En 1896, Theodor Herzl publie « L’État des Juifs », où il analyse la situation des Juifs dans le monde.
Herzl propose la création d’un État pour les Juifs, avec son organisation interne et ses institutions dans l’idée de restaurer l’entité nationale juive qui avait existé en Palestine. Seul un État national juif offre une solution au peuple juif. En 1897 Theodor Herzl qui préside le 1er congrès de l’Organisation sioniste à Bâle, en Suisse, est reconnu comme le fondateur du sionisme moderne. En mars 1899, il fonde le « Fonds pour l’implantation juive » qui est de fait la première banque sioniste. Le sionisme est une idéologie politique nationaliste juive prônant le droit à l’existence d’un centre spirituel, territorial et étatique peuplé par les Juifs en Eretz Israel/Terre d’Israël. À la naissance du mouvement, fin du XIXème siècle, ce territoire correspondait à la Palestine ottomane puis, après la Première Guerre mondiale, à partir de 1920, à la « Palestine sous mandat britannique ».
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Sur un plan idéologique, politique, spirituel et institutionnel, le sionisme entend œuvrer à redonner aux Juifs le statut d’un peuple regroupé au sein d’un État qui a été perdu après la conquête du Royaume d’Israël par l’Empire romain. Après avoir publié son livre, L’État des juifs, le fondement du sionisme politique, Theodor Herzl (1860-1904) a réuni, en 1897, le premier Congrès sioniste à Bâle afin d’obtenir pour le peuple juif en Palestine « un foyer reconnu publiquement et garanti juridiquement ». Il déclara en 1904 : « Avec l’Angleterre, nous pouvons être assurés que « l’idée sioniste » s’élancera plus avant et plus haut que jamais auparavant. » Haïm Weizmann réussit dix ans plus tard, le 2 avril 1917, avec la déclaration Balfour :
« Le Secrétaire au Foreign Office, Lord Arthur James Balfour, déclare que le gouvernement de Sa
Majesté « envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un Foyer national pour le peuple juif et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte aux droits civils et religieux des collectivités non-juives existant en Palestine, ou aux droits et statut politiques dont les Juifs jouissent dans tout autre pays ». Arthur Koestler a résumé cette opération : « Une nation a solennellement promis à une seconde le territoire d’une troisième ! » La Palestine, théoriquement internationalisée par les accords Sykes-Picot, devient en 1920 un « mandat britannique ».
Les hauts-commissaires britanniques vont ainsi couvrir la création d’un germe d’État juif en Palestine. Entre 1917 et 1948, les Juifs passent de 10 % à 30 % de la population de la Palestine, la superficie agricole qu’ils cultivent est multipliée par trois, le nombre de leurs colonies par dix, et leur indice de production industrielle par cinquante. Mais Londres a sous-estimé la résistance des Arabes. Le mécontentement contre les Britanniques grandit au fur et à mesure de la construction du Foyer national juif.
D’où des révoltes de plus en plus violentes, suivies à chaque fois d’une commission d’enquête et de livres blancs d’une Grande-Bretagne soucieuse de son pouvoir en Palestine et au Moyen-Orient en général. Des premiers heurts graves ont lieu en mai 1921, suivis d’un premier Livre blanc en 1922. Les incidents plus graves de 1929 sont suivis d’un nouveau Livre blanc en 1930. En 1936 éclate une grève insurrectionnelle palestinienne, qui dure près de trois ans, et qui sera réprimée sauvagement avec l’aide des milices juives.
La commission conduite par Lord Peel, qui propose, en 1937, le partage de la Palestine, et aussi un transfert des populations arabes vivant dans la partie allouée au futur État juif, se heurte au refus des parties prenantes, juives et palestiniennes. En fait le Livre blanc (White Paper) du 17 mai 1939 enregistre un véritable tournant de la politique britannique. Il prévoit des mesures draconiennes : limitation de l’immigration juive à 75 000 personnes pendant 5 ans, après quoi toute immigration suivante sera soumise au consentement arabe, interdiction de l’achat de terres par le mouvement sioniste dans l’essentiel du pays et réduction drastique ailleurs. La Palestine, vouée à l’indépendance dans 10 ans, sera certaine de rester majoritairement arabe !
Le Mouvement Sioniste considère le Livre blanc comme « une trahison », « estimant qu’il condamnera la population juive a un statut minoritaire dans le pays, et mettra fin à tout espoir de voir un État juif se créer.
Quant aux arabes palestiniens représentés par le Haut comité arabe, ils ont rejeté le Livre blanc, en arguant que l’indépendance du gouvernement de Palestine était illusoire, car les Juifs pourraient empêcher son fonctionnement en n’y participant pas, quand la vraie autorité était toujours aux mains des fonctionnaires britanniques. Les limitations à l’immigration juive ont été tenues pour insuffisantes : il n’y avait aucune garantie que l’immigration ne reprendrait pas après cinq ans. Au lieu de la politique énoncée dans le Livre blanc, le Haut comité arabe a réclamé « une prohibition complète et finale » de l’immigration juive et un renoncement à la politique d’un foyer national Juif. D’où une rupture durable entre Londres et le mouvement sioniste.
Le Livre blanc s’appliquera jusqu’au retrait britannique, le 14 mai 1948. Le mouvement sioniste ira jusqu’à l’action terroriste pour forcer Londres à abandonner cette politique, puis son Mandat sur la Palestine.
29 novembre 1947 : Le plan de partage de l’ONU. La Seconde Guerre mondiale marque un tournant dans le conflit israélo-palestinien. Jusque-là, l’idée sioniste restait minoritaire, même parmi les juifs intégrés dans les différents pays où ils vivaient, en particulier en Europe. Le génocide change tout. Des centaines de milliers de juifs survivants ne peuvent pas ou ne veulent pas rentrer dans leur pays d’origine et se voient refuser toute immigration vers les États-Unis. Le mouvement sioniste organise une « immigration illégale » vers la Palestine. Idéologiquement, l’extermination de six millions de juifs donne une légitimation au combat des sionistes pour un État juif, aux yeux des consciences occidentales travaillées par un sentiment de culpabilité.
