Dans le monde catholique, Calvin est connu comme un réformateur déterminant, autant dans l’histoire genevoise, européenne, que dans celle de contrées plus lointaines, comme les Etats-Unis, et l’Afrique.
Mais le réformateur genevois est encore largement perçu en négatif. Les controverses concernent, on s’en doute, la question des sacrements, du ministère pastoral, et la régulation de l’autorité ecclésiale.
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Certes, nous sommes aujourd’hui dans l’après-concile Vatican II, et nombre des abus que dénonçait Calvin ayant été reconnus, des changements considérables sont intervenus dans la pratique de l’Eglise de Rome.
Il est clair que – d’un point de vue strictement catholique – Luther et Calvin ont fait émerger une contre-Eglise, une communauté de foi parallèle et donc coupée de cette colonne vertébrale successorale remontant à la période apostolique. Ce qui ne veut pas dire hermétique au Saint Esprit, qui souffle où il veut!
En réalité, si la Réforme a fonctionné si rapidement, en Allemagne puis dans la république genevoise, c’est parce que depuis des siècles – on l’oublie trop souvent – une forte aspiration à une conversion ecclésiale s’était exprimée au sein même de l’Eglise catholique. D’une manière ou de l’autre, avec ou sans scission institutionnelle, cette purification devait nécessairement se produire.
Le témoignage de Pierre Valdo à Lyon et celui de François d’Assise en Ombrie en sont les signaux avant-coureurs.
En effet, le besoin d’une clarification théologique dans la vie de foi est manifeste déjà dans l’Eglise médiévale et s’affirme avec la Renaissance. « Ecclesia semper reformanda » : le célèbre adage n’est pas protestant, il est forgé déjà au 15ème s. par le prêtre et théologien mystique Jean Gerson, et il vise à la fois la personne du croyant et l’institution ecclésiale. Dans l’esprit même de l’évangile, des prédicateurs itinérants proclament la nécessité d’une « reformatio » de l’Eglise annoncée depuis le 13ème siècle.
Au moment du 5ème concile du Latran, Gilles de Viterbe, cardinal humaniste, fin connaisseur de la Bible, propose de réformer « homines per sacra, non sacra per homines », réformer les hommes par les choses sacrées, et non pas les choses sacrées par les hommes…Cependant, Erasme s’avoue déçu du peu de résultats obtenus concrètement après les décisions du concile du Latran.
C’est donc dans un climat déjà acquis à l’urgence d’un profond changement des idées et des mœurs en chrétienté que prend tournure le mouvement de réforme initié à Erfurt par Luther puis revisité et réorienté depuis Genève par Calvin.
Il n’est pas si simple de se plonger sans anachronisme dans les mentalités de ces temps mouvementés. Période opaque où les esprits sont perturbés par d’innombrables tragédies ; à cette époque où la vie humaine apparaît dans toute sa fragilité, la quête du sens et du salut éternel est contrariée par les déviances de certaines pratiques ecclésiales où il est bien difficile de discerner entre la foi et la superstition.
Qui ne reconnaîtrait pas comme prophétique la passion qui saisit Calvin d’évangéliser la piété des masses et de démystifier sans retenue les dévotions qui cachent au peuple ce qui est au coeur de la foi ? La source de cette intransigeance purement spirituelle provient non pas de ses humeurs, mais de sa relation fervente à la Bible, (ancien et nouveau testament), ce qui fait de lui le « professeur ès saintes écritures » aux exigences radicales. De formation juridique, il se comporte comme un humaniste critique qui ne veut plus s’en laisser conter de la part des prétentions humaines à régenter les choses divines à leur convenance.
Paradoxalement, Calvin apparaît comme un acteur de la modernité naissante, mais il l’est dans le climat philosophique antérieur plutôt anthropocentrique. Ainsi, il réinstaure de fait une logique théocentrique, à contre- courant, pour délivrer l’homme de ses illusions de toute-puissance.
L’aspect positif est ici la référence biblique (« A Dieu seul la gloire ! »). Le versant négatif en est le pessimisme excessif que cette posture va engendrer et qui fera de lui la caricature d’un rabat-joie. En administrant un remède de cheval à l’Eglise pour la nettoyer de ses multiples déviances incontestablement paganisantes, Calvin devient un thérapeute de l’être humain dont l’intervention se veut bénéfique, certes, mais un thérapeute spirituel qui utilise le scalpel de la Parole de Dieu pour curer les âmes sans concession.
Pourtant, on ne peut qu’apprécier cette sage proposition : « En connaissant Dieu, chacun peut mieux se connaître ». Il considère à juste titre les Ecritures bibliques comme le miroir éclairant des contradictions humaines et le manifeste évident du salut offert par Dieu en toute gratuité.
Cependant, influencé par un St Augustin resté imprégné de manichéisme, Calvin parvient à la conviction que l’être humain est profondément vicié par nature. Il est dommageable que son sens élevé de la transcendance de Dieu, facteur de rééquilibrage théologique bienvenu, l’amène à ce dualisme ravageur : « ou bien l’homme, ou bien Dieu »….Cette logique antagoniste inspirera jusqu’aux existentialistes du 20ème siècle!
Autre dimension essentielle de Calvin, à laquelle on peut adhérer avec reconnaissance, c’est sa relation innovante au judaïsme et à Israël. Il est de nos jours indispensable de prendre la mesure des découvertes exégétiques déterminantes réalisées depuis un siècle, avec la reconsidération de la judéité de Jésus et des apôtres, ainsi que des thématiques hébraïques du nouveau testament. Calvin était un visionnaire lorsqu’au 16ème siècle, il enseignait l’unité de la Bible et la fraternité en alliance des juifs et des chrétiens ! Etonnamment, c’est cette même affirmation que reprend le pape Jean Paul II à Mayence en 1980, lorsqu’il déclare « l’alliance de D.ieu avec Israël jamais révoquée ». Dans la même ligne que Calvin, et dans la logique conciliaire, il élimine ainsi toute théologie de la substitution. L’Eglise ne « remplace » pas Israël.
Au regard des débats actuels sur l’œcuménisme, le grand mérite de Jean Calvin est d’avoir remis dès le 16ème siècle les chrétiens face à leur enracinement dans le patrimoine biblique et judaïque ; mais son témoignage nous appelle aussi à évaluer lucidement tout le travail à poursuivre dans les opinions chrétiennes encore conditionnées par des siècles d’antijudaïsme et de marcionisme diffus.
Ce retour aux sources communes reste la condition sine qua non pour une authentique dynamique de progrès vers l’unité entre chrétiens qui ne se contente pas de gadgets œcuméniques.
Aujourd’hui les catholiques partagent avec les protestants une même référence vitale à la Parole de Dieu – ancien et nouveau testament – on mesure le chemin parcouru depuis la proclamation du « sola scriptura » et les polémiques qui s’en suivirent!
En revanche, des pas audacieux restent à faire, semble-t-il, en raison de la radicalité réformatrice de Calvin : en voulant simplifier au maximum par souci de purifier l’Eglise de toute déviance humaine et ainsi retrouver les débuts supposés limpides de l’équipe apostolique, Calvin a, de ce fait, privé sa communauté de supports spirituels, ce qui cérébralise souvent les liturgies réformées. La tendance s’est par la suite amplifiée et appauvrie lors du passage du protestantisme par les tourbillons des Lumières et la surévaluation de la raison, génératrice de courants divers.
Il semble qu’en fin de compte, la tradition issue de Calvin se soit quelque peu éloignée de l’inspiration première du réformateur et émiettée en chapelles concurrentes du fait des carences d’autorité doctrinale. En ce 21ème s. les médiations sacramentelles restent toujours réduites à leur plus simple expression, et le lien spirituel des pasteurs à leur Eglise s’est fragilisé au point d’être comparable à celui d’un employé à son entreprise.
Quoi qu’il en soit, protestants et catholiques ont aujourd’hui de solides références bibliques communes pour s’enraciner ensemble dans le terreau judaïque et répondre ainsi d’une même voix aux terribles défis qui nous attendent face à l’islamisation déferlant sur l’Occident.
La montée inexorable de la visibilité islamique dans nos contrées européennes s’accompagne du grignotage rapide des acquis civilisationnels judéo-chrétiens, avec la complaisance des politiques, des médias et des enseignants. Parfois même, des instances religieuses ! Mais le problème le plus urgent est celui de l’antisémitisme musulman, allant de pair avec la délégitimation permanente d’Israël. Le rejet coranique des juifs sert de cache-misère à la haine antisioniste.
Amplifiant ces phénomènes depuis des décennies, on a d’une part un protestantisme anti-israélien actif jusqu’au sein du Conseil œcuménique des Eglises et de l’autre, des courants catholiques orientaux engagés à ranimer constamment l’antijudaïsme primaire au sein de leurs milieux d’Eglise. Seul le dialogue judéo-chrétien pourra réconcilier toutes les dénominations se référant à Jésus et seul ce lien interactif pourra les reconnecter avec leur matrice originelle, car ne pas reconnaître d’où l’on vient empêche inexorablement de savoir où l’on va.
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Le clivage ne sera donc pas entre catholiques et protestants, mais entre chrétiens amis d’Israël et adversaires.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, commission judeo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
ENCORE Calvin ????? Vous manquez à ce point de théologiens dans le catholicisme pour avoir besoin de nous le ressortir tous les 6 mois ???
“Autre dimension essentielle de Calvin, à laquelle on peut adhérer avec reconnaissance, c’est sa relation innovante au judaïsme et à Israël.”
Oui, innovant : disciple d’Augustin d’Hippone, fervent défenseur du concept de “peuple déicide et maudit”, très très innovant…
C’est marrant, cela me rappelle fortement une discussion, DES discussions en fait, sur ce sujet. Me tromperais-je ? https://www.dreuz.info/2016/06/10/calvin-theologien-de-lalliance-judeo-chretienne/#comment-426723
Il faut faire l’effort de se reporter à l’époque concernée, où régnait antisémitisme et antijudaïsme. Certes Calvin utilise des noms offensants envers les juifs, mais il ne tombe pas dans l’excès absolu de Luther, Calvin ne traite pas les juifs de peuple déïcide comme vous l’évoquez. Il ne reprend pas les diatribes racistes en usage à cette période, et j’ai voulu montrer qu’avec sa position innovante théologiquement, il prépare une approche différente de la relation juifs-chrétiens. Calvin ne nie pas le statut de peuple élu à Israël, et sa conception de la révélation place ancien et nouveau testament au même niveau, ce qui est une avancée significative. Il rappelle que l’alliance de Dieu avec son peuple est irrévocable tandis que d’autres prétendent qu’elle est caduque. J’y vois un changement de paradigme qui aura par la suite des conséquences constructives dans le monde chrétien. Le grand ami de Calvin, Théodore de Bèze, refuse absolument que l’on impute aux juifs la mort de Jésus. Malgré les scories contestables héritées du passé, on peut dire qu’un horizon différent se dessine avec Calvin. Rien de plus, rien de moins.
