Publié par Ftouh Souhail le 22 août 2018

Il faut comprendre une chose que la critique du dogme du multiculturalisme au Canada amène son lot de problèmes pour chaque personne qui ose exprimer son opinion. L’ampleur de la censure au pays est inquiétante, où la machine fédérale utilise à cet effet de nombreux moyens pour museler les élus. 

Dans la foulée de tweets critiques sur le multiculturalisme au Canada, le député canadien conservateur Maxime Bernier a reçu une réprimande officielle, à quelques jours du congrès national de la formation.

Un député du parti Liberal du Canada, proche du Premier ministre canadien Justin Trudeau, exige que Maxime Bernier soit exclu du caucus conservateur pour des propos sur les immigrants récemment publiés sur les réseaux sociaux. Arif Virani, secrétaire parlementaire du ministre du Patrimoine canadien et du Multiculturalisme, a envoyé une lettre au chef conservateur, Andrew Scheer, pour lui demander d’agir immédiatement. Il dénonçait au passage son silence depuis la publication des messages de M. Bernier.

Dans une série de gazouillis sur Twitter, Maxime Bernier dénonçait « le multiculturalisme extrême et le culte de la diversité de Trudeau », en faisant allusion au premier ministre du Canada. M. Bernier a envoyé une série de messages depuis dimanche dernier, affirmant que trop de diversité et de multiculturalisme pourraient diluer les valeurs canadiennes. « Plus de diversité ne nous rendra pas plus forts, cela détruira notre pays », a-t-il écrit après avoir dénoncé « la balkanisation culturelle » qui « amène la méfiance, les conflits sociaux et potentiellement la violence ».

Le Parti Conservateur du Canada a été obligé de se désolidariser des propos du député et il a affirmé par communiqué que Maxime Bernier « n’a pas de rôle officiel au sein du caucus et ne parle pas au nom du Parti conservateur du Canada sur quelque question que ce soit »

Toute critique du multiculturalisme au Canada est réprimandé à tel point qu’on exige actuellement l’expulsion du député conservateur, Maxime Bernier.

Le député libéral Arif Virani, défenseur farouche du multiculturalisme de Justin Trudeau, a lancé un ultimatum au chef conservateur : s’il n’exclut pas Maxime Bernier de son caucus, les Canadiens en viendront à la conclusion qu’il accepte ses propos.

Un chef gauchiste pro-immigration, le néo-démocrate Jagmeet Sing, considère que les commentaires sur la critique du multiculturalisme envoie un message dangereux.

Le bureau du Parti Conservateur du Canada, Andrew Scheer, a souligné qu’en vertu de la Loi sur le Parlement du Canada, ce sont les députés du caucus, à hauteur de 20 %, qui doivent demander l’expulsion d’un député et approuver cette proposition lors d’un scrutin secret. Dans son communiqué publié, le chef du Parti Conservateur du Canada a été obligé de rassurer les futurs immigrants qui veulent entrer au Canada. M. Scheer a déclaré qu’un gouvernement conservateur continuerait « à accueillir les gens du monde entier qui veulent venir ici en raison de la société que nous avons bâtie ».

La presse officielle canadienne n’a aucune capacité pour demander des comptes à l’élite politique qui encourage l’immigration et de la promotion politique du multiculturalisme. Les élites canadiennes et les soi-disant politiques qui dominent aujourd’hui le pays se sont convertis à l’idéologie destructrice du multiculturalisme et affirment que toutes les cultures se valent. Les élus, les juges, les syndicats, les universités et les médias canadiens sont aveuglés par le politiquement correct et ont choisi le parti de l’islam. Des gens sont contraints d’aller sur les réseaux sociaux pour critiquer l’approche du gouvernement Trudeau en matière d’immigration et le modèle de multiculturalisme canadien. La propagande officielle au Canada ne relate que les vertus du multiculturalisme. Le pays qui manque de main d’oeuvre et ne peut pas se passer d’immigrants.

 

Maxime Bernier accusé d’avoir provoqué le vandalisme d’un parc qui porte un nom pakistanais 

Et comme il faillait diaboliser médiatiquement encore cet élu qui a osé donner son avis contre le dogme du multiculturalisme dans son pays, des immigrants musulmans accusent Maxime Bernier d’avoir inciter au vandalisme d’un parc dans la capitale de la province canadienne du Manitoba.

Rashid Ahmed , un leader de la communauté pakistanaise de Winnipeg affirme qu’un parc municipal dont le nom a suscité la colère du député québécois Maxime Bernier a été vandalisé. Rashid Ahmed soutient que d’autres membres de la communauté et lui-même pensent que les messages publiés sur le réseau social Twitter par Maxime Bernier ont motivé les vandales.

Plus tôt cette semaine, le député conservateur Maxime Bernier avait critiqué le nom du parc, qui honore le fondateur du Pakistan, le dirigeant musulman Mohammed Ali Jinnah, en soutenant qu’il s’agit d’un exemple de ce qu’il a qualifié de «multiculturalisme libéral extrême». « L’indépendance du Pakistan a mené à un million de morts », a-t-il rappelé.

M. Bernier a critiqué aussi le fait que, dans le même temps, une autre ville canadienne, Victoria, capitale de la Colombie-Britannique, a enlevé une statue de John A. Macdonald, l’un des pères fondateurs du Canada.

«Pendant qu’une statue de John A. Macdonald est enlevée à Victoria, un parc a récemment été nommé en l’honneur du fondateur du Pakistan à Winnipeg», a-t-il écrit.

C’est la goutte qui a fait déborder le vase pour les adeptes du multiculturalisme au Canada, qui considèrent cette position de M. Bernier comme « une attaque haineuse » contre tous les Canadiens d’origine pakistanaise. Le micromessage de M. Bernier sur Tweeter a «provoqué une tempête, beaucoup de critiques», a déclaré le leader de la communauté pakistanaise au réseau CTV.

Des millers de personnes ont participé dans un meeting dans le parc Mohammed Ali Jinnah pour célébrer le jour de l’indépendance du Pakistan, qui est officiellement observé le 14 août. La journée commémore la création d’un Pakistan indépendant en 1947, en grande partie grâce aux efforts du dirigeant de la Ligue musulmane Pakistanaise qui repose aujourd’hui dans un large mausolée de marbre, le Mazar-e-Quaid à Karachi.

Le fondateur du Pakistan devient un héros pour le Canada de Justin Trudeau 

En dépit des critiques selon lesquelles le parc aurait été nommé en l’honneur d’une personne sans lien direct avec le Canada, le chef de la communauté pakistanise au Canada, Rashid Ahmed, a déclaré que le parc célèbre l’unité. «En tant que Pakistanais-Canadiens, nous aimons le multiculturalisme parce que c’est la force de notre société», a-t-il déclaré à CTV.

D’autres villes canadiennes reçoivent actuellement des demandes pakistanaises pour changer des noms des rues, des parcs et des salles de sports afin de porter des noms de chefs islamiques comme Muhammad Zaffrullah Khan, qui est aussi un cofondateur du Pakistan et Militant de la Ligue musulmane Pakistanaise.

C’est là que ça devient un problème. Chaque personne au Canada qui ose exprimer en public son opinion sur ce multiculturalisme se fait passer pour un anti-immigration par les mercenaires du multiculturalisme. Conscients de la pression qu’ils peuvent subissent, beaucoup d’universitaires et intellectuels canadiens sont obligés présentement d’exprimer leurs opinons dans des sites européens et sous des noms anonymes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.

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