Près de 220 000 Juifs vivent en Lituanie lorsque les Allemands envahissent le pays en juin 1941. Le lendemain de l’invasion allemande de l’Union soviétique et avant même que les Allemands ne s’approchent des principales zones de peuplement juif, les Juifs sont victimes d’émeutes meurtrières menées par les Lituaniens. Celles-ci se poursuivent avec l’encouragement des Allemands et des milliers de Juifs sont assassinés.
L’entrée des Allemands en Lituanie s’accompagne de meurtres, de viols, de pillages et d’exactions. Ponar, une forêt située à dix kilomètres au sud de Vilnius, devient un lieu d’exécution pour des dizaines de milliers de Juifs. Les victimes sont conduites depuis Vilnius et les villages avoisinants jusqu’à des fosses communes, abattues par des Allemands et des Lituaniens et jetées dans ces fosses. Rares sont ceux qui échappent à ces massacres et plus rares encore ceux qui réussissent à éviter la vindicte de la population locale. Entre juillet 1941 et 1944, plus de 70 000 personnes, presque exclusivement des Juifs, sont assassinées à Ponar.
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Le 15 août 1941, le ghetto de Kovno est hermétiquement fermé et sur ordre des Allemands, 20 000 Juifs se retrouvent emprisonnés dans la partie la plus pauvre du quartier de Slobodka (Williampola). Un tournant dramatique dans la vie des prisonniers du ghetto se produit le 28 octobre 1941, lorsque les Allemands rassemblent tous les Juifs du ghetto et procèdent à une sélection brutale. Plus de 9 000 habitants du ghetto sont conduits au Neuvième Fort (l’un des forts qui entourent la ville) et assassinés. A la fin de l’année 1941, il ne reste en Lituanie que 40 000 Juifs, regroupés dans quatre ghettos – Vilnius, Kovno, Siauliai et Swieciany – et dans quelques camps de travail.
Au cours de l’été et de l’automne 1943, les ghettos de Vilnius et de Swieciany sont liquidés et ceux de Kovno et Siauliai transformés en camps de concentration. Quelques mois plus tard, près de 1 200 nourrissons, enfants et personnes âgées du ghetto de Kovno sont assassinés et de nombreux jeunes du ghetto sont envoyés dans des camps de travail en Estonie. En juillet 1944, alors que Kovno est sur le point d’être libéré par l’armée soviétique, les ghettos de Kovno et de Swieciany sont liquidés et un grand nombre de leurs habitants sont envoyés vers l’ouest dans des camps situés dans des zones se trouvant encore sous contrôle allemand, comme les camps de Stutthof, Dachau et Auschwitz-Birkenau. Près de 10 000 Juifs lituaniens sont encore en vie quand l’Allemagne capitule en mai 1945, ainsi que quelques 2 000 Juifs qui ont fui vers l’Union soviétique où ils ont survécu à la guerre.
L’Allemagne occupe la Lettonie au début de l’invasion de l’URSS. Le pays abrite alors près de 74 000 Juifs. Des unités de l’Einsatzgruppe A commettent le premier massacre de masse de Juifs lettons en juillet 1941. Fin octobre, 34 000 Juifs lettons ont été assassinés.
A la fin du mois d’octobre, 32 000 Juifs sont enfermés dans deux ghettos à Riga. En novembre 1941, Friedrich Jeckeln, un officier SS haut gradé, reçoit d’Himmler l’ordre de liquider les ghettos puis d’exterminer tous les Juifs lettons. Entre le 30 novembre et le 7 décembre 1941, 25 000 Juifs sont assassinés dans la forêt de Rumbula. Durant cette période, les Juifs des ghettos de Dvinsk et de Liepaja sont également assassinés.
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A la veille de la Seconde Guerre mondiale, 4 550 Juifs vivent en Estonie, dans le plus petit des Etats baltes. Près de la moitié d’entre eux résident à Tallinn, la capitale. L’Union soviétique occupe l’Estonie en 1940, suite au pacte germano-soviétique. Les Allemands font la conquête de l’Estonie en juillet 1941 et de nombreux Juifs s’enfuient vers l’Union soviétique. Ceux qui n’y parviennent pas sont soumis à un régime de restrictions sévère : ils sont contraints de porter l’étoile jaune et dépouillés de leurs biens. L’anéantissement du judaïsme estonien commence avec l’arrivée des unités d’Einsatzgruppen. Des milices locales de droite prennent une part active au massacre des Juifs. En octobre 1941, la majorité des hommes juifs âgés de plus de 16 ans ont déjà été assassinés. Un rapport présenté à la Conférence de Wannsee (en janvier 1942) indique que l’Estonie est parvenue à devenir « judenfrei », c’est à dire « libre de Juifs ».
