« Die Juden sind unser Unglück » – « Les Juifs sont notre malheur ».
Ce slogan dû à l’historien allemand Heinrich von Treitschke (1879) est emblématique de l’obsession antisémite allemande. Pendant la période qui va de la fin du XIXeme à 1945, les Allemands ont fait des Juifs la cause unique de leur malheur. Les historiens ont décrit comment, autour de l’image du juif, se sont cristallisés tous les drames auxquels la société allemande moderne a été confrontée.
Les Allemands ont subi, dans un temps relativement court, les effets brutaux et destructeurs de la modernisation industrielle. Profondément imprégnés par le sentiment de leur impuissance, ils ne pouvaient chercher en eux la cause de leur désespoir. Ils n’acceptaient pas d’ être la cause d’une histoire qu’ils rejetaient en bloc. La cause de ce qu’ils vivaient comme une déchéance, (la défaite de 14-18; la grande crise de 1929…) ne pouvait être qu’une cause étrangère à la fois externe et interne. A leurs yeux, le Juif incarnait idéalement cette « causalité diabolique ». Il devint très vite l’origine du malheur allemand et donc du malheur du monde. Le traquer, le dénoncer, l’extirper de la société et de la culture allemande devint une entreprise de salut public. L’éliminer totalement, l’exterminer, fut la suite logique de ce préjugé délirant qui culmina dans une véritable « psychose antisémite » avec l’avènement du 3ème Reich.
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Hitler fut perçu comme le sauveur de l’Allemagne, comme l’homme providentiel qui allait rétablir l’Allemagne dans sa grandeur mythique en la débarrassant de ses Juifs.
La mise en œuvre de cette équation, le bonheur=la nation-les Juifs, passant par la Solution Finale, aboutit au chaos et à faire des Allemands les plus grands criminels de l’histoire.
Ainsi, la réalisation du rêve de la Grande Allemagne est passée par le meurtre de masse. Le slogan « Le Juif est notre malheur » visait à occulter un fait incontestable, à savoir que l’Allemagne fut effectivement au XXème siècle, le malheur du monde.
L’Allemagne a-t-elle changé ?
L’Allemagne est-elle capable de se penser comme cause de sa propre histoire ? Est-elle sortie de la problématique « victimes-bourreaux » qui condamne à une vision négative, pour ne pas dire criminelle, de l’histoire ? Au moment où elle semblait être réconciliée avec elle-même, où elle disait : « les Juifs sont un élément de notre bonheur », elle ouvre toute grande les portes d’une immigration de masse, essentiellement musulmane, porteuse de l’affreux préjugé « Les Juifs sont notre malheur ».
Cet immigré que la conscience ou l’inconscient collectif assimile au Juif, réactive le drame allemand.
Pour sortir de cette impasse, l’Allemagne doit être capable d’appréhender les réalités sans passer par le filtre de la rédemption, du mythe ou de la confusion. Madame Merkel, et au-delà l’ensemble de la classe politique européenne, doivent intégrer un fait très simple : le migrant actuel n’a rien à voir avec le Juif d’hier. Les confondre, c’est céder à un leurre, cela ne rachètera pas l’Allemagne pour les crimes commis. L’Allemagne a cru hier se construire sur la destruction des Juifs. Le Juif pensait-elle, est mon malheur. Elle espère aujourd’hui se réaliser et échapper à sa culpabilité en s’ouvrant à l’immigration de masse. Elle dit : le migrant est mon bonheur. Grâce à lui, je vais me guérir de tous mes maux. Principalement celui engendré par l’ancienne croyance, le bonheur = Allemagne – le Juif.
Son credo aujourd’hui est : Le bonheur= Allemagne (Europe) + le migrant.
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Les deux croyances sont similaires. Elles montrent que l’Allemagne persiste dans la même démarche. Pour échapper au scénario maudit, elle le répète. Elle fait de « l’autre » la cause de ce qu’elle est ou n’est pas, autrement dit l’Allemagne se perçoit toujours comme une sorte de néant. Lorsqu’elle se penche sur elle-même, elle fait face au vide. Les grandes figures tutélaires, Goethe et Schiller, ne peuvent donner sens à son histoire brisée. L’Allemagne des Lumières à disparu avec les Juifs qui croyaient en elle. Stéphane Zweig s’est suicidé.