@ Abbé ARBEZ. Entièrement d’accord avec votre commentaire.
Rassurez moi, vous ne croyez pas une seconde ce que vous êtes en train d’écrire ?
“Calvin ne nie pas le statut de peuple élu à Israël”
Faux, il est un adepte de la théologie de la substitution et considèrent les juifs comme un peuple rejeté, devant se convertir au christianisme pour rentrer dans l’Alliance.
“Il rappelle que l’alliance de Dieu avec son peuple est irrévocable”
Vous désirez que je vous rappelle ce qu’est la théologie de la substitution ?
“sa conception de la révélation place ancien et nouveau testament au même niveau”
Sa conception est également, et surtout que les juifs interpréteraient mal leurs propres écritures vu qu’ils leur manqueraient, à ce “chiens profanes” (ce sont ses propres mots), l’unité de l’AN et du NT (Réponse aux questions et objections d’un certain juif)
Ce n’est pas parce que Luther fut pire que cela vous autorise à sortir des énormités telles que “la fraternité en alliance des juifs et des chrétiens” pour parler de l’auteur de la tirade suivante : « j’ai eu de nombreuses conversations avec les juifs : je n’ai jamais vu une once de piété ou un grain de vérité ou d’inventivité, non, je n’ai jamais rencontré de sens commun chez aucun juif », auteur considérant les juifs comme des scélérats qui « dévorent stupidement toutes les richesses de la terre avec leur cupidité insatiable »…
N’ayant pas pour principe de ne pas dire ce que je pense , ou de ne pas penser ce que je dis, je réitère ma conviction sur un aspect important et novateur de la pensée Calvin. Ce que j’ai dit auparavant rejoint les conclusions de deux amis pasteurs genevois qui sont experts en la matière, pasteur Faessler, et pasteur Schmid. Calvin a développé une vision unitive de l’Ecriture sainte. Pour lui l’alliance avec Israël est pleinement valide et permanente. Je le cite: “l’alliance faite avec les pères anciens en sa substance et vérité est si semblable à la nôtre qu’on peut la dire une et même avec elle”. Et ceci: “On voit que l’évangile n’est qu’une simple exposition de ce que Moïse avait annoncé auparavant”.
Par ailleurs, Calvin pratique la Bible de Bamberg, texte hébreu annoté de commentaires rabbiniques. Il déclare que les docteurs hébreux font autorité pour lui. Dans son commentaire de St Paul, Calvin écrit qu’à la fin des temps, “les juifs tiendront la première place, étant enfants aînés de la maison de Dieu”.
Dans le même commentaire, il précise: “La raison pour laquelle Paul estime tant les juifs, c’est qu’il les considère en leur qualité de PEUPLE ELU”.
En revanche, en tenant compte encore une fois du contexte de l’époque, cadre de cette réflexion, il faut admettre qu’il existe des propos de Calvin fort critiquables, mais à situer en comparaison avec ce qui est dit plus haut. On explique cette phase par l’influence négative d’un certain Bucer à Strasbourg.
Il me semble, que les catholiques soient toujours en train de changer le sens de l’histoire judéo/chrétienne et de réviser, ici ou là, des opinions pourtant notoires de personnages, ou même quelquefois le sens de versets.
Quelquefois, dans la volonté de creuser davantage le fossé, et d’autres comme ici, avec le dessein de réunir.
Que l’Histoire gagne à être revue avec du recul, je n’en disconviens pas, et c’est même nécessaire de pouvoir reconsidérer ce qui était tenu pour acquis, au vu de nouvelles révélations.
Mais ici, remettre en question l’antijudaïsme plus qu’excessif de Calvin, c’est peut-être y aller un peu fort.
On peut vouloir analyser ses intentions différemment, il n’en reste pas moins ses déclarations haineuses. Même proche du protestantisme comme il était.
Je ne vais pas m’amuser à fouiller pour ramener de l’argumentation… Ce n’est pas mon but de gêner un rapprochement entre les deux religions… Ce serait tout de même plus moral que cela se fasse, en respectant certaines vérités.
Aucune amitié, aucun rapprochement ne peut se faire avec des contre-vérités. La pleine vérité, au contraire est bien plus propice et bénéfique pour cela.
C’est vrai cet article me choque, et quand j’aurais le temps, je reverrais de près tout ce qui concerne Calvin.
——-
Ce que je voudrais préciser, même si ce n’est pas tout à fait le sujet…
Je trouve que de toute façon l’Église Chrétienne s’est montrée franchement inhumaine à condamner ainsi d’office les juifs n’ayant pas reconnu Jésus comme étant le Messie.
D’une part, si cela ne s’est pas fait, c’est que cela ne devait pas être si flagrant ! Comment alors reprocher, de ne pas reconnaître quelque chose de ce genre qui aurait dû être ressenti comme quelque chose de quasi transcendant ? Il semble que ce n’était pas le cas. Et faire payer si chèrement une erreur de ce genre, n’est guère très « chrétien »…
Ensuite, je rappelle que la période où a vécu Jésus était une époque messianique. À savoir que les juifs attendaient le messie (l’époque se calcule selon certains critères) et beaucoup de charlatans vivant à la même période ont prétendus être le « bon », à coup de passe-passe, en lieu de magie et autres esbroufes
D’ailleurs, pour une grande majorité des juifs de l’époque, Jean-Baptiste a été considéré, lui, comme étant celui qu’on attendait. D’ailleurs, il répondait aux critères exigés, autant que Jésus. Et son humilité le faisait être très apprécié.
Pardon :
Dernier paragraphe :
Retirer un “d’ailleurs”, répétition inutile.
Chose qui m’arrive souvent.
Je cite l’abbé Arbez : «C’est donc dans un climat déjà acquis à l’urgence d’un profond changement des idées et des mœurs en chrétienté que prend tournure le mouvement de réforme initié à Erfurt par Luther puis revisité et réorienté depuis Genève par Calvin». Pourquoi ceci, :«Sommé le 15 juin 1520 par le pape Léon X de se rétracter, il est excommunié, le 3 janvier 1521, par la bulle pontificale Decet romanum pontificem. L’empereur du Saint-Empire romain germanique et roi d’Espagne, Charles Quint, convoque Martin Luther en 1521 devant la Diète de Worms. Un sauf-conduit lui est accordé afin qu’il puisse s’y rendre sans risque. Devant la Diète de Worms, il refuse de se rétracter, se déclarant convaincu par le témoignage de l’Écriture et s’estimant soumis à l’autorité de la Bible et de sa conscience plutôt qu’à celle de la hiérarchie ecclésiastique. La Diète de Worms, sous la pression de Charles Quint, décide alors de mettre Martin Luther et ses disciples au ban de l’Empire», si l’église catholique était prête à changer?
L’abbé nous ferait presque croire que l’église catholique était protestante avant les protestants!
Qui était Luther? Il entre au couvent des moines augustins. Il est ordonné prêtre en 1507 et devient docteur en théologie en 1512. Il part alors enseigner la théologie à Wittenberg, ville du prince Frédéric le Sage. Luther n’est plus d’accord avec les pratiques de l’Église catholique et il commence à la critiquer très ouvertement à partir de 1517, à cause du commerce des indulgences. En effet, les indulgences sont présentées comme si, en les achetant, on pouvait échapper au purgatoire. En réalité, elles servent à financer la construction de la basilique Saint-Pierre à Rome. Comment une église a-t-elle osé faire cela?
Qu’a-t-il découvert? Préoccupé par la question du salut, face à l’angoisse de la mort dans le haut Moyen Âge, il découvre la force libératrice de la foi en Jésus reçue à travers la Bible dans l’épître de Paul aux Romains. Selon Luther, le salut de l’âme est un libre don de Dieu, reçu par la repentance sincère et la foi authentique en Jésus-Christ comme le Messie, sans intercession possible de l’Église. Il défie l’autorité papale en tenant la Bible pour seule source légitime d’autorité chrétienne.
Si l’église catholique a aussi découvert le salut par la foi, pourquoi baptise-t-elle des bébés? L’abbé Arbez aura sûrement une réponse. J’aimerais juste qu’il l’étoffe par la bible, pas par la tradition catholique. Idem pour Marie! Idem pour le célibat des prêtres! Idem pour le purgatoire! Idem pour les saints, en général mort. C’est pour cela que les gens criaient à la mort de Jean-Paul 2 :«santo subito»!. Que dit la bible d’où la parole, pensées de Dieu peut emerger? «Tous les saints vous saluent. 2 Corinthiens 13:13». Tiens des saints pas morts! «parce qu’il est écrit: “Soyez saints, car moi je suis saint”. 1 Pierre 1:16». Est-ce possible? «Je vous adjure par le Seigneur que la lettre soit lue à tous les saints frères. 1 Thessaloniciens 5:27».
Montrez-moi s’il vous plait un seul verset qui parle de prier les morts! Cela équivaut à du spiritisme!
Idem pour la banque du vatican! Pierre soi-disant père des papes disait :«Pierre dit: Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne: Au nom de Jésus Christ le Nazaréen, lève-toi et marche.
Actes 3:6». Oups! L’église catholique s’est bien rattrapée. Ce qu’il y a de certain, pas sur les conseils de Pierre! Que croyez-vous que Pierre pense du vatican?
Ah oui, j’y pense, bizarre que Marie ne soit jamais citée dans l’apocalypse. Un oubli? Elle qui est «apparue» si souvent! Je rigole.
La liste serait encore longue mais je dois bien m’arrêter.
Avec tout mon respect. Cette fois, sans rire.
P.S.: «Moi je sais qu’après mon départ il entrera parmi vous des loups redoutables qui n’épargneront pas le troupeau; et il se lèvera d’entre vous-mêmes des hommes qui annonceront des doctrines perverses pour attirer les disciples après eux. Actes 20:29-30». L’Église, la vraie, pas la catholique, a connu un hiver spirituel. Mais l’Esprit Saint, au travers de prophètes, de saints homnes, nous donne, donnera à redécouvrir la parole de Dieu dans toute sa force et sa vérité. La parole de Dieu c’est l’évangile, la bonne nouvelle du salut. Ceci jusqu’à :«afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable.
Éphésiens 5:27». Une église composée de saints, vivants. Pas une église qui compte en son sein, excusez-moi, mais je n’y suis pour rien, des milliers de pédophiles! Je SAIS, néanmoins, que tous les abbés ne sont pas pédophiles. Heureusement. Les dégâts sur des milliers d’humains c’est déjà trop. Ha oui, le pape s’est offusqué de cela! J’ose dire :«c’est tout»! Mais ce qui est encore plus grave, c’est que l’église ait toléré, tolère ces personnes en son sein. Par contre elle a excommunié Luther! N’oublions pas :«Car il n’y a pas de bon arbre qui produise de mauvais fruit, ni d’arbre mauvais qui produise de bon fruit; Luc 6:43». «Et déjà même la cognée est mise à la racine des arbres; tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit, est coupé et jeté au feu.
