Initialement publié le 28 août 2018 @ 11:40
La polémique actuelle autour de l’adoption par la Knesset de la Loi fondamentale “Israël État-nation du peuple juif” ne peut être comprise sans la replacer dans le contexte de l’intervention grandissante de la Cour suprême dans la vie publique au cours des trois dernières décennies, et de la contestation du caractère juif de l’État par les membres des élites israéliennes post-sionistes.
Le présent article, extrait de mon nouveau livre (Israël, le rêve inachevé, à paraître aux Editions de Paris / Max Chaleil), expose le contexte historique de cette controverse.
La récente polémique déclenchée par le vote à la Knesset de la Loi fondamentale définissant Israël comme “l’État-nation du peuple Juif” est une conséquence directe de l’affaiblissement de la notion d’État juif par la Cour suprême. Cette notion était en effet inscrite dans la Déclaration d’indépendance de l’État d’Israël de 1948, qui mentionnait explicitement le “droit naturel du peuple juif d’être une nation comme les autres nations et de devenir maître de son destin dans son propre État souverain”. L’idée que le nouvel État d’Israël était l’État-nation du peuple Juif était considérée comme une évidence incontestable par ses fondateurs, et elle a été acceptée par la communauté des nations, lors du vote de l’Assemblée générale des Nations unies du 29 novembre 1947.
Comment cette évidence a-t-elle été progressivement remise en question, au point que l’adoption par le parlement israélien de la Loi fondamentale sur l’État juif est aujourd’hui largement dénoncée comme “polémique” ou anti-démocratique ? La réponse à cette question est étroitement liée à l’interventionnisme judiciaire de la Cour suprême, depuis le début des années 1990. C’est en effet cette dernière qui a ébranlé le large consensus qui existait en Israël en 1948, lors de la proclamation d’Indépendance, signée par des représentants de tous les partis, d’un bord à l’autre de l’échiquier politique. En faisant du caractère juif de l’État un sujet polémique et en opposant “État juif” et “État démocratique” – deux réalités qui avaient coexisté sans problème majeur pendant quatre décennies – la Cour suprême a ouvert la boîte de Pandore.
Dans l’esprit des pères fondateurs du sionisme politique et des premiers dirigeants de l’État d’Israël – au premier rang desquels David Ben Gourion – le caractère juif de l’État n’était en effet nullement contradictoire avec son caractère démocratique. C’est dans cet esprit qu’il a élaboré le fragile équilibre sur lequel ont reposé l’État et ses institutions après 1948. Ben Gourion a fait preuve à cet égard d’une volonté de compromis inhabituelle, qu’il justifie ainsi dans ses écrits : “Sauver la nation et préserver son indépendance et sa sécurité prime sur tout idéal religieux ou antireligieux. Il est nécessaire, dans cette période où nous posons les fondations de l’État, que des hommes obéissant à des préoccupations et à des principes différents travaillent ensemble… Nous devons tous faire montre d’un sage esprit de compromis sur tous les problèmes économiques, religieux, politiques et constitutionnels qui peuvent supporter d’être différés”(1).
En totale contradiction avec cet esprit de compromis, qui a permis aux différentes composantes de la nation israélienne de coexister pendant les premières décennies de l’État, le juge Aharon Barak a adopté une démarche partisane et défendu des positions radicales sur le sujet crucial de l’identité de l’État d’Israël. Sous couvert de concilier les valeurs juives et démocratiques de l’État d’Israël, Barak a en effet mené un véritable combat contre tout particularisme juif de l’État. Au nom d’une conception bien particulière des “valeurs universelles” (“les valeurs de l’État d’Israël en tant qu’État juif sont les valeurs universelles communes aux membres d’une société démocratique” (2)), la Cour suprême a pris toute une série de décisions marquantes, dont le point commun était de réduire à néant le caractère juif et sioniste de l’État.