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Dès le congrès sioniste de Baltimore, aux États-Unis, en 1942, qui fixe l’objectif de l’État juif, David Ben Gourion lance : « Qui veut et peut garantir que ce qui nous est arrivé en Europe ne se reproduira pas ? […] Il n’y a qu’une sauvegarde : une patrie et un État. » Londres a passé la main sous les pressions conjuguées du mouvement sioniste et des États-Unis, sans oublier l’opinion britannique elle-même qui veut sortir du bourbier.
Les deux autres grandes puissances, l’URSS et les États-Unis, prônent le partage, avec la volonté d’utiliser la Palestine comme un levier pour « mettre fin à la domination britannique sur le Proche-Orient ».
Rien d’étonnant alors si, le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies, à la majorité requise des deux tiers, adopte la résolution 181 ! En conséquence, la guerre civile (appelée guerre palestino- sioniste) éclate le jour même de la décision des Nations unies.
Six mois plus tard, les forces juives, financées par les États-Unis et armées par l’URSS via Prague, se sont emparées de la plupart des villes arabes et ont déjà chassé le 14 mai 1948 près de 400.000 Palestiniens du territoire prévu pour l’État juif. Le Plan de partage est déjà mort lorsqu’Israël proclame son indépendance.
14 mai 1948 : La déclaration d’indépendance d’Israël constitue un tournant majeur de la première guerre israélo-arabe : « En vertu du droit naturel et historique du peuple juif, et de la résolution des Nations unies, nous proclamons par le présent acte la création de l’État juif de Palestine qui prendra le nom d’Israël. »
Contrairement aux usages, cette déclaration d’indépendance d’Israël ne définit pas les frontières du nouvel État. Les dirigeants sionistes veulent l’État juif le plus grand possible et le plus « homogène » possible.
La déclaration d’indépendance d’Israël est immédiatement suivie par l’intervention des armées des États arabes voisins pour « empêcher la naissance de l’État juif ». Aucun de ces pays ne souhaite une Palestine arabe indépendante. Entre le 15 mai 1948, date de l’entrée des troupes arabes en Palestine, et le 10 mars 1949, date de la dernière bataille de la guerre palestino-sioniste (prise d’Umm Rashrash, future Eilat), une alternance de combats et de trêves débouche pour les Palestiniens sur la Nakba, c’est-à-dire la « catastrophe ».
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Dates et histoire d’une utopie réalisée avec l’indépendance d’Israël le 14 mai 1948. Le bilan de la première guerre palestino-sioniste, puis israélo-arabe, est ainsi le suivant : Israël a augmenté d’un tiers la superficie prévue par les Nations unies, il se répartit ce qui reste de l’État arabe défini en 1947 avec « la Transjordanie, qui annexe la Cisjordanie » et avec « l’Égypte, qui obtient la tutelle de Gaza ».
(Le droit à l’existence d’un État national juif en Palestine est librement adapté de Le monde juif, dates et évènements importants du conflit entre l’État d’Israël, la Palestine, et les pays arabe)
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.
c’est affreux: dés que je commence à lire Dreuz, je n’arrive plus à arrêter tant les articles sont intéressants… merci Mr Michaud-Nérard pour ce (bien trop courts) résumé de la situation géopolitique palestinienne d’avant guerre et merci Dreuz pour ces articles dont les passionnés d’histoire comme moi se délectent…
bon aller, c’est pas tout, j’ai encore un peu de travail avant les vacances…
Je m’excuse Thierry Ferjeux Michaud-Nérard, mais vous affirmé une grande contre-vérité : …et ont déjà chassé le 14 mai 1948 près de 400.000 Palestiniens du territoire prévu pour l’État juif… Et comment Dreuz peut-il cautionné cela ? Les Juifs n’ont pris la terre de personne, par Joseph Farah (Arabes pour Israël) Eh oui, il en existe !
Publié le 9 mars 2013 | Poster un commentaire
http://blufiles.storage.live.com/y1poE207f3mppVeqeYSP60D5FERW1CCx_J3lklcN6-fS_zamD4qtMqw5Z_lBW9Fc8m952EGgJ5t-zk samedi 9 mars 2013
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Voici un témoignage d’une rare lucidité de Joseph Farah, journaliste arabe américain, publié en anglais sur le site http://www.worldnetdaily.com
Nous savons déjà que Volney, Alexander Keith, J.S. Buckingham, Alphonse de Lamartine, Mark Twain et Arthur Stanley s’accordent tous sur le fait que la ‘Palestine’ était » un désert parsemé de rares bourgades ».
Gustave Flaubert nous rapportait même que « Jérusalem est un charnier entouré de murailles. Tout y pourrit, les chiens morts dans les rues, les religions dans les églises. Il y a quantité de merdes et de ruines. Le juif polonais avec son bonnet de renard glisse en silence le long des murs délabrés, à l’ombre desquels le soldat turc engourdi roule, tout en fumant, son chapelet musulman…«
En tant que critique arabe américain le plus en vue, en ce qui concerne Yasser Arafat et les objectifs-bidon « palestiniens », je reçois beaucoup de courrier haineux et plus que ma part de menaces de mort. La plupart de ces attaques – au moins celles qui se donnent la peine d’aller au-delà des insultes et de l’obscénité – disent seulement que je ne comprends pas ces pauvres Arabes qui ont été déplacés, chassés de leurs maisons et transformés en réfugiés par les Israéliens, ni n’ai de compassion pour eux.
« Permettez-moi d’affirmer clairement et simplement ceci: les Juifs en Israël n’ont pris la terre de personne…
Lire la suite : http://arabespourisrael.unblog.fr/2009/04/09/les-juifs-nont-pris-la-terre-de-personne-par-joseph-farah/
(Source : Arabes pour Israël)
Suite : Quand Mark Twain visita la Terre Sainte au XIXe siècle, il fut très déçu. Il ne vit pratiquement personne. Il la décrivit comme une vaste terre de désolation. Le pays que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’Israël était pratiquement désert (1)
Au début du XXe siècle cela commença à changer. Des Juifs venus du monde entier se mirent à revenir dans leur patrie ancestrale,
la Terre Promise que Moïse et Josué avaient conquise, des millénaires auparavant, ainsi que le croient Chrétiens et Juifs, sous les ordres directs de Dieu. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas toujours eu une forte présence juive sur cette terre, en particulier dans et autour de Jérusalem. En 1854, selon le compte-rendu publié dans le New York Tribune, les Juifs représentaient les deux tiers de la population de cette ville sainte. Quelle est la source de cette statistique ? Un journaliste, envoyé spécial au Moyen-Orient pour le Tribune. Il s’appelait Karl Marx, oui ce Karl Marx là.