Luc 3:9».
Bien à vous.
Etes-vous si sûr qu’il n’y a pas de pédophiles dans votre Eglise? Mon expérience me ferait penser le contraire, (j’ai été aumônier des prisons de Genève durant des années).
Remarquez que la pédophilie étant présente dans TOUTES les institutions, scolaires, sportives, religieuses, etc, l’Eglise catholique est la seule qui fasse le ménage et aborde publiquement la question.
Ce sujet dramatique pour les victimes mérite d’être traité sérieusement, pas avec des slogans, aussi accompagnés soient-ils de belles citations bibliques, auxquelles tout le monde s’accorde de dire qu’elles vraies. Je vous renvoie à mon interview du professeur Georges Abraham, fondateur de la sexologie européenne.
La tradition catholique a précédé la publication (écrite) de l’évangile de Jean en l’an 109, puisque Ignace d’Antioche disait à la même période: “Là où est le Messie, là est l’Eglise catholique!” L’enseignement des apôtres est conjoint à l’autorité de l’Ecriture.
Bonjour Monsieur le Curé,
Lorsque vous écrivez : ” La tradition catholique a précédé la publication (écrite) de l’évangile de Jean en l’an 109, puisque Ignace d’Antioche disait à la même période: « Là où est le Messie, là est l’Eglise catholique! » “, êtes-vous en train d’affirmer qu’Ignace avait à la pensée la tradition l’Église Catholique Romaine ?
Ne fait-il pas plutôt allusion à l’Écriture selon Matthieu 18:20 : ” Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis (Jésus le Messie) au milieu d’eux. “, parlant plutôt de l’Église UNIVERSELLE (selon le sens du mot) ?
oui, la tradition vivante de l’Eglise a démarré à la période apostolique et s’est enrichie peu à peu de l’expérience spirituelle des communautés confrontées à la répression romaine (voir message codé de l’apocalypse de Jean).
la tradition liée à la Parole biblique a été un processus, et ce que dit Ignace est un maillon dans une immense chaîne de témoignages.
ces proclamations étaient très courageuses alors que les pouvoirs de Rome et de leurs supplétifs locaux étaient sans pitié.
@ Abbé ARBEZ. Et aussi entièrement d’accord avec cet article remarquable sur Calvin (le meilleur que j’ai lu jusqu’ici sur ce sujet).
On reproche souvent à Calvin sa doctrine relative à la prédestination selon laquelle certains seraient prédestinés au salut et d’autres non. Une lecture superficielle du texte d’Éphésiens 1: 3-14 pourrait effectivement laisser penser qu’il en est ainsi. Le pasteur Paul Vandenbroeck m’avait fait remarquer une chose particulièrement édifiante au sujet de ce passage d’Éphésiens. On peut, en première lecture, relever toutes les expressions qui parlent d’élection et de prédestination qui supposeraient qu’il y aurait une forme de favoritisme en Dieu. Il faut alors relire le même texte en relevant toutes les expressions qui disent “En Christ” ou “en lui” (Christ). On réalise alors, et c’est une découverte enthousiasmante, qu’en fait, oui, nous sommes tous pré-destinés à rencontrer Christ. Dieu à créé l’homme avec toute la capacité de le rencontrer en Christ. Ce texte met en évidence la force d’attraction de Christ.
La prédestination bien comprise est donc une réalité. Bien cordialement,
Voilà ce que je pense :«Voici, des jours viennent, dit l’Éternel, et j’établirai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une nouvelle alliance, non selon l’alliance que je fis avec leurs pères, au jour où je les pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, mon alliance qu’ils ont rompue, quoique je les eusse épousés, dit l’Éternel. Car c’est ici l’alliance que j’établirai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel: Je mettrai ma loi au dedans d’eux, et je l’écrirai sur leur coeur, et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple; et ils n’enseigneront plus chacun son prochain, et chacun son frère, disant: Connaissez l’Éternel; car ils me connaîtront tous, depuis le petit d’entre eux jusqu’au grand, dit l’Éternel; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché.
Jérémie 31:31-34». Jérémie se trouve dans l’Ancien Testament. Comme prophète il parlait déjà de Jésus Christ qui lui a dit:« Car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est versé pour plusieurs en rémission de péchés. Matthieu 26:28». Par Christ est la nouvelle alliance. Il est la nouvelle alliance. Il est aussi dit de lui :«mais vous êtes venus à la montagne de Sion; et à la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste; et à des myriades d’anges, l’assemblée universelle; à l’assemblée des premiers-nés écrits dans les cieux; et à Dieu, juge de tous; et aux esprits des justes consommés; et à Jésus, médiateur d’une nouvelle alliance; et au sang d’aspersion qui parle mieux qu’Abel. Hébreux 12:22-24». Ou «Or nous avons une telle confiance par le Christ envers Dieu: non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose comme de nous-mêmes, mais notre capacité vient de Dieu, qui nous a rendus propres aussi pour être des ministres de la nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit, car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie. 2 Corinthiens 3:4-6». Il s’agit bien d’une nouvelle alliance, d’un nouveau testament. Chez le notaire, je vais avec le dernier testament ou non? «Or maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est médiateur d’une meilleure alliance qui est établie sur de meilleures promesses; car si cette première alliance avait été irréprochable, il n’eût jamais été cherché de lieu pour une seconde; car, en censurant, il leur dit: “Voici, des jours viennent, dit le *Seigneur, et je conclurai, pour la maison d’Israël et pour la maison de Juda, une nouvelle alliance, non selon l’alliance que j’ai faite avec leurs pères, au jour où je les pris par la main pour les tirer du pays d’Égypte; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et moi je les ai délaissés, dit le *Seigneur. Car c’est ici l’alliance que j’établirai pour la maison d’Israël après ces jours-là, dit le *Seigneur: En mettant mes lois dans leur entendement, je les écrirai aussi sur leurs coeurs, et je leur serai pour Dieu, et ils me seront pour peuple, et ils n’enseigneront point chacun son concitoyen et chacun son frère, disant: Connais le *Seigneur; car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux; car je serai clément à l’égard de leurs injustices, et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités”. En disant: “une nouvelle”, il a rendu ancienne la première: or ce qui devient ancien et qui vieillit, est près de disparaître.
Hébreux 8:6-13». Cette prophétie de Jérémie se retrouve dans le nouveau testament.
Pourquoi une nouvelle alliance? «Mais Israël, poursuivant une loi de justice, n’est point parvenu à cette loi. Pourquoi? -Parce que ce n’a point été sur le principe de la foi, mais comme sur le principe des oeuvres: car ils ont heurté contre la pierre d’achoppement, qu’il est écrit: “Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement, et un rocher de chute,” et “celui qui croit en lui ne sera pas confus”. Romains 9:31-33».
Ceux qui croient sont enfants d’Abraham, enfants de la promesse. «Je dis la vérité en Christ; je ne mens point, ma conscience me rendant témoignage par l’Esprit Saint, que j’ai une grande tristesse et une douleur continuelle dans mon coeur; car moi-même j’ai souhaité d’être par anathème séparé du Christ, pour mes frères, mes parents selon la chair, qui sont Israélites, auxquels sont l’adoption, et la gloire, et les alliances, et le don de la loi, et le service divin, et les promesses; sont les pères, et desquels, selon la chair, est issus le Christ, qui est sur toutes choses Dieu béni éternellement. Amen! -Ce n’est pas cependant comme si la parole de Dieu avait été sans effet, car tous ceux qui sont issus d’Israël ne sont pas Israël; aussi, pour être la semence d’Abraham, ils ne sont pas tous enfants; mais “en Isaac te sera appelée une semence”; c’est-à-dire, ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu; mais les enfants de la promesse sont comptés pour semence.
Romains 9:1-8». C’est pour cela qu’il est écrit :«Mais l’écriture a renfermé toutes choses sous le péché, afin que la promesse, sur le principe de la foi en Jésus Christ, fût donnée à ceux qui croient. Or avant que la foi vînt, nous étions gardés sous la loi, renfermés pour la foi qui devait être révélée; de sorte que la loi a été notre conducteur jusqu’à Christ, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi; mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un conducteur, car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus. Car vous tous qui avez été baptisés pour Christ, vous avez revêtu Christ: il n’y a ni Juif, ni Grec; il n’y a ni esclave, ni homme libre; il n’y a ni mâle, ni femelle: car vous tous, vous êtes un dans le Christ Jésus. Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, héritiers selon la promesse. Galates 3:22-29».
Chaque homme qui croit, dans le Christ devient héritier et fils de Dieu. Attention croire ce n’est pas juste dire je crois, mais :«Car vous, frères, vous avez été appelés à la liberté; seulement n’usez pas de la liberté comme d’une occasion pour la chair, mais, par amour, servez-vous l’un l’autre; car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”. Mais si vous vous mordez et vous dévorez l’un l’autre, prenez garde que vous ne soyez consumés l’un par l’autre. Mais je dis: Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair. Car la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair; et ces choses sont opposées l’une à l’autre, afin que vous ne pratiquiez pas les choses que vous voudriez. Mais si vous êtes conduis par l’Esprit, vous n’êtes pas sous la loi. Or les oeuvres de la chair sont manifestes, lesquelles sont la fornication, l’impureté, l’impudicité, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les intrigues, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les orgies, et les choses semblables à celles-là, au sujet desquelles je vous déclare d’avance, comme aussi je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront pas du royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance: contre de telles choses, il n’y a pas de loi. Or ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Galates 5:13-25».
Mes propos sont spirituels. N’y voyez pas une opposition au peuple d’Israël. En aucun cas. Je défends cette démocratie dans ses différentes luttes. Il n’en demeure pas moins, que ce sont ceux qui croient en Jésus-Christ qui sont la semence d’Abraham. Jean 6.29 :«Jésus répondit et leur dit: C’est ici l’oeuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé». Toute l’oeuvre de Dieu est contenue dans le fait que nous croyions dans son Fils.
@ Cochard. Très belle présentation biblique avec une succession de textes bien choisis avec une belle cohérence. Vraiment inspirant mais, comme vous dites, que l’on ne peut comprendre que spirituellement. Continuez dans ce sens, vous êtes vraiment doué pour mettre en relief le texte biblique.
@ Cochard
On ne lit pas sur écran comme on lit sur papier. Vous seriez aimables d’aérer vos commentaires, ils sont à la limite de la lisibilité.
Cher Abbé, merci pour cette analyse, en ce qui me concerne, qui apporte une lecture de notre histoire chrétienne avec les yeux de la foi et de l’objectivité.
