Jésus a habité Capharnaum, plus exactement Kephar Nahoum : ce qui veut dire le « hameau du consolateur »…
Un nom qui correspond très bien à la mission de Jésus, lui qui apporte à tous le réconfort de la part de Dieu. Dieu est appelé Consolateur de son peuple, c’est un Père qui aime tous ses enfants.
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L’évangile de Marc aide à revivre ces moments importants de la mission de Jésus. Ce récit de guérison montre que, comme à chaque fois, ce n’est pas que le corps de l’être humain qui est concerné par le miracle mais surtout le cœur. A la synagogue, un jour de sabbat, les prières n’empêchent pas Jésus de poser son regard sur ce pauvre homme qui souffre, il va démontrer combien la Parole de Dieu détient la force de guérir. Ce n’est pas une déclaration dans le vide, elle rejoint notre condition humaine pour la transformer.
Tout le village connaît Jésus, ce jeune charpentier d’excellente réputation, qui passe aussi pour un grand connaisseur de l’Ecriture sainte. Par son savoir-faire Jésus n’apporte donc pas seulement une charpente solide qu’il a appris avec Joseph à façonner pour les maisons qui ont besoin de solidité ; mais il offre maintenant une charpente spirituelle aux êtres qui ont besoin d’une véritable colonne vertébrale grâce à la fiabilité de la Parole de Dieu !
C’est précisément ce que fait Jésus en commentant le passage de l’Ecriture Sainte d’une manière vivante. C’est une parole qui réveille l’assemblée, car Jésus enseigne la vie, et pas une doctrine ; il parle avec bon sens et autorité de tout ce qui nous concerne.
On voit surtout ici se manifester la foi des premiers disciples en Eglise : Jésus n’est pas qu’un simple témoin du Dieu d’Israël parmi d’autres, c’est Dieu lui-même qui parle à travers la personne humaine de Jésus. En Jésus apparaît le Verbe de Dieu, la Parole de Dieu qui fait agir son message dans la vie concrète de notre humanité. Tout le peuple de Galilée, de Judée est comme aimanté par cet appel direct à espérer. On vibre lorsque Jésus affirme que chacun a son propre trésor à découvrir, que chacun recherche chaque jour la perle précieuse de son existence, qu’il y a dans la vie comme la germination d’un monde nouveau, et que le désir de justice est un ferment qui soulèvera la pâte humaine… Ou encore lorsqu’il dit que nous avons tous besoin d’un sel spirituel qui donnera leur vraie saveur aux choses de la vie.
Sur son passage, en entendant ces vérités, des aveugles retrouvent la vue, des personnes qui marchaient dans les ténèbres du désespoir se remettent à croire à la vie. Un muet se remet à parler, des personnes repliées sur elles-mêmes osent s’exprimer et créent des liens avec les autres. Ce sont là des miracles à la fois physiques et spirituels.
Ce jour-là à la synagogue, nous dit l’évangile, Jésus guérit un homme possédé : possédé, c’est-à-dire qui ne s’appartient plus, il est investi par un esprit malsain, destructeur. On le constate en écoutant ce qu’il crie. Comme certains de nos contemporains, cet homme s’est construit mentalement un Dieu qui veut notre perte. Et comme dans la parabole des talents, il est clair que l’image que l’on se fait de Dieu conditionne nos attitudes de foi. Un Dieu que l’on a imaginé dur et indifférent enchaîne à une profonde détresse. Et voici que Jésus le libère de cette aliénation maladive et mortifère. Les témoins de l’événement comprennent aussitôt la situation et ils en sont bouleversés.
La plupart sentent qu’ils ne sont déjà plus les mêmes : ils sont en train de naître une seconde fois. Alors, ils ne se contenteront plus d’écouter pieusement les textes bibliques : l’envie de se donner, de vivre pour les autres, de chercher le vrai visage de Dieu au quotidien les saisit. Et Jésus, en action de grâces devant ces transformations, s’écrie : heureux les hommes et les femmes au cœur disponible et réceptif, heureux ceux qui cherchent loyalement la vérité, ceux qui sont passionnés de justice et impatients de réaliser la paix. Heureux ceux qui restent fidèles jusqu’à être persécutés pour leurs convictions !