Un guide de la Palestine et de la Syrie, publié en 1906 par Karl Baedeker, illustre ce fait : alors même que l’Empire Ottoman musulman régnait sur la région, la population musulmane de Jérusalem était minime. Ce livre estime la population totale de la ville à 60.000 habitants, dont 7.000 Musulmans, 13.000 Chrétiens et 40.000 Juifs. « Le nombre de Juifs s’est considérablement accru durant les dernières décennies, malgré l’interdiction d’immigrer ou de posséder des terres qui leur est faite », déclare ce livre. Bien que les Juifs y soient persécutés, ils venaient quand même à Jérusalem et y représentaient la vaste majorité de la population, déjà en 1906. Et bien que les Musulmans proclament aujourd’hui Jérusalem comme la troisième ville sainte de l’Islam, quand la ville était sous régime musulman, ils ne lui manifestaient que très peu d’intérêt.
Lorsque les Juifs vinrent, drainant les marécages et faisant fleurir les déserts, un phénomène intéressant se produisit. Les Arabes suivirent. Je ne les en blâme point. Ils avaient de bonnes raisons de venir. Ils y trouvaient des emplois. Ils venaient pour la prospérité. Ils venaient pour la liberté. Et ils vinrent nombreux.
Winston Churchill observa en 1939: « Ainsi, loin d’y être persécutés, les Arabes sont arrivés en masse dans ce pays, s’y sont multipliés jusqu’à ce que leur population augmente même plus que les communautés juives de par le monde n’avaient pu mobiliser de Juifs. »
Puis arriva 1948 et la grande partition. Les Nations Unies proposèrent la création de deux Etats dans la région, l’un juif, l’autre arabe. Les Juifs l’acceptèrent avec gratitude. Les Arabes la rejetèrent férocement et déclarèrent la guerre.
Les leaders arabes demandèrent aux Arabes de quitter la zone pour ne pas être pris dans les échanges de tirs. Ils pourraient revenir dans leurs maisons, leur dit-on, après qu’Israël soit écrasé et les Juifs détruits. Le résultat ne fut pas celui qu’ils escomptaient. Selon les estimations les plus courantes, plusieurs centaines de milliers d’Arabes furent déplacés du fait de cette guerre, mais non par une agression israélienne, non par un accaparement des propriétés foncières par les Juifs, non par un expansionnisme israélien. En réalité, il existe de nombreux documents historiques montrant que les Juifs ont instamment demandé aux Arabes de rester et de vivre avec eux en paix. Mais, tragiquement, ces derniers choisirent de partir.
54 ans plus tard, les enfants et petits-enfants de ces réfugiés vivent encore beaucoup trop souvent dans des camps de réfugiés, et ce non du fait de l’intransigeance israélienne, mais parce qu’ils ont été abusivement utilisés comme outil politique par les puissances arabes. Ces pauvres malheureux auraient pu être installés en une semaine par les riches Etats arabes pétroliers, qui contrôlent 99,9% de la totalité des territoires du Moyen-Orient, mais ils sont gardés comme de véritables prisonniers, remplis de haine envers la mauvaise cible, les Juifs, et utilisés comme armes en tant que martyrs-suicide par les détenteurs arabes du pouvoir.
Telle est la véritable histoire moderne du conflit arabo-israélien. Jamais les Juifs n’ont arraché les familles arabes de leurs foyers. Quand la terre avait un détenteur, ils en achetaient les titres de propriété largement excessifs, pour pouvoir avoir un lieu où vivre à l’abri des persécutions qu’ils avaient subies partout dans le monde.
Dire que les Israéliens ont déplacé qui que ce soit est un énorme et flagrant mensonge dans d’une longue série de mensonges et de mythes qui ont amené le monde au point où il est prêt à commettre, encore une fois, une autre grande injustice envers les Juifs. »
Joseph Farah
(1) « La terre d’Israël (baptisée ‘Palestina’ par l’Empire romain et rebaptisée ‘Palestine’ par ses descendants anglo-saxons) était quasiment vide et désolée avant les grands mouvements migratoires de la fin du XIXe siècle, comme en témoignèrent tous les archéologues et écrivains qui la visitèrent à l’époque. Thomas Shaw, Constantin espondance (http://expositions.bnf.fr/veo/cabinet/citation.htm)
Remarque du Collectif Arabes Pour Israël :
Enfin des personnes qui sont prêts à dire une vérité que d’autres non pas envie d’entendre de peur de représailles mais qui n’en pensent pas moins! Heureusement qu’il y a des hommes et des femmes qui défient l’ordre établit de ses gangs poussiéreux et primitifs qui justifient l’obscurantisme par la culpabilisation. Il est tant que cela change!! Cela fait plus de 2000 ans que ça existe.
Mille excuses ! Vous avez raison et le terme est assurément mal choisi :
Six mois plus tard, les forces juives, financées par les États-Unis et armées par l’URSS via Prague, se sont emparées de la plupart des villes arabes et ont déjà chassé le 14 mai 1948 près de 400.000 Palestiniens du territoire prévu pour l’État juif.
Lire : le 14 mai 1948 près de 400.000 Palestiniens on fui du territoire prévu pour l’État juif devant l’avancée des forces juives, financées par les États-Unis et armées par l’URSS.
les Arabes ont déclaré la guerre aux Juifs en 1948 et l’ont perdue, c’est donc normal que leur terre soit occupée, conformément aux lois internationales sur le règlement des conflits armés qui stipulent que tout agresseur prend le risque de voir son pays occupé par le vainqueur lors d’une guerre défensive; si vous êtes médecin c’est pour soigner les gens, laissez donc les juristes s’occuper du droit; sinon vous prenez le risque de voir les juristes soigner les malades à votre place !