Protestant de l’église réformée de France depuis la révocation de l’Edit de Nantes par mes aïeux, j’ai appris, petit, dans les années 50 , à l’école du Dimanche, avant le culte, à lire tous les livres de l’Ancien Testament, ainsi que ceux du Nouveau Testament, avec la vie des rois et prophètes d’Israël. Samuel, David, etc.. ont bercé mon enfance. L’histoire d’Israël nous était enseigné au Temple comme l’histoire de France l’était à l’école. Ensuite, je me suis marié avec une jeune fille, convertie au protestantisme évangélique, que j’ai découvert, par des églises évangéliques, de financements américains, en missions en France ( je rassure certains, pas des sectes), et là, j’ai découvert que la place d’Israël était encore plus importante que celle que l’on m’avait apprise en me disant, dans mon éducation religieuse, qu’Israël était le peuple élu, et qu’il redeviendrait la lumière des Nations le jour ( je demande pardon à mes amis juifs car je ne veux pas les blesser dans leur Foi) où ils reconnaîtraient Jésus comme leur Sauveur.
Ce chemin, en remettant Israël au cœur de notre foi dans la judaïcité de Jésus, entre protestants ( je ne parle pas de ces protestants qui sont plus des gauchistes, nombreux dans les médias ou les ONG, que des gens de foi) et catholiques est tout à fait une grâce et une bénédiction pour notre avenir pour nous retrouver en communion et résister contre l’Islam conquérant.
( J’ai des petits enfants qui ont été baptisés et qui ont fait leurs communions dans la foi de l’Eglise Catholique et je n’ai subi aucun traumatisme). Pour mes amis juifs, je soutiens complètement leur lutte pour garder la Terre que Dieu leur a promise. Merci encore pour votre saine analyse.
Merci pour ce témoignage encourageant. La moitié de ma famille est protestante, comme c’est souvent le cas en Suisse, je connais cette problématique. Mais j’ai une réticence envers les courants évangéliques qui semblent tellement vouloir embrasser les juifs pour mieux étouffer leur foi et les convertir.
Aimer ce que Jésus recommande de pratiquer, c”est aimer Jésus sans le nommer.
Tout à fait d’accord avec vous. Mais, si l’on écarte l’aspect théologique, les églises évangéliques sont celles qui osent, aujourd’hui, porter la Parole de Dieu dans les terres les plus hostiles à notre foi chrétienne. Elles ont aussi permis de résister à l’islamisation de l’Afrique dans certaines contrées. Je ne parle pas des ex-églises réformées de France que je vois comme les complices de la déchristianisation de nos contrées ( avec un soutien actif à tous les mouvements anti israéliens), mais, même, l’Église Catholique, je trouve, est bien faible dans la force de sa Parole et de son Message pour résister. Il en est de même pour le soutien à Israël. Avec tout mon respect et mon soutien dans votre mission sacerdotale. Je continuerai à lire avec plaisir vos éditoriaux ( même si, parfois, mon côté parpaillot est chatouillé!).
d’accord avec les deux points que vous soulevez.
@ Arbez
“Aimer ce que Jésus recommande de pratiquer, c »est aimer Jésus sans le nommer.”
Que voulez-vous dire ? Le salut des goys serait individuel tandis que le salut des Juifs serait collectif ?
@ Pat. Le salut en Christ s’adresse à tous les hommes sans distinction, juifs et non juifs. Mais, selon ma compréhension du texte biblique, La Parole distingue deux catégories de personnes face au salut offert en Christ: Les juifs et les non juifs. Le texte d’Éphésiens 2 : 11-22 nous apporte un éclairage important sur la question que vous soulevez.
Voici ce texte: https://www.biblegateway.com/passage/?search=%C3%89ph%C3%A9siens+2%3A11-22&version=LSG
Ce passage nous présente la différence de statut entre juifs et non juifs et nous montre aussi qu’une inimitié sépare les juifs (peuple élu) et les païens originellement “étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde”. Je pense que l’inimitié mentionnée dans ce texte désigne l’antisémitisme viscéral du monde sans Dieu suscitée par la jalousie que lui inspire l’élection d’Israël ressentie, même inconsciemment, comme une injustice. Et ce texte d’Éphésiens nous indique clairement que ce “mur de séparation” a été aboli en Christ.
L’expression, horrible au cours de l’histoire, de cet antisémitisme, signifie aussi qu’un statut privilégié sera réservé, à la fin, au peuple d’Israël, au travers d’une conversion nationale de celui-ci. C’est ce que je comprends au travers de ce texte de Romains 11: 25-36 que l’Apôtre Paul nous présente comme étant un mystère:
https://www.biblestudytools.com/lsg/romains/passage/?q=romains+11:25-36
En pratique donc, le salut en Christ concerne tous les hommes, juifs et non juifs, mais les juifs n’ont pas à changer de religion puisque la leur est la bonne pour eux, Christ étant l’accomplissement de celle-ci. Pour moi, le christianisme n’est que la continuation du judaïsme sur lequel le christianisme est greffé.
Ceci dit, mon explication reste partielle puisqu’il reste une part de mystère autour de cette question, ce que nous indique l’Apôtre Paul en Romains.
Bien cordialement,
@gigobleu Vous devriez écouté ce message du pasteur Raymond Bourgier “pourquoi nous devons aimer Israël
https://www.youtube.com/watch?v=PHNGaudjH8w&t=432s
@ jonathan17. Intéressant. Merci.
@Pat,
Pour ce qui est du salut… Selon Wikipédia :
1-“”Quant au rôle des goyim ou leur représentation aux yeux des Sages, « [il] est important, dit Leo Rosten en définissant le terme goy8, de noter que l’idée de respect d’autrui et des valeurs de la société pluraliste sont partie intégrante du judaïsme. Les rabbins enseignaient que tous les hommes sont égaux devant Dieu, s’ils respectent Sa volonté9. »
2-“Pour ne pas faire partie du peuple juif, les goyim n’en sont pas pour autant dispensés de leur part dans le monde à venir. N’ayant pas reçu la Torah, ils ne sont cependant pas astreints au joug de ses mitzvot (prescriptions), qu’une tradition rabbinique évalue à 613. La même tradition rabbinique déduit de deux versets de la parashat No’ah (Genèse 9:4-6 [archive]) sept prescriptions, énoncées dans le Talmud13 :
l’obligation d’établir des tribunaux ;
l’interdiction de blasphémer ;
l’interdiction de l’idolâtrie ;
l’interdiction des unions illicites (adultère, inceste, homosexualité, zoophilie, etc.) ;
l’interdiction de l’assassinat ;
l’interdiction du vol ;
l’interdiction d’arracher un membre d’un animal vivant.
Ces sept prescriptions, appelées lois noahides, passent pour être l’alliance contractée par Dieu avec Noé et ses fils. Elles sont donc pour le judaïsme les plus générales et les plus anciennes, et sont supposées s’appliquer à l’ensemble de l’humanité, puisque celle-ci tout entière descend selon la Bible de Noé. Les enfants d’Israël en sont une branche apparue postérieurement et choisie par Dieu pour recevoir Sa Loi, ainsi que ses commandements plus nombreux.
Le hassid oumot haolam, « juste parmi les nations14 » est celui qui respecte ces sept lois noa’hides, et a donc sa part au monde à venir15, quand les Juifs doivent en observer six cent treize. Néanmoins, Dieu est supposé avoir un attachement particulier pour Son peuple, et Sa miséricorde compense la difficulté.” ”
https://fr.wikipedia.org/wiki/Goy
Question salut, vous pouvez constater que selon la Loi juive, les Goyim, sont nettement privilégiés en rapport des juifs eux-mêmes qui se doivent de respecter une quantité de lois astronomiques en rapport des Goyim :
@PINEAU
Quand vous faites mention du verset :
“Qu’Israël était le peuple élu, et qu’il redeviendrait la lumière des Nations le jour (je demande pardon à mes amis juifs car je ne veux pas les blesser dans leur Foi) où ils reconnaîtraient Jésus comme leur Sauveur.”
Vous savez à quoi cela me fait penser ?
À l’Inquisition !
Certes, elle est distillée de manière plus douce, mais certainement plus sinueuse et plus sournoise.
Et puis quand vous dites : (je demande pardon à mes amis juifs car je ne veux pas les blesser dans leur Foi).
Ce n’est que maniérisme, car comment ne pas nous blesser, quand vous semblez si assurés de détenir la vérité ?
Ainsi nous ne pourrions compter sur votre appui, qu’en nous reniant ?
Est-ce que nous vous reprochons votre croyance en Christ, nous ?
Non ! Pour la bonne raison, que nous vous respectons ! Tant que personne n’aura la vérité de manière flagrante, et ceci ne se fera qu’au jour dernier… Personne ne peut se faire prévaloir.
Donc le respect mutuel serait de mise. Merci !
@ Abbé ARBEZ. “Le clivage ne sera donc pas entre catholiques et protestants mais entre chrétiens amis d’Israël et adversaires”.
Si cette phrase était contenue dans la Bible, on dirait qu’elle serait prophétique.
Les Juifs et les chrétiens amis d’Israël représentent la plus forte antithèse de l’Islam ici bas. Le protestantisme anti-israélien du COE (Conseil Oecuménique des Eglises) est un obstacle majeur pour moi qui m’empêchera toujours d’y adhérer. Et dire que ces derniers ne réalisent pas qu’en cas de victoire de l’Islam, ils seront balayés et persécutés comme les autres.
Je me sens infiniment plus proche d’un catholique ami d’Israël que d’un protestant anti-israélien. Et Dieu sait pourtant (et vous aussi un peu …) à quel point je suis capable de m’opposer farouchement à certaines doctrines catholiques …
@ Cochard. Je trouve que vous donnez quelques coups de griffes injustifiés à l’encontre de l’Abbé ARBEZ. Exemple: “L’abbé nous ferait presque croire que l’Eglise catholique était protestante avant les protestants”.
Et, lorsqu’on évoque Luther, on oublie un peu vite que son antisémitisme a directement inspiré les nazis avec les résultats que nous connaissons. Il peut donc pour moi rester excommunié de l’Eglise à jamais. S’il avait dû comparaître au procès de Nuremberg il aurait certainement été condamné à mort. L’Eglise catholique véhicule beaucoup d’erreurs, certes, mais les protestants sont loin d’être parfaits! Je trouve l’article de l’Abbé ARBEZ remarquable et d’une grande ouverture à notre encontre (les protestants). Même si je partage aussi votre argumentaire pertinent pour le reste. Si nous avons peut-être moins de pédophiles chez les protestants, nous ne manquons ni de pasteurs homos, ni de pasteures lesbiennes, ni de camps réservés aux mêmes ni de théories complètement farfelues.
@ Gigobleu Décidément aujourd’hui cher ami, je vous suis encore parfaitement.
Bravo abbé Arbez, d’une part et oui Gigobleu, un juif n’a pas à devenir chrétien mais il reste juif et il est juif accompli quand il accepte le Messie Yeshua. Comme l’église primitive juive…
Ayant participé de très près à l’aide à l’Alya, le retour au pays pour les juifs de diaspora, nous avions l’obligation par l’état d’Israël de ne pas parler de christianisme aux juifs que l’on aidait…Sinon exit …Pourtant c’est dans cette amitié réelle qui ne cherche pas à les convertir mais seulement à les aimer en les aidant à rentrer à la maison que nombreux d’entre eux ont fait le choix du Messie juif!
