Publié par Guy Millière le 11 août 2018


Des lecteurs m’ont demandé ici parfois pourquoi je ne citais jamais certains auteurs conservateurs américains critiques vis-à-vis de Trump.

La réponse est simple. A mes yeux, ces auteurs sont des traîtres. Et je les exècre davantage encore que les auteurs américains de gauche et d’extrême gauche.

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Ils veulent abattre Trump et mettre fin au plus vite au redressement des Etats-Unis que Trump est en train de mener à bien

Les auteurs américains de gauche et d’extrême gauche sont, sans surprise, ce qu’ils sont: des gens qui ont pour but de reprendre le pouvoir à tout prix et de faire redémarrer l’entreprise de destruction des Etats-Unis qu’Obama avait fait avancer considérablement, et qu’Hillary Clinton devait parachever. Ils mentent, désinforment, disséminent la haine et le ressentiment. Ils ne reculent la plupart du temps devant aucune vilenie et aucun forfait pour tenter d’arriver à leurs fins. Ils ne disent pas ce que sont leurs buts réels, mais ils énoncent néanmoins les buts qui sont les leurs dans l’immédiat. Ils veulent abattre Trump et mettre fin au plus vite au redressement des Etats-Unis que Trump est en train de mener à bien.

Mais les auteurs conservateurs américains critiques vis-à-vis de Trump ? Ce sont des gens qui ont critiqué Obama et tout ce qu’il a fait pendant les années où il a été à la Maison-Blanche. Ce sont des gens qui se disent attachés aux Etats-Unis.

Ce sont aussi des gens qui ont, pendant la campagne électorale de 2016, soutenu d’autres candidats que Trump.

  • Ceux d’entre eux qui étaient plutôt proches de l’establishment Républicain ont soutenu Jeb Bush, qui s’est révélé avoir le charisme et la consistance d’un ectoplasme, et se sont rabattus ensuite sur John Kasich.
  • Ceux qui avaient un peu plus de consistance ont opté pour Marco Rubio ou Ted Cruz. Puis, lorsque leurs candidats favoris ont été éliminés et qu’il est resté Donald Trump, ils se sont imprégnés d’une forme d’arrogance blessée qui les a conduits à dire “tout mais pas ça”, et une expression a été forgée pour les désigner: NeverTrumpers, ceux qui ne voudront jamais de Trump.

Ils ont, à partir de là, tout fait ou presque pour que Trump soit battu, et donc, même s’ils disent hypocritement que telle n’était pas leur intention, pour qu’Hillary Clinton l’emporte, et pour que les politiques d’Obama auxquelles ils étaient censés être opposés se poursuivent.

Ils ont fort heureusement échoué, mais ils persistent à mener un insidieux et pervers travail de sape anti-Trump.

Certains poussent le ressentiment qui les imprègne jusqu’à tenir vis-à-vis de Trump des discours aussi haineux que les démocrates les plus vils, voire parfois plus haineux encore, et ils hantent les plateaux de CNN et de MSNBC où ils deviennent les “conservateurs” favoris de présentateurs gauchistes abjects: on peut classer dans cette catégorie George Will, Bill Kristol (un homme que j’ai fréquenté autrefois: j’en ai presque honte), Max Boot, Jennifer Rubin, John Podhoretz (que j’ai fréquenté aussi), Rick Wilson.

D’autres se retranchent derrière un pseudo purisme intellectuel qui les conduit à approuver l’essentiel de ce que fait Donald Trump, mais à toujours trouver quelque chose à lui reprocher de façon à pouvoir dire que non, ils ne peuvent le soutenir, quitte à ce que les Démocrates reviennent au pouvoir et à ce qu’ils doivent, eux si impeccables, se retirer dans une tour d’ivoire depuis laquelle ils pourront se lamenter sur le mal que la gauche fait aux Etats-Unis et au monde. On peut classer dans cette catégorie, à des degrés divers Ben Shapiro, Jonah Goldberg, David French (Erick Erickson, qui figure sur la photo d’illustration est en train d’évoluer et commence à sortir de la liste que je donne ici).

Les uns comme les autres sont à mes yeux désormais des compagnons de route de la gauche et de l’extrême gauche. Ils peuvent influencer des électeurs indécis, les faire glisser vers l’abstention, et, au vu du danger extrême que représentent la gauche et l’extrême gauche américaines aujourd’hui, exercer ce type d’influence est criminel.

Trump peut faire des erreurs. Il peut parfois être critiquable.

Mais ne pas voir l’immensité de ce qu’il a d’ores et déjà accompli au service du conservatisme, des Etats-Unis et du monde, est bien davantage que lamentable, et prendre le risque de voir le pouvoir repasser aux mains de tordus tels que Nancy Pelosi, Maxine Waters, Chuck Schumer, ou Adam Schiff est bien davantage qu’infâme.

Il reste fort heureusement des conservateurs dignes de ce nom aux Etats-Unis: David Horowitz, Daniel Greenfield, Victor Davis Hanson, Rush Limbaugh, Sean Hannity, Sebastian Gorka, Robert Spencer, Pamela Geller, Bruce Thornton, Dennis Prager. La liste n’est pas close, et je suis désolé de ne pouvoir citer les noms de tous ceux qui continuent à faire un travail intellectuel estimable aux Etats-Unis et qui ne cessent de m’apporter leurs lumières.

Il y a désormais aux Etats-Unis les conservateurs dignes de ce nom, et les imposteurs.

Je ne cite jamais les imposteurs. Et je conseille à ceux qui me lisent de passer leur chemin quand ils croisent leurs noms.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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