Voici encore Thierry Ferjeux Michaud-Nérard un extrait des « Questions et réponses sur le conflit israélo-arabe » publié par la Cicad Genève :
Israël est-il responsable du problème des réfugiés palestiniens ?
Non, car sans la guerre génocidaire menée par les Arabes en 1948, il n’y aurait pas eu de réfugiés, puisque la majorité des Palestiniens devaient habiter dans l’Etat palestinien prévu par l’ONU.
Israël n’a procédé à aucun » nettoyage ethnique « . Aucun document n’atteste qu’un tel ordre ait été édicté par une autorité israélienne.
Il y a aujourd’hui plus d’un million de Palestiniens citoyens de l’Etat d’Israël. C’est une preuve supplémentaire qu’ils n’ont pas été entraînés vers l’exil.
——————————————————————————–
Pourquoi y a-t-il quand même eu 700’000 réfugiés palestiniens ?
Les Palestiniens avaient été convaincus par la propagande de leurs Chefs qu’ils allaient gagner la guerre. Pourtant, leurs leaders n’avaient pas préparé des milices d’auto-défense décentralisées comme les Israéliens.
Dans ce contexte, les débuts de victoire israélienne ont provoqué une énorme panique et une débandade chez les Palestiniens, ce qui arrive dans toutes les guerres du monde (ex-Yougoslavie, Afghanistan, etc.).
Dans deux cas marginaux, l’armée israélienne a fait évacuer une partie de la population arabe des villes de Ramleh et Lod. Mais il y a aussi eu de nombreux départs volontaires, comme l’écrit le journal Filastin du 19.5.49 : » Les Etats arabes encouragèrent les Arabes de Palestine à quitter temporairement leurs demeures afin de ne pas gêner l’avance des armées arabes. «
@Benadel,
Je suis proche de votre témoignage. Merci de rétablir des vérités qui sont occultés par les documents existants et qui ont nourris l’article de cette page.
@Mr Thierry Ferjeux Michaud-Nérard
Je vous demande pardon Monsieur, ce que vous écrivez dans votre article n’est pas faux, mais il correspond à ce que l’on appelle « La vérité officielle » !
Vous savez ce qu’est la vérité officielle ? C’est l’histoire écrite de manière revisitée dans l’époque même où elle arrive.
Je vais vous donner un exemple, parce que justement c’est l’objet d’un film qui s’appelle mot pour mot « L’histoire Officielle » de 1985.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1107.html
Il s’agit de l’histoire des « Grands-mères de Mai (La place de Mai). En 1976/77.
Cela se passait dans l’Argentine tout juste après un coup d’État ayant mis à mal, la dictature Militaire. Ceux qu’on appelait la Junte Militaire. Ceux-ci entre autres ignominies arrêtaient tous les jeunes dissidents, souvent en prenant leurs bébés, tout juste nés, où à naitre, quand il s’agissait de femmes. Faisant disparaître les Jeunes parents.
L’Héroïne de L’histoire, femme bonne et sincère, d’un militaire gradé lui ayant amené un enfant bébé qu’elle avait adopté cinq années, auparavant. Elle ne comprenait pas les raisons des manifestations des grand-mères de Mai. Elle ne connaissait que l’histoire officielle, bien sur édulcorée, qu’elle tentait d’apprendre à ses étudiants, en tant que Professeur d’Histoire.
En toute bonne conscience, elle parlait dans son entourage des étudiants, qui s’opposaient à l’histoire telle que de bonne foi, elle leur racontait et ainsi en toute innocence, elle les dénonçait à la Junte qui les arrêtait et les faisait disparaître. Elle ignorait que la Junte commettait des atrocités, et s’étonnait de voir ces grand-mères, manifester pour récupérer les bébés, de leurs enfants morts ou disparus, par le fait de la dictature militaire. Ensuite, elle va se poser la question de savoir d’où vient la fille qu’elle a adoptée, et fera une enquête qui lui fera ouvrir les yeux.
Je vous rappelle tout de même pour en revenir aux réalités de l’Histoire officielle telle qu’elle est écrite… Qu’ici, de cette triste période et parmi cette Junte dictatoriale, est sortie une héroïne, que dis-je ? Une idole en Argentine, que tous vous connaissez en tant que telle. Pourtant sa légende est aussi fausse que celle du Che Guevara !
On nous l’a vend encore aujourd’hui, pour un mythe, ce qui en partie est vrai… Pour certaines luttes pour les droits des femmes.
Mais la réalité d’Evita Perón, c’est une femme sortie d’un milieu pauvre, mais dévorée d’ambition, avide d’argent, qui en plus était proche des nazis.
Mais voilà, le peuple et les pouvoirs argentins désirent garder la légende intacte, alors que j’ai pu lire à un moment donné des ouvrages où elle était dépeinte bien différente de l’icône que tout le monde veut voir en elle.
Tout le monde, car j’ai eu un mal fou à trouver sur Google, un article qui trace un peu le même tableau que celui que je connaissais :
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/liberation-54-le-role-trouble-d-95528
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Le rapport avec l’article ? C’est qu’il est fait d’éléments que racontent des historiens pas tout à fait honnêtes et justes sur la question, et que les petites nuances, font une grande différence.
La différence on la connait en lisant les écrivains de l’époque, avant la déclaration de l’État d’Israël et après.
Je ne vais vous donner qu’un nom, parce que celui-ci a été reconnu par l’Académie Française, malgré son immense amour pour Israël, et ses ouvrages racontant de très près ce Pays où il se trouvait depuis les années 1920.
Sur Google nous trouvons tout de même le nom d’un ouvrage que j’avais lu, vers mes 20 ans .
Impossible pourtant de retrouver trace de ses cahiers, qu’il sortait une fois par mois, durant plusieurs années, que l’on pouvait ensuite mettre dans une sorte de classeur, vendu à cet effet… Et là l’histoire des juifs, travaillant sur une terre stérile, abimée jusqu’au trognon, par le passage des bergers arabes qui faisaient paitre les troupeaux des Patrons Ottomans, véritables possesseurs de la terre alors, mais qu’ils n’habitaient pas… Pas plus que les bergers qui étaient là le temps des saisons de pâturage, ne pouvant habiter sur la terre d’Israël sans eau et stérile.