Aharon Barak : un “fondamentalisme juridique”
Ces décisions ont tout d’abord concerné principalement des questions religieuses, comme les conversions non orthodoxes (effectuées par les mouvements juifs réformés et « conservative »), ou bien le respect du shabbat sur la voie publique. Sur toutes ces questions, le juge Barak a fait preuve d’un esprit antireligieux militant, qui a suscité, en réaction, d’immenses manifestations contre la Cour suprême, organisées par le public juif orthodoxe au milieu des années 1990. Mais il s’est avéré par la suite que la doctrine Barak n’était pas dirigée uniquement contre le judaïsme orthodoxe, mais tout autant contre les valeurs fondamentales du sionisme politique.
La décision la plus marquante à cet égard a été celle de la Cour suprême dans l’affaire Kaadan. Il s’agissait d’une famille arabe qui avait voulu acheter une parcelle de terrain dans le village juif de Katzir, créé par l’Agence juive sur des terres domaniales appartenant à l’État. Dans cette affaire, le juge Barak a pris le contre-pied de la politique traditionnelle d’implantation juive en Israël, qui remonte aux débuts du sionisme, bien avant la création de l’État. L’arrêt de la Cour suprême, rédigé par Barak, affirmait ainsi que « l’État n’est pas en droit d’allouer des terres domaniales à l’Agence juive en vue d’y construire un village sur une base discriminatoire entre Juifs et Arabes ». En d’autres termes, la Cour suprême prétendait disqualifier toute l’entreprise de peuplement juif menée par l’Agence juive depuis les débuts du sionisme politique, au nom de sa conception de l’égalité.
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C’est dans ce contexte de remise en cause progressive des fondements du sionisme par la Cour suprême – et plus largement, par une partie des élites israéliennes dont elle est représentative – qu’il faut comprendre la récente polémique autour de la Loi fondamentale sur l’État-nation. En réalité, celle-ci n’ajoute rien de nouveau à la Déclaration d’Indépendance. L’opposition virulente qu’elle a suscité s’explique surtout par l’effritement progressif du consensus sioniste, mis à mal par l’assaut de l’idéologie post-moderne et post-sioniste qui a triomphé à l’époque des accords d’Oslo, au début des années 1990. Cette période a été marquée par une véritable “révolution culturelle” (3) – concomitante à la “révolution constitutionnelle” que nous avons décrite plus haut – qui a vu les notions fondamentales du sionisme politique remises en cause par une large partie des élites intellectuelles de l’État d’Israël, dans le monde universitaire, celui de l’art et de la culture, les médias, etc.
Un de ceux qui a le mieux exprimé cette révolution culturelle a été l’écrivain David Grossman, qui écrivait dans un article publié en septembre 1993, intitulé “Imaginons la paix” (4) : “Ce qui est demandé aujourd’hui aux Juifs vivant en Israël, ce n’est pas seulement de renoncer à des territoires géographiques. Nous devons aussi réaliser un “redéploiement” – voire un retrait total – de régions totales de notre âme… Comme la “pureté des armes”… Comme être un “peuple spécial”… Renoncer au pouvoir en tant que valeur. A l’armée elle-même en tant que valeur…” Ce que nous dit Grossman – et ce qu’ont exprimé à l’époque des dizaines d’autres intellectuels partageant la même idéologie – c’est qu’il était prêt à renoncer à tous les éléments essentiels de l’ethos sioniste (ou “régions de notre âme”), pour transformer l’État juif en État de tous ses citoyens, c’est-à-dire en État occidental dans lequel les Juifs n’auraient plus aucune prérogative nationale.
“Renoncer aux territoires de notre âme” – David Grossman
C’est au nom de la même idéologie radicale que d’autres intellectuels ont prétendu abroger la Loi du Retour, fondement de l’immigration juive en Israël et pilier de l’existence nationale dans l’esprit de David Ben Gourion, son principal artisan, qui la considérait comme “la quintessence de notre État”. Mais la révolution culturelle entreprise à l’époque des accords d’Oslo a échoué. Elle a doublement échoué : une première fois, dans le feu et le sang du terrorisme palestinien, qui a anéanti les espoirs chimériques de mettre fin au conflit par des concessions territoriales. Et une seconde fois, lorsque les Israéliens ont rejeté par les urnes, à une large majorité, l’idéologie post-sioniste qui avait brièvement triomphé lors de la révolution culturelle menée par les opposants de l’État juif.
