Le président de la République s’est exprimé pour la première fois, mardi 24 juillet, sur le cas de son ancien conseiller à la sécurité, mis en examen pour “violences en réunion”. Pour la presse étrangère, le scandale va laisser une marque durable, voire indélébile, sur son mandat.
“S’ils cherchent un responsable, le seul responsable, c’est moi et moi seul”. S’exprimant mardi 24 juillet pour la première fois depuis le début des révélations sur l’affaire Benalla, Emmanuel Macron a voulu donner l’image d’un chef droit dans ses bottes, qui assume sans faiblir les manquements dans la gestion du cas de son ancien conseiller à la sécurité Alexandre Benalla qui a été filmé portant des coups à des manifestants et qui a été mis en examen pour, entre autres, des faits de “violences en réunion”.
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Mais pour une bonne partie des médias étrangers, le mal est déjà fait et le président français va devoir gérer longtemps les conséquences de ce que tous voient, à l’instar de The New York Times, comme “la plus grande crise de la présidence, un an après l’élection de Macron”. Pour le quotidien espagnol El Mundo, “le nom d’Alexandre Benalla ternira à jamais le mandat [du président]”. De l’autre côté des Alpes, le journal La Repubblica s’étonne de voir la majorité présidentielle aussi déstabilisée après le “cyclone de révélations” qui déferle depuis une semaine :
Le mouvement fondé par Emmanuel Macron est resté une coquille vide qui ne tient pas le choc du scandale. En quelques jours, le même gouvernement qui avait fait passer triomphalement lois et décrets est contraint de battre en retraite au Parlement et de suspendre l’annonce de sa réforme constitutionnelle”.
Vers un remaniement ?
Pour le quotidien italien, c’est tout le système Macron qui vacille. Et il va sans doute lui falloir plus que des déclarations pour sortir de l’ornière :
Le scandale Benalla révèle les faiblesses de sa fulgurante ascension vers le pouvoir, ce ‘hold-up du siècle’ mené avec un groupe d’aventuriers, au cours duquel il a neutralisé les partis traditionnels. Mais ceux-ci commencent à méditer leur revanche. Le leader français devra sans doute en tirer les conséquences, via un remaniement et une ébauche d’alliances avec ‘l’ancien monde’, en vue des prochains rendez-vous électoraux.”
Le retour du “vieux monde”, c’est aussi ce qu’évoque le quotidien suisse Le Temps, pour lequel Emanuel Macron est en train de recevoir “la monnaie de sa pièce”. Avec leurs relents de barbouzeries, les révélations qui s’enchaînent risquent de “lui revenir comme un boomerang, tant [elles] évoque [nt] ces affaires de ‘l’ancien monde’, quand le général de Gaulle disposait du Service d’action civique (SAC) ou que François Mitterrand instrumentalisait à son profit les rivalités entre policiers et gendarmes”.
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L’inconnue de l’été
Au Royaume-Uni, le site Reaction ironise, lui, sur ce qu’il voit comme une exagération des journalistes et commentateurs français. Pour ce média en ligne à tendance conservatrice, la presse “s’est emparée de l’histoire et l’a bien emballée pour en faire une nouvelle affaire Dreyfus ou Trump à Helsinki.” A lire ce site, il est probable que l’opinion aura très bientôt oublié le nom de Benalla, à mesure que les Français “fuiront les températures records pour les plages de Provence, de Vendée et de Bretagne, où la bière fraîche remplacera l’actualité chaude”.
La torpeur de l’été suffira-t-elle à faire retomber la pression ? Rien n’est moins sûr pour Le Temps, qui souligne que, “comme souvent en France, ce sont les symboles qui comptent”. Or s’il n’a pas à craindre pour son mandat selon le quotidien genevois, le président français “peut être inquiet pour son image” :
L’affaire Benalla met une fois de plus en lumière des conseillers occultes, des organisations parallèles, des privilèges et des passe-droits. Tout ce qui nourrit la défiance des Français, fussent-ils en vacances, avec une démocratie française toujours malade.”
Source : Courrierinternational
Le nouveau monde a pour vocation à devenir tres vite le prochain vieux monde et le monde , le vrai continuera de tourner tandis que les petits hommes s’agiteront en vain .
« Qu’ils viennent me chercher. » 🙁
Un président ne devrait pas dire ça…
C’est un langage de petite frappe qui se prend pour un caïd.
En outre, s’adresser à sa seule petite bande d’obligés dénote un incroyable mépris pour le reste de la population.
Ce type est une honte pour la France.
Pourquoi mais pourquoi l’avoir élu.
Y aurait-il des millions d’aveugles en France?
Parce qu’helas il n’y avait rien d’autres au 2 eme tours avec l’autre qui s’est ramassée.
Perso, je ne crois pas qu’elle s’est ramassée, car, qui voudrait prendre un pays en pleine décadence……………. Ah, si! Tartufe, avec tous les défauts du dictionnaire, plus bien d’autres. Les veaux ont rouvert la boîte de Pandore.
l’élection n’a pas été faite par les Français, mais par le canard enchaîné.
PHIL
OUI MON AMI AVEUGLES ET CRÉTINS
« Petite frappe »!!
Le qualificatif vise d’abord Alexandre Benalla ( on se demande pourquoi ) et Emmanuel Macron ( on comprend pourquoi ) .
Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage.
L’ennuyeux, c’est qu’on a fait la même chose avec les Juifs.
On a commencé par les caricatures et les calomnies et on a terminé par les fours crématoires.
Il faut reconnaître que les nazis n’ont rien inventé . Ils ont systématisé des méthodes qui avaient fait leurs preuves en France aux beaux jours de la Révolution française.
Et que Voltaire avait déjà perçues : « Calomniez, calomniez! » disait-il « Il en restera toujours quelque chose. »