Erdoğan est confronté à sa pire crise économique depuis son arrivée au pouvoir. Le despote turc a pris ces dernières années le contrôle de l’armée, de la police, de la justice et des médias. Il a écarté, un par un, tous ceux qui lui résistaient. Il a fait réformer la Constitution afin de cumuler les pouvoirs de chef de l’État et de chef du gouvernement. Mais c’est justement lorsqu’il a cherché à prendre aussi le contrôle de l’économie que le dérapage a commencé.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit et adapté cet article de John J.Xenakis, paru sur le site de Breitbart (le 12 août), en utilisant l’article de Yves Bourdillon paru sur le site Les Échos.fr (le 13 août).
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La livre turque s’effondre alors que Trump serre la vis à la Turquie après la trahison d’Erdoğan
La livre turque est en baisse constante depuis un an parce que le président turc Recep Tayyip Erdoğan a affirmé que les taux d’intérêt sont «diaboliques» et parce que sa gestion de la banque centrale turque reflète cette idée.
La livre a déjà perdu 40 % de sa valeur au cours du dernier mois.
Vendredi (le 10 août), la monnaie a encore chuté de 20%, avant de se stabiliser à 14% par rapport au niveau de la veille, avec pour résultat que tout article importé coûte maintenant deux ou trois fois plus cher qu’il y a quelques mois. Le taux d’inflation est supérieur à 15%. De nombreux économistes prédisent depuis des mois que les actions d’Erdoğan vont mener la Turquie à une crise monétaire, est c’est ce qui est en train de se produire. On craint que si Erdoğan n’adopte pas des politiques plus raisonnables, il en résultera une crise économique nationale de grande ampleur.
Au cours de la campagne électorale du 24 juin, Erdoğan a déclaré ce qui suit :
« Si mon peuple me demande de continuer dans cette voie lors des élections, je sortirai victorieux de la lutte contre cette malédiction des taux d’intérêt. Parce que je crois que les taux d’intérêt sont la mère et le père de tous les maux.»
À la mi-mai, Il a affolé les marchés en estimant devoir reprendre le contrôle de la banque centrale. Il a d’ailleurs modifié en juillet le mode de nomination du gouverneur, tout en nommant à la tête du ministère des Finances son propre gendre. Recep Erdoğan n’a de cesse de dénoncer le « lobby des taux d’intérêt »et de plaider pour une réduction du coût de l’argent en prétendant, contre toute évidence, que cela ferait baisser l’inflation.
il a déclaré : « Nous verrons l’inflation et les taux d’intérêt baisser au cours de la période à venir ».
Ces déclarations ont suscité l’inquiétude des investisseurs pour deux raisons.
- Premièrement, une baisse des taux d’intérêt entraînera une hausse de l’inflation, et non une baisse de l’inflation, et combinée à sa déclaration selon laquelle les taux d’intérêt sont « la mère et le père de tous les maux », il est raisonnable de conclure qu’Erdoğan n’a pas la moindre idée de la façon dont l’économie fonctionne. On a déjà vu ce genre de choses dans d’autres pays. Au Venezuela, Hugo Chávez et Nicolás Maduro ont suivi et suivent des politiques qui ont entraîné la destruction économique de leur pays. Au Zimbabwe, la politique de Robert Mugabe consistant à chasser les fermiers blancs hors de leurs fermes et à donner ces fermes à des amis politiques qui n’y connaissent rien a fini par détruire l’économie du Zimbabwe. On ne sait pas si cette politique est toujours en vigueur.
J’ai écrit de nombreuses fois au sujet de ces pays où un dirigeant stupide et ignorant a détruit l’économie de son pays et éventuellement le pays lui-même. Cela n’est pas encore arrivé à la Turquie, mais Erdoğan est devenu si fanatique qu’il le fera s’il continue sur cette voie. - La deuxième raison pour laquelle les investisseurs sont inquiets est qu’Erdoğan semble déterminé à contrôler la banque centrale en dépit du fait qu’elle devrait être une institution indépendante, comme la Réserve fédérale américaine. Vous avez donc maintenant un politicien délirant, Erdoğan, qui dit que « les taux d’intérêt sont la mère et le père de tous les maux », et qui dirige également la banque centrale. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?