Les citoyens israéliens ont en effet exprimé, à de nombreuses reprises, leur attachement aux valeurs fondamentales du sionisme politique et à la notion d’État juif, décriée par une partie des élites intellectuelles. Le “retrait total des régions de notre âme” promu par David Grossman n’a pas eu lieu, parce que les Israéliens ont refusé, dans leur immense majorité, cette entreprise d’auto-liquidation nationale. Ils ont signifié qu’ils étaient attachés à la Loi du Retour et aux notions de ‘pureté des armes’ et de ‘peuple spécial’ tournées en ridicule par Grossman, et que leur âme juive vibrait encore. Ils ont signifié leur attachement indéfectible aux valeurs juives traditionnelles, à l’armée d’Israël (où le taux d’engagement dans les unités combattantes n’a pas faibli, malgré l’idéologie pacifiste) et à “l’espoir vieux de deux mille ans d’être un peuple libre sur sa terre”, selon les mots de l’hymne national.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Pierre Lurçat.
Notes
- David Ben Gourion, in Hazon ve-Derekh, cité par Avraham Avi-Hai, Ben Gourion bâtisseur d’État, p. 120.
- A. Barak, “The constitutional Revolution : Protected Human Rights”, Mishpat Umimshal, cité dans La trahison des clercs d’Israël, La Maison d’Edition 2016 p. 131.
- J’emprunte cette idée et d’autres au livre très riche de Yoram Hazony, L’État juif. Sionisme, post-sionisme et destins d’Israël, éditions de l’éclat 2007.
- Cité par Y. Hazony, op. cit. p.113.
Un bon article.
Les reactions des arabes a cette loi montrent a ceux qui ne veulent pas d’un Etat d’Israel a l’occidental avec le retour des refugies arabes et non plus le retour des juifs de l’exil, que le monde arabe a bien compris qu’ils ne prendraient pas le pouvoir chez nous comme ils le feront en Europe d’ici peu. C’est pourquoi ils font appel a l’ONU pour nous faire condamner en raison de notre intention de proteger notre Etat. Malheureusement cela risque aussi d’etre difficile.
Les Arabes d’Israël ont le droit légal à la polygamie.
Pas les Israéliens.
Les Arabes d’Israël ne sont pas conscrits à l’armée.
3 ans obligatoires pour chaque Israélien.
La liste est encore longue…
Quel insoutenable apartheid, n’est-ce pas ?
Tu peux rajouter leur acces facilite aux etudes de medecine et de pharmacie (score psychometrique exige plus bas que pour un juif…)
En outre , contrairement aux Juifs, ila peuvent se balader partout sans problemes ( par ex dans la partie orientale de.Jerusalem)
Bonjour, tous les mardi et samedi soir à 22h, il ya un live sur la chaine youtube Fred Cohiba 9. Elle est sur la meme ligne que Dreuz. Venez soutenir cette chaine qui subit la censure des collabos de youtube. Si vous ne trouvez pas cette chaine, essayez Fred Cohiba 10 car cela veut dire que la 9 a été censurée. A bientot.
la trahison des clercs partout en occident. il faudrait qu’un psy nous explique pourquoi
Out, vous avez raison, je n’arrive pas à expliquer quelle est la logique des dirigeants de l’Europe. Leur politique semble,à mon point de vue, sucidaire quant à notre culture, notre civilisation, nos codes de vie, le respect et l’égalité entre hommes et femmes etc…. Manque de main-d’oeuvre bon marché ?…sur ce point ils vont être gâtés !
Tout à fait d’ accord …
A Grossman je peut pardone, car il a perdu son fils a la guerre, et de ca on peut devenire fou. mais jamais au traitre Peres qui par jalousie du Rabin ( car il n`a jamais ete elu) a vendu notre Pays a Arafat et avec ses mensonges du “Paix” a recu le Nobel, et l`argent. Le “juge Barak”? un corrompu pret a tout pour son propre interet financiere. Comme L`Etat d`Israel est 100% Democratique ” de Droite”, on a aussi les sales Gauchiste, mais c`est normal, et peut n`importe. La majorite du notre peuple vote a droite
Oui c’est sur les mensonges d’ARAFAT qu’il faudrait revenir et tout simplement annuler enfin cet ” OSLO ” fondé sur ce MENSONGE !!