Madame Merkel est l’incarnation de ce vide. Il suffit de l’entendre. Son désarroi est palpable. Elle dirige l’Etat le plus puissant d’Europe. Elle dirige l’Union européenne. Où conduit-elle cet étrange attelage ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.
C’est tout le problème palestinien remake et poursuite de la guerre 39/45 les zafabes sont charges par les européens de finir le travail des nazis . Ni la France no l Allemagne n’ont changé d’objectif depuis 1941/1918
Des gens sans foi ni Lois rien que des assassins en tète les boches en deuxième les bidochons en troisième lieu les bougnoules issus de Muphti félon copain coquin de Hitler et ami de la France qui a aide le félon a partir et se soustraire a la justice de Nuremberg
Avec comme deuxième membre de l’attelage: Macron,
Merkel conduit l’UE vers le chaos, Monsieur.
C’est ce contre quoi s’arc-boute le groupe de Visegrad.
Et il a bien raison, le groupe de Visegrad.
Heureusement qu’il reste quelques dirigeants sensés, soucieux du bien de leur peuple.
Mme Merkel perd la tête. Comment peut-elle ne pas voir les dommages que causent les peuplades qui s’installent chez nous ? Est-elle bornée ? Insensible, en tout cas.
Merci pour cet article! Eh non, l´Allemagne n´est pas guéri! Le slogan germanique similaire “Soit nous, soit eux (les Juifs) a toujours été d´actualité! Certains pensent que Luther a en quelque sorte rétablit un certain équilibre mais c´est complètement faux, en fait un grand orgueil que de mettre Luther sur le trône, lui, un antisémite incurable qui d´ailleurs en est mort (jugement de D.ieu expéditif!) . Sachons analyser avec Sagese le fait que les Germains seraient un des 7 peupes chassés de Canaan par les Israelites quand ils prirent le pays d´Eden Israel ! Donc, on imagine la rancune! Et s´ils ne sont pas une de ces tribus, ils sont malgré tout les rejetons spirituels d´Esau comme toutes les nations, là aussi une haine rancunière jamais guérie…Il y aurait tant à dire!
Merci pour cet article! Eh non, l´Allemagne n´est pas guéri! Le slogan germanique similaire “Soit nous, soit eux (les Juifs) a toujours été d´actualité! Certains pensent que Luther a en quelque sorte rétablit un certain équilibre mais c´est complètement faux, en fait un grand orgueil que de mettre Luther sur le trône, lui, un antisémite incurable qui d´ailleurs en est mort (jugement de D.ieu expéditif!) . Sachons analyser avec Sagese le fait que les Germains seraient un des 7 peupes chassés de Canaan par les Israelites quand ils prirent le pays d´Eden Israel ! Donc, on imagine la rancune! Et s´ils ne sont pas une de ces tribus, ils sont malgré tout les rejetons spirituels d´Esau comme toutes les nations, là aussi une haine rancunière jamais guérie…Il y aurait tant à dire!
les allemands ne changeront pas!
surs d’eux même et dominateurs
méprisant leurs voisins
et pour se donner bonne conscience déifiant les musulmans plus arrogants qu’eux!
Merci pour cet article! Eh non, l´Allemagne n´est pas guérie! Le slogan germanique similaire “Soit nous, soit eux (les Juifs) a toujours été d´actualité! Certains pensent que Luther a en quelque sorte rétabli un certain équilibre mais c´est complètement faux, en fait un grand orgueil que de mettre Luther sur le trône, lui, un antisémite incurable qui d´ailleurs en est mort (jugement de D.ieu expéditif!) . Sachons analyser avec Sagese le fait que les Germains seraient un des 7 peupes chassés de Canaan par les Israelites quand ils prirent le pays d´Eden Israel ! Donc, on imagine la rancune! Et s´ils ne sont pas une de ces tribus, ils sont malgré tout les rejetons spirituels d´Esau comme toutes les nations, là aussi une haine rancunière jamais guérie…Il y aurait tant à dire!
il ne faudrait pas oublier que ces attaques antijuives sont le produit d’une sous-culture antisémite qui sévissait autant en France qu’en Allemagne. C’est une sombre période: même en Suisse, Pilet-Golaz, conseiller fédéral, avait des sympathies nazies. Le poison était répandu partout, en Allemagne c’est l’habileté politique d’Hitler et le vieux fond luthérien antijudaïque qui a fait le reste.