On comprend les oppositions que Jésus peut susciter autour de lui par ces prises de parole. En enseignant de cette façon, Jésus remet en cause les cloisonnements que l’argent, le savoir ou le pouvoir instaurent entre les membres de la communauté. Il ne se laisse pas arrêter par la distance que les appartenances creusent entre les personnes. Il n’admet pas le fossé entre la vie religieuse et la vie active.
En agissant pour le bien de cet homme dans le cadre d’une liturgie à la synagogue, Jésus refuse que Dieu soit enfermé dans des rites. Il refuse que soit dressée une ligne de démarcation entre justes et pécheurs, entre purs et impurs.
Lorsque Jésus enseigne que les deux commandements amour de Dieu et amour du prochain ne sont que les deux faces d’une seule et même réalité, on découvre que son message est à la fois celui du respect de la dignité humaine, et celui de la confiance en la Parole de Dieu. C’est pourquoi il accueille chacun avec sa part d’ombres et de lumière, avec son parcours fait d’avancées et de reculs, de victoires et d’échecs.
Jésus porte un regard fraternel de compassion, c’est-à-dire qu’il rejoint chacun, de l’intérieur, dans ses problèmes ou ses inquiétudes, et il nous demande donc de lui confier nos joies et nos peines, jusqu’à la croix du Golgotha, car lui se chargera de tous les fardeaux qui entravent notre marche en avant vers le Royaume de Dieu, notre patrie définitive. Des disciples ont été témoins de ces exorcismes libérateurs opérés par Jésus. Ils ont accompagné Jésus jusqu’au grand exorcisme final, celui de sa propre mort librement acceptée pour faire sortir les puissances du mal de leur manifestation occulte. Il nous a ainsi rendus moins vulnérables, il a exposé au grand jour le dilemme de la vie humaine. En démasquant les menaces des puissances de mort, il a vaincu les prétentions de Satan. Il a montré que doit triompher la puissance de l’amour et le don de soi aux autres.
Le récit de guérison à la synagogue de Capharnaum est comme une relecture des déficiences humaines repensées à la lumière de la résurrection. C’est une confession de foi en Jésus Fils de Dieu libérateur de nos fragilités. Car Jésus a démontré que dans le cadre du culte et des rituels, le fait de secourir un homme qui souffre est une manière directe d’honorer la présence de Dieu. Le sabbat est fait pour l’homme, la religion est au service de la vie.
En célébrant cette Parole libératrice, nous rejoignons l’expérience des témoins de la guérison et avec eux, nous pouvons annoncer à nos contemporains que Dieu n’intervient pas pour nous perdre, mais pour nous sauver. C’est un témoignage qui indique dans quel sens est l’avenir de notre humanité. Notre monde est déchiré par les conflits, enténébré par les mensonges, mais il est en même temps appelé à prendre conscience de ses impasses pour accueillir au plus vite la lumière de Dieu.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, commission judeo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
@Père Arbez: Vous faites souvent référence aux Evangiles, ce qui est normal car cohérent. Quel est votre Evangile préféré et pourquoi? J’aime beaucoup St Jean.
Excellent. Sage. Édifiant pour ceux qui veulent « entendre » la vraie Parole de Dieu « actualisée » par et en Jésus, le Christ Sauveur : notre Seigneur.
Merci.
Jésus est la Parole de Dieu et chaque fois qu’il fait une citation, il se réfère uniquement à celle-ci. C’est-à-dire l’Ancien Testament, puisque lors de sa présence parmi nous Il était la Parole de Dieu et que le Nouveau Testament n’était, forcément, pas encore rédigé. Par contre, l’Apôtre Paul s’est référé une fois aux philosophes grecs dans son intervention devant l’Aréopage d’Athènes en Actes 17: 22-34.
Oui et dommage que certains textes aient été retirés du canon hébraïque et chrétien, comme les livres d’Hénoc et des Jubilées. Ils y étaient jusqu’à ce que Constantin en décide autrement, et les juifs orthodoxes également. Ils sont toujours dans les Bibles arménienne et étiopienne.
Voici un exemple tiré d’une étude à ce sujet
(voir https://actubible.wordpress.com/2018/08/27/citations-du-livre-dhenok-par-yehoshoua-et-les-apotres/)
Matthieu 22:29-30
Mais Yéhoshoua, répondant, leur dit: Vous êtes dans l’erreur, parce que vous n’entendez pas les Écritures, ni quelle est la puissance d’Elohim.
Car à la résurrection les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris; mais ils seront comme les anges d’Elohim dans le ciel.