Les “élites intellectuelles” autrement dit la gauche de m. qui veut l’affaiblissement d’Israel croyant tels des idiots congénitaux que cela apportera…la paix!!! la stupide gauche ne sait rien faire sauf apporter la faillite économique et politique et cette cour suprême d’Israel est vraiment ce qu’ily a de pire en Israel : ces juges sont tous de gauche à vie et quand enfin ils crèvent ils…revendent à leurs charges à…d’autres gauchistes! C’est démocratique ça? On se demande ce que le PM qui a la majorité à la Knesset attend pour voter une Loi changeant ce marécage.
C’est bizarre, mais , dans ton commentaire, si je remplace vos mots “ISRAËL ” et “KNESSET” par ” FRANCE” et ” PARLEMENT” , j’ai l’impression que vous parlez de la France !!
Vous dites que vous avez besoin d’argent mais vous ne changez pas vos méthodes financières. Je suis sûr que je ne suis pas lez seul à être disposé à vous soutenir financièrement mais sans m’engager …mensuellement.
Bonjour Pierre Lurçat
Défintion du mot ÉLITE sur le Robert Pour Tous:
1-Ensemble de personnes les plus remarquables ( d’un groupe, une communauté )
2-LES ÉLITES : les personnes qui par leur valeur occupent le premier rang.
Par définition donc , je proclame moi Élie Cohen citoyen de l’État d’Israel :
Le Premier Ministre de mon État Benjamin Netanyahu : Super Élite d’Israel
Notre , cher à nos cœurs, bouclier de défense TSAHAL : Groupe Super Élite d’Israel
Notre vénéré Institut Weizmann des Sciences (en hébreu : מכון ויצמן למדע) de Rehovot, Grande Élite intelectuelle d’Israel
…Excusez moi mais le petit groupe de journaux de gauche et ses lecteurs en Israel représentent un tout petit groupe de l’Ensemble Israel, une toute petite fraction de sa population..des….NULS!
Amicalement
Comment diffuser assez cet article dans toute l’Europe ?!
Pour faire découvrir aux divers peuples européens que les Israéliens leur ont montré la voie, et l’exemple…
pourquoi les juifs sont ils si surreprésentés en France dans toutes les associations gauchistes antiracistes, dans tous les combats antipatriotiques, chez les propagateurs des idées décadentes à la mode?
Certains n hésitant pas à se déclarer sioniste par ailleurs. Comme s il y avait des idées et des combats valables en France mais totalement hors de propos dès qu il s agit d Israël.
Je pose la question sans esprit de polémique.
Je pense que les Juifs sont paniqués à l’idée propagée par les médias que nationalistes = nazis=Hitler!!! Ce qui est bien sûr FAUX et archi faux car le nationalisme c’est du patriotisme mais il a été détourné par le FOU Hitler qui d’ailleurs était socialiste. Les Juifs ne comprennent rien à la politique.
Gannat : Je suis obligé d’être un peu grossier car là vous mentez: les juifs sont de droite en France et ,pas seulement en France, il n’y a qu’une minorité d’opportunistes qui sont de gauche. Vous utilisez la bonne vieille méthode du bouc émissaire. Même s’ils ne sont que 1% de gauchistes vous essayez de faire croire qu’ils le sont tous. Vous croyez que les chrétiens sont moins de 1% à être gauchistes en France? mais il ne vous viendrait pas à l’idée de les accuser d’être tous gauchistes!!! Je suis sûr que le rapport à la gauche est bcp plus important chez les chrétiens que chez les juifs.
Gannat : NON, les juifs ne sont pas surprésentés dans la gauche en France ils ne doivent pas être plus de 1% ce qui est moins que les chrétiens.
“La contestation de l’Etat juif”… Ce qu’il faut entendre !
