Publié par Jean-Patrick Grumberg le 30 août 2018

Ce n’est pas parce que les médias ne parlent pas des scandales et des affaires de corruption de l’Administration Obama qu’elles n’existent pas : les médias sont les rapporteurs des faits, pas leurs créateurs, les escamoter ne fait pas disparaître la réalité.

Et ce n’est pas parce que Clinton et Obama n’ont pas encore été mis en accusation qu’ils ne le seront pas : après les élections de mi-mandat, et le remplacement du mauvais ministre de la Justice Jeff Sessions choisi par Trump (il doit s’en mordre les doigts) et de son second, Rod Rosenstein, les événements pourraient bien nous réserver de belles surprises.

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Ce qui est certain, c’est que si Hillary Clinton avait été élue, rien de tout cela ne serait apparu.

Lorsque l’Administration Obama divulgue une fausse histoire au New York Times pour déclencher une enquête sur l’histoire publiée

Sara Carter – toujours elle dont je salue régulièrement le superbe travail d’investigation – vient de révéler, après l’audition pendant 7 heures du directeur adjoint du FBI Bruce Ohr, dont la femme a mis sur pied le dossier russe anti-Trump payé par Hillary Clinton et les Démocrates, que le député Républicain Mark Meadows a “appris de nouvelles informations qui confirment ses soupçons que le FBI et le ministère de la Justice [d’Obama] ont divulgué des informations aux médias, pour ensuite utiliser la publication de ces informations comme justificatif pour demander les mandats de surveillance à la cour Secrète (FISA), pour espionner la campagne électorale du candidat Trump.”

Autrement dit :

  • L’administration Obama décide d’espionner la campagne électorale du candidat Trump – rien de nouveau, Nixon a lui aussi fait espionner le camp adverse, et comme il était Républicain, c’est devenu le scandale du Watergate.
  • Pour mettre la Trump tower sur écoute, le FBI fait fuiter aux médias une histoire inventée par les Démocrates de collusion avec la Russie – le dossier Steele du nom de l’agent britannique Christopher Steele, fabriqué par la firme Fusion GPS, payé par Hillary Clinton et le parti Démocrate.
  • Au passage, Nellie Ohr, la femme de Bruce Ohr, le directeur du FBI qui est en contact avec Steele, travaille pour Fusion GPS, et en 2016, elle a participé à la fabrication du faux dossier sur la collusion russe que son mari à fourni au FBI – qui à son tour en a divulgué des morceaux aux médias.
  • Au passage toujours, Bruce Ohr a déclaré à ses supérieurs du département de la Justice avoir un conflit d’intérêts dans le dossier, du fait que sa femme travaille pour Fusion GPS, mais l’administration Obama n’a pas souhaité entraver son bon travail et a laissé Ohr continuer à s’affairer sur le dossier.
  • Au passage encore, Christopher Steele a été payé pendant plus d’un an par le Département d’Etat, puis, lorsqu’il a fait fuiter des informations à la presse, l’administration Obama l’a licencié, mais Ohr a continué à le rencontrer, et à faire passer les informations qu’il réunissait contre Trump au FBI.

Enfin, souvenez-vous que James Comey, l’ex-directeur du FBI, a été renvoyé par l’administration Trump pour ses malversations nombreuses dans la gestion – en pleine campagne électorale – du scandale des emails d’Hillary Clinton. Le 10 mai 2017, Bruce Ohr a écrit, dans une lettre manuscrite que la commission d’enquête du Congrès s’est procurée :

“Coup de téléphone à Chris” [Christopher Steele]. “[Chris] est très préoccupé par le renvoi de Comey, de peur qu’ils [Steele, Nellie Ohr, Fusion GPS…] vont être exposés”.

Et pour clore l’histoire, le FBI a continué à chercher à valider le dossier Steele après s’en être servi pour pouvoir espionner la campagne Trump, pour couvrir ses arrières, car le dossier ne repose sur rien de solide, et Bruce Ohr savait que le dossier était biaisé et peu crédible. Il savait qui l’avait payé, il savait que Steele est un anti-Trump acharné, lorsque le dossier a servi de base auprès de la Cour spéciale pour obtenir de mettre la Trump Tower sur écoute.

