Publié par Jean-Patrick Grumberg le 6 août 2018

« Parce que nous sommes plus nobles que vous, nous les médias avons le droit de vous insulter. »

Avec cette arrogance, ce sentiment d’appartenance au camp du bien habité du droit de faire le mal, la violence de la gauche est partie en roue libre.

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A Cape Code dans le Massachusetts, une femme au volant d’une Honda a foncé sur une autre voiture parce qu’elle avait un sticker pro-Trump où était écrit « Make America Great Again ». Elle a insulté le conducteur, l’a traité de raciste parce qu’il a voté Trump.

Quand le conducteur est sorti de sa voiture pour voir les dégâts, elle a tenté de l’écraser. Puis elle a pris la fuite avant d’être arrêtée par la police.

La police de Barnstable a noté dans son rapport que la vidéo de la Honda Civic grise de Wright « montre clairement la voiture du suspect passant près de la voiture de la victime et heurtant la porte du conducteur alors que la porte était ouverte » pour tenter de l’écraser.

Il y a tout juste un an, un homme qui soutient le Démocrate socialiste Bernie Sanders a déchargé son fusil pendant 10 terribles minutes contre des élus Républicains qui s’exerçaient tôt le matin sur un terrain de Baseball de Virginie, après s’être assuré qu’ils étaient bien Républicains. Steve Scalise, le n°3 du parti Républicain au Congrès, et quatre autres personnes ont été grièvement blessés.

Les journalistes sont passés très vite sur ces drames ou ne les ont pas relevés. Bien entendu, il n’a jamais été question de mettre en cause Bernie Sanders, alors que Trump est rendu responsable de tous les débordements causés par des blancs. Sur MSNBC, la chaîne d’information câblée la plus à gauche, Joy Reid a même suggéré que Scalise le méritait. Le camp du bien.

Les membres de l’administration de Trump sont désormais physiquement chassés dans la rue, insultés dans les restaurants et les lieux publics, tandis que certaines personnes ont rapporté que leur soutien au président Trump a mené à la perte de leurs commerces, et à d’autres formes de harcèlement. La gauche morale.

Le New York Times vient de recruter Sarah Jeong, une journaliste ouvertement raciste pour sa page éditoriale. Mis devant cette réalité par les réseaux sociaux, le NYT, temple de la gauche et des droits de l’homme, a défendu sa position.

Voici la vision du racisme selon la gauche :

“Oh mec. C’est dégoûtant comme je suis heureuse d’être cruelle envers les vieux Blancs”. “Putain de blancs qui marquent l’Internet avec leurs opinions comme des chiens qui pissent sur les bornes d’incendie”. « Les Blancs ont arrêté de se reproduire. Vous allez bientôt disparaître. C’était mon plan depuis le début. »

Sur Wikipedia US, les activistes se sont mobilisés pour empêcher de mentionner les tweets racistes sur la page de Sarah Jeong. Elle les a d’ailleurs effacés quand elle a été exposée.

La gauche morale, maladie incurable. Les journalistes ont abandonné toute morale et tout journalisme. Ils sont en train de s’enfoncer, de partir à la dérive. Comme les imbéciles et les morts, ils sont les seuls à ne pas le savoir. Les sites internet politiques de droite comme celui que vous lisez présentement, les réseaux sociaux, les blogs et télévisions des commentateurs conservateurs, ont pris le pouvoir d’informer.

Twitter vient de fermer le compte de Candice Owen, une brillante jeune femme noire conservatrice qui soutient Trump et énonce des vérités sur la façon dont les Démocrates tiennent politiquement en esclavage la communauté noire. Intolérable. La gauche morale. Les gens ont hurlé à la censure, Twitter a prétexté une erreur technique et rétablit son compte. Il faut faire disparaître les noirs pro-Trump, puisque la gauche vous dit qu’il est raciste.

Ne vous imaginez pas que Donald Trump, en 2020, affrontera un candidat Démocrate. Trump aura les médias en face de lui, c’est eux qui feront campagne contre lui. Une campagne, ou plutôt une débauche de haine vicieuse et acharnée. Tout en se présentant comme les victimes de Trump et les défenseurs de la démocratie.

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