C’est pourquoi la livre turque a baissé régulièrement depuis un an, puis a commencé à chuter encore plus rapidement depuis les élections du 24 juin, lorsqu’Erdoğan a été réélu président, ainsi que depuis le changement constitutionnel qui lui accorde des pouvoirs presque dictatoriaux. (Sources: Hurriyet (Ankara), Business Insider, et Deutsche Welle).
Trump met la pression
Il y a eu une série intéressante de déclarations de M. Erdoğan et du président américain Donald Trump au cours des deux derniers jours.
Jeudi soir, Erdoğan a dit qu’il n’y a rien à craindre si la livre chute par rapport au dollar américain : « S’ils ont leur argent, nous avons notre grand peuple turc et l’aide d’Allah ».
Cependant, vendredi matin, Trump a twitté ce qui suit :
« Je viens d’autoriser le redoublement des tarifs sur l’acier et sur l’aluminium pour la Turquie, car leur monnaie, la livre turque, glisse rapidement vers le bas contre notre dollar très fort ! Le tarif de l’aluminium sera désormais à 20 % et celui de l’acier à 50 %. Nos relations avec la Turquie ne sont pas très bonnes en ce moment ! » Cette déclaration a provoqué la chute de la livre, qui a perdu 14 % de sa valeur à la fin de la journée.
Erdoğan semble avoir paniqué parce qu’il a prononcé un de ses discours nationaux télévisés lors desquels il s’époumone avec rage. Il a dit ce qui suit :
« S’il y en a (parmi les Turcs) qui ont des dollars ou de l’or sous leur oreiller, ils devraient aller l’échanger contre des livres dans nos banques. Il s’agit d’une bataille nationale. Certains pays ont adopté des comportements qui protègent les auteurs de coup d’État, qui ne connaissent pas les lois ou la justice. Les relations avec les pays qui se comportent ainsi ont atteint un point de non-retour. »
Erdoğan a également mis en garde contre une « guerre économique ».
Toutefois, on craint que la chute de la livre ne soit contagieuse. Un certain nombre de banques, en particulier en Espagne et en Italie, détiennent des obligations d’État turques, et leur valeur baisse avec la livre. Le fait que de nombreuses entreprises turques aient emprunté de l’argent sur les marchés internationaux et que les dettes soient libellées en dollars est une autre préoccupation importante.
Le revenu d’une entreprise typique est souvent en livres, tandis que les paiements de la dette sont effectués en dollars. Un affaiblissement de la livre signifie que les entreprises peuvent être en défaut de paiement de leurs prêts (Sources: CNBC, Hurriyet News (Ankara) et Bloomberg).
Comment Erdoğan a menti à Trump
Beaucoup de gens ont été surpris vendredi matin par le twit de Trump quand il a dit qu’il doublait les tarifs douaniers de la Turquie sur l’acier et l’aluminium.
Trump a rencontré Erdoğan lors d’une réunion de l’OTAN au début du mois de juin. Leurs discussions ont été très amicales, et quand elles se sont terminées, Trump a pensé qu’ils avaient conclu un marché : il allait demander au premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou de libérer une citoyenne turque, Ebru Ozkan, arrêtée en raison de liens terroristes présumés avec le Hamas, et en échange, la Turquie libérerait le pasteur Andrew Brunson, qui a été arrêté en octobre 2016 pour espionnage, une accusation que les États-Unis considèrent comme fausse.
Ainsi, le 14 juillet, Trump a appelé Nétanyahou et lui a demandé de relâcher Ozkan soit relâchée, et elle a été relâchée le lendemain. Mais Brunson n’a pas été libéré, et les responsables turcs ont déclaré qu’aucun accord de ce genre n’avait jamais été conclu. Au lieu de cela, ils ont rajouté d’autres exigences qui devraient être satisfaites en échange de la libération de Brunson, y compris l’extradition de Fethullah Gülen, qu’Erdoğan blâme pour la tentative de coup d’État en Turquie en 2016, alors qu’il n’a aucune preuve.
Inutile de dire que Trump était furieux, ce qui a conduit à une première série de sanctions en juillet, puis à l’annonce vendredi d’autres sanctions.