Hénok 15:6-7 (texte Ethiopien)
Quant à vous (anges déchus), vous fûtes d’abord spirituels, vivant d’une vie éternelle, immortelle, pour toutes les générations du monde. C’est pourquoi je ne vous ai pas attribué de femmes, car le séjour des spirituels du ciel est dans le ciel.
Hénok 51:4-5 (texte Ethiopien)
En ces jours les montagnes sauteront comme des béliers, et les collines bondiront comme des agneaux rassasiés de lait ; et tous (les justes) deviendront des anges dans le ciel. Leur visage brillera de joie, parce que, en ces jours, l’Élu se lèvera ; et la terre se réjouira, et les justes l’habiteront, et les élus marcheront et se promèneront sur elle.
A votre avis quand Yéhoshoua dit ceci : parce que vous n’entendez pas les Écritures, de quelles Ecritures parle donc Yéhoshoua si ce n’est le Livre d’Hénok, seul Livre de toute la Bible qui fait justement référence à ce que dit Yéhoshoua dans Matthieu sur les justes ressuscités qui ne prendront pas de femmes mais qui seront comme les anges d’Elohim.
@ Gédéon. Je n’ai pas d’avis sur la question que vous soulevez, que je n’ai pas étudiée et dont j’ignore tout, mais peut-être trouverez-vous quelques indications dans le texte de 1Corinthiens 15 qui pourraient satisfaire votre curiosité?
Excellent article. Abbé Alain Arbez, merci.
J’espère ne pas blasphémer en disant que Jésus devrait revenir sur Terre pour guérir tous les possédés de cette secte mortifère, qui tuent Chrétiens et Juifs sans raison.
Merci l’Abbé , vous ne prêchez pas dans le désert …
Ne pourrait-on pas lire dans le nom de Capharnaüm : kappar ( le pardon ) et nahum ( la parole de Dieu ) ?
La « Journée de Capharnaüm » au cours de laquelle Jésus guérit en pardonnant les péchés serait alors une forme du Yom Kippour .
Kphar Nachum, un part de mon pays Israel, au bord du Lac Kineret
Après vérification dans le texte grec du NT et dans le dictionnaire Hébreu-Français de Marchand-Ennery, il me semble qu’il est possible de tirer parti du merveilleux nom: « Capharnaüm » et de rapprocher la Journée de Capharnaüm du Yom Kippour.
Le nom grec est Kaphar-Naoum .
Moyennant le durcissement du « P » et une légère modification des voyelles, on peut identifier le grec Kaphar-Naoum qui ne signifie rien, à l’hébreu Kepper-Neoum qui signifie « Pardon de la Parole ».
La Parole de Jésus est une Parole de pardon . Une Parole de consolation comme dit l’Abbé Arbez ( neoum // nehamah )
Les exégètes qui désignent l’action de Jésus à Capharnaüm comme «La Journée de Capharnaüm » doivent, je pense, évoquer le Yom Kippour, et rassembler ainsi le pardon juif et le pardon chrétien dans l’unique Pardon de Dieu, Lui pour qui mille ans sont comme un jour.
amour, tolérance, compassion, justice etc.
comme dans les écrits de l’ancien testament.
à mille lieues de ceux de mahomet.
Bonjour. Les écritures ne doivent pas êtres seulement approuvées, mais elles se doivent d’êtres mises en pratique. Si je me contente de révéler au monde que je crois en Dieu, cela ne fera pas de moi un enfant de Dieu(né de nouveau), pour autant… Le seigneur nous demande que nous nous devons(tous)pendant que la période de la grâce est encore disponible, d’arriver à la repentance. Et, bien évidement cette repentance consiste à nous détourner de tout ce qui est pesant dans notre vie au quotidien, sans oublier que c’est le péché lui même qui nous prive de la présence de Dieu. Si je ne me détourne pas de mes péchés, mais que je me révèle au monde comme étant un croyant(en Jésus Christ/son évangile)alors à quoi bon citer des chapitres et des versets de la parole de Dieu, que moi même je ne met point en pratique??? plusieurs de nos jours enseignent la parole de Dieu, mais sans pour autant étant repentis… La repentance est de se soumettre à la volonté de Dieu en Jésus Christ, et non pas seulement déclarer haut et fort que le Christ est le seigneur du monde… Même les démons croient en Jésus Christ : Jacques 2.19 Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent. Voilà que de croire en Dieu ne suffit pas pour être reconnu comme étant un enfant de Dieu. Les démons croient en Dieu, mais ils tremblent! car ils savent qu’un jugement a été prononcé sur eux(jadis), et qu’ils ne peuvent(eux), avoir droit à la repentance… Mais, pour nous, il est encore temps de se repentir sincèrement, mettre l’évangile en pratique dans nos vies, et de servir dignement le seigneur(selon l’esprit de vérité reçu de par notre nouvelle naissance.) L’esprit saint est accordé à celui qui sait repenti; (pas avant.)Soyez bénis.
