Depuis la vague d’attentats qui a frappé la France, le consensus est général : l’école est la solution. On ne compte plus les déclarations qui reprennent cette imprécation.
Or, dans l’étude de l’Ifop sur les pratiques religieuses des musulmans de France, publiée le 18 septembre par le JDD, on apprenait que «la moitié des 15-25 ans» s’identifie à un islam qualifié de «fondamentaliste» et de «sécessionniste» (en clair : un jeune sur deux) par les auteurs du rapport. Si l’école était cet antidote rêvé à la radicalisation, comment expliquer que la moitié des jeunes musulmans, scolarisés ou fraîchement sortis du système éducatif, s’identifient à l’islam le plus opposé aux valeurs de la République ? Il y a là un paradoxe.
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Pour en avoir le cœur net, j’ai consulté les manuels scolaires d’histoire et de géographie des classes de CAP et de bac professionnel ; leurs publics constituant le terreau le plus fragile et le plus ciblé par la radicalité. Passé le choc d’une présentation qui fait fi de toute chronologie, c’est le discours induit dans ces manuels qui frappe par son homogénéité idéologique. Tout, en effet, de l’histoire à l’étude du monde actuel, est perçu à l’aune des inégalités et des discriminations. Apparaît alors, en filigrane, une grille de lecture unique et dogmatique qui prétend que la seule clé de compréhension du monde se trouve dans le rapport dominé/dominant, où l’histoire et la géographie se résument à la domination d’un Occident blanc et nanti sur un hémisphère Sud (basané, pauvre, exploité), confiné à une vision misérabiliste.
« Un discours de Ben Laden qui le montre en révolutionnaire héroïque »
Après avoir enfoncé le clou des inégalités dans le chapitre «Egalité, différences, discriminations», cette grille de lecture illustre le redondant «développement inégal» en opposant deux photos, celle d’un lycéen blanc et celle d’un lycéen africain [1], sans se priver de brocarder au passage des personnalités antipathiques aux auteurs des manuels, tel Bernard-Henri Lévy : «Partisan de l’ingérence humanitaire, [Bernard-Henri Lévy] a cependant condamné l’opération de soutien aux Palestiniens, « Une flotille pour Gaza », en prétextant sa signification politique contre l’Etat d’Israël» [2]. Suit la question posée aux élèves : «Quel paradoxe peut-on relever dans son soutien à différentes causes internationales ?» Réponse (supposée) : BHL est juif, donc «sioniste», et ses engagements seraient par conséquent à géométrie variable. Le texte ne précise pas qu’«Une flotille pour Gaza» était une opération montée par les Frères musulmans turcs, en partenariat avec le Hamas, le groupe islamiste et terroriste qui règne sur la bande de Gaza.
Mesure-t-on l’impact que représente cet antisionisme diffus ? Le choix iconique d’une photo montrant un gamin jetant des pierres contre un char de Tsahal, figure même, pour les élèves, de l’injustice et de la disproportion des forces en présence ? Celui d’un discours de Ben Laden – également sur la question palestinienne -, qui le montre en révolutionnaire héroïque [3], à mi-chemin entre Che Guevara et Robin des bois ?
« On s’échine à démontrer aux élèves qu’il y a deux camps : celui des méchants dominants blancs ; celui des victimes, dominées et basanées »
S’il peut paraître révoltant que les manuels scolaires soient ainsi transformés en éditoriaux politiques et les publics scolaires, l’objet d’une prédation idéologique, c’est bien le discours induit par ces manuels qui pose problème. En leur rappelant sans cesse leur origine, leur religion, leur couleur de peau (bref, leur différence), on s’échine à démontrer aux élèves qu’il y a deux camps : celui des méchants dominants blancs ; celui des victimes, dominées et basanées. Par ce manichéisme qui débarrasse le monde et l’humanité de toute forme de complexité, on distille une haine de l’Occident et de la France, on assigne les élèves à leur condition d’enfants d’immigrés, on les cloisonne dans un milieu prolétaire où toute ascension sociale serait une trahison par rapport à leur statut supposé de victime.
