Il y a 229 ans, le 4 août 1789, l’Assemblée nationale constituante votait l’abolition de tous les droits et privilèges féodaux ainsi que de tous les privilèges des classes.
Le Monde, par qui le scandale est arrivé, Le Canard enchaîné, les médias télévisés, tout cet engouement de la presse autour de l’histoire de ce faux-flic, vrai Marocain, laisse à penser qu’«ON» ne veut pas laisser retomber le soufflé Macrono-Benalla qui avait si bien pris. Il était bien monté, il faut le maintenir.
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Si, à chaque jour suffit sa peine, aujourd’hui, c’est chaque jour son grain de sable supplémentaire pour gripper la machine judiciaire dans son action.
Pour faire court, dans cette affaire, on connaît très bien l’employeur et l’employé.
Sauf que l’employé, eh ben… c’était un «travailleur au black».
Et que, selon la loi française, l’employeur encourt des poursuites judiciaires et donc un procès.
Mais, comme l’employeur principal ne veut pas donner d’explications et que, pour l’instant, son statut de Président l’en dispense, le monde journalistique s’acharne sur les petits riens qui font de grandes révélations pour entretenir les braises sous le feu Macrono-Benalla et confondre ses employeurs indirects et donc, administratifs.
Hier, c’était haro sur le Préfet de Police qui a écrit à Benalla, en ces termes :
«Cher ami, merci pour la magnifique photo souvenir des « quelques forces de l’ordre » réunies autour du couple présidentiel».
Donc, le Préfet aurait envoyé ce mot au Benalla en question pour le remercier de lui avoir transmis une photo… Mais ce n’est pas n’importe quelle photo !
Ce n’est pas une photo du couple présidentiel qui lui a été envoyée. C’est la photo «des forces de l’ordre» qui protègent le couple présidentiel ! Voilà toute la différence.
C’est donc bien au Préfet de Police et non à l’homme que Benalla l’a envoyée. Mais, pour quelle raison ?
Pour bien lui montrer que c’est lui qui s’occupe de la protection des Macron et que le Préfet doit s’y conformer ?
Ou, tout simplement, pour lui montrer que tout allait bien dans l’équipe qui s’était constituée avec l’assentiment du Préfet ?
Quelle que soit la raison, quand on ne connaît pas l’expéditeur d’un document, on ne lui répond pas «cher ami» mais, «Monsieur ou cher monsieur». Encore moins, on ne conclut cette réponse par ; «amicalement à vous».
Quand on écrit ce genre de formules, c’est pour deux bonnes raisons, au moins.
La première et, de loin, la plus logique :
Il connaît très bien Benalla. Et il connaît très bien sa fonction auprès des Macron puisqu’il écrit, entre guillemets, «quelques forces de l’ordre». Ce qui veut bien dire qu’elles ne sont en rien les forces de l’ordre légales, légitimes et seules autorisées mais «faisant fonction de» forces de l’ordre.
La seconde raison – on ne peut pas l’écarter, bien entendu – serait :
Il ne connaît pas Benalla, «intimement». On le lui a présenté comme faisant partie «du copinage malsain de Macron» et il connaît la fonction que celui-ci exerce auprès du couple. Ayant reçu de «cet individu» quelque photo, prise on ne sait où en présence du président de la République et de sa vieille épouse, il se doit d’en accuser réception.
Et, s’offrent alors, à lui, deux possibilités :
1/il snobe ce moins que rien petit copain malsain et Macron le lui fait payer dans sa carrière.
2/Il le traite «en ami» et il se fait, de Macron, un ami, en même temps qu’il assure sa carrière.
Et on se dit qu’il n’était pas besoin de dénoncer, dans un premier temps, des «copinages malsains» quand on se sert de ces mêmes copinages pour plaire à un homme qui a provisoirement les pleins pouvoirs.
Donc, une seule chose est sûre et certaine : le Préfet de Police, Michel Delpuech a menti sous serment. D’une façon ou d’une autre, il connaît Benalla et il connaît sa fonction au black auprès du couple présidentiel.
Maintenant, on sait, sans nul doute possible, que tous ceux qui gravitent autour de Macron et de sa sécurité connaissaient et/ou subissaient le Benalla. Et ils ont tous menti.