Pour ce qui est de votre réponse concernant la pédophilie, je pense que les Ecritures nous parlent du jugement qui commencera par les bergers, sous entendu avant celui concerne les brebis..Nous y sommes , que chacun fasse le ménage chez lui, car dans ce chapitre là, l’Eglise avec un grand E fait face à ce que Paul dit: “Amener Israël à la jalousie”! Quel gouffre profond a donc avalé le témoignage donné par les chrétiens ?
Tant pour les juifs que pour le monde….tous ces maux cachant pourtant tant de témoignages discrets mais magnifiques que Dieu connait!
Pensée du jour: “L’amour véritable ne se dépense point. Plus tu donnes, plus il te reste”. Antoine de Saint-Exupery.
Il y aurait beaucoup a dire sur tous ces sujets évoqués dans l’article et dans les commentaires.
Le ministère de Calvin est entaché par la condamnation à mort au bûcher de Michel Servet, un opposant à la “théologie ” de Calvin. (voir article après).
Si Jésus (Yéshoua) se fâche avec les autorités religieuses de son époque, Il jugera aussi son église.
Le problème est aussi qu’aucune Eglise ne détient la vérité, il suffit pour s’en convaincre de lire le Livre de l’Apocaplypse et les lettres aux 7 Eglises.
La plupart sont décadentes et les églises d’aujourd’hui n’échappent pas à la règle. Et aussi, beaucoup des grandes figures du Protestantisme, Catholicisme ou autre , sont des politicards roulant pour leur propre “chapelle”. Si Luther a lancé sa “réforme” avec succès et qu’elle fût acceptée rapidement par la bourgeoisie allemande, c’est aussi et surtout pour échapper aux impôts de l’Eglise Catholique et pas seulement pour mettre fin à l’hérésie des indulgences.
Concernant l’antijudaïsme, celui-ci gagne du terrain dans toutes les églises. C’est un des fléaux qui gangrène celle-ci avec également la nomination de pasteurs homosexuels, la modification progressive des Ecritures ( comparez la Bible louis Segond d’origine et celle “améliorée” d’aujourd’hui, certaines versions vont même jusqu’à inclure leurs commentaires dans le texte d’origine).
Sinon je suis en accord avec Gigobleu, pour nous chrétiens le salut vient de la reconnaissance du Messie Jésus (Yéshoua) que ce soit pour les goys ou les juifs.
La théorie du remplacement est une absurdité. Le peuple juif garde sa place dans le l’Alliance renouvellée ( “Nouveau Testament”) et la Première Alliance (“Ancien Testament”) prévoit l’unification des peuples de D.ieu.
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Article sur Calvin et Michel Servet :
Michel Servet, né en Aragon, très savant médecin, méritait de jouir d’une gloire paisible, pur avoir longtemps avant Harvey, découvert la circulation du sang ; mais il négligea un art utile pour des sciences dangereuses ; il traita de la préfiguration du Christ dans le verbe, de la vision de Dieu, de la substance des anges, de la manducation supérieure.
Michel Servet
Michel Servet
De Vienne en Dauphiné, où il séjourna quelque temps, il écrivit à Calvin sur la Trinité : ils disputèrent par lettres. De la dispute, Calvin passa aux injures, et des injures à cette haine théologique, la plus implacable de toutes les haines. Calvin eut par trahison les feuilles d’un ouvrage que Servet faisait imprimer secrètement. Il les envoya à Lyon avec les lettres qu’il avait reçues de lui, et le fit accuser par un de ses émissaires. Servet s’enfuit et passa malheureusement par Genève ; Calvin le sait, le dénonce, le fait arrêter à l’enseigne de la Rose, lorsqu’il était près d’en partir.
On le dépouilla de quatre-vingt-dix-sept pièces d’or, d’une chaîne d’or et de six bagues. Il était sans doute contre le droit des gens d’emprisonner un étranger qui n’avait commis aucun délit dans la ville ; mais aussi Genève avait une loi ordonnant que le délateur se mît en prison avec l’accusé. Calvin fit la dénonciation par un de ses disciples qui lui servait de domestique.
Ce même Jean Calvin avait avant ce temps-là prêché la tolérance. On voit ces propres mots dans une de ses lettres imprimées : « En cas que quelqu’un soit hétérodoxe, et qu’il fasse scrupule de se servir des mots trinité et personne, nous ne croyons pas que ce soit une raison pour rejeter cet homme ; nous devons le supporter sans le chasser de l’Eglise, et sans l’exposer à aucune censure comme un hérétique. » Mais Jean Calvin changea d’avis dès qu’il eut acquis un peu de pouvoir ; il demandait la tolérance dont il avait besoin pour lui en France, et il s’armait de l’intolérance à Genève. Calvin, après le supplice de Servet, publia un livre dans lequel il prétendit prouver qu’il fallait punir les hérétiques.
A quoi vous pouvez ajouter la traque de Castellion.
Exact, les exemples négatifs ne manquent pas et ce pour la plupart des “ministres” des différentes églises.
C’est pourquoi il est plus sûr de se référer aux exemples bibliques directement avec même, quelquefois pour certains, la description des erreurs à éviter.
Ce réclamer de Pierre , de Paul ou d’Appolos, est risqué…
…/ …. Les églises sont et restent des assemblées de pécheurs repentis.
des pécheurs pardonnés,
mais c’est la volonté de Jésus lui-même d’avoir institué des ministres qu’il savait fragiles, lui-même a enseigné et a appris à ses apôtres à faire de même.
donc l’enseignement des apôtres continue de guider les croyants (qui vous écoute m’écoute).
on ne peut réduire les choses à une démarche individuelle.
vous dites “on ne peut réduire les choses à une démarche individuelle”
Oui et Non . Car le salut et le choix de la repentance est purement individuel. Je pense que vous voulez parler de doctrine et d’enseignement.
Concernant ceux-ci, il nous faut aussi apprendre par nous même et vérifier tout ce qui nous est enseigné. Il y a malheureusement pléthore de “loups” parmi les bergers, et quelque fois les enseignements sont médiocres voire anti-bibliques.
Je sais que vous défendez un enseignement transmis par les ministres officiels de l’église que vous considérez très certainemnent romaine catholique et apostolique, même si vos articles laissent à penser que vous êtes ouvert à ce qu’une part de vérité puisse se trouver ailleurs.
Si l’on relit les écritures, le choix des apôtres, évêques, docteurs, était strict.
Pour ma part je pense (méa culpa), que les églises ont failli et que le temps du jugement de l’église (en général) va arriver.
La Parole nous enseigne : “Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, 2par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience”
Ces choses doivent malheureusement arriver.
Je ne vais pas ici citer les erreurs de telle ou telle église, mais à mon sens il y a beaucoup à dire. Même si dans chaque église, il y a des gens sincères et remplis d’amour et même des bergers et des docteurs qui n’ont pas failli.
Je fais parti de ceux qui considèrent que tout commentaire, exégèse …etc.. , quelquefois très utile, reste un commentaire ou une exégèse , et qui pense que la Bible dit la vérité même si cela déplaît à certains docteurs de la loi juifs goys catho protestants ou autres, ou mêmes à certains “bien pensants” ou pseudo-scientifiques.
En résumé le Rocher reste Christ et Sa Parole la Lumière sur le sentier.
Et aucune église aucun commentaire ne sauraient primer sur Christ et Sa Parole.
@ Gédéon. Je partage l’avis que vous exprimez ici. A propos des sept églises de l’Apocalypse, il y en a une qui ne reçoit aucun reproche, celle de Philadelphie. Je viens de relire le passage par curiosité. Il s’agit, selon ce texte, d’une église qui a peu de puissance mais sa qualité est d’avoir gardé la Parole. Toutes les autres églises reçoivent des reproches mais aussi l’occasion de se repentir. Lorsque l’on étudie l’histoire de l’Eglise, des origines jusqu’à aujourd’hui, on remarque, qu’en marge des grands courants religieux, il a toujours existé un petit groupe de chrétiens fidèles à la Parole de Dieu et uniquement celle-ci. Sans rajouter d’autres doctrines extra-bibliques qui se déguisent souvent sous le parapluie d’une tradition qui se revendique d’une autorité égale à celle de la Bible. Et ces traditions ne concernent pas que l’Eglise catholique (souvent exclusivement pointée du doigt) mais aussi beaucoup d’Eglises protestantes. Et elles ont la vie dure et se caractérisent par un aspect consensuel séduisant et facilement adaptables à “l’air du temps”. Il faut parfois une solide connaissance bibliques pour parvenir à les identifier et les mettre en lumière. Et les plus “vicieuses” se trouvent souvent côté protestant. Finalement, la seule tradition qui a traversé les siècles sans prendre une ride, c’est la fidélité à la Parole puissante et permanente de Dieu. Lors d’un voyage en Israël en 1981 (il y a un bon moment déjà), j’ai eu l’occasion de visiter une sorte de bunker à l’épreuve d’une explosion atomique qui protège et renferme la Bible. Ce sont les moyens humains, impressionnants mais dérisoires par rapport à la puissance de Dieu dont Sa Parole, selon Jean 1: 1 et 14 est Christ. Telle est ma conviction. Une question demeure que je laisse à la réflexion de chacun. Suis-je membre d’une communauté (catholique, protestante ou autre) du type de celle de l’Eglise de Philadelphie?
“Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma Parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer”. Apocalypse 3: 8.
Oui cette église de Philadelphie est une église “underground” , peu visible, mais elle a gardé SA PAROLE et non des doctrines d’homme.
J’aime bien aussi la parabole du bon samaritain, dans laquelle le secours ne vient pas des gens bien en vue ou dans le “bon ministère” mais de celui qui est décrié par les bien pensants ou les détenteurs de “la seule vérité”. J’aime aussi cette étude où l’on se met à la place de l’homme qui descend et s’éloigne de la ville sainte , Jérusalem et se dirige vers la ville maudite , Jéricho. Il s’éloigne de la vérité et des promesses pour le mensonge et les malédictions.
https://actubible.wordpress.com/2016/10/13/lhomme-blesse-dapres-la-parabole-du-bon-samaritain/
@ Gédeon,
Vous vous faites rare, c’est dommage. Parfois sur un autre blog…
Dans un article précédent, Dreuz a indiqué dans un commentaire qu’il ne trouvait pas de contributeur susceptible de proposer des articles de votre sensibilité, et je ne vois que vous ici.
Vous devriez y réfléchir…
A quel article faites vous référence ?
n’était ce pas de l’humour Dreuzien ? :):):)
Merci monsieur l’abbé mais «… purifier l’Eglise de toute déviance humaine…. » ce n’est pas gagné. Je comparerai ça au rocher de Sysiphe. Ce que j’aime dans le judaïsme c’est cette remise en question permanente au niveau de l’individu. C’est ce qui manque aux églises aux dogmes fixés par les conciles et la hiérarchie. La flamme de HM en mon cœur me permet de communiquer directement pour ressentir Sa douceur et parfois Ses froncements de sourcils.
Lors de quatre articles précédents (trois sur Marie et un sur “sola scriptura”), des protestants critiquaient le catholicisme. Dans celui-ci, des protestants critiquent le protestantisme. Intéressant. La libre pensée serait-elle une marque de fabrique protestante dans le christianisme?
l’Eglise est servante, elle ne peut donc se donner elle-même comme but, elle est un instrument pour un dessein qui la dépasse.
Côté humain elle est constituée de pécheurs perfectibles, côté divin elle est l’épouse sans tache du Christ.
@ Abbé ARBEZ. Exact, à condition de ne pas rajouter une dénomination exclusive au mot Eglise. Les termes catholiques, protestants, orthodoxes ne nous sont pas renseignés dans la Parole, ni, fort heureusement, le Conseil Oecuménique des Eglises. J’y vois une église corps de Christ, constituée de ses membres dont il est la tête et dont lui seul connait ses brebis. Au plan structurel, des églises locales dont le nom se rattache aux villes dans lesquelles elles sont implantées. Avec des conducteurs spirituels formés et attachés à la Parole et entourés d’anciens et de diacres. Des Apôtres, fondateurs de nouvelles communautés et formateurs des conducteurs de celles-ci. Et de chrétiens pourvus de dons particuliers au service du bien commun. On y parle pas de séminaires ni d’écoles qui apparaîtrons par la suite, ni surtout, de pouvoir hiérarchique centralisé.
j’ai encore beaucoup de brebis qui ne sont pas de cette bergerie…
quand on dit que l’Eglise catholique porte en elle la vérité de la bonne nouvelle, cela ne signifie pas qu’il n’y pas des chrétiens sincères ailleurs, dans d’autres communautés. Mais que instituée selon la volonté de Jésus, l’authenticité du message “subsiste” (subsistit) en elle, ce qui ne veut pas dire qu’elle est en propriétaire.
@ Abbé ARBEZ. Merci de votre franchise. Je crois comprendre que, de votre point de vue, tous les chrétiens doivent rejoindre un jour la “maison mère” que vous situez au sein de l’Eglise catholique?
J’ai une autre approche et compréhension de ce sujet. Dans l’Apocalypse, chapitre 18: 4, il y a un appel à sortir de ce qui semble être une Eglise? apostate: “Sortez du milieu d’elle mon peuple …”. Cet appel n’a rien d’œcuménique. C’est même exactement la démarche inverse. Les chrétiens vivent toujours en ce moment leur “diaspora” et sont dispersés au travers de diverses dénominations. Le sujet est grave, j’en conviens. Et la suite du texte de l’Apocalypse décrit une organisation puissante puisqu’il est précisé, verset 9: “Et tous les rois de la terre, qui se sont livrés avec elle à l’impudicité et au luxe, pleureront et se lamenterons à cause d’elle, quand ils verront la fumée de son embrasement”.
Je me garde bien de pointer l’une ou l’autre organisation ou Eglise ici. Il s’agit peut-être encore d’une organisation à venir? Je ne suis pas madame soleil. Mais, tout l’apparat de l’Eglise catholique et ses nombreuses erreurs doctrinales à mes yeux (et pas seulement les miens!) ne m’invitent pas dans cette direction. Enfin, qu’il soit bien clair aussi que je ne juge personne en particulier, puisque, si l’appel de l’Apocalypse invite le peuple de Dieu à sortir d’une organisation perverse, cela signifie qu’il y participe à l’insu de son plein gré. Je reste attentif à l’évolution de la situation mais, en l’état actuel des choses, je n’ai aucune raison objective de rejoindre l’Eglise de Rome.
Voilà un article très intéressant. Calvin est cependant marqué par son époque et affirme des choses facilement contradictoires, il a quand même eu des propos parfois salaces et d’autres fois féroces vis-à vis des Juifs tout en traitant autrement les juifs dont il est question dans les Ecritures. Dommage que ce reliquat de ténèbres subsistant dans son esprit ait voilé sa théologie sur Israël, je parle en effet aussi de Luther qui, après ses propos antisémites, fut rappelé par le Seigneur avant de dire davantage de bêtises, celles déjà dites ayant été utilisées par les nazis pour justifier leur violence antisémite. Dans l’institution chrétienne, si je me souviens bien, il n’y a aucune mention du statut et de al destinée d’Israël. Ceci étant, je suis d’accord pour dire que catholiques et protestants évangéliques ont beaucoup de valeurs en commun ppour faire front à la montée de l’Islam provoquée par l’antichristianisme ambiant de la France gauchisante et de ses leaders imprégnés d’immoralité qui chaque jour rognent un peu plus la moralité et tout ce qui reste de beau dans ce pays.
Je vais essayer d’être plus précis, sans être dans la polémique avec l’abbé Arbez. Je ne peux néanmoins pas montrer du doigt ce qui ne joue pas dans les églises, qu’elle soit catholique, protestante, oecuménique, etc. L’oecumenisme est une abomination!
Croire n’est pas une histoire de religion terrestre. Croire c’est répondre à un appel de Dieu, du Christ :«Voici, je me tiens à la porte et je frappe: si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi. Apocalypse 3:20».
Si je crois, qui que je sois avant, je deviens enfants de Dieu.
Jean 3.16 :«Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle». On obtient une vie dont la qualité est d’être éternelle. Comme dans «(Or il disait cela de l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croyaient en lui; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié). Jean 7:39».
Et là se trouve tout le problème des églises terrestres,
:«Vous, vous adorez, vous ne savez quoi; nous, nous savons ce que nous adorons; car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. Jean 4:22-24». C’est une affaire d’esprit à esprit, d’esprit humain en lien avec l’Esprit de Dieu.
Pour adorer Dieu, il n’y a pas à avoir des attitudes particulières, se mettre à genoux, lever les bras en priant, pleurer, avoir un ton de voix spécial, des habits spéciaux, être dans un couvent, dans un lieu retiré, avoir une église décorée de croix, d’icônes, de saints décédés, etc, de brûler des cierges. Il faut «juste» croire. Juste écouter celui qui frappe à la porte et le laisser entrer et vivre avec lui.
Comme je l’ai dit, croire, cela se fait en acceptant Jésus-Christ dans sa vie comme sauveur, personnellement. C’est reconnaître qu’on a besoin du pardon de Dieu rendu possible par Jésus-Christ. Cela n’a rien à voir avec les bébés. C’est se repentir et vouloir changer de vie. Cela ne concerne pas que les adultères, les homosexuels, les pédophiles, les tueurs, mais cela concerne chaque homme, quiconque. C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché… Romains 5:12». «mais Dieu constate son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. Romains 5:8».
Cela ne se fait pas sous la pression, la peur, les peurs de toutes sortes, c’est un choix: «J’appelle aujourd’hui à témoin contre vous les cieux et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta semence, en aimant l’Éternel, ton Dieu, en écoutant sa voix, et en t’attachant à lui; car c’est ta vie et la longueur de tes jours, afin que tu habites sur la terre que l’Éternel a juré à tes pères, à Abraham, à Isaac, et à Jacob, de leur donner. Deutéronome 30:19-20». Lorsque Dieu disait: “Tu aimeras le *Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée”, ceci n’est pas dit comme une obligation, mais bien comme un choix. Un choix parce que nous nous rendons compte que Dieu, notre Père, nous aime. Alors nous voulons nous aussi l’aimer, comme un enfant aime son père. C’est cela la piété. Le Robert :«attachement fait de tendresse et de respect -> affection, amour. Piété filiale.
La reprentance nous fait rentrer dans une dimension spirituelle. C’est normal puisque nous devenons fils de Dieu, qui est lui-même Esprit. «C’est l’Esprit qui vivifie; la chair ne profite de rien: les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et sont vie; Jean 6:63». La chair ne profite de rien!
C’est clair et pourtant les églises terrestres cherchent constamment à nous placer, non pas dans l’esprit, dans le royaume de Dieu, mais sur terre. On y parle bien de Jésus mais pratiquement tout, l’enseignememt, la liturgie, les attitudes, sont terrestres. Nous sommes pourtant passés de la mort à la vie. Je ne peux que m’opposer à beaucoup de choses qui sont dites par les églises, principalement l’église catholique. Comme je l’écrivais ses pratiques ne sont pas bibliques. Et bien sûr que mon propos dérange l’ordre établi. Eancore une fois, à ma tristesse à ce propos, je désire des arguments bibliques, et non pas basés sur une tradition fut-elle de longue date, mais ne provenant pas de l’enseignement des apôtres. «ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin, Éphésiens 2:20». Ou «Et la muraille de la cité avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l’Agneau. Apocalypse 21:14».
Dans ce fondement des apôtres nul place pour les couvents, le baptême des bébés, Marie sainte mère de Dieu, l’assomption, la banque du Vatican, les chemins de croix, les statues, les prières aux morts fussent-ils saints, au pape qui se fait appeler saint père, aux monseigneurs avec leurs costumes d’apparat, je signale au passage, réservé à ceux qui dirigent pas aux simples moines, aux cierges, au ton de voix particulier des prêtres, aux premières communions, à tout le falbala de la liturgie, les baisers sur les bagues des soi-disants monseigneurs, à l’applatissement total des curés lors de l’ordination des cardinaux et autres, aux écrits soi-disants dogmes qui prennent la place de l’évangile. Je ne peux qu’être horrifié par tout ce que j’y vois. Et là, je ne parle que de la partie immergée. Le plus grand nombre ne voit rien, car ils ne connaissent pas la simplicité de l’évangile. Comme dit Jésus :«Laissez-les; ce sont des aveugles, conducteurs d’aveugles: et si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. Matthieu 15:14». Il n’en demeure pas moins que c’est profondément triste. Je suis de plus convaincu que c’est le travail du diable qui fait cela :«Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns apostasieront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs et à des enseignements de démons, 1 Timothée 4:1».
Être chrétien, c’est pourtant simple:
«En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement; mais il est passé de la mort à la vie. Jean 5:24».
«rendant grâces au Père qui nous a rendus capables de participer au lot des saints dans la lumière; qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés; qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création; car par lui ont été créés toutes choses, les choses qui sont dans les cieux, et les choses qui sont sur la terre, les visibles et les invisibles, soit trônes, ou seigneuries, ou principautés, ou autorités: toutes choses ont été créés par lui et pour lui; et lui est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui; et il est le chef du corps, de l’assemblée, lui qui est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’en toutes choses il tienne, lui, la première place; car, en lui, toute la plénitude s’est plue à habiter, et, par lui, à réconcilier toutes choses avec elle-même, ayant fait la paix par le sang de sa croix, par lui, soit les choses qui sont terre, soit les choses qui sont dans les cieux. Et vous qui étiez autrefois étrangers et ennemis quant à votre entendement, dans les mauvaises oeuvres, il vous a toutefois maintenant réconciliés le corps de sa chair, par la mort, pour vous présenter saints et irréprochables et irrépréhensibles devant lui, si du moins vous demeurez dans la foi, fondés et fermes, et ne vous laissant pas détourner de l’espérance de l’évangile que vous avez ouï, lequel a été prêché dans toute la création qui est sous le ciel, et duquel moi, Paul, je suis devenu serviteur. Colossiens 1:12-23».