L’Administration Trump dit maintenant que Brunson doit être libéré, pour régler cette situation. En outre, les rapports indiquent que, parce que Trump estime avoir été trahi, l’Administration exige également que toutes les autres conditions et demandes de la Turquie soient mises par écrit, afin d’éviter tout malentendu de ce genre à l’avenir.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources:
- https://www.lesechos.fr/monde/europe/0302110182394-crise-turque-les-quatre-fourvoiements-derdogan-2197777.php
- https://www.breitbart.com/national-security/2018/08/12/world-view-turkeys-lira-currency-crumbles-as-trump-turns-the-screws-after-erdogan-double-cross/
Donald TRUMP n’a pas supporté la vindicte d’Erdogan à l’encontre d’Israël
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié mardi Israël d‘État «le plus fasciste et raciste au monde».
On a qu’a regarder le faciès de l’individu, tout est écrit là. On peut y lire entre autre
L’HYPOCRITE, LE MENTEUR, LE SOURNOIS, LE VICIEUX, LE MANIPULATEUR,
LE MAGOUILLEUR, LE VOLEUR, (rappelez-vous le pétrole détourné a son profit) il n’y a presque plus de mots pour décrire ce rat d’égout. HER DOGAN
Si le peuple turque a la moindre fierté ce serait de le dégommer de son poste et le jeter en prison, ça ce serait justice.
TU N’ES PLUS LE BIENVENU DANS L’OTAN ET SURTOUT PAS EN EUROPE.
VA AU DIABLE.
AUSSI: On ne saura jamais tout ce qu’Israël a fait pour la Turquie
Pour résumer vous nous donnez la lecture du faciès du musulman fanatique de série. Modèle courant toujours en circulation.
Jeudi soir, Erdoğan a dit qu’il n’y a rien à craindre si la livre chute par rapport au dollar américain : « S’ils ont leur argent, nous avons notre grand peuple turc et l’aide d’Allah ».
Comme c’est drole toujours faire allusion a Allah pour tout et rien.
Des preuves nous n’en avons jamais eus.
« Erdogan trahiT… », du verbe trahir, please, pretty please!
L’article est intéressant et nous aide a comprendre ce qui se passe mais votre seul commentaire concerne une faute de français avez vous réussi a lire le texte malgré tout? Moi je remercie Magali pour tout le travail qu’elle fait et je pense que des commentaire comme le votre sont décourageant pour ces personnes qui passe beaucoup de temps bénévolement a nous informe. Par contre vous pouvez proposer vos services pour faire la correction avant publication. je suis le premier a écrire avec plein de fautes et cela est due qu’ a l’époque il n’étais pas tenue compte des fautes a l’école alors on a pas appris a appliquer les règles. bonne journée.
J’ai accidentellement activé un blocage de l’article (impossible à lire sans mot de passe) en corrigeant la faute sur le titre. Par chance, Dreuz a pu régler le problème.
Merci beaucoup pour cet article. Merci à Dreuz d’avoir débloqué.
@ Magali Marc
Désolée, je vous aurais discrètement envoyé un mail pour vous signaler le typo, mais je n’avais pas votre adresse, et malheureusement il crevait les yeux puisqu’il s’agissait du titre.
Atikva: Vous avez bien fait. La faute était de mon fait et ne m’a pas crevé les yeux! Je crois que j’avais écrit «a trahi» puis j’ai décidé d’enlever le «a» et oublié de corriger.
Le système de correction des textes publiés sur Dreuz est un vrai cauchemar informatique. J’ai voulu gagner du temps. On ne m’y reprendra plus!
@ Magali Marc
Si je peux vous être d’une quelconque utilité en ce qui concerne le système de correction de texte dont vous parlez, n’hésitez pas à me le faire savoir (Dreuz pourrait vous fournir mon adresse email).
Merci en tous cas pour vos articles, toujours intéressants.
Merci M. le Président Trump de confronté cette merde de erdogan qui menace toujours tout le monde
Bravo M. TRUMP. Il faut humilier, réduire ce dictateur nasislamite à l’état de bouffon, de baltringue répugnant.
A cause d’Erdogan son peuple va sentir la crise passer, esperons qu’ils réagissent et foutent cet hitler à la poubelle.
Trump agit en « bon père de famille », en homme raisonnable, en Chef d’État responsable… en donnant sa « chance aux courreurs » ; qu’il s’agisse d’Habbas, Kim Jong Oun, Xi Jinping, Poutine, Ali Khamenei, Macron, Merkel, May, Erdogan…
Que trahir sa confiance ne soit pas sans conséquences est un principe éducatif inattaquable, surtout qu’il a les moyens et la détermination de se faire comprendre : Prospérité universelle dans une Paix universelle!