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Quand, moi-même, enseignant de lettres en banlieue, il y a un peu plus de dix ans, je surveillais l’épreuve des bacs pro, j’avais été alerté par le sujet proposé en français aux élèves. Un commentaire de texte de la chanson Lili, de Pierre Perret : l’histoire de cette jeune Africaine traitée en esclave et en paria par la France qui l’a accueillie. Proposer un tel texte n’est pas anodin. A quelle représentation de la France les paroles invitent-elles ? C’est le même discours, ce même clientélisme intellectuel qui s’y déploie : la France est un pays raciste qui exploite ses immigrés et ses classes laborieuses. Qu’on me comprenne bien, je n’encourage pas le recours au roman national. Je ne dis pas que les faits présentés dans les manuels scolaires sont faux ou tronqués ; je prétends que d’autres narratifs que celui fondé uniquement sur les discriminations et les inégalités sont possibles. Et que la grille de lecture adoptée par nos pédagogues, probablement motivée par de bonnes intentions, contribue aux conclusions de l’enquête de l’Ifop. L’école est peut-être la solution, mais il me semble urgent, pour que ce soit le cas, de revoir sa copie.
[1] Bac pro, 2e, Nathan technique.
[2] Education civique, bac pro terminale, Hachette, 2011.
[3] Education civique, bac pro terminale, Hachette, 2011.
Source : Marianne
Nous y sommes… la même technique des manuels scolaires – bourrés de haine, de sang, de djihad et de glorification extatique du « martyr » et de la mort, qui hystérisent et radicalisent des générations entières de gamins et de gamines – distribués à Ramallah, à Gaza et dans tous les territoires illégalement colonisés par les « palestiniens », arrive en Europe.
La gauchosphère (qui infecte, gangrène, et pourrit toutes les strates de l’Éducation Nationale depuis Mathusalem) a dû se dire que si ça « fonctionne » là-bas, il n’y a aucune raison pour que ça ne fonctionne pas en Europe aussi.
Un suicide par procuration …
Vous avez parfaitement raison puisqu’au sommet de l’État l’on envisage sérieusement la partition du pays en zones musulmanes et non-musulmanes et ceci pour sauver, à n’importe quel prix, la paix sociale.
Le simple fait d’envisager la partition est déjà une démission et surtout une trahison de nos valeurs fondamentales. Le syndrome de la soumission est manifeste chez une partie importante de nos politiciens.
Les musulmans n’ont rien à faire de la France , de ses arts , de sa littérature …
pour eux c’est footballeur … sinon dealer !
Voir un Benzema déclarer que son pays c’est l’Algérie , que la France c’est seulement pour le fric , France à fric , puis glavioter pendant la Marseillaise après s’être assuré en levant les yeux sur l’écran géant que la caméra était bien sur lui , aurait dû lui rapporter une expulsion immédiate du terrain !
Alors l’école dans toute cette merde médiatique ne pèse pas lourd !
Et je pense que les violences post-match ne sont pas étrangères à la non-qualification
par Deschamps de Benzema !
Heureusement, en Terminale, en dehors de quelques gauchistes collabos, la grande majorité des professeurs d’Histoire-Géo-EMC n’a pas le temps de faire de l’Enseignement Moral et Civique vu qu’il n’y a pas d’épreuve d’EMC au BAC, ils privilégient ainsi le programme d’Histoire-Géo …
Les instigateurs de cette ignominie ont parfaitement compris qu’en injectant ces données dans les cerveaux immatures, ils fabriqueront des dhimmis bien tendres et bien soumis dans leur vie future.
Depuis 1968, la gauche et tous ses sbires, mal combattus par une droite courbe, ont gangréné toute l’éducation de ce pays.
On voit le résultat et le pire est à venir.
« … Et que la grille de lecture adoptée par nos pédagogues, probablement motivée par de bonnes intentions… »
Quelle naïveté… quand on sait combien dogmatiques, à gauche toute, sont nombre de ces « pédagogues » du Ministère de l’EN, je ne crois pas une seconde que leur grille de lecture, « fondée uniquement sur les discriminations et les inégalités » soit motivée par de bonnes intentions.