«rendant grâces au Père qui nous a rendus capables de participer au lot des saints dans la lumière; qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés; qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création; Colossiens 1:12-15». Je sais que je me suis répété, c’est pour souligner le propos.
En croyant, nous retournons à notre état d’homme spirituel. Pas à un état d’homme naturel qui espère obtenir la vie éternelle. Nous ne retournons pas à des obligations de faire, le chemin de ceci, d’aller à Lourdes, (voilà encore une hérésie), de se faire absoudre ses péchés par un prêtre. Pas de purgatoire, on a la vie, l’éternelle. Je suis passé de la mort à la vie! Les mots dans les églises terrestres sont bien là: «paix, Jésus, Dieu, etc. mais vides de sens. Qu’on m’explique pourquoi je dois passer par le purgatoire, si je suis, par ma conversion, passé de la mort à la vie, si j’ai été transporté dans le royaume du Fils de son amour. Ce n’est qu’un exemple. Purgatoire : Le Robert: Théologie catholique : Lieu où les âmes des justes expient, se purifient de leurs péchés avant d’accéder au paradis. Quelle contradiction avec l’évangile. et :«Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang; Apocalypse 1:5». Et des versets comme celui-ci, il y en a une multitude.
La vie éternelle est donnée par Dieu, elle ne se monnaie pas. C’est le don gratuit de Dieu. «Car les gages du péché, c’est la mort; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur. Romains 6:23». Pas de purgatoire! Christ n’aurait-il pas fait le travail à la croix?
«mais, quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils né de femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos coeurs, criant: Abba, Père: de sorte que tu n’es plus esclave, mais fils: et, si fils, héritier aussi par Dieu. Galates 4:4-7». «Or la foi est l’assurance des choses qu’on espère, et la conviction de celles qu’on ne voit pas. Hébreux 11:1».
Nous, et les juifs, chaque homme qui le désire n’est plus sous la loi, mais sous la grâce. Notre accès est par Jésus libre auprès du Père.
«comme Abraham a cru Dieu, et cela lui fut compté à justice. Sachez donc que ceux qui sont sur le principe de la foi, ceux-là sont fils d’Abraham. Or l’écriture, prévoyant que Dieu justifierait les nations sur le principe de la foi, a d’avance annoncé la bonne nouvelle à Abraham: “En toi toutes les nations seront bénies”. De sorte que ceux qui sont sur le principe de la foi sont bénis avec le croyant Abraham. Car tous ceux qui sont sur le principe des oeuvres de loi sont sous malédiction; car il est écrit: “Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire”. Or que par la loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela est évident, parce que: “Le juste vivra de foi”. Mais la loi n’est pas sur le principe de la foi, mais: “Celui qui aura fait ces choses vivra par elles”. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous (car il est écrit: “Maudit est quiconque est pendu au bois”), afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux nations dans le Christ Jésus, afin que nous reçussions par la foi l’Esprit promis. Frères, je parle selon l’homme: personne n’annule une alliance qui est confirmée, même celle d’un homme, ni n’y ajoute. Or c’est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa semence. Il ne dit pas: “et aux semences”, comme parlant de plusieurs; mais comme parlant d’un seul: -“et à ta semence”, qui est Christ. Galates 3:6-16. C’est vraiment très clair. Ceux qui croient, juifs, grecs, femnes, hommes sont enfants d’Abraham.
Et :«Or avant que la foi vînt, nous étions gardés sous la loi, renfermés pour la foi qui devait être révélée; de sorte que la loi a été notre conducteur jusqu’à Christ, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi; mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un conducteur, car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus. Car vous tous qui avez été baptisés pour Christ, vous avez revêtu Christ: il n’y a ni Juif, ni Grec; il n’y a ni esclave, ni homme libre; il n’y a ni mâle, ni femelle: car vous tous, vous êtes un dans le Christ Jésus. Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, héritiers selon la promesse. Galates 3:23-29».
Ces passages sont clairs. Christ peut être le Seigneur de tous ceux qui croient. Et chaque homme peut avoir comme Père, papa, Dieu. Le Saint Père, n’est pas le pape, mais Dieu.
Ceux qui croient sont le peuple de Dieu.
Ensuite vient une autre dimension spirituelle le baptême du Saint Esprit. :« il leur dit: Avez-vous reçu l’Esprit Saint après voir cru? Et ils lui dirent: Mais nous n’avons même pas ouï dire si l’Esprit Saint est. Actes 19:2». Sans avoir le temps d’expliquer en détails, je cite quelques versets :«et Paul leur ayant imposé les mains, l’Esprit Saint vint sur eux, et ils parlèrent en langues et prophétisèrent. Actes 19:6».
«Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité: car il ne parlera pas de par lui-même; mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses qui vont arriver. Jean 16:13». L’Esprit de prophétie qui est :«Et je tombai devant ses pieds pour lui rendre hommage. Et il me dit: Garde-toi de le faire; je suis ton compagnon d’esclavage et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus: rends hommage à Dieu, car l’esprit de prophétie est le témoignage de Jésus. Apocalypse 19:10». Ceci est capital, primordial.
Nous conduire dans toute la vérité, cela veut dire quoi :«Jésus lui dit: Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie; nul ne vient au Père que par moi. Jean 14:6». Nous conduira dans toute la vérité, c’est nous conduire dans toute la pensée de Dieu contenue dans l’oeuvre de son Fils bien-aimé.
Et que fera cette vérité, que fera l’oeuvre de la parole en nous :«Jésus donc dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous persévérez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Jean 8:31-32». Chaque homme connaîtra la vérité et la vérité l’affranchira. D’esclave du péché, il deviendra libre.
Mais comme le dit Paul aux Galates :« Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair. Car la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair; et ces choses sont opposées l’une à l’autre, afin que vous ne pratiquiez pas les choses que vous voudriez. Mais si vous êtes conduis par l’Esprit, vous n’êtes pas sous la loi. Galates 5:16-18».
Marchez par l’Esprit c’est aussi :«Comme donc vous avez reçu le Christ Jésus, le Seigneur, marchez en lui, enracinés et édifiés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle avec des actions de grâces. Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par de vaines déceptions, selon l’enseignement des hommes, selon les éléments du monde, et non selon Christ; Colossiens 2:6-8». «Si vous êtes morts avec Christ aux éléments du monde, pourquoi, comme si vous étiez encore en vie dans le monde, établissez-vous des ordonnances, (qui ont bien une apparence de sagesse en dévotion volontaire et en humilité, et en ce qu’elles n’épargnent pas le corps, ne lui rendant pas un certain honneur), pour la satisfaction de la chair? Colossiens 2:20 et 23». Cela vous fait-il penser à quelque chose?
Marcher par l’Esprit c’est donc aussi ne pas se laisser mettre sous des jougs, des dogmes, des oeuvres naturelles et non spirituelles, toute la liste des choses citées plus haut.
,Marcher c”est :«Mais le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance: contre de telles choses, il n’y a pas de loi. Or ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Galates 5:22-25». Comme le disait le verset 23, contre de telles choses, il n’y a pas de loi. Rien qui n’ait un rapport avec la chair, la chair ne sert de rien. On peut, on «doit» se débarrasser de ses oripeaux ou de ses habits sales et vivre joyeux, tranquille par l’Esprit. (Voici, je viens comme un voleur. Bienheureux celui qui veille et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte.) Apocalypse 16:15». «Celui qui vaincra, celui-là sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. Apocalypse 3:5».
Alors on fait partie de l’Église, la vraie, la spirituelle. Une assemblée qui se prépare à rencontrer en vérité son Seigneur. Une assemblée composée de :«Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Toutes les assemblées du Christ vous saluent. Romains 16:16». Il n’y a pas qu’une grande église, avec son pape, mais des assemblées qui sont l’épouse de l’époux. «Réjouissons-nous et tressaillons de joie, et donnons-lui gloire; car les noces de l’Agneau sont venues; et sa femme s’est préparée; Apocalypse 19:7».
«afin qu’il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d’eau par la parole; afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable. Éphésiens 5:26-27». Normal puisqu’il nous conduira dans toute la vérité et que la vérité nous affranchira. Poursuivez la paix avec tous, et la sainteté, sans laquelle nul ne verra le Seigneur, Hébreux 12:14». «Mais lui, répondant, dit: En vérité, je vous dis: je ne vous connais pas. Matthieu 25:12». «Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom, et n’avons-nous pas chassé des démons en ton nom, et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom? Matthieu 7:22».
Comme dit Jésus :«Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous font du tort et vous persécutent, en sorte que vous soyez les fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes. Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense avez-vous? Les publicains même n’en font-ils pas autant? Et si vous saluez vos frères seulement, que faites-vous de plus que les autres? Les nations même ne font-elles pas ainsi? Vous, soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. Matthieu 5:44-48».
Je termine par :«Soyez donc miséricordieux, comme aussi votre Père est miséricordieux; Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, mais tout homme accompli sera comme son maître. Luc 6:3 et 40». Voilà un bel horizon. Pour cela :«Or, sans la foi il est impossible de lui plaire; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le recherchent. Hébreux 11:6».
Encore une chose. Dieu n’est que bon. «ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche: elle ne reviendra pas à moi sans effet, mais fera ce qui est mon plaisir, et accomplira ce pour quoi je l’ai envoyée. Car vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix; les montagnes et les collines éclateront devant vous en chants de triomphe, et tous les arbres des champs battront des mains: Ésaïe 55:11-12». Sa parole est Christ. «Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous (et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d’un fils unique de la part du Père) pleine de grâce et de vérité; Jean 1:14».
La lutte contre le diable se fait parole contre parole. Donc quand il est dit :«et il est vêtu d’un vêtement teint dans le sang; et son nom s’appelle: “La Parole de Dieu”; et les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues de fin lin, blanc et pur; et une épée aiguë à deux tranchants sort de sa bouche, afin qu’il en frappe les nations; et lui les paîtra avec une verge de fer, et lui foule la cuve du vin de la fureur de la colère de Dieu le Tout-puissant; et il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit: “Roi des rois, et Seigneur des seigneurs”. Apocalypse 19:13-16». Cela veut dire que le combat final se fera parole contre parole, puissance contre puissance. Au même titre qu’il nous est dit :«Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force; revêtez-vous de l’armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable: car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez l’armure complète de Dieu, afin que, au mauvais jour, vous puissiez résister, et, après avoir tout surmonté, tenir ferme. Éphésiens 6:10-13».