La fin des privilèges des classes
Finalement, cette affaire Macrono-Bellala (qui commençait à nous énerver), nous permettra-t-elle de savoir si tous les Français sont égaux en droit ?
Est-ce que la justice de notre pays aura le courage de prendre le taureau par les cornes et de foncer dans ce tas de fumiers-menteurs pour affirmer son indépendance (que ce même Macron ne veut pas lui accorder) ?
Il y a 229 ans, le 4 août 1789, l’Assemblée nationale constituante votait l’abolition de tous les droits et privilèges féodaux ainsi que de tous les privilèges des classes.
La Justice française s’en souviendra-t-elle ou estimera-t-elle qu’un président, un préfet ou un ministre, voire même, un petit copain de président est forcément au-dessus de la loi ?
A l’heure où, dans le contexte juridique politico-racial dans lequel la magistrature a définitivement opté pour le deux poids deux mesures, le peuple réclame des sentences égales pour tous les Français, il serait sain de rétablir la Juste Balance. Celle de notre bonne vieille Justice.
Uniquement pour rassurer les Français et leur prouver qu’ils ne vivent pas dans un pays musulman ou africain mais bien en République démocratique française où le mot Justice n’était pas un vain mot.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Danièle Lopez pour Dreuz.info.
Bof… Tous pourris !
Le probleme pour l’employeur Macron est de decrire le poste. « Tonton Macoute » risque de poser probleme pour le comptage de l’INSEE !!!
Elles sont impartiales lorsqu’il s’agit de se gaver.
Elles ont fait guillotiner les « De » et les remplacent par « Ben ». Les aristocrates n’ont donc fait que changer de nom.
Rien à attendre de ces nuls qui ont le culot de nous juger « au nom du Peuple français » !
En la matière, c’est très malsain d’avoir espoir !
Allonzenfan,
C’est Coluche qui disait: un pourri, tous pourris
Aldo nous explique
https://www.youtube.com/watch?v=AgCAu9LBwkw
Merci Madame Lopez pour cet article très « éclairant ».
Monsieur Delpuech est un sacré menteur et la grandeur de la France, déjà bien mal, va se ratatiner encore davantage.
Benalliah était payé au black, dîtes-vous. Mais quid de ses points de retraite ?
Quoique, on sait bien ce qui peut arriver, quand on est l’homme qui en sait trop…
Pour que la Justice se saisisse de l’affaire, encore faudrait-il qu’elle soit réellement indépendante, ce qui, compte tenu des pouvoirs que détient le Parquet (lequel prend ses ordres directement du Ministère de la Justice), revient à croire au père Noël.
La Justice ne passera pas, parce qu’elle ne peut pas passer, en France. Guy Millière a, je pense, donné l’explication de ce qui se joue avec cette affaire Benalla.
Logique, mon cher Watson.
Danièle Lopez, merci.
En espérant que la mayonnaise ne retombe pas.
Aurions-nous besoin d’un Institut pour la Justice, Madame,
si la « Justice » fonctionnait comme il serait logique qu’elle le
fît, dans une démocratie digne de ce nom ?
La France compte deux justices, celle des pauvres très active et très réactive et la justice passive, lente, réfléchie, des mafieux et de leurs protégés.
Les exemples peuvent tomber à la pelle, surtout, depuis mitterant, avec les très très nombreux gauchistes ripoux impliqués dans des affaires financières.
Aujourd’hui, ce n’est pas une racaille benalla, ou un préfet serpillère, … qui détruisent ce qui reste de la démocratie Française, mais un président incompétent, imposteur qui dirige la bande de voyous installée au sommet de l’état. Le meneur et ses boys doivent tomber et être jugés.
Et encore , ici , s’agit-il uniquement de contentieux pénal ( 1 200 575 décisions en 2016 ), non de contentieux civil ( 2 630 085 décisions , toujours en 2016 ) ; or , il y a , en matière civile , trois failles : d’abord , la vulnérabilité aux attaques de hackers du réseau informatique des avocats , le RPVA ( https://docs.google.com/file/d/0B-tV6t0R6JPWNGEwYzExZmUtZjUzZS00N2RmLWIwMWYtZDA1NWExYjIzMjQ2/edit?hl=fr&pli=1 ) ;
ensuite , l’augmentation de 40 % en cinq ans des déclarations de sinistres des avocats , révélée par la lettre de la Société de Courtage des Barreaux, numéro 5 d’octobre 2015, page 2) :
http://www.avouepericchi.fr/Les-consequences-des-decrets-Magendie-sur-la-responsabilite-civile-professionnelle-des-avocats_a30.html
http://www.ablitis-avocats-rennes.bzh/contenus/La-lettre-de-la-scb-n-5-Consequences-des-decrets-magendie-sur-la-rcpa.pdf
enfin , l’augmentation du coût des procès , naguère de 900 euros, aujourd’hui dans une fourchette de 3 600 à 8 000 euros ( http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2014-2015/20150037.asp#P349047 ) .