Tout ceci ne figure pas sur l’article, comme en histoire officielle européenne, qui en regard de ce que j’ai lu de Joseph Kessel, sonne souvent faux et finalement ne sont que des sentences de l’ONU, rapportées dans l’histoire.
Et l’on se demande pourquoi, sur le net, on ne trouve pas trace de ses cahiers, qu’il écrivait périodiquement pour relater au jour le jour, le travail que lui-même, dès 1926 accomplissait pour fertiliser la terre et améliorer d’autres choses
Ces cahiers… Que je ne peux retrouver, alors que je les avais lus, ils étaient à un cousin qui est décédé et je ne sais ce qu’ils sont devenus, bien que j’aie tout fait pour les récupérer.
Mais le net, pourquoi les a-t-il fait disparaître ? Parce que cela gênerait « l’Histoire Officielle » ?
Le lien du livre (pas des cahiers) de Joseph Kessel, que j’ai oublié de mettre :
Il s’agit de l’ouvrage « Terre d’amour et de feu »,
https://www.babelio.com/livres/Kessel-Terre-damour-et-de-feu–Isral-1926-1961/558711
Le combat pour la vérité est aussi ardu que le combat pour la justice. Je peux vous donner un exemple pour ce qui est « L’histoire Officielle » : les décisions du concile de Nicée.
NICEE : « II est Dieu… engendré, non pas créé, de même nature que le Père. CHALCEDOINE: « Un seul et même Fils… Dieu vraiment et homme vraiment. » Premier empereur se déclarant chrétien peu avant de mourir, l’empereur Constantin réunit le premier concile oecuménique à Nicée, afin d’établir l’Église comme religion Officielle de l’Empire, en orient et en occident. Le concile de Nicée du règne de Constantin décide de fixer en l’an 325 les vérités officielles du dogme chrétien.
Parce que quelle est l’origine de « l’Histoire Officielle » ? Marx a écrit : « L’idéologie dominante est l’idéologie de la classe dominante ». Les pensées de la classe qui est la puissance dominante sont les pensées dominantes de l’époque. La classe dominante qui dispose des moyens de production dispose aussi des moyens de la production intellectuelle et les pensées de ceux, à qui sont refusés les moyens de production intellectuelle, sont soumises à l’idéologie dominante.
Réponse à Aline1 : Comment pourrais-je ne pas être d’accord avec vous quand vos observations sont si justes et si pertinentes ? Le débat sur dreuz est toujours si courtois et éclairant.
Votre article est excellent et merci pour votre honnêteté. Que l’Histoire soit écrite par les vainqueurs c’est logique même si ce n’est pas honnête. Ce qui par contre est plus difficile à comprendre c’est pourquoi diable Israel qui est le maître de la Palestine refuse de défendre son territoire et laisse ses ennemis se substituer à lui. Evidemment la gauche dégénérée n’est pas étrangère à cet état de chose et on voit en France pire encore un macron qui veut donner le territoire aux arabes alors que l’armée française est capable de défendre le territoire. L’empire romain a fait cela lorsqu’il ne pouvait plus défendre son territoire mais la France et Israel le peuvent alors pourquoi ces reculades constantes et dégradantes devant l’islam? La dégénéréscence des « leaders » et d’une partie de la population peuvent-ils à eux seuls expliquer cet abandon? I ly a là quelque chose qui m’échappe.
Par territoire je veux dire POLITIQUE pas militaire bien sûr car cela il le fait très bien.Le mot est peut-être mal choisi.
@Thierry Ferjeux Michaud-Nérard,
Bien entendu, Monsieur, comment pourrais-je ne pas rester courtoise ? Même si votre article me choque ? Comment pourrais-je vous en vouloir à vous qui ne faites que rapporter scrupuleusement des faits, réels ou bien dénaturés, ou même quasiment faux ? Chaque mot dans votre article est argumenté, par une vision historique, décidée par de prétendus experts qui déforment l’Histoire, soit par des petites touches, nuancées, qui changent tant la vérité, ou clairement une volonté révisionniste et déviante.
Pour les jeunes éduqués depuis des décennies maintenant – pour ne parler que de mon passage sur terre – et ceux, qui d’eux-mêmes, sont toujours assoiffés de vérité ; ils ne pourraient, s’ils manquaient de conscience, que se référer à ces archives devenues maintenant, ce que j’appelle, l’Histoire Officielle.
C’est pourquoi, il est si essentiel de conserver la mémoire des temps et des périodes que l’on vit. D’écrire et de les transmettre, même si elles sont individuelles. C’est la somme de tous les témoignages consignés, qui nous permet de voir plus clair, en tenant compte de notre libre arbitre.
Également se faire un devoir, d’être toujours curieux ! Afin de ne pas prendre pour argent comptant, ce qui est dans nos annales. On aurait davantage, la possibilité, de se forger une idée, de ce qui paraitrait, alors, le plus logique et probable.
En faisant cela et avec de la distance dans le temps, nous découvrons certaines forfaitures. Il en est ainsi du Che, et de tant d’autres ! Évita Perón serait de ces grandes figures tombées de leur piédestal, déjà ! Cependant, pour elle, persiste encore aujourd’hui, une indécente idolâtrie, une légende, une iconographie ; que bien des élites de tous genres, et artistiques comme de bien entendu, continuent à nourrir, soit par ignorance et bonne foi, mais beaucoup par tartufferie.
Vous pensez ! Un tel « phare ». Quelle opportunité, pour repaître, des artistes en mal d’imagination ! Que d’œuvres déjà existantes, au nom de cette « Reine des cœurs », risqueraient de perdre leur potentiel, d’espèces sonnantes et trébuchantes. Et pourquoi ouvrir les yeux ? De nouveaux génies pourront nous resservir, ce plat réchauffé et mensonger. Qu’importe que le récit en soit mensonger ? Qu’importe de savoir le grand mal qu’elle a pu faire… Il génère une telle économie !
Une Entreprise à elle toute seule, Mme Perón !
En puissance, à combien d’adorateurs de veau d’or cupides, cette chimère, pourraient encore donner de grain à moudre ?
Et à quoi bon, ce que je peux en dire, moi et d’autres ? La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe…
– Qui n’est pas ému aux larmes en entendant la chanson
« Dont’cry for me Argentina » ? En voyant les films, comédies musicales et autres, en son hommage ?