Deux citations me viennent à l’esprit :
“Nous n’avons nul besoin de légitimité. Nous existons. Par conséquent nous sommes légitimes.” (Menahem Begin) ;
et
“Ce qui compte, ce n’est pas ce que disent les non-Juifs, mais ce que FONT les Juifs.”
(David Ben Gourion)
Article édifiant ! “renoncer aux territoires de notre âme ” ; c’est tout-à-fait cela : le formulaire du suicide occidental , ayant hélas reçu l’appui des bénis-oui-oui du progressisme , ainsi de François l’Apostat : faire passer un suicide pour un sacrifice , un chrétien peut l’appeler APOSTASIE et comme il a -lui- de la RELIGION , il ne menace AINSI personne de mort…que le Caton contemporain commence ainsi tous ses discours : ” Islamica non est causa religiosa !”(appel à tous les savants pour corriger mon latin de cuisine !).
En revanche pour les ignorants comme moi de l’affaire jugée par Barak , il est besoin de détails circonstanciés : qu’une famille arabe veuille participer à l’édification d’un village juif (? ..l’affaire pourrait être présentée ainsi !)…ne paraît pas un crime bien grand…à vous !
islam causa religiosa non est.
Je l’ai toujours dit et je le répète encore : Les pires ennemis des Juifs sont d’autres Juifs.
Quelle disgrâce.
En QUOI sont ils des élites ?
Par ce qu’ils contestent le droit d’Israël d’exister?
Les netourei Karta font de même
Ils sont contre les juifs pratiquant et honorant la Thora ?
tous les antis sémites font de même
Ils contestent l’état d Israël dans ses fondements ?
Tous les anti juifs font de même !
Ils veulent favoriser les arabes contre les juifs ?
Mais les européens font de même dans l’idée de détruire Israël !
Ils veulent favoriser les “réfugies ” ?.
MAIS TOUS LES JUIFS DU MONDE EXCLUS DE CHEZ LES FRANÇAIS NAZIS ARABES MUSULMANS COMMUNISTES FACHISTES SOCIALISTES FONT DE MÉMÉ !
Alors je repose la question “EN QOI SONT ILS UNE ÉLITE “
@ Johan
Ce ne sont des “élites” que pour la petite gaucho-médiasphère (qui leur offre des heures de plateaux-télés), et ce sont des traîtres-renégats pour le reste du monde.
Dans la vie ce sont de tristes personnages qui utilisent les éditeurs et la médiasphère comme thérapeutes pour leurs refoulements et souffrances personnelles. C’est nettement moins cher qu’un psy, et ça rapporte tellement plus…
Seulement parce que la gauche INVERSE les valeurs.
Je pense qu’il y a une livre excellent qui explique bien les vicissitudes d’Israël au temps de la fin, il n’est pas surprenant de découvrir cela, chaque pays a ses problèmes, celui-ci est important, et voici de quoi parle ce Livre…
“1 Rois 18
…20Achab envoya des messagers vers tous les enfants d’Israël, et il rassembla les prophètes à la montagne du Carmel. 21Alors Elie s’approcha de tout le peuple, et dit: Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés? Si Yhwh est Elohim, allez après lui; si c’est Baal, allez après lui! Le peuple ne lui répondit rien. 22Et Elie dit au peuple: Je suis resté seul des prophètes de Yhwh, et il y a quatre cent cinquante prophètes de Baal.…
Le symbole de Baal est représenté par le Disque Solaire, le “maitre” en Amorrite, langue de Canaan (dépravé, tombé bas, en hébreu), les Amorrites observés des croyances qui ne sont pas en accord avec le code Civile actuel, par des choses infâmes comme enterrer vivante leur fille aînée de 18 ans sous le seuil de l’entrée de leur maison pour avoir la faveur de Baal, vénéré tous les dimanche, 1er jour de la semaine, et aussi les 25 Décembre, fête Babylonienne en l’honneur du dieu de la lumière Nemrod, architecte constructeur de Babylone, déifié au niveau supérieur à sa mort. L’Amorrite fait partie des 9 Ethnies de langues Sémites connue au monde, l’Araméen, l’Amoréen, l’Hébreu, le Phénicien (notre alphabet), l’Edomite, les Moabites, les Ougaritiques, l’arabe, et l’Ethiopiens.