Étant spirituel, si nous ne le sommes, notre combat est dans les lieux célestes. Lorsque je lis parfois sur Causeur ou Dreuz :«vivement qui Jésus revienne pour botter le cul des musulmans», je m’étonne. Même si je déteste l’islam qui est une doctrine satanique, composé d’idolâtres et comme le dit Wafa Sultan :«de décérébrés». Mais bon, l’église sans tache ni ride, ni rien de semblable n’est pas encore manifestée. Lorsqu’elle sera manifestée, elle annoncera pleinement le royaume de Dieu. «Car le royaume de Dieu n’est pas pas en parole, mais en puissance. 1 Corinthiens 4:20». «car la parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais à nous qui obtenons le salut elle est la puissance de ». 1 Corinthiens 1:18».
J’espère avoir été compréhensible, que mon texte est plus aeré. Il est bien clair que je n’attaque pas personnellement l’abbé Arbez. Au passage, je passe des vacances au Tessin. Il y a de nombreuses peintures sur les maisons représentant Marie et Jésus. Marie est souvent trois fois plus grande que Jésus, lumineuse, je rigole, sainte mère de Dieu, ou elle est représentée tenant Jésus bébé dans ses bras. On y voit aussi Jésus en croix. Alors que «il n’est pas ici; car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur gisait; Matthieu 28:6». Ce principe : Marie mère de Dieu sépare de Christ. C’est une doctrine de démons. Cher abbé ce n’est pas vous qui l’avez initiée, je le sais. Elle fait néanmoins du tort à Christ. Mais vous êtes libre de penser que je suis fou.
Alors oui, je suis attristé par l’oeuvre de l’église catholique. Une collègue me disait :«Ha mais la nona, c’est quelque chose», par contre Jésus, elle s’en tape. Je rappelle que Marie n’apparaît pas dans l’apocalypse et c’est normal. Car dans l’évangile, elle n’a pas la position que lui donne l’église catholique. Elle est une croyante comme les autres croyants.
Je termine par Jean 15.18-27. Bien à vous tous.
J’ai écrit ce texte sur mon natel avec toutes les difficultés que cela comportent.
@ Yvan Cochard. J’ai pris le temps de lire votre commentaire jusqu’au bout mais un effort de synthèse serait tout à son avantage. Je crains fort que la longueur de celui-ci le protège d’être lu du plus grand nombre. Cordialement,
je l’ai lu jusqu’au bout, j’y retrouve point par point et dans toute sa longueur le catalogue habituel de dénonciations anticatholiques au nom d’une certaine lecture biblique.
la définition qui est donnée de l’oecuménisme m’étonne: une abomination?
quand je partage une discussion avec des pasteurs, je n’ai aucunement le sentiment d’être dans l’abomination. je les écoute et respecte leur point de vue qui n’est pas forcément le mien, et réciproquement!
si M. Cochard prenait la peine de dialoguer avec des personnes croyantes ayant des approches différentes des siennes, cela pourrait être éclairant et instructif, plutôt que de tourner en rond et de maudire toutes les Eglises sauf la sienne.
@ Abbé ARBEZ. Yvan Cochard traite l’œcuménisme d’abomination sans préciser sa pensée, c’est vrai, et je comprends que cela puisse heurter des sensibilités. Si l’œcuménisme consiste à rejoindre le COE (Conseil Oecuménique des Eglises) et à vilipender Israël (au nom de tout ce qui nous unis), alors oui il s’agit d’une abomination. Je préfère tenter de pratiquer l’ouverture dans le respect réciproque et parler de tout ce qui nous sépare en vue d’une unité réelle. Ce que nous nous efforçons de faire depuis des mois, avec parfois des “coups de gueule” mais aussi des échanges positifs et inspirants. Chacun exprime aussi son point de vue et son témoignage dans les formes qui traduisent ses convictions et ou il en est dans son “pèlerinage ” spirituel. Pour moi l’œcuménisme est un faux problème car j’ai la conviction qu’il n’y a qu’une seule Eglise de Jésus-Christ dont lui seul connait les contours, composée de chrétiens imparfaits qui doivent apprendre à se parler en vérité. C’est parfois difficile, c’est vrai, mais c’est aussi passionnant. Le fer aiguise le fer.
Merci Gigobleu.
Je ne suis basé que sur la bible, de laquelle lorsque je suis inspiré par L’Esprit Saint, peut se dégager la parole ou la pensée de Dieu.
Mon but n’est pas de plaire, ni de défendre telle ou telle église. Je ne devrais même pas dénoncer les erreurs flagrantes de certaines. Car je sais, que je n’ai pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre des puissances dans les lieux célestes. En tant qu’éducateur spécialisé, j’ai encore trop envie d’argumenter alors qu’une partie de moi sait qu’elle perd son temps. Je ne parle pas de notre échange.
Mon but est de me laisser inspirer pour comprendre quelle est la pensée de Dieu. Chaque matin j’ouvre ce trésor qu’est la bible pour y découvrir une nouvelle facette de Dieu. Et cela me rejouit et me conduit.
Si je constate par mes lectures qu’une pensée, une manière de faire, chez moi ou dans les églises, n’est pas inspirée par l’Esprit, je la rejette. Je ne peux m’en accommoder. Un peu comme David devant Goliath. C’est de cela que je parlais vis-à-vis de l’oecuménisme. Le but n’est pas de plaire à tous. Je désire avoir la foi de Dieu. Je ne peux donc pas accepter l’inacceptable, par gentillesse. C’est comme si je disais :«prenons un peu de ce que pense les musulmans, il doit bien y avoir quelque chose de bon». Il est facile de repondre :«jamais». Il en va de même pour moi pour les fausses doctrines, car elles sont opposées à Dieu et son Fils.
J’aime profondément chaque homme, même s’il commet des erreurs. Mais, je me sens comme Jésus qui pleurait sur Jérusalem. Je suis estomaqué, en souffrance de voir ce qui n’est pas selon l’évangile. Dans le mot bonne nouvelle-évangile, j’y mets aussi l’ancien testament, car il n’y était déjà question que de Jésus.
Si je ne peux, (déjà que ce n’est pas simple, entre guillemets, de saisir toute la pensée de Dieu), pas démontrer par l’écriture que ma croyance, ma pratique est dans la ligne de l’évangile, alors là, je m’ouvrirai à toutes sortes de doctrine terrestres et de démons. Car action du diable il y a pour nous éloigner de la vérité.
Mais l’Esprit conduira ceux qui marchent selon l’Esprit dans toute la vérité. C’est une promesse, je veux la saisir. Dieu et Christ sont uns. Je désire devenir un avec eux.
S’il en est ainsi comment mélanger de l’eau avec de l’huile?
Voilà encore quelques pensées.
Merci pour ces échanges.
Bien à vous.
Merci pour votre remarque. J’essaierai d’être plus concis la prochaine fois. Sur un téléphone ce n’est pas évident.
J’ai aussi fait de mon mieux pour expliquer des choses que certains ne comprennent pas.
@ Yvan Cochard,
Ce n’est pas une question de concision. Vous pouvez rédiger dans l’ivresse, mais il faut relire à jeûn. Il n’y a pas urgence.
Rentrez chez vous, prenez votre temps et surtout, ajoutez – beaucoup – de ligne de blanc entre les paragraphes, ça rendra votre texte plus digeste ( je n’ai pas pu le lire, comme on le dit d’un livre qu’il nous est tombé des mains.
Je n’insisterai pas plus. Néanmoins je constate encore une fois que vous éludez les questions.
La question n’est pas de plaire aux hommes, mais à Dieu.
L’avenir nous dira qui a raison. Et surtout, Dieu confirmera ou les uns ou les autres.
Au passage, je parle à d’autres personnes, la preuve je vous ai parlé.
j’élude, tu éludes, il élude, etc
ça ne veut rien dire.
il faut trouver la bonne fréquence dans toute communication et ne pas entrer dans le reproche et le jugement si l’autre est sur une ligne différente.
Encore une réponse de jésuite, pas d’éducateur. L’important était Dieu confirmera les uns ou les autres. Je suis aussi éducateur spécialisé, l’argumentation, je connais, l’évitement, non!
pourquoi toujours cette posture de donneur de leçons au nom d’une vérité à imposer?
vous soulevez beaucoup de questions, auxquelles il a déjà été apporté dans d’autres articles ou commentaires des éléments de réponses différentes des vôtres.
j’estime ne rien avoir éludé, j’ai seulement osé donner ma vision des choses, avec des explications détaillées je crois!
Il me semble que vous projetez, très cher.
Néanmoins, je maintiens, vous n’avez pas répondu à mes questions. Comme je vous sens nerveux, je stoppe mes discussions avec vous. Bien à vous.
@ Yvan Cochard. Si vous interpellez un Père jésuite, il est normal que vous receviez une réponse de jésuite. Et, lorsqu’un jésuite vous répond par l’évitement (auquel, reconnaissons-le, ils sont remarquablement formés), cela signifie simplement que votre argumentation a porté (ce qui ne signifie pas qu’elle est entièrement juste mais qu’elle a marqué des points). L’évitement a l’avantage de vous décontenancer et redonne à l’adversaire sont avantage initial. L’évitement est très efficace dans le dialogue entre deux personnes mais est très risqué dans un débat public car chacun est à même de voir qui évite qui. Pour moi, la stratégie de communication la plus efficace reste la parabole. Elle consiste à faire admettre des évidences qui, une fois actées par tous, deviennent impossibles à réfuter. Tout un apprentissage à utiliser avec modération car, n’est pas Jésus qui veut …
L’humilité qui fait dire systématiquement que les points de vue évangéliques sont tout droit sortis d’un Catalogue répétitif sous entendu peu dignes d’intérêt me confirme de ne plus ajouter un minute d’attention aux articles signés Arbez.
L’eglise Romaine dans sa splendeur ancienne est de plus en plus sur bien des points abordés ces jours ci par nombre de commentateurs, apostate. Les jugements des juges américains viennent ajouter à la désertification des églises par les membres qui cherchent Dieu et n’ont en réponse que de la religion triste et froide, mêlés de regrets des tels passés plus glorieux !
Les églises non catholiques sont vues de très haut, comme des erreurs de l’histoire, avec des théologies de trottoir et des obsessions anti romaines à faire rigoler n’importe quel chanoine!
Bref j’abhorre encore plus le catholicisme depuis que je lis ces articles ou l’esprit de l’evangile n’est pas au rendez-vous ! Alors je le quitte, bon vent aux lecteurs souvent très sympas dans leur commentaire !
L’aigreur n’est jamais bonne conseillère. Vous ne supportez pas qu’on ne soit pas d’accord avec vos accusations permanentes, cathophobes jusqu’à la nausée. C’est votre problème.
Côté froideur et rigidité, vos milieux sont pas mal non plus.
Pour être franc j’ai trouvé vos commentaires convenus et sans intérêt.