Publié par Jean-Patrick Grumberg le 17 août 2018

Il semble que Bruce Ohr, le numéro quatre du département de la Justice d’Obama, n’avait pas un rôle si secondaire que précédemment supposé, pour faire accuser Trump de collusion avec la Russie et faire annuler l’élection présidentielle.

Des documents, textos, notes manuscrites, emails découverts par des journalistes d’investigation de droite (ceux de gauche n’enquêtent jamais pour découvrir la vérité contre leur camp) échangés entre Bruce Ohr, numéro quatre du département de la Justice d’Obama, et Christopher Steele, l’auteur du faux dossier accusant Trump de collusion avec les Russes, montrent les rapports incestueux et illicites du gouvernement Obama pour empêcher Trump d’être élu, ou l’abattre s’il remportait l’élection.

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Sara Carter, dont j’ai souvent salué le talent et la persévérance à la recherche de la vérité, et qui, si elle était une journaliste Démocrate, aurait déjà été récompensée d’un Prix Pulitzer au lieu de recevoir quotidiennement des insultes, vient de découvrir une note manuscrite écrite par Ohr le 10 mai 2017 :

Titre : “Sujet sensible pour l’application de la loi”

Il écrit “J’ai parlé au téléphone avec Chris [Christopher Steele], qui est “très préoccupé à l’idée que Comey soit renvoyé, de peur que nous soyons exposés”.

Cette note a été rédigée après que le directeur du FBI d’Obama, James Comey, a témoigné devant le Comité de la Chambre des représentants et a révélé pour la première fois que le FBI avait ouvert une enquête de contre-espionnage contre la campagne du président Donald Trump en raison d’une collusion présumée avec la Russie.

Résumé à ce stade :

  • Le faux dossier Steele qui accuse Trump de collusion avec la Russie, dont James Comey a déclaré qu’il était “salace et non vérifié”, a été financé par Hillary Clinton et le parti Démocrate.
  • Clinton s’est adressée à une société d’investigation, Fusion GPS, qui a recruté l’ancien espion britannique Steele pour ses connexions avec la Russie, afin de fabriquer un dossier composé de ragots, de mensonges et de calomnies contre Trump.
  • Nelly, la femme de Bruce Ohr, travaillait pour Fusion GPS, et elle a fait passer au FBI, par son mari interposé, les éléments du faux dossier, sur lequel le FBI s’est appuyé pour déclencher une enquête contre Trump.
  • Bruce Ohr, numéro quatre du département de la Justice d’Obama, enquêtait sur la “fraude électorale” de Trump reprochée par les Démocrates.

Vous avez bien lu ! Pendant que Bruce Ohr enquêtait sur la supposition d’une collusion russe, sa femme travaillait pour la firme qui fabriquait les preuves de cette collusion, Hillary Clinton finançait l’enquête, et Ohr, pour cacher tout cela et poursuivre tranquillement son enquête contre Trump, remettait un faux rapport sur sa situation financière au comité d’éthique de son administration, afin de cacher que sa femme travaillait pour Fusion GPS, et ne pas avoir à demander une exemption de conflit d’intérêts de la part du département de la Justice. Voilà une partie de ce qu’est le “deep state” l’état profond dénoncé par Trump.

C’est la découverte de cette anomalie, l’omission de sa situation, qui explique pourquoi Ohr a été rétrogradé de son poste de procureur général adjoint après l’émergence de la relation de son épouse avec Fusion GPS.

  • John Solomon, l’autre journaliste d’investigation qui a enquêté avec Sara Carter sur le scandale des emails d’Hillary Clinton, les anomalies financières et la corruption au sein de la Fondation Clinton, et la vente par Obama de 20% de l’uranium américain à la Russie, a révélé la semaine dernière que :

“Les détails des emails et SMS de [Bruce Ohr] donnent à penser que des employés du département de la Justice et du FBI ont agi en dehors de leur hiérarchie, ont induit en erreur leurs patrons (et la Cour FISA de surveillance du renseignement étranger) et dissimulé des preuves aux comités de surveillance du Congrès.”

  • Catherine Herridge, la journaliste d’investigation de Fox News à Washington pour les affaires d’Espionnage et de Défense, a livré hier sur Fox News le résultat de son enquête :

“Les emails et les notes écrites de Bruce Ohr au département de la Justice montrent qu’il est profondément impliqué dans l’enquête sur Trump et le scandale sur la surveillance illégale de la campagne Trump. L’an dernier, Glen Simpson, le fondateur de Fusion GPS, la firme derrière le dossier russe, a déclaré n’avoir été en contact avec Bruce Ohr qu’après les résultats de l’élection présidentielle de 2016. Mais les notes de travail d’Or contredisent cette déclaration, et montrent qu’ils ont été en contact plusieurs mois avant.

La femme de Bruce Ohr travaille pour Fusion GPS. Après que le FBI a coupé ses liens avec Christopher Steele en novembre 2016, Christopher Steele a conservé ses contacts avec le FBI en utilisant Bruce Ohr comme agent de liaison clandestin avec le FBI.

Les notes d’Ohr montrent qu’en décembre 2016, il a eu un rendez-vous avec Glenn Simpson au Chinatown de Washington. Ohr écrit : “Glen m’a remis une clef USB”.

Ohr est convoqué devant une commission d’enquête du Congrès le 28 août prochain pour s’expliquer sur la façon dont il a géré le dossier Steele, et comment ce dossier a pu servir [au département de la Justice d’Obama] à obtenir de la Cour FISA la permission de mettre des membres de la campagne présidentielle de Trump sur écoute.”

Alors que le FBI avait cessé toute collaboration officielle avec Christophe Steele, Bruce Ohr servait donc confidentiellement de pont entre lui et le FBI, et lorsque l’ex-directeur du FBI d’Obama James Comey a été licencié par le département de la Justice l’an dernier, Bruce Ohr a écrit dans une note manuscrite qu’il craignait maintenant d’être démasqué.

  • Finalement, Sara Carter, qui a publié pour la première fois cette semaine des messages SMS entre Steele et Ohr, révélant que Steele était anxieux au sujet du témoignage de Comey et espérait que “les importants pare-feu tiendront” lorsque Comey a témoigné. a déclaré jeudi soir : “Bruce Ohr détient la clé dans l’enquête sur la collusion”, ajoutant : “ce que les Démocrates reprochent à Trump, la collusion avec la Russie, c’est eux qui en sont coupables”.

Conclusion

La justice avance très lentement, car les blocages sont immenses. Peter Strzok, l’agent du FBI qui a mené l’enquête bâclée contre les emails de Clinton et a fait partie de l’enquête de Mueller contre Trump, vient d’être expulsé après avoir servi le FBI pendant 22 ans, après que ses textos disant à sa maîtresse, l’avocate du FBI Lisa Page, qu’il allait “stopper Trump” aient été révélés par Fox News.

Toute la fausse affaire de collusion russe a servi à l’administration Obama pour déclencher une enquête de contre espionnage du FBI. Elle a forcé le mou ministre de la Justice de Trump Jeff Sessions à se récuser dans le dossier, afin de permettre à son numéro, 2 Rod Rosenstein, de nommer l’enquêteur spécial Robert Mueller pour trouver des preuves contre Trump ; de mettre sur écoute des membres de l’équipe de campagne de Trump ; de demander l’autorisation à une cour secrète d’obtenir un mandat FISA habituellement destiné à surveiller un citoyen étranger soupçonné d’espionnage contre les Etats-Unis ; de mettre sur écoute un citoyen américain Carter Page, qui participa un temps à la campagne électorale de Trump ; d’infiltrer des espions du FBI dans la campagne de Trump. Tout cela ne repose que sur une simple hypothèse fabriquée par le camp Démocrate, à savoir que Trump a colludé avec la Russie pour se faire élire.

Comprenez bien le sens de toute cette affaire où l’on ne cherche pas l’auteur d’un crime, mais si un crime, pour lequel le coupable a été désigné, existe. Autrement présenté, cela donne ceci : “nous pensons que Trump a commis un crime, mais nous ne savons pas si c’est le cas, ni lequel, alors nous cherchons quel crime a pu être commis, afin de poursuivre Trump en justice.”

A comparer avec les nombreux délits avérés et reconnus par le département de la Justice, et détaillés lors de l’audition du directeur du FBI James Comey en juillet 2016, commis par Hillary Clinton dans le scandale des emails, y compris la destruction par elle de preuves réclamées par la justice, et son exonération de toute infraction sans qu’un procès ne soit déclenché, ou un grand jury ne soit nommé.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

BREAKING: Bruce Ohr Texts, Emails Reveal Steele’s Deep Ties to Obama DOJ, FBI

 

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