Les Cananéens vénéraient entre multiples consciences, des dieux impures, statues et images représentant des être déchus invisibles, (spiritismes et sciences paranormales) mais présent dans l’air.
La conscience de Babylone, le grand Maître de l’Orient, en rien ne respectaient les instructions éternelles de Yhwh par la Torah et son Fils qui Lui même enseigne à honorer chaque “Nikouds”, petit commandement, tout comme une partie d’Israël n’a pas encore était connue de son berger et ne sait pas encore le chemin, la vérité et la Vie, c’est pareil pour les nations étrangères, Baal se mélange partout et l’Occident en est plein de coutumes par l’influence Greco-Romaine.
Ce référer à La Bible, ce n’est pas ce référer au Christianisme qui n’existait pas au temps des Apôtres qui tous étaient pour la plupart Juif à part quelques uns comme Paul, fils de Benjamin, et Matthieu fils de Lévy, eux n’étaient pas descendant de Yéhouda, 4 éme fils de Jacob avec Léa, ne pas oublier que Israël c’est douze enfants de Jacob et que ceux-ci furent dispersaient à différentes périodes et qu’ils n’ont pas tout perdu de leur identité fils de Israël, comme les Scythes ascendant des souches Occidental, d’où l’origine Sémite de notre alphabet.
Yeshoua affirmait pur et dur que la Torah est sainte et que s’en écarté c’était transgresser la Justice de Elohim provocant la séparation éternelle de notre origine, Source de Vie, de paix et d’amour.
Les étrangers n’étaient pas concerné car ils n’avaient pas adhéraient avec Moïse au Mont Horev en Arabie, à l’alliance éternelle entre Yhwh et ses enfants, car Il se nomme Lui-même Père, (Papa, plus exactement en hébreu), et Israël son fils, ainsi que toutes les nations qui adhérerons à son Souffle Vivant et Vrais, et non pas;
“et qui auront une religion”.
Je n’ai jamais lu dans la Bible, qu’il fallait avoir une religion dans le sens courant actuel de ce mot, savoir suivre la loi ou bien recevoir la grâce qui permet de suivre la loi de Yhwh naturellement par une nouvelle naissance?
Toutefois, rien ne les interdit d’y adhérer.
Vous nous appeliez Judéens au temps du roi David
Vous nous appeliez hébreux après notre exil forcé
Vous nous appeliez zélotes pendant notre résistance
Vous nous appeliez juifs durant les pogroms , les déportations , les inquisitions et conversions.
Vous nous appelez sioniste depuis que nous avons retrouvé notre terre.
De Canaan à Massada, de Judée jusqu’à Varsovie, de Rome jusqu’en Espagne, de Constantinople à Tel Aviv je suis resté le même …
Je suis resté le peuple élu pour étancher vos haines et votre mépris de l’humanité .
Je suis le peuple de D.ieu qui a traversé le temps, les siècles, les pays, les déserts et les nations.
Je suis l’empêcheur des ténèbres de tourner en rond, le caillou dans la chaussure des méchants.
Je suis celui dont personne ne voulait mais que tout le monde regrette.
Je suis le plus jalousé et le plus méprisé, attirant autant de convoitises que de réprobations.
Je suis celui que vous ne pouvez pas voir mais que vous scrutez en permanence.
Je suis le reflet dans le miroir de vos contradictions.
Appelez moi sioniste si cela vous permet d’effacer votre honte à peine bue.
Appelez moi sioniste si cela vous rassure quand vous me refusez le droit à l’existence.
Appelez moi sioniste si cela n’écorche plus vos langues d’aphasiques de l’histoire.
Appelez moi ainsi, oublieux de votre propre erreur de genèse.
Mais sachez que j’aime le nouveau nom que vous m’avez concédé
Alors appelez moi sioniste quand je porte fièrement mon drapeau reconquis.
