l’ONU sur la politique du Grand Remplacement, et du Plan Kalergi, clique ici (garanti sans virus, c’est là une page d’un de mes propres sites)
@ Oryx @ Jacques Ady
Le malheur dans tout ça, ce n’est plus tellement le boulet des milliers de réglementations débiles typiquement françaises : c’est surtout le nombre insensé de toutes le normes paralysantes que les technocrates de Bruxelles sont venus empiler par-dessus, dans lesquelles il n’y a pas que la fameuse « courbure réglementaire des concombres » : Ils sont allés jusqu’à imposer leur norme quant à la longueur des essuie-glaces des moissonneuses-batteuses ! Donc en gros, si vous n’avez pas le bon essuie-glace (une pièce à 25€), votre machine doit rester au parking. Ensuite, peu importe si votre récolte de céréales pourrit dans votre champ, que vous perdez votre chiffre d’affaire annuel, que vous mettez 20 employés au chômage, que vous êtes en cessation de paiement vis-à-vis de vos assureurs, et que les agriculteurs se suicident l’un après l’autre… L’essuie-glace DOIT avoir la bonne longueur, qu’on vous dit !! Même si le temps est au beau fixe !!
Remarquez… dans un pays qui a vanté sa RTT (Réduction du Temps de Travail) de 39 à 35 heures hebdomadaires (réforme socialo qui a, entre autres, foutu une pagaille indescriptible dans tous les hôpitaux de France) en faisant croire à tout le monde que « travailler moins » créerait de la croissance et de l’emploi, il ne faut plus s’étonner de rien.
Et ce n’est pas pour rien que les investisseurs étrangers fuient la France depuis les années 1990, hormis – comme toujours – pour les prestigieux grands groupes aéronautiques, automobiles, pharmaceutiques, etc. qui sont bien à l’abri des turpitudes étatiques. Car l’Etat français n’ira jamais faire chier Dassault ou Citroën pour une ampoule mal vissée dans un poste à incendie. Et si l’Etat osait (ou si un petit fonctionnaire se sentait un peu trop zélé), la réponse de ces grandes entreprises viendrait dans la même journée sous forme de communiqué : « Le groupe Machin annonce la suppression de 4900 emplois ». Ça c’est radical, ça fonctionne, c’est même nocif pour la fameuse « côtes de popularité » d’un chef d’Etat.
Et là, il n’y a plus aucun « ce sont les textes » qui tienne ! 🙂
Au final, c’est comme pour les radars, pour la CSG, pour le détroussage des pensions de retraites (Macron-Mozart-de-la-Finance a réussi très facilement à ponctionner 400€ annuels directement dans les poches des retraités français qui ont construit la France pendant 40 ans et plus) et bientôt pour les pensions de réversion qui vont fondre comme neige au soleil (alors que ce même gouvernement laisse filer une dette de 13 milliards d’€ de frais de santé que l’Etat algérien doit à la France), pour la hausse démentielle des prix des carburants, etc… sachez-le, nos zélites énarquisées de droite comme de gauche ne s’attaquent qu’aux faibles.
@ Rico
Ton post, Rico, est cinglant de vérités incroyables !!
En effet, j’avais oublié toute la panoplie des millions de textes européens qui viennent s’ajouter aux textes français dont Jacques Ady et moi-même et faisions allusion. On se demande, en effet, comment la raison ne peut pas refaire surface auprès de tous ces gens qui sortent ces textes.
Tu as également raison quand tu parles de la réduction du nombre d’heures de travail de 39 à 35, mesure extraordinairement antiéconomique, mais quand même prises en france, seul pays au monde à réduire son temps de travail. Et tu faisais allusion à l’extraordinaire pagaille rencontrée dans de très nombreuses entreprises (en sachant que cette mesure n’a pas créé un seul emploi évidemment), et notamment les hôpitaux.
À propos des hôpitaux, pas plus tard que cette semaine, je suis allé consulter dans un service d’O.R.L., un médecin spécialiste. Il ne se passait pas 2 minutes durant ma consultation pour qu’elle soit interrompue par un malade qui frappait à la porte de la pièce de consultation, ou par le médecin lui-même qui sortait faire une démarche et revenait deux minutes après. Je n’ai fait évidemment aucune observation, mais le médecin se sentant un peu gêné m’a expliqué pourquoi ces interruptions régulières durant ma consultation. Il m’a dit qu’il dispose pour son exercice d’une secrétaire et d’une infirmière. Toutes les deux sont en RTT, et cela provoque une absence pour la seule semaine de 15 heures. C’est pourquoi il devait faire toutes les démarches administratives auprès des gens qu’auraient dû faire normalement ces deux personnes pendant une quinzaine d’heures.
On est vraiment dans l’hallucination française la plus totale. Et les islamo-gauchos toujours aussi fiers de provoquer de telles merdes et de prendre de telles mesures anti-économiques.
L’exemple de la longueur des essuie-glaces des moissonneuses-batteuses régies par les normes que tu prends est à la fois risible mais aussi on ne peut plus dramatique.
Pourquoi donc la France a choisi la voie de l’imbécillité et de l’incohérence ainsi que de la traîtrise depuis 40 ans* ce qui ne peut qu’arriver qu’au malheur, au désastre, et aux catastrophes, plutôt que de choisir la voie des mesures amenant au bien-être, voir au bonheur ?
Enfin tout le reste de ton texte est rigoureusement exact, trois fois hélas.
Et comme tu le dis en conclusion, plus tu es petit face à l’administration, plus grands seront tes emmerdes..
Tous ces choix imbéciles faits par les français depuis 40 ans resteront pour moi un mystère que je n’aurais, probablement, pas élucidé avant que le Seigneur me rappelle à lui.
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* par le bon choix des français persévérant dans l’imbécilité à vomir tous les 5 ans et ce depuis 40 ans, et pour les 40 ans à venir, cela est maintenant une évidence. Après les 40 ans à venir, ils ne le feront plus ce choix car il ne pourront plus en faire du tout. Celui-là, ni tous les autres.. En effet, l’islam aura pris le pouvoir en france, et il n’y aura plus d’élection. Et l’islam imposera toutes ses horreurs comme il le fait partout où il est dans le monde.
Dans votre analyse, vous oubliez une chose essentielle, EN 1973 IL N’Y AVAIT QUE 400.000 CHOMEURS ET TOUT UN CHACUN POUVAIT TROUVER UN TRAVAIL, MEME UN ILLETRE TOTAL ! et oui, c’est pourtant ce qu’il aurait fallu dire dès le début. Pas besoin de toutes ces aides sociales lorsqu’il y a si peu de chômeurs ! mais avec quasi 12 millions de personnes sans travail, c’est autre chose ! De quoi vont-elles vivre messieurs les analystes ? j’attends vos réponses 🙂 Et si vous vous demandez d’où viennent mes sources, c’est simple, j’y étais 😉
Et si les 400.000 chômeurs de 1973, et les 10% de chômeurs actuels, justement, étaient dus à cet incroyable fatras de « normes, l’URSSAF, le RSI, le fisc, l’inspection du travail, la répression des fraudes » (et on pourrait continuer, la liste est sans fin, dans la France de 2018) dont parle l’article ?
Vous ne voyez pas de lien entre la bureaucratisation extrême de notre pays et le nombre de chômeurs ?
Alors vous avez l’esprit irrémédiablement gangrené par le socialisme. Et/ou vous êtes un ignare absolu en économie, ce qui n’est guère différent.