Publié par Gaia - Dreuz le 16 août 2018

L’homme agressé à Issoire (Puy-de-Dôme) dans la nuit du 13 au 14 juillet dernier est décédé mercredi soir. Le quadragénaire avait été violemment frappé en pleine rue.

Plongé dans un profond coma depuis son agression, dans la nuit du 13 au 14 juillet dernier, rue du Pont à Issoire, Olivier Tomas, 46 ans, est mort à l’hôpital, mercredi soir.
Le quadragénaire avait été violemment frappé après s’être interposé entre un groupe de jeunes demandant des cigarettes avec insistance et les clients importunés, installés à la terrasse d’un bar.
L’homme avait reçu de nombreux coups, notamment un à la tempe, porté avec des ciseaux, ce qui lui avait causé des blessures extrêmement graves.

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Trois suspects en détention

Cinq jours après les faits, trois Issoiriens, deux garçons et une fille, âgés de 18 et 19 ans, avaient été interpellés par les gendarmes d’Issoire.
À l’issue de leurs auditions, les jeunes gens avaient été mis en examen par la juge d’instruction chargée des investigations pour violences aggravées, commises avec arme, en réunion et en état d’ivresse.

Tous les trois sont, depuis, en détention provisoire.

Si, jusque-là, les faits étaient délictuels et relevaient du tribunal correctionnel, ils pourraient, avec la mort de la victime, revêtir un caractère criminel. Et pourraient être requalifiés en violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Ce qui est passible de la cour d’assises. Une autopsie du corps du quadragénaire devrait être pratiquée pour déterminer précisément les causes de son décès.

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À Issoire, la mort d’Olivier Tomas a créé l’émoi. Avec sa disparition, un mois seulement après son 46e anniversaire, le club d’échecs de la ville perd son président fondateur. Le quadragénaire était également artisan. Il polissait des pierres qu’il montait en bijoux. Depuis mai 2017, il vendait ses créations au sein de L’Échoppe Art’isanale, un rassemblement de petits producteurs, rue Berbiziale, à Issoire. « On est bouleversés », indique, très émue, Martine Capelle, présidente de l’association. « Il passait tous les jours pour dire bonjour, rendre service. Il était passionné par tout ce qu’il faisait, les échecs, la musique… C’était une belle personne et un bon père. Il suffisait de le voir agir avec ses deux petites filles pour comprendre qui il était. »

Source : Lamontagne

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