@ Luciani. Je partage votre commentaire mais j’aimerais toutefois y ajouter une précision. Nous recevons effectivement une part du Saint-Esprit qui nous permet de comprendre la Parole de Dieu, d’avoir le cœur vivement touché par celle-ci et nous repentir. Mais c’est seulement lors du baptême qui suit cette nouvelle naissance que nous sommes pardonnés de nos péchés et recevons ensuite pleinement le Saint-Esprit selon ce que nous lisons en Actes 2: 37, 38. Et, dans sa rencontre avec Nicodème en Jean 3: 1 à 6, Jésus confirme clairement l’importance du respect de ce processus. Et il dit que la nouvelle naissance nous permet de VOIR le royaume de Dieu (v3) mais, ensuite, le baptême permet d’ENTRER dans son royaume (v5). Certaines églises protestantes et évangéliques négligent ce dernier stade essentiel au salut et le limitent au verset 3.
Pour illustrer mon propos, si vous achetez un billet d’avion pour vous rendre, par exemple, à New-York. Vous avez votre billet, vous avez payé votre place et vous êtes donc devenu de plein droit un voyageur potentiel. Encore faut-il monter dans l’avion qui vous conduira à destination.
Et Jésus a résumé les choses très simplement en Marc 16: 16 (que je rappelle souvent, c’est vrai, tellement cela me parait important): » Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné ».
Merci pour vos analyses intéressantes et importantes. Bien cordialement,
Gigobleu, dites-moi ce qui vous pousse à écrire sur un site essentiellement catholique où la Bible n’est pas a priori la plus importante des autorités. Vous vous heurtez à la Sainte Tradition qui peut faire taire la Bible quand elle veut, elle préexistait semble t il acvant les Ecritures…
@ Zacharie. Je ne sais pas ce qui vous pousse à dire que Dreuz est un site essentiellement catholique? Dreuz se présente jusqu’ici comme un site américain, chrétien et pro-israélien. Le mot chrétien recouvre, sauf erreur de ma part, les sensibilités catholiques, protestantes, orthodoxes et même, dans une certaine mesure, israélites (dans le sens ou le christianisme est directement issu et greffé sur la religion juive). Et donc, dans les commentaires des articles de Dreuz se retrouvent confrontées les positions des uns et des autres, à parts plus ou moins égales selon l’intérêt suscité par le contenu de l’un ou l’autre article. Si certaines branches du christianisme insistent sur l’autorité de la tradition au détriment de celle de la Bible, d’autres pensent exactement l’inverse. Ce qui explique parfois certaines explications houleuses. Quoi qu’il en soi, la Bible reste le bien commun de chacune des sensibilités chrétiennes, ainsi que l’Ancien Testament pour ce qui concerne la religion juive. En ce qui concerne la Bible, j’ai travaillé un temps à sa diffusion au sein de la Société Biblique Belge et j’ai collaboré étroitement au travail des sociétés bibliques françaises, suisses et canadiennes. S’agissant d’une oeuvre interconfessionnelle (catholiques, protestants, orthodoxes), ces sociétés sont dirigées tant par des catholiques que des protestants (mais plutôt majoritairement par des protestants). Depuis la fondation des sociétés bibliques en 1815, la Bible, ou partie de celle-ci, est et reste, chaque année (et sans aucune interruption), le livre le plus produit et le plus largement diffusé dans le monde. Le Best seller mondial. Et plus fort encore, la demande mondiale en Bibles dépasse encore largement l’offre totale disponible.