Juan Peròn, lui, avait mené carrière dans l’Armée. Général en 1941. À son actif, il a paru s’intéresser au peuple à travers un engagement envers les Syndicats, Jusqu’à participer à une révolution militaire pour tenir en échec le système politique corrompu, qui était en cours.
De leur rencontre en 1943, jusqu’où a été déterminante l’influence de d’Évita ?
D’origine pauvre, détestant l’oligarchie, d’autant plus qu’à ce moment, leur vision politique n’était pas une incompatibilité, entre eux ?
Il l’épousa en 1945. Bien entendu, un tel couple séduisit les classes, les plus populaires, et de là, fût né, ce qu’on appela le mouvement « Péroniste ». Une grande partie de la population en Argentine, jusqu’à ce jour, fait preuve de nostalgie, vis-à-vis du couple, du Péronisme et de la légende d’Évita, déjà encensée par le peuple.
Tous deux réalisèrent quelques avancées sociales, particulièrement pour les femmes, dont c’était au début, le combat d’Évita…. Enfin, au début ! Plus de promesses, de déclarations, de parades et d’esbroufes dans des tenues richissimes de Diva, parce que le combat pour les femmes… ? Finalement, Évita dans le fond, se rangeait à l’avis de son père et son mari qui étaient des machos dans l’âme.
Après l’État de grâce habituel, que les peuples offrent généreusement aux nouveaux Dirigeants, Perón n’arrangea pas l’économie du Pays, et les déclarations vertueuses eurent des effets… L’espace d’un moment ! Celui peut-être que vivent les roses ! Car cela n’entama pas vraiment l’adulation des Péronistes. Évita mena la vie qu’on avait si vivement reprochée à Marie-Antoinette, sans en avoir le funeste sort, puisque bien au contraire, plus elle en rajoutait dans le même registre (n’oublions pas l’actrice), plus elle déchaînait l’enthousiasme, en continuant à balancer au peuple, « du vent », dans des circonstances avantageuses et presque royales, tout en gardant le vent en poupe !
Tous deux, dans la réalité, furent plutôt fascistes, sans la moindre restriction ! Amis de Franco, Mussolini et d’Hitler, ainsi que de ces racailles qui de tout temps, tournent autour du pot de miel ; sans la noblesse du rôle des abeilles.
Évita contribua à sauver plus d’un millier de nazis, de triste renommée, donc parmi les pires. Ce qui l’enrichit considérablement, Elle ne le faisait pas bénévolement.
Alors que son mari, durant ses mandats, mena au niveau de la Liberté d’expression, une politique répressive en se débarrassant de manière expéditive, éloignée de toute démocratie, des dissidents gênants.
En 1974, année de sa mort, il dirigeait encore l’Argentine, entre quelques éclipses et péripéties politiques. Le « péronisme » y est encore prégnant.
Quant à la Divine, c’est avec l’excellence des plus grands réalisateurs créateurs de fantasmes, qu’elle fit don, à son peuple chéri, du tableau de son agonie. Face à la douleur extrême, elle sut la mettre en scène, ne cachant rien de cette ultime souffrance. Avec une résilience, réservée aux élus, que seules des personnes Saintes et sacrées peuvent endurer.
Qu’elle fut ange ou démon, Évita eut vraiment une vie exceptionnelle. Brève mais pleine, riche et même mystique, de par sa maladie, qu’elle sut exploiter, afin d’amener sa personne, à être l’objet d’un culte qui ne s’est jamais affaibli.
En dépit de l’ignominie et des vilénies qui sont dévoilées. Elle a réussi à devenir un personnage de fiction.
Les personnages de fiction, n’ont pas de compte à rendre, à de simples mortels.
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Ce n’est pas tout à fait, hors sujet, mais je voulais dire, que vraiment la défection de l’Argentine pour aller jouer au Football, en Israël, est d’autant plus laide, quand on sait qu’ils ont un tel passé, de francs collaborateurs fachos et nazis.
Et c’est eux qui boycottent.
Les Israéliens sont vraiment de bonnes personnes, de ne pas leur avoir répondu, en remettant sur la table, cette attitude de l’Argentine, si peu glorieuse avant, et si soumise à la peur aujourd’hui.
Mais connaissent-ils seulement leur véritable Histoire ?
Je remets le lien que j’avais déjà déposé, lors d’un précédent commentaire. Et j’en mets un nouveau :
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/liberation-54-le-role-trouble-d-95528
http://www.histoire-en-questions.fr/curiosites/peron.html
vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=kdfbQnpsweM
Bonjour Aline,
Toujours aussi au top ! Chui’s bien content.
Concernant votre riche plaidoyer une petite brève de synthèse. Lorsque ce Molosse arrive au pouvoir, l’Argentine est une des premières puissances économiques du monde. Un ElDorado rêvé et fantasmé par des vagues d’immigration égales à celles voguant vers les States. La Pampa, l’industrie agro, le commerce, la mythique métropole de la Plata et… bien sûr le Tango. Lorsque le Molosse quitte le pouvoir, son pays n’est plus que l’ombre de lui-même. La dictature se prépare, la crise économique suit et dévaste ce qui reste et les boucs émissaires se multiplient. Los Gringos y los Judios… evidentamente.
Suite à leur forfait ignoble face à Israël, vous imaginez ma joie devant la correction qu’ils ont reçu contre les Croates en poule et contre nos Bleus en 8ièmes. Avec ce guignol de Maradona, encore un autre surfait. Un anti-sportif par excellence.
Portez-vous bien.
@ koziolek, bonjour,
Merci de votre appréciation. Tout de même, on essaie de ne pas écrire n’importe quoi. Quand nos souvenirs sont quelquefois vagues, il est facile avec le net, et quelques mots comme indices, tirés de notre mémoire, d’aller chercher les informations, telles que nous nous les rappelons.
Et c’est ainsi que l’on s’aperçoit, qu’entre nos souvenirs, tirés de nos lectures, des films-Je suis très cinéphile, et j’étais abonné à un cinéma qui diffusaient des séries de films par thèmes – et le problème des Juntes Militaires, c’est par trois films que dans les années 1980, ce sujet avait été abordé.