Ces islamo-gauchistes ont une seule intention : détruire la France, la calomnier, salir ses valeurs, exciter la haine des enfants d’immigrés à son endroit, encourager la guerre ethnique et religieuse qui vient et/ou la soumission de la France à l’islam.
Ces pseudo-pédagogues et vrais idéologues de gôôôche sont coupables de subversion et d’incitation à la révolte et à la violence contre la France et les Français. Un jour, il faudra les traiter comme tels.
@ Jacques Ady : Tout à fait d’accord avec vous: aucune
bonne intention dans l’entreprise de sabotage de la gauche:
on commence par les enfants, et dès la petite école.
Il faut voir les livres d’art pour les petits!
Le plus souvent, ce sont des chefs-d’oeuvre de désinformation
par touches, d’approximations, de fantaisies chronologiques…
Vous avez tout compris. C’est la base même du gauchisme de tout interpréter en termes de dominants-dominés. Et cette vision gauchiste aujourd’hui domine toute la pensée occidentale, à l’école, dans les médias, dans les films… Et elle génère nécessairement de la rancoeur, de la haine, de la division. Pour cette raison, les musulmans français façonnés par l’éducation nationale sont aujourd’hui plus haineux envers la France que ne l’étaient ceux qui ont migré juste après la guerre d’Algérie.
Sur ce thème, je ne résiste pas à vous recommander cette chanson: « Reconnaissant comme un migrant »: https://youtu.be/KvxxFJ7t51w
Non ils ne sont pas animés de bonnes intensions , ils sont gavés à la sainte parole antiraciste gauchiste , ça promet pour ces jeunes générations completement deculturées .
la solution est simple du grand père au petit enfants et LES COCOS BOBOS et le reste de la bande blanc comme noir retour au BLED a la nage
c’est bien connu les poignards sont manies par des blancs ?
et cela n’est pas uniquement réservé aux établissement publics;
l’école notre dame de st milhier (meuse) a puni des élèves de cm1 qui refusait d’apprendre par coeur un verset du coran, les lycées catholiques autorisent les élèves à porter en classe le voile islamique et les professeurs tenus d’obtempérer.
Quelle foutue chienlit!!!
» Mesure-t-on l’impact que représente cet antisionisme diffus » ?
Mais bien sûr, Gaïa Dreuz, qu' »on » se le représente!
Du reste, vous avez consulté des manuels de l’année 2011.
Je puis vous dire qu’ils sont dans la droite ligne de l’antisé-
mitisme diffus des manuels de français, histoire-G. de collège
des années 90.
Permettez-moi de vous citer un extrait d’un petit livre
que j’avais acheté, il y a qqs années, sur les arts pariétaux:
le sujet me passionne; et j’avais feuilleté ledit ouvrage
( Collection » Découvertes, Gallimard », écrit en 1991, par un
certain Denis Vialou). Hier soir, j’ai commencé à le LIRE.
Page 41:
« Néandertal, l’Européen, et Cro-magnon, l’immigré ».
« La Préhistoire moderne de l’Europe reflète l’image
d’Homo sapiens sapiens, conquérant venu de l’est envahir
des terres encore faiblement et inégalement peuplées par
l’Homo Ergaster, plus d’un million d’années auparavant
et depuis plus de 200000 ans par des Anténéandertaliens…
C’est au Proche Orient, parmi les anciens Moustériens*
connus en Palestine (?!), au Mont Carmel notamment,
que s’enracinent les origines d’Homo sapiens sapiens,
premier Homme moderne, plus connu sous le nom de
Cro Magnon en Europe. Son immigration commence à
laisser des traces culturelles (industries lithiques et
osseuses), vers -40000 ans en Europe centrale… »
Ne dirait-on pas une réécriture de l’histoire par un
imam « modéré » ?
*Moustérien, terme qui vient du nom de Moustiers,
en France.