Quand les compagnies d’assurance en responsabilité civile jetteront l’éponge , le problème de la justice ne sera plus son impartialité , mais sa disparition .
Notre système judiciaire ne correspond pas à notre idéal républicain
Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République,
Suite au courrier que je vous ai adressé, le 5 novembre 2017, faisant état de dysfonctionnement de la Justice, – pour lequel votre réponse du 21 décembre 2017, a consisté à me faire savoir qu’étant garant de son indépendance, vous ne pouviez intervenir-,
vous trouverez, néanmoins, ci-joint, l’ultime courrier adressé à Monsieur le Procureur Général de la Cour d’appel de ……, qui précise qu’un refus de ma requête ne me permettrait pas de poursuivre par des procédures, aussi contraignantes que longues, aussi coûteuses qu’accablantes, de par le déni de Justice constant, dont nous sommes victimes, depuis cinq ans, et de par la grande probabilité que ce dernier puisse perdurer, grâce au système actuel qui l’autorise.
En effet, force, est de constater, que les défaillances dénoncées de Magistrats et Avocats, sont facilitées par leur quasi immunité, qui est, non seulement, propice à leur corporatisme et à des suffisances exacerbés impropres, jusqu’à faire fi de leur éthique, mais qui est, aussi, et contraire au principe d’égalité en droit de notre République, et inconvenante au fait que le peuple, au nom duquel la Justice est rendue, attend exemplarité et intégrité de ceux en charge de la rendre.
Si, comme tout citoyen, les Magistrats répondaient de leurs fautes, cela ne pourrait que conforter la justesse et la pertinence de leur indépendance, à l’égard du pouvoir politique, ou autres.
Si les Avocats ne disposaient pas d’assurance professionnelle générale, en charge de couvrir leurs fautes, ils devraient les réparer, personnellement, comme tout citoyen.
N’est-il pas du devoir du Pouvoir politique de dissuader toute malversation de ceux en charge de rendre justice, – en supprimant ces privilèges, dont ils jouissent, indéniablement propices à des abus ?
Il ne suffit pas de revêtir une robe, pour être infaillible.
Dans notre cas, qui est loin d’être isolé, Avocats et Magistrats n’ont cessé de tenter de nous dissuader d’obtenir justice (perte de dossier, refus de réparer escroquerie au jugement les impliquant, outrage à Magistrat pour avoir osé lui écrire qu’il se trompait …, non respect du principe du contradictoire …).
Un système judiciaire qui autorise de tels dysfonctionnements n’est-il pas réformable ? Un magistrat, reconnu coupable, par le CSM, après de nombreuses années de procédures d’appel, faisant supporter la réparation par le contribuable, n’est-ce pas indigne ? Un Avocat qui préfère protéger un confrère de ses fautes, au détriment de son client, est-ce digne ? La France, qui a agréé un texte de la Commission européenne de Justice, précisant que tout Humain peut se défendre seul, et qui ne le respecte pas, est-ce digne ? … Une plainte peut-elle être rejetée, sans même être dénommée et jugée ? …
Dès que la faute d’un Magistrat, ou d’un Avocat, est révélée, en cours de procédure, ne devrait-elle, sans tarder, être jugée et réparée ?
Si la Cour d’appel refuse ma requête, ci-jointe,
je ne puis, du fait de mon âge, de par le préjudice moral et financier grandissant et éprouvant, de par mon désir de contribuer à l’idéal de transmettre un meilleur, que dénoncer, publiquement, le fait que les personnes en charge de Justice, puissent accabler malhonnêtement, des honnêtes gens, grâce à leur assurance immorale de ne pas avoir, à en rendre compte personnellement et financièrement, comme tout citoyen.