En faisant court .
C’est 1 peu trop simpliste car il semblerait que vs oubliez au moins 2 faits .
1) A .Hitler était allé voir le mufti (donc muz) de Jerusalem géré par l’Angleterre pour entendre “solution finale” … , ce qu’il a retenu , malheureuse)’
2) la religion catholique aussi a participé “n’enseignait-elle pas ds leur catéchise , depuis des siècles que les juifs étaient des nuisibles et qu’ils auraient tué le dieu-jésus … . nombreuses fresques en témoignent , etc .
vs osez parler aussi “sous-culture antisémite” , Luther et autres certainement … .
Aujourd’hui rien n’a changé ; HÉLAS ( héïkh’a ) .le problème est déplacé
Le seul qui pourra arrêter cet obscurantisme c’est le Mashiah’ ! et que tous les respeceux de D’IEU s’unissent .EN-FIN .
Shalom
Les juifs sont bons, même excellents, dans tous les domaines dans lesquels ils s’investissent. C’est insupportable pour beaucoup de gens et c’est la cause première de l’antisémitisme.
Une remarque, toutefois, Monsieur: Stéphane Zweig n’était pas
allemand, mais autrichien, né à Vienne.
Il s’est suicidé, en effet, exilé au Brésil où, de bonne foi, il a
essayé de se persuader que le métissage qu’il observait là-bas–
et qui le ravissait– , était la solution d’avenir, pour parer au
racisme.
Sebastian Kurz n’est pas Angela Merkel.
Et, si la repentance appliquée aux Allemands par la Chancelière
pour rédimer, en quelque sorte, la culpabilité allemande due
aux crimes de la seconde guerre mondiale,— via l’importation de
“migrants”—, est une solution aussi stupide que criminelle, la
même repentance, appliquée au peuple français, par l’abject
Macron, ne peut produire que des effets négatifs, vu que la
majorité desdits “migrants” est mahométane, donc antisémite:
le coran est sans équivoque, dans ses appels au meurtre des
mécréants.
Pour vos lecteurs, voici 2 courts extraits de : ” Le Brésil, terre
d’avenir”, de S. Zweig:
” Jamais on ne peut découvrir entre les douzaines de races, la
moindre trace de particularisme hostile, pas plus chez les
adultes que chez les enfants. L’enfant noir joue avec l’enfant
blanc… aucune restriction, aucun boycott, même privé.
Quand ils ( les Brésiliens) font leur service ou exercent leurs
fonctions au marché, dans les bureaux, dans les boutiques,
personne ne songe à se grouper par origine ou par couleur,
tout le monde travaille ensemble, pacifiquement et amicale-
ment… la haine de classe, la haine de race, cette plante
vénéneuse d’Europe, n’a encore ici ni racines, ni terrain.”
” L’Amérique a trop de capitaux liquides qui dorment,
improductifs, dans ses banques; l’Europe a trop d’hommes,
trop peu d’espace, et sa congestion permanente la conduit
sans cesse à la frénésie politique. Le Brésil, lui, souffre d’
anémie: trop peu d’hommes sur un trop grand espace.
La cure est là, à la fois pour l’Ancien Continent et le Nouveau:
une vaste transfusion de sang et de capital, opérée avec toute
la prudence et toute la patience désirables.”
A relire ces lignes, et à vous les écrire, je ne peux m’empêcher
de penser que cette idée d’hémorragie/transfusion est en train
de s’opérer: était-ce ce à quoi aspirait S. Zweig? Je ne pourrais
l’assurer.
Leur “malheure” est mort a Aushwitz. Q`ils crevent avec le “bonheure ” musulman. Ils bien merite.
Je ne pense pas que l’Allemagne ait été plus antisémite que ses voisins à la même époque. Les nazis ont toujours été minoritaires, n’oublions pas que ce sont les lâchetés politiques de politiciens comme Von Papen qui ont donné le pouvoir à Hitler, ou la division entre les communistes, les socialistes et les libéraux incapables de s’entendre. Une fois au pouvoir, l’engrenage s’enclenche, incendie du reichstag, pleins pouvoirs, opposants à Dachau, mise en place d’un Etat totalitaire.
Même après deux guerres mondiales ils ont rien appris. L’Allemagne, éternel pays emmerdeur