Et puis, appelez moi sioniste quand je me défends de mes voisins inassouvis de terres et d’orgueil.
Surtout, Appelez moi sioniste quand je soigne des enfants de tous horizons et de toutes religions.
Mais appelez moi sioniste aussi quand j’apporte à la science les découvertes les plus fondamentales.
N’oubliez pas de me citer, moi sioniste, quand je tends une main loyale à mes cruels voisins.
Pensez à m’appeler sioniste aussi quand je veux la paix même au prix de concessions démesurées.
Ah oui ! appelez moi sioniste quand je donne au Monde les plus grands artistes, les plus grand chercheurs, les plus grands humanistes, le plus grand des physiciens quantiques des quantiques.
Appelez moi comme vous voulez …. mais sachez que je reste le même peuple, beau, fier, uni, humain, noble, défenseur des libertés et amoureux de la vie.
Johanan
Un des plus beaux pèmes que j’ai jamais lu.
Droit à mon coeur d’ancien Hébreu
Merci mille fois
Cordialement
@ Johanan
Brillant poème 🙂 excellent ! Bravo !
La trahison des clercs ( ou des soi-disant élites ) est un phénoméne vieux comme le monde . Flavius Joséphe , géneral juif nè Yossef Ben Mattithyau trahit son peuple pour se mettre au service des romains , assiégé par les légions romaines dans Yodfat en 66 , il conseilla aux assiégés de se suicider pour finir lui – en dernier – par se livrer aux romains : coup double , il eut la vie sauve, réduisit a néant les combattants juifs par son mensonge et trahit l’ ensemble du peuple . La ruse de Flavius Joséphe alla jusqu’ a prédire a son vainqueur Titus Vespasien qu’il deviendrait Imperator l’ empire , ce qui fut le cas deux ans plus tard . Titus Vespasien convaincu de la qualité de cet oracle le porta à a cour a Rome . Flavius Josephe eut le loisir d’ ecrire plusieurs ouvrages en défense de la foi juive et il passa ainsi a la posterité, tandis que son peuple fut réduit en esclavage et deportè dans l’ empire romain .
Ainsi le traitre devient riche et puissant , il mourrut a Rome vers 100 EV.
Il serait utile de situer des traitres plus récents ( les architectes du processus d’ Oslo ) dans la lignée de Flavius Joséphe , de Stephen Wise ( le rabbin américain proche de F.D.Roosevelt durant la 2eme guerre mondiale ) , des post-sionistes de Shalom Akhshav, Yesh Gvul , Betzelem , etc…financés par Soros et l’ Union européenne .
Un excellent site de recherches historiques , celui de Francisco Gil-White , anthropologue mexicain, fouille les raisons profondes ( le pouvoir , l’argent ..) qui motivent les traitres en question . Son site est http://www.hirhome.com …..à découvrir et à diffuser …
Et ces juifs qui ne veulent pas d’ETAT JUIF , il y a de la place pour eux chez les muzz qui ont des pays immenses !! et pourquoi pas dans la République Islamique des Mollahs !!! celui -ci va être à la frontière d’ISRAEL , il n’y aura que le JOURDAIN à traverser !!!
Alors bon débarras tous ces KAPOS !!!
Les soi disant politicards de la gauche en Israel (comme ailleurs) se prennent pour des “élites” alors qu’ils ne sont qu’une bande d’ânes bâtés stupides et prétentieux comme tous les imbéciles et veulent imposer leurs vues partout où ils sévissent. Ils se prennent pour des intellectuels mot utilisé pour les (mauvais) penseurs de gauche alors qu’ils ne sont que des crétins PROVOCATEURS qui veulent dominer en politique principalement pour s’emparer des impôts et profiter de leur volonté de corruption plus encore que de puissance. Ces gens sont à abattre rien de moins.
Raphael : vos exemples sont bien choisis mais il y a quand même une différence entre ces juifs traitres de l’époque et ceux d’Israel notamment actuels: il faut reconnaitre que à l’époque ils n’avaient pas un choix facile l’alternative étant de mourir en martyrs alors que actuellement ils ont un choix plus facile tout de même puisque c’est une question de finance et de pub, de reconnaissance des médias et autres politicards européens qui les encensent lorsqu’ils s’élèvent contre Israel. Mais ils finiront dans la poubelle de l’Histoire.