Se confronter à la forteresse du système actuel judiciaire de notre pays, relève, malheureusement, du combat de David contre Goliath. Mais, un citoyen attaché à nos louables principes de liberté et d’égalité, qu’il faut, sans cesse, préserver et développer, devrait pouvoir inviter le pouvoir politique à faire les réformes nécessaires pour moraliser notre Justice, – ce qui, en outre, contribuerait à supprimer la lenteur excessive et coûteuse des procédures, si l’on s’appliquait, notamment, au respect du contradictoire, dès la première instance, par une confrontation réelle des parties, en présence des Juges, ce qui éviterait nombre de reports intempestifs, de fautes et erreurs dues aux décisions prises dans leurs isoloirs, qui rendent, souvent, superfétatoires, les audiences publiques actuelles…
Sans justice équitable, la République n’est qu’illusion.
Croyez, Monsieur le Président de la République, à mes sincères salutations, d’autant plus respectueuses, si vous engagez, de par la hauteur de votre charge, et la majorité dont vous disposez, la réforme de notre Justice, qui en a profondément besoin, ce qui ne pourra que réjouir notre peuple.
Pierre Gouverneur
Créateur du terme « transréalisme », en 1993, lors d’une exposition dans sa Galerie du Château d’Homécourt, qui précise que l’évolution idéale de la conscience humaine repose sur sa capacité à développer le respect de soi, des autres, … Initiative qui fut appréciée par René Huyghe de l’Académie française, au point de considérer que le terme méritait de se fixer …
Français amoureux de leur pays et fiers de ses avancées dans le sens de l’égalité en droit, de la liberté d’expression, de la fraternité qui implique le respect mutuel entre ses concitoyens, afin de servir d’exemple concret à tous les peuples, signez et partager cette pétition :
Réformons notre justice pour la rendre, enfin, conforme aux principes humanistes de notre République, ou à sa moralisation qui implique déjà de supprimer tous les privilèges inadmissibles dont bénéficient ceux en charge de la servir et de la rendre.
Trouvez-vous, ainsi, légitime que les Magistrats qui commettent, délibérément, des fautes, dans leur jugements, soient, les seuls, parmi les citoyens de notre pays, à être dispensés de les réparer ?
Exigeons des élus et partis politiques qu’ils suppriment l’immunité des Juges, qui peuvent, actuellement, faire preuve de partialité délibérée, sans avoir à en rendre compte personnellement aux honnêtes justiciables qu’ils accablent.
Signons et partageons cette pétition
https://www.mesopinions.com/petition/justice/suppression-immunite-juges/28468
L’indépendance de la Justice n’a pas pour objet de protéger les défaillances de ceux en charge de la rendre.
En démocratie, tout pouvoir implique contre pouvoir.
En république, l’égalité en droit implique nul passe droit ou privilège d’antan.
Belle lettre ouverte par Pierre Gouverneur. Il met de surcroit une pétition en ligne.
Mais est-ce que Justice se fera pour autant ?
Tant de manigances autour de cette affaire.
Si nous sommes nmbreux à exuiger la réforme de notre justice, elle aura lieu.
On peut toujours croire au Père Noël !
Question : Les Cours de Justice françaises sont-elles impartiales ?
Réponse : Oui
@Pierre Gouverneur,
Je viens d’aller la signer. J’ai mis ce commentaire :
« Parqu’en ce moment, je suis souvent choquée par le fonctionnement de la Justice. Que sans réelle Justice, je ne me sens pas en sécurité, ni moi, ni mes concitoyens. Cela m’effraie depuis quelque temps. »
Bonne soirée,
Oui, vous avez raison Pierre,
Et je vais signer aussi votre pétition.
A l’attention de Mr Pierre GOUVERNEUR : il est impossible de soumettre un avis autorisé , au seul visa de deux lettres des 5 novembre et 21 décembre 2017, sans connaitre les tenants et les aboutissants du litige . Pour mémoire , le Québec gère très bien la quérulence : https://www.justice.gouv.qc.ca/programmes-et-services/registres/registre-public-des-personnes-declarees-querulentes-de-la-cour-du-quebec/
En droit français , suffit-il d’ouvrir sa boite à outils , en tenant compte de l’autorité de chose jugée .