Étaient invités à débattre avec les spectateurs, des personnalités, ayant participé d’une façon ou d’une autre, à ces périodes graves peu glorieuses.
Voici les trois films pour les : JUNTES MILITAIRES
– L’HISTOIRE OFFICIELLE – Film de 1985
Concernait l’Argentine (narration commentaire plus haut)
– MISSING – Film de 1982
À Santiago de Chili. Coup d’État en 1973 par Pinochet, contre le Président Salvador Allende qui se suicide. Toutes formes de libertés, communication, littérature, Presse, les proches du socialisme réprimés. Couvre-feu. Toute forme de littérature rattachée au socialisme fut interdite et les opposants au régime arrêtés, exilés, torturés ou exécutés. La dictature militaire dirigea ainsi, le pays jusqu’en 1990.
Le film est focalisé sur une disparition, Investigation éprouvante, tout au long du film, par la femme et le père du mari disparu. Le jeune couple se trouvant là, par hasard, pour s’éloigner du père aux USA, en conflit avec son fils.
À travers les périples la recherche de celui-ci, sont abordées toutes les autres disparitions. Au fur et à mesure de cette quête , le père comprends mieux les valeurs de son fils dont il devient fier. Seul le corps sera retrouvé et rapatrié.
-L’ANNEE DE TOUS LES DANGERS – Film de 1982
Tentative ratée de Putsch, en octobre 1965 dans l’Indonésie, à Jakarta – Six Généraux de L’État-Major de l’Armée Indonésienne sont enlevés et tués par le lieutenant-colonel Oentoeng, un officier en charge de la garde présidentielle, En quelques heures repoussée et refoulée par le Général Soeharto. Seulement, celui-ci fera une chasse aux sorcières de tous communistes, sympathisants ou amis.
Les évènements sont couverts par un groupe de journalistes internationaux, très peu coopératifs entre eux –
(Mel Gibson) acteur principal est un correspondant australien
(Linda Hunt), actrice naine, dans un contre emploi, fait le rôle du photographe homme – Sigourney Weaver , la belle de service, de l’Ambassade Britannique.
Manipulation des journalistes entre eux, chacun voulant couvrir la Rébellion communiste qui couve. Nombreuses disparitions là aussi.
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Pour ce qui concerne Juan Perón, vous parlez d’une Argentine qui aurait été « le Pérou », alors que justement, elle se trouvait mal en point en contrecoup de la « Dépression » américaine dont elle a subi le contrecoup. L’intervention d’Urubury en 1930, initiait une série de coups d’État qui allaient se renouveler sans cesse, jusque dans les années 1980 (avec la parenthèse de 30 années de Présidence Perón, qui connut des éclipses tout de même).
D‘ailleurs Perón, bien que militaire gradé, s’est rapproché dans ces années-là des ouvriers et de syndicats. L’Argentine était en crise, corrompue, élections falsifiées, qui amenèrent ce que l’on a appelé la « Décennie Infâme ». Jusqu’en 1943 où les Perón, ont apporté et insufflé cet espoir prometteur. Qui très peu de temps a semblé se réaliser, mais très vite l’économie argentine, subissant toujours les retombées de la Grande Dépression Américaine, est retombée.
Il y a la période, de la Présidence de Néstor Kirchner entre 2002 et 2008, pendant lesquelles en effet, l’économie de ce Pays a connu un essor mitigé, qui ne s’est pas mieux porté avec sa femme Cristina Fernández de Kirchner.
Ou alors la nouvelle Présidence Mauricio Macri, favorables aux Patrons et investisseurs, bien qu’il y ait le scandale de Panama Papers ?
Mais savez-vous que ce pays était en phase de turbulences financières et a du faire un appel » FMI, au secours, en 2016 ?
Aujourd’hui, aux dernières nouvelles, Crise économique en Argentine : deux ministres limogés.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/06/17/97002-20180617FILWWW00057-crise-economique-en-argentine-deux-ministres-limoges.php
Sinon, je donne ma langue au chat ! Dites-moi, quand donc l’Argentine fut l’Eldorado, dont vous me parlez ?
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La conclusion de tout ce conflit israélo-arabe de l’après Seconde Guerre mondiale est que les juifs ont gagné leur territoire de manière on ne peut plus légitime.
À l’époque, les juifs ont accepté la résolution de l’ONU tandis que les musulmans l’ont refusé. Les musulmans ont alors mené des attaques en force contre les juifs qui ont gagné avec autant de force.
Dans la vie, ce sont les plus forts qui gagnent et les juifs ont gagné. On ne revient pas en arrière lorsque l’on a pris une mauvaise décision politique et c’est ce que les musulmans ont fait. Ils ont pris une mauvaise décision politique et ils subissment maintenant les conséquences. La stupidité n’est pas sans conséquence.
Bien que je m’avancerai pas a douter de la bonne foi de l’auteur cet article
contient malgré tout une foule d’erreurs. Il me faudrait des heures de travail pour décortiquer, faire apparaître les erreur, y répondre avec references a l’appui. Cependant je peux me permettre quelques minutes pour malgré tout lever quelques réflexions… je cite: « Une nation a solennellement promis a une seconde le territoire d’une troisième »!
Quelle était cette troisième nation? Les Ottomans? La Palestine? Il n’y a jamais eu de royaume, d’état, de nation, de souveraineté du nom de « Palestine » au cours de l’histoire ni d’ailleurs de race ou groupe ethnique spécifique du nom de « Palestinien ». Aucun des innombrables conquerants et occupants occasionnels de cette terre au cours de l’histoire mentionnent des « Palestiniens » tous par contre mentionnent les juifs! Autre exemple: Israel ayant accepte le partage (UN 181) les frontières de départ étaient donc bien connues. Ces le refus des Arabes et leur aggression qui a permis l’élargissement d’Israël. Autre exemple: Alors que la Grande Bretagne en se retirant a armée et encadrée les arabes (officiers britanniques- Glubb Pasha) dans leur aggression..contrairement a ce qui est dit dans l’article Israel faisait l’objet a ce moment d’un embargo américain et a du donc se procurer armes et munitions par des voies détournées et en fraude. etc..etc..