Raphael : vos exezmples sont bien choisis mais il y a une différence entre les juifs traitres de l’époque qui n’avaient d’autre choix que le martyr et les juifs traitres actuels surtout en Israel que personne ne menace. Ils n’exercent leur talent de traitres que par intérêt financier et la reconnaissances des antisémites notamment européens qui recherchent tous ceux qui s’élevent contre Israel.Ils finiront dans la poubelle de l’Histoire.
Dreuz: c’est la seconde fois que vous effacez mon commentaire
Ces débiles mentaux soi disant “élites intellectuelles” et “progressistes” (en marche arrière…) ne veulent pas comprendre que le renoncement à sa propre défense n’amène pas la paix mais le génocide. Les arabes ne feront la paix QUE lorsqu’ils seront sûrs de la détermination des juifs de se défendre et de ne pas faire la moindre concession. C’est la gauche faussement progressiste qui est responsable de l’impossibilité de faire la paix car celle-ci n’est possible que lorsque les arabes seront expulsés hors d’Israel en Jordanie et au Sinai.
Cher Monsieur Davis
vous auriez tort de qualifier de débiles les élites intellectuelles – progressistes , elles trouvent leur compte , en terme de prestige, de reconnaissance internationale , a saper les bases morales, historiques, religieuses , d’israel , au nom d’une ” harmonisation ” avec les normes culturelles de l’ occident . N’oubliez pas que ce sont avant tout des opportunistes – et non pas des débiles – ce sont des émules de Flavius Joseph , et au XXeme siécle , des continuateurs des ” polices ” des Judenrat dans les ghettos .Shalom Akhshav a été financé par la CIA tout comme les Betselem , Yesh Gvul , Shobrim Shtika , Zokhrot ….sont financés par Soros …. Rien de neuf sous le soleil . Tant qu’il y aura des trouillards , il y aura par conséquent des ” idiots utiles ” ( selon a définition de Lénine )
Vous avez raison et je suis d’accord avec vous seulement moi je trouve que l’opportunisme est débile mais il est vrai que, peut-être malheursement pour moi, je ne suis pas opportuniste. Si on voit la chose sous l’angle du petit intérêt minable personnel, vous avez raison, ce n’est pas débile mais faire perdre au peuple juif 1 million pour gagner 1 sou moi je trouve ça débile. Mais c’est aussi une question d’échelle : si le gars gagne un milliard, je pourrais le comprendre mais tous ces cons ne gagnent pas grand chose à ce jeu, un sou par article, vous trouvez que ça vaut le coup?
PS Vous parlez de bases morales? vous trouvez que la trahison est une base morale? mais non ils le font pour gagner un sou!
Raphael : où est le prestige dans la trahison? non ils font cela pour l’argent et ça c’est débile et minable.
@ Robert Davis , vous ne voyez pas que le compte ” prestige ” se calcule concrétement . Pour un Amos Oz, un David Grossman ,A.B Yeoshua et leurs suiveurs le fait de remplir le role de l’ israelien pret a tout donner à l’ OLP pour un bout de papier intitulé ” Processus de Paix ” équivaut a une foule d’ avantages en nature : Voyages, sejours en europe et aux USA, bourses d’ etudes, diplome honoris causa , hotel + avions , interviews , articles , publicité .IL est évident que la médiatisation politique des
” zintellos de goche ” leur fait gagner en notoriété quand il publie un roman . Pas de ” petits profits ” pour les ” zintellos ” …. Donc ce ne sont pas pour des miettes que ces braves ” zintellos ” se permettent une conduite à la limite de l’ incitation à la trahison en temps de guerre .
J’aimerais bien savoir ce que devient, aujourd’hui en Israël après le pogrom, cette envie de gommer les spécificités de l’identité juive au nom du tout-le-monde-doit-être-pareil cher à la gauche.