Le FBI d’Obama fait l’objet d’une enquête concernant son enquête sur le scandale des emails d’Hillary

Une commission d’enquête de la Chambre des représentants vient d’interroger un fonctionnaire du FBI. Aucune chaîne de télévision d’information en continu n’en parle. Pratiquement tous les médias ont passé l’information sous silence. Et pourtant… le scandale des emails de Clinton n’est pas terminé.

Une enquête du Congrès est en cours. Elle porte sur la façon dont le FBI d’Obama a mené son enquête sur l’utilisation illégale par Hillary Clinton d’un serveur de courrier électronique privé, installé à son domicile pour conduire les affaires de l’Etat, y compris pour envoyer et recevoir des emails classés top secret.

Cette enquête va sérieusement être compliquée par la révélation, cette semaine, que le serveur privé d’Hillary a été hacké par l’armée chinoise alors qu’elle conduisait des négociations avec la Chine.

Mais pour revenir à l’enquête…

Le Washington Examiner affirme que les comités judiciaires et de surveillance du Congrès ont rencontré en privé le fonctionnaire du FBI Jonathan Moffa, vendredi dernier – et qu’il s’agissait de la dernière d’une série d’entrevues destinées à examiner le traitement douteux par le FBI d’Obama de l’enquête sur le serveur non autorisé de l’ancienne secrétaire d’État.

  • Le nom de Moffa a été mentionné dans une lettre du mois d’avril envoyée au président du Comité de surveillance du gouvernement Trey Gowdy par le député Mark Meadows, qui a pris connaissance des emails de février 2016 qui suggéraient la coordination du ministère de la Justice avec le FBI avant que James Comey ne recommande publiquement en juillet qu’aucune accusation ne soit portée contre Clinton, qui était alors candidat à la présidence.
  • Dans sa lettre, Meadows évoque les emails découverts sur le serveur de Clinton avec des informations “Top Secret”, qui montrent que Comey a trompé le Congrès lorsqu’il a témoigné qu’il n’y avait pas de coordination entre le département de la Justice et le FBI aux “moments cruciaux de l’enquête”.
  • L’un des emails est envoyé par un haut fonctionnaire du ministère de la Justice à Peter Strzok, le sous-directeur du FBI qui a dirigé l’enquête Clinton et a récemment été congédié pour ses SMS violemment anti-Trump.
  • La commission d’enquête a eu des entrevues avec au moins trois autres fonctionnaires du FBI plus tôt cet été, notamment avec Bill Priestap, directeur adjoint de la division du contre-espionnage du FBI, Michael Steinbach, ancien chef de la division de la sécurité nationale du FBI, et John Giacalone, qui a précédé Steinbach.

Malgré les protestations du camp Démocrate, le groupe de travail dirigé par le GOP n’est pas encore terminé. Selon Bloomberg, les législateurs interrogeront en privé l’ancien avocat principal du FBI, James Baker, ce 30 août.

Tout cela est intervenu avant que le Congrès prenne connaissance d’un nouveau scandale : le piratage par la Chine du serveur de Clinton.

Ce qui tout le monde craignait est arrivé : la Chine a hacké le serveur d’email d’Hillary Clinton

 

Un rapport explosif du Daily Caller a fait trembler tout Washington cette semaine : Il affirme qu’une société soutenue par l’armée chinoise et installée à Washington a piraté le serveur de messagerie d’Hillary et recevait presque tous ses messages en temps réel.

Le Daily Caller a rapporté que la société opérant dans la région de Washington DC. a planté un code qui a ensuite été intégré dans le serveur et a généré une “copie de courtoisie” de presque tous ses emails – qui ont ensuite été transmis à la société chinoise.

Ce piratage soulève de nouvelles questions sur le serveur d’emails privé de Mme Clinton et sur la question de savoir si elle a violé la loi fédérale en manipulant des documents classifiés.

Le dossier est loin d’être terminé, n’en déplaise aux Démocrates qui y voient de l’acharnement sur un sujet réglé.

Conclusion

Je n’ai pas besoin de vérifier : je suis certain qu’aucune de ces affaires, qui montrent les magouilles du dieu vivant – Barack Obama – n’a été rapportée par les vieux médias.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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Sources :

Meadows: FBI/DOJ Leaked to Press; Used Same Stories to Justify FISA Warrants

washingtonexaminer.com

dailycaller.com

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