Source : Yadvashem
Sur le sujet, à lire l’excellent livre de David Silberman qui a échappé aux massacres en Lettonie: https://en.wikipedia.org/wiki/David_Silberman.
Dreuz pourrait le contacter. Il sera ravi de vous en dire plus.
Le livre s’appelle « A ty eto videl » (Et tu as vu cela) qui a été traduit en français par Serge Klarsfeld sous le titre: « La Fosse – La Ferme aux Poux et autres témoignages sur la Shoah en Lettonie et Ukraine rassemblés ».
Et aprés ces atrocités sans nom on ose accuser Israel d’actes de barbarie envers ces pauvres palestiniens , abject.
Cet article, qui rappelle aux lecteurs que les SS en Europe, ces voleurs, violeurs, tortionnaires, assassins, furent aidés dans leurs basses besognes par des « braves gens », des gens du cru, acquis à leur démence.
Hier, ils obéissaient aux ordres d’un fou-furieux moustachu, fallait tuer les Juifs, sans le moindre état d’âme, telles des machines à semer la mort.
Aujourd’hui, aidés par des imbéciles-heureux, les destructeurs de frontières -les mondialistes- réalisent leur rêve insensé : imposer à tous les peuples leur nouveau monde.
Et personne n’ignore que ces apprentis-sorciers sont en train d’importer en Europe des gens qui, une fois suffisamment nombreux, finiront par imposer leurs us et coutumes, à coups de fouet.
Les églises se vident, viendra le temps où les synagogues seront elles aussi désertées par leurs fidèles, obligés de fuir ou de prier dans des caves.
A la différence avec la montée au pouvoir du führeur, les peuples autochtones n’ont plus d’excuses, il suffit de s’informer pour anticiper sur l’avenir.
Les moyens utilisés sont différents, pas de chars, pas de troupes en uniforme qui investissent les villes et les campagnes, c’est plus sournois, bien organisé, même le Saint-Père s’y met.
Alors que l’Histoire nous prouve que homogénéité des peuples est garante de la paix sociale, les allogènes débarquent par centaines de milliers.
Et ce sont ceux qui sonnent le tocsin qui sont traités de fous.
De la sorte, vous donnez raison à ceux qui voulaient que leur pays soit « judenrein »…
Bien vu.
Et on ose surtout comparer gaza aux camps de concentration.
Dommage que les Juifs n’avaient pas de cerfs volants et de roquette cocktails molotov.
La Letonie? et les autres? la bien aimant URSS ? Never again. Gaza? q`elle va se faire, et les Pesteline doivent emigree en Letonie. Plus des Juifs? grand place pour eux. Ca seras une tres belle Terre d`islam
La présence juive, à Vilno, « la Jérusalem du Nord », était très
ancienne.
J’ai regardé la biographie de mon écrivain adoré: Joseph
Kessel. Pour vérifier que ma mémoire ne me trompait pas.
Ses parents avaient quitté la Lituanie, au début du XXème
siècle, pour l’Argentine.
Le père de J. Kessel était venu en France, pour y étudier
la médecine.
Je recommande à vos lecteurs, Gaïa Dreuz, de lire cette
biographie , et surtout de lire les romans de Kessel, ainsi
que ses reportages.
Il en a été dans les pays baltes comme dans tous les autres pays occupés : résistants et collabos, assassins et justes…
Rappelons quand même que beaucoup de Baltes ont aidé des Juifs à rejoindre les partisans en Biélorussie., que le dirigeant lithuanin mis en place par les Alllemands, Alexander Landsbergis, a détourné une partie des récoltes pour les faire parvenir au ghetto de Vilnius. Et que l’Eglise Luthérienne de Lithuanie a organisé la cache des Juifs…Tout n’est pas noir ou blanc, et comme le disait mon amie estonienne Reet : « ma mère aussi a vu qu’on arrêtait ses voisins, mais elle avait peur…