Publié par Guy Millière le 24 août 2018

L’article que j’ai rédigé pour fournir un antidote à la désinformation française n’a pu prendre en compte les développements les plus récents.

Ceux-ci, comme je m’y attendais, ont suscité une frénésie médiatique délirante en France, ce qui est logique : les journalistes français (à de rares exceptions près) ne font que recopier stupidement ce qu’écrivent leurs confrères de gauche et d’extrême gauche aux Etats-Unis, en y ajoutant quelquefois leur propre haine envers les millions d’Américains qui ont voté pour Donald Trump.

Disons donc ce qui doit l’être.

La présidence Trump n’est pas “cernée par les affaires judiciaires”, comme l’écrit le correspondant du journal de gauche Le Figaro. Aucune affaire judiciaire ne concerne la présidence Trump. Strictement aucune.

Stormy Daniels ne fait pas “trembler Donald Trump”, comme l’écrit un autre gratte papier ignare du même journal de gauche. Stormy Daniels est une prostituée vieillissante qui ne peut plus exhiber ses parties intimes dans des films pour adolescent acnéique et qui a cherché à gagner de l’argent facile en faisant chanter Donald Trump avant l’élection de 2016. Donald Trump a payé en lui faisant signer un document demandant qu’elle cesse son chantage. Il n’a aucunement tremblé. Il a fait ce qu’ont fait avant lui des milliers d’hommes riches aux Etats-Unis confrontés à des chantages du même type. Certains hommes riches refusent de payer. On peut comprendre que Donald Trump ait payé. L’élection était importante, et il avait à sauver les Etats-Unis et le monde d’une présidence Hillary Clinton. La prostituée vieillissante a violé le contrat qu’elle a signé ce qui, si la justice américaine fonctionnait normalement, devrait lui coûter cher. Que le parti démocrate et les médias aient transformé en star une personne aussi sordide montre qu’ils se vautrent dans la fange : je ne comparerai pas le parti démocrate et les médias qui ont glorifié Stormy Daniels a des porcs, ce serait insultant pour les porcs.

Michael Cohen n’est pas un “fidèle déchu”, et ne fera pas “tomber Donald Trump” : Michael Cohen se révèle être un avocat sans scrupules, coupable de quelques fraudes qui n’ont rien à voir avec Donald Trump. Il a été l’un des avocats de Donald Trump. Il a été mis sous pression par un procureur voulant le pousser à accuser Trump : il a accusé Trump et s’est accusé lui-même d’actes qui ne sont ni des crimes ni des délits. Il s’est conduit en minable lâche. Il a pris comme avocat l’un des exécuteurs des basses œuvres du clan mafieux Clinton, Lanny Davis. Il a échangé les soixante-cinq ans de prison dont on le menaçait contre (vraisemblablement) cinq ans de prison, à la condition qu’il accuse Trump. Ce dont il a accusé Trump ne fait pas courir le moindre risque à Trump, puisqu’il ne s’agit pas de crimes ou de délits. Trump a payé la prostituée maître chanteuse (et une autre prostituée maître chanteuse) avec son propre argent pour se protéger de la diffamation. Aucun texte de loi n’interdit de faire ce que Trump a fait. Et il ne s’agit pas de contribution illégale à la campagne électorale. L’accusation énoncée par Michael Cohen est tout juste destinée à exciter les médias de gauche et d’extrême gauche et à calomnier. Michael Cohen fera sa peine de prison et apparaîtra comme ce qu’il est : un minable lâche. Il a perdu toute chance d’être amnistié par Trump. Il a fait son choix et a préféré la prison. C’est son droit. Fin de l’histoire.

Il n’y a aucun “coup dur judiciaire” pour Donald Trump, comme l’écrit la correspondante venimeuse du magazine de gauche Le Point. Michael Cohen n’est plus l’avocat de Donald Trump et Donald Trump n’est aucunement concerné par les turpitudes de Michael Cohen. Paul Manafort, accusé lui-même de fraude fiscale, a travaillé pour la campagne électorale de Trump moins de cent jours, et n’a aucun autre lien avec Donald Trump, qui n’a aucun lien avec les crimes éventuels de Paul Manafort. Vu le traitement odieux subi par Paul Manafort, incriminé seulement parce qu’il a travaillé pour Donald Trump, il est très vraisemblable que Paul Manafort sera amnistié par Donald Trump.

Donald Trump n’est pas “ébranlé”, et il n’y a pas de “revers judiciaires de deux collaborateurs de