Ce sont des détails : Le territoire du prétendu 3ème Etat doit probablement être les arabes pas les palos mais naturellement c’est faux. Quant à l’embargo Américain ce n’était pas à proprement parler un embargo mais une abstention généralement admise qu’on ne livre pas d’armes à des entités non constituées en Etats. Après la Déclaration de l’Etat Israel a reçu toutes les armes qu’il pouvait payer. Moi je suis plus consterné par le refus des dirigeants d’Israel de se comporter en vainqueurs et revendiquer (claim) la souveraineté sur les Provinces d’Israel car là on nage dans la stupidité et la couardise et cela ne pardonne pas.
…de ne PAS se comporter en vainqueurs…
Il y a quand même des points pas très clairs : qu’est-ce que vous appelez « Palestine » , à mon avis c’est pratiquement le Proche Orient , cette Palestine Antique juive qui a été partagée entre arabes et juifs par le TRAITE de SAN REMO ! 75 et 25% ! Alors je ne vois pas pourquoi les nations voulaient encore une fois , partager les 25% rendus aux juifs !!!!! les preuves de l’HISTOIRE exis
les preuves de l’HISTOIRE existaient mais la peur des arabes paralyse les nations et provoque le chaos !!
C’est la PALESTINE HISTORIQUE que les britts on découpé ILLEGALEMENT à une époque où Israel n’existait pas et ne pouvait pas se défendre, 1942 je crois.
La jordanie s’est créé en 1921 et sa population actuelle est de 9,45 m. j’ai regardé sur Google.Il y a des livres excellents sur la période de la guerre de 1948 par exemple « O Jérusalem » de Larry Collins. Moi je l’ai en anglais mais il doit exister en français aussi.
Et ARAFAT et le KGB se sont emparés du mot « PALESTINE » qui n’existe plus puisque elle est devenue JORDANIE et ISRAEL ! Mais les nations ne veulent rien entendre, rien voir , elles laissent les arabes dans leurs illusions et le petit ROI de Jordanie tremble que ses » palestiniens » ne se réveillent un jour ( ils sont 40 millions ! ) Mais que l’ONU surtout, ne révèle jamais la Vérité !!!!!!!
Les jordaniens ne sont pas…40 m. mais 10 m.
« les forces juives… ont déjà chassé le 14 mai 1948 près de 400.000 Palestiniens du territoire prévu pour l’État juif. »
comment pouvez vous écrire ça?
vous oubliez que les radios du caire, de amman et de damas exhortait les arabes à fuir pour laisser les armées coalisées à rejeter tous les juifs à la mer! ils les ont cru!
Bien sûr que vous avez raison de rappeler les folles rumeurs répandues à l’époque pour manipuler les populations. Comme vous le savez, la première victime de toutes les guerres, c’est la vérité !
+1 patphil
En effet, navré, Monsieur Michaud-Nérard, mais votre rectification suite à la même apostrophe par Benadel ci-dessus incrimine toujours les Juifs et exonère toujours les Arabes.
Benadel a écrit « Les leaders arabes demandèrent aux Arabes de quitter la zone (…) » et Patphil le souligne encore. Considérez-vous que c’est inexact? C’est ce qu’affirme le document que vous citez comme source – « (Le droit à l’existence d’un État national juif en Palestine est ***librement adapté de Le monde juif, dates et évènements importants du conflit entre l’État d’Israël, la Palestine, et les pays arabe***) ».
J’ai trouvé, sous le titre « Dates et évènements importants du conflit entre l’État d’Israël, la Palestine, et les pays arabes (avec statistiques et cartes) », un pdf non signé de 20 ou 30 pages selon les versions, lequel me paraît, après une rapide lecture, plutôt orienté en défaveur d’Israël (le premier site internet sur lequel je le trouve est celui d’un collectif de soi-disant artistes et citoyens européens, pro-palestiniens).
@Patphil
Je suis un fervent sioniste. Pourtant je pense que la vérité se situe quelque part au centre et qu’il y a forcément eu des expulsions en 48. Et puis affirmer qu’il n’y en a eu aucune est contre productif car décrédibilisant.
En ce qui concerne les exhortations radiophoniques arabes, j’en ai toujours entendu parler mais je n’ai jamais réussi à mettre la main sur une. Quelqu’un a-t-il un vrai document d’une transcription ou autre qui en prouverait la véracité?
PS Je cherchais à contrer l’argument sur l’absence de documents sur les « Broadcasts » de 1948 par Christopher Hitchens, et je n’en ai pas trouvé.
J’aimerais des faits et des références précis par des historiens, dans les archives (documents), déclarations officielles ( politiciens Juifs et Arabes ) ,articles de journaux….
A’ quelle date exactement et quelles « forces juives » ont chassé près de 400.000 Palestiniens du territoire prévu pour l’Etat Juif par l’O.N.U. dans son Plan de Partage pour la Palestine?
Il faut arreter de jouer avec
ce qualificatif de Palestinien….
Jusque 1948 , il designe uniquement des Juifs ou des instances juives comme
LA Palestinian brigade de l armee anglaise,
LA Palestinian bank qui deviendra LA banque d Israel ou
Le Palestinian Post qui deviendra le Jerusalem Post
Idem pour LA Palestinian power company qui deviendra Israel power company
Les arabes etaient designes comme arabes jusqu en 1967 ou le KGB sovietique a propose cette substitution pour imposer un cachet colonial aux Juifs et ainsi unir les arabes aux autres mouvements anti imperialistes…..
Voilà la faute originelle! LA PALESTINE toute entière était une terre JUIVE occupée illégalement successivement depuis 2000 années par des puissances étrangères, en commençant par l’empire romain, et pour aller vite l’empire ottoman et l’empire britannique. Donc, en 1947, nous devions exiger l’indépendance de notre pays: la Palestine, et, conserver le même drapeau et la même appellation. Pour les ignorants, il faut rappeler le vrai drapeau de la Palestine qui a toujours été JUIVE et qui devait rester JUIVE tout naturellement. Ce drapeau était donc composé de 2 carrés côte-à-côte, un blanc et l’autre bleu, avec la MAGUEN DAVID Jaune au milieu.
Au lieu de cette évidence, cette terre entièrement JUIVE a été #amputée de 90% de sa superficie.