Ce n’est pourtant pas difficile à comprendre, même pour les gauchistes qui en rêvent mais qui n’ont que des recettes de glandus.
Il exprime SON RESPECT à l’égard de leurs fonctions politiques et exige le RESPECT DE LA PAROLE DONNÉE aux États-Unis d’Amérique. Lui, n’est pas un « fantoche politique » ni un ti-cul en culotte courte, c’est un Chef d’État qui assume parfaitement son rôle et qui se moque des manipulateurs de populasses*, et des média en premier.
Trump est un héros des temps modernes.
Populasse : seule une amère bouillabaisse de prolos décervelée peut avaler indéfiniement ces dénigrements anti-Trump complotés par les émules bienpensantes du terroriste international Georges Soros.
Alain Finie,
Excellent commentaire! Tout à fait d’accord.
J’espère que cette contagion frappera les banques détenant des obligations d’Etat turques. Que cela envoie un signal fort : on ne fait plus de business avec les dictateurs ou les terroristes.
Parfaitement clair ! Merci.
On aimerait que les pseudopodes qui nous servent de journalistes en France puissent écrire des choses aussi intéressantes !!!
« Si mon peuple me demande de continuer dans cette voie lors des élections, je sortirai victorieux de la lutte contre cette malédiction des taux d’intérêt. Parce que je crois que les taux d’intérêt sont la mère et le père de tous les maux.»
Me semblait que l’intéret sur prêt est interdit par l’islam..c’est haram dans la finance islamique
Excellent article. L’affreux dictateur ne peut qu’entrainer son pays dans la ruine, maintenant ne faut il pas craindre que des millions de turques prennent la direction de l’Europe occidentale ?
La France n’est pas mieux servie avec le minable macron qui lui aussi se croit un dieu.
maintenant ne faut il pas craindre que des millions de turques prennent la direction de l’Europe occidentale ?
Ce serait la PIRE CHOSE A ACCEPTER – ATTENTION L’ISLAM S’EN VIENT A GRAND PAS
Serge,
Soit les turques se révoltent ou ils vont migrer vers U.E sans oublier la nain de Jardin qui a re intégré la Turquie dans l’OTAN
L’intérêt est un grand péché en islam, donc rien d’étonnant à ce que cet imbécile d’Erdogan le villipende en disant que « …les taux d’intérêt sont la mère et le père de tous les maux… » Peu lui chaud de mettre économiquement son pays à plat du moment que les principes absurdes de l’islam sont sauf. Quand au mensonge fait à Trump, encore un des « beaux » principes de l’islam en application, la taqyia.
Quand donc seront nous débarassés des ces engeances malfaisantes
Effondrement économique de la Turquie ne veut pas forcément dire : éjection d’ Herr Dogan. Par contre ça peut vouloir dire invasion de l’Europe par les Turcs anti comme pro herr dogan.
Depuis plusieurs années je professe que la troisième guerre mondiale a commencé : l’islam contre le reste du monde. Chaque jour qui passe me conforte dans cette idée et il faudra bien un jour se résoudre à les vitrifier.
Le président turc, qui s’est entretenu vendredi d’économie avec son homologue russe Vladimir Poutine, reçoit mercredi à Ankara l’émir du richissime Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani.
Signe que la crise avec Washington pourrait également encourager Ankara à renouer avec l’Europe, M. Erdogan doit, selon son porte-parole, s’entretenir mercredi avec la chancelière allemande Angela Merkel, puis le lendemain avec le président français Emmanuel Macron.
Le voilà maintenant qu’il se faufile auprès de MERKEL ET MACRON qui vont le recevoir a bras ouvert. Regardez bien la suite – INTRUSION DE LA TURQUIE EN EUROPE
L’emir du Qatar va aider la Turquie. Entraide entre Freres musulmans et parrains du Hamas.
http://premium.lefigaro.fr/flash-actu/2018/08/15/97001-20180815FILWWW00052-turquie-l-emir-du-qatar-va-soutenir-erdogan.php
Le Professeur Choron disait: en France on n’a pas de petrole mais on a des idees. Erdogan dit: en Turquie on n’a pas de dollars mais on a Allah.
Les grands esprits se rencontrent, Allah asghar!
Ceterum autem censeo pygometarsious necandos esse.
Erdogan a des problèmes avec Poutine aussi , mais Poutine va lui faire un sale coup
Bye Bye Erdogan un sale mec en moins