Enfin, pour moi, la Bible est et reste la Parole divinement inspirée de Dieu et fait autorité sur n’importe quelle tradition humaine. Je ne rejette pas la tradition en tant que telle, ni le rôle qu’elle a pu jouer dans la préservation des textes, mais ne lui reconnait pas une autorité équivalente à celle de la Bible. Par conséquent, je ne vois aucune raison qui m’empêcherais de témoigner aussi de mes convictions sur ce sujet. Bien cordialement,
Merci Gigobleu
Vous avez loisir de répondre et c’est tant mieux mais les seuls articles chrétiens de Dreuz ne sont ils pas uniquement catholiques sauf à de très très rares exceptions?
Ce qui signifie que ce sont toujours des réponses ou réactions à des articles d’une seule sensibilité…
A quand des articles Dreuz écrits par des chrétiens d’autres sensibilités?
En France ou en Suisse cela ne signifie pas orthodoxes ou anglicans qui sont peu représentés , donc protestants avec une éventail large de courants spirituels.
Quand je lis « Dreuz site chrétien », je trouve l’appropriation catholique assez dommageable pour la richesse du christianisme .
Mais je lis de bonnes choses sous diverses plumes variées, ceci compense cela.
Fraternels remerciements
Je ne vois pas où il y a appropriation catholique.
j’écris bénévolement sur Dreuz depuis d’assez nombreuses années et je n’ai jamais rien imposé à personne. Je suis moi-même capable de lire des opinions différentes des miennes.
Si j’en crois divers échos, je crois que mes articles sont plutôt appréciés, tant par des juifs que par des chrétiens de différentes appartenances. Les seuls qui cherchent à créer des problèmes sur le sujet sont toujours les mêmes. Il y aurait donc plutôt une appropriation des commentaires par des opposants systématiques qui estiment que la pire chose ce sont les positions catholiques.
Je vous conseille de ne pas lire mes articles si cela vous est si insupportable.
@ Abbé ARBEZ. Vous êtes capable de produire d’excellents articles et chaque fois que ceux-ci rejoignent mes convictions, je n’ai jamais manqué de vous le dire, ni de prendre votre défense lorsque j’estime que vous êtes injustement attaqué. Mais il vous arrive aussi (et je ne vous le reproche pas) de présenter des positions clairement teintées de catholicisme. Dans ces cas là, il ne faut pas s’étonner que celles-ci rencontrent une opposition parfois même farouche et il ne faut pas y voir ici une opposition systématique. Si des idées sont justes, elles doivent pouvoir être défendues sans animosité, ce qui n’est pas toujours facile j’en conviens. Pour ma part, je vois dans nos débats l’occasion d’une confrontation d’idées dont l’objectif est la recherche de la vérité. Vous connaissez mes positions, je ne m’en cache pas et je n’épargne personne, lorsque des idées me paraissent fausses ou incomplètes (cf. par exemple ma réponse à Luciani ci-dessus). Dans laquelle je dénonce une erreur, selon moi, véhiculée au sein de milieux évangéliques que je fréquente et dont je suis issu. Des erreurs sont toujours possibles, tant dans la tradition que dans l’interprétation des Écritures. Et personne n’est à l’abri, moi y compris, évidemment. Ceci dit, je ne désire d’aucune manière vouloir enfermer ou soumettre mes idées à une quelconque tradition qui étouffe une liberté qui m’est chère: la liberté de penser.
Les gens qui interviennent ici ont-ils lu le titre de l’article ? Jésus ne se contente pas de citations bibliques : il fait agir la Parole de Dieu !
Pourtant, tout ce qu’on trouve dans les commentaires, ce sont des citations de la Bible (et même de textes qui n’en font pas partie). La Parole de Dieu sert yout juste de prétexte à de vaines chicanes doctrinaires à n’en plus finir au lieu de contribuer à l’action chrétienne au quotidien.
@ Louis Morin. Je n’ai probablement pas tout compris dans votre commentaire. Mais je trouve que le simple fait de réagir à ce genre d’article mérite notre respect. On ne peut pas prétendre avoir tout compris du message de Jésus et il est important que chacun puisse exprimer son ressenti par rapport à celui-ci. Si vous estimez que certaines interventions seraient de vaines chicanes doctrinaires, ce n’est sans doute pas le cas pour d’autres intervenants qui cherchent sincèrement des réponses à leurs interrogations. Il y a ce que Jésus a réellement dit, ce que l’on dit qu’il aurait dit et ce que l’on croit avoir compris de ce qu’il dit. Tenter d’apporter des réponses aux questions légitimes que tout un chacun peut se poser concernant Jésus fait directement partie du témoignage et de l’action quotidienne.
Bien cordialement,
@ Louis MORIN
Oui il y a ce que dit Jésus rapporté uniquement par la Bible… et ce qu certains pourraient lui faire dire. Or la Bible faire parler Jesus outre la Bible est assez risqué ou tendancieux! Quand à la Parole de Dieu plus largement, c’est la même chose, Dieu parle au travers de ses prophètes et de tous les textes ! Il peut parler également hors de ces textes sous réserve qu’ils soient en conformité avec les Écritures ! Je ne pense pas me tromper en disant qu’il s’agit là du tronc commun des chrétiens de toute obédience!
Si vous pensez que Jésus parle d’une façon ou d’une autre sans que cela soit vérifiable bibliquement, alors vive les déviances déviations et sectes de tout poil où le simple fait de citer Jésus voudrait dire que c’est bien de Dieu! Mahomet l’a fait avec Isa…bonjour les dégâts.
Quelques fautes de frappe, bonjour les ordinateurs.
« Hors la bible » et non or la bible…
Et Mahomet parle d’Issa, et non d’Isa!
Monsieur l’abbé
Je comprends votre position, vous êtes tout seul à poser vos articles sur Dreuz.
On peut lire des commentaires très variés qui démontrent que nombre de sensibilités existent. Des choses profondes de tout bord jusqu’aux bêtises désagréables!
Mais je trouve absolument dommage que sur un site chrétien, cela ne signifie en réalité qu’un point de vue catholique varié certes, fouillé en profondeur, mais le monde chrétien dépasse de beaucoup votre église.
Si je vous suis et que je ne lise pas vos articles, Dreuz n’offre rien d’autre..C’est la question… ou plutôt la constatation. Donc Dreuz pourrait en déduire au vu de ses pages sur la chrétienté, Dreuz est catholique conservateur…
Bonne soirée.
@ Zacharie. Il me semble impossible de transmettre des idées spirituelles sans prendre position. Donc je ne reprocherais à personne de partager les siennes selon ses convictions, ce qui ne m’empêche pas de réagir et contester celles-ci lorsque cela me parait nécessaire. S’agissant de convictions il faut être conscient que la façon dont nous exprimons les nôtres peuvent parfois blesser celles des autres et inversement. Nous ressentons alors une sorte de frustration qui nous pousse à aller plus loin. C’est un exercice très utile qui nous aide beaucoup à affiner notre communication et nos tempéraments. Qui est suffisant pour ces choses?
Jésus avait un avantage sur nous étant lui même verbe divin. Les uns parlent de cette parole en vrais pro les autres en amateurs, les autres l’ignorent !
Ceux qui connaissent Jésus comme Jean parce que leur tête repose sur son sein, ont une certaine approche de cette parole. Non pas quelque de sacré, ni de compliqué, pas une parole de savant ni de professionnel de la religion, mais bien au delà. La parole d’un Père aimant, d’un conseiller merveilleux, parole d’un ami qui vous connaît et vous conduit vers le meilleur !
Bref celle qui sort du livre pour nous toucher avec bonheur quelque soit notre situation notre éducation ou notre religion!
J’aime cette parole personnifiée par le Messie, je la croque!
On dirait qu’il n’y a que le catholicisme à l’ancienne pour se rappeler que Jésus à expliqué qu’en suivant ses conseils l’humain peut faire des miracles, comme lui en a fait et qu’il ne faut pas les confondre avec la magie réalisée par l’entremise du prince de ce monde dans l’entregent des hautes sphères initiées à la petite enfance.
Intuitivement on a l’impression que les orthodoxes, les cooptes, les chrétiens d’orient n’ont pas oublié.
Quand aux autres on dirait que partant des textes latins ils suggèrent la profusion de traductions les plus éloignées de l’apparence des mots latin jusqu’à en perdre le sens originel, allant d’équivalences en équivalences avec les années.
Grace aux bons conseils des francs maçons ils sont mêmes capables de partir de la traduction moderne qui ne ressemble à rien et en faire un traduction en latin au mot à mot, pour renouveler le verbe. Leur autre technique est le découpage des phrases en changeant les positions des sujets, verbes, compléments d’objets, etc, etc, par rapport aux phrases en latin, alors que rien ne serait choquant à faire du mot à mot.
Mais la créativité par l’entremise de la tante artémise de la culture en fait saliver pleins.