Publié par Jean-Patrick Grumberg le 19 août 2018

N’essayez même pas, il est totalement impossible de faire comprendre à un ministre de l’Economie français et aux fonctionnaires du Quai de Bercy qu’une énorme baisse des impôts remplit les caisses de l’Etat et réduit le chômage.

Les pauvres égarés appliquent depuis 50 ans les méthodes keynésiennes qui ont plongé la France dans une régression économique, en espérant qu’elles produiront un jour, par magie, des résultats différents.

Même si leurs voisins ne sont pas en crise parce que leurs économies sont plus libres, les économistes français sont rigides et ne comprennent rien. Et les Français en souffrent en accusant le “libéralisme” – qui n’existe pas. Quand je dis, “les Français”, cela inclut hélas beaucoup à droite et au Front national qui considèrent le capitalisme comme diabolique, le libéralisme comme “sauvage” et la globalisation comme mère de tous leurs maux (j’aimerai qu’ils réfléchissent à ce que deviendraient les grandes entreprises françaises sans la globalisation – les Renault, Total, BNP, Vuitton, Carrefour, Orange, Saint Gobain, Dior, Bouygues, les producteurs de vins et alcool, les grandes marques de parfumeurs etc…).

Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

Aux Etats-Unis, c’est tout l’inverse. Donald Trump sait que seul le capitalisme crée la richesse pour les classes moyennes, et que seul l’ “hyper-libéralisme” permet à une entreprise de se développer, d’innover, mais surtout de concurrencer les pays asiatiques et la Chine. Trump a donc pris deux mesures essentielles pour relancer l’économie moribonde sous Obama :

  • Il a diminué le poids de la bureaucratie qui pèse sur les entreprises, un gaspillage qui coûte extrêmement cher, au rythme de deux réglementations supprimées pour une réglementation nouvelle.

“Les agences fédérales réduisent les réglementations de l’ère Obama et économisent de l’argent plus rapidement que ne l’exige le président Trump”, a déclaré Paul Bedard, citant un nouveau rapport de l’American Action Forum. “Par conséquent, on s’attend à ce que l’administration respecte facilement l’ordre du président de supprimer au moins deux règlements pour chaque nouvelle réglementation publiée.”

  • Il a fait voter la plus forte réduction d’impôts fédéraux que l’Amérique a connue depuis Reagan pour les sociétés et les particuliers.

Les résultats, évidemment, n’ont pas tardé à se manifester.

Le taux de chômage, à 3,9% est au plus bas depuis des décennies. Nous venons d’apprendre que le chômage des jeunes est au plus bas depuis 52 ans, et que l’optimisme des ménages, pendant que les médias s’acharnent quotidiennement contre le président Trump, est au plus haut depuis 17 ans, parce que, explique le Wall Street Journal, les Américains ne sont pas aveugles et ils ne se laissent pas influencer par les journalistes :

“Les Américains sont assez intelligents pour reconnaître une meilleure économie quand ils en voient une. Apparemment, les Américains font confiance à ce que leurs yeux leur montrent, et non pas à la propagande politique négative”, peut-ont lire sur un éditorial du quotidien économique de référence.

Nous avons appris au mois de mai que le chômage des Noirs et des Hispaniques a atteint le plus bas chiffre de l’histoire.

 

La dernière bonne nouvelle concerne les petites entreprises appartenant à des entrepreneurs afro-américains. Leur nombre a explosé de 400 % en un an. C’est ce qu’a révélé une enquête menée par la société de financement des petites entreprises, Guidant Financial (1).

Guidant Financial a interrogé plus de 2 600 propriétaires de petites entreprises et entrepreneurs, hommes et femmes.

  • L’enquête a révélé qu’en 2018, 45 % des propriétaires de petites entreprises appartiennent à des groupes ethniques minoritaires.
  • C’est déjà en soi une augmentation spectaculaire par rapport à 2015, où le nombre n’était que de 15 %.
  • L’augmentation la plus spectaculaire est toutefois le nombre d’Afro-américains. 400 % sur une période d’un an entre 2017 et 2018.

David Nilssen, PDG de Guidant Financial, a exprimé son enthousiasme face à cette progression :

“C’est passionnant de voir la croissance des petites entreprises appartenant à des minorités, une tendance qui n’a cessé d’augmenter depuis le début de notre enquête en 2015.

Cette croissance, y compris pour les femmes, est prometteuse en Amérique, car devenir propriétaire d’une petite entreprise devient plus facile à atteindre. Nous prévoyons et espérons une augmentation continue à mesure que l’impact de la réforme fiscale et de la croissance économique impacte les petites entreprises”.

L’étude a également montré certaines des raisons de la croissance des petites entreprises appartenant aux Afro-américains.

  • Plus précisément, 62 % des propriétaires afro-américains ont cité leur désir de poursuivre leur passion comme raison de démarrer une entreprise.
  • 53 % ont dit qu’ils l’ont fait parce qu’ils étaient prêts à devenir leur propre patron,
  • 30 % ont dit qu’ils ont décidé de devenir propriétaires d’une petite entreprise parce qu’une “occasion s’est présentée”.

L’enquête a également révélé que 66 % des propriétaires afro-américains cherchent à développer leur entreprise existante.

Conclusion

Deux choses sont particulièrement intéressantes dans ces excellents résultats, et elles expliquent en partie la hargne des médias contre Trump.

  • La première demande que l’on se souvienne des propos d’Obama, en juin 2016 lors d’une réunion publique organisée par PBS à l’entreprise Carrier (You Tube semble avoir fait disparaître la vidéo), en plein pendant la campagne électorale, où il s’est moqué de Trump qui promettait de créer des millions d’emplois s’il était élu. Obama a expliqué que “l’emploi ne reviendra pas aux Etats-Unis”

“…. Quand quelqu’un dit, comme la personne que vous venez de mentionner [Trump] et pour qui je ne vais pas faire de publicité, qu’il va ramener tous ces emplois [du Mexique], comment va-t-il faire exactement ? Qu’est-ce qu’il va faire ?”

“Il n’y a pas de réponse à cette question.”

“Il [Trump] dit juste : ‘Eh bien, je vais négocier un meilleur accord’. Comment – quoi – comment va-t-il négocier cela exactement ? Quelle baguette magique a-t-il ?

La réponse est qu’il n’a pas de réponse”, a poursuivi Obama.

Qu’Obama n’ait pas été capable de faire ce que Trump a fait. Que Trump a tenu sa promesse. Qu’Obama se soit ridiculisé en se moquant des promesses de Trump, les journalistes – qui ont massivement appelé à voter pour Obama – l’ont en travers de la gorge, et ils ne le pardonneront jamais à Trump. En France, c’est encore pire, parce que les médias adoraient le discours perdant d’Obama : ce sont des anti-américains primaires.

  • Le second point intéressant est que lorsque je discutais des bienfaits à attendre de la réforme fiscale avec mon ami gauchiste et ex-capitaine d’industrie, ex-numéro quatre d’Intel Avram Miller, il me répondait, parce qu’il vomit Trump, que seuls les grands patrons d’entreprises vont profiter des baisses d’impôts en s’offrant des tableaux de maîtres et en rachetant leurs propres actions.

Je ne sais pas si les grands patrons ont investi dans des tableaux de maître et s’ils ont massivement racheté leurs propres actions, et cela peut faire l’objet d’un autre débat, car cela dynamise aussi l’économie du pays. Mais les bons chiffres de l’emploi et de l’économie me donnent raison et lui donnent tort. Sans oublier que plus de 4 millions d’Américains ont reçu sous leur sapin de Noël des primes exceptionnelles et imprévues allant jusqu’à 2000 dollars, lorsque la réforme fiscale a été annoncée. Nancy Pelosi, la politicienne de gauche devenue milliardaire par la politique avait déclaré que “ce sont des miettes”.

Un autre couple d’amis, Elio et Jenny, qui se situent au centre gauche, et qui n’aiment pas non plus beaucoup le président Trump, ne sont même pas au courant des excellents résultats de l’économie, parce que les médias qu’ils regardent et qu’ils lisent, MSNBC, CNN, PBS, CBS, ne les publient pas, cela ferait augmenter la cote de popularité du président, qui, à 50%, est déjà bien trop élevée à leur goût – leur pire cauchemar serait qu’il soit réélu en 2020.

Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

(1) https://smallbiztrends.com/2018/08/african-american-small-business-statistics-2018.html

(2) https://townhall.com/tipsheet/leahbarkoukis/2016/12/02/flashback-obama-mocks-trump-asks-if-he-has-a-magic-wand-to-keep-carrier-jobs-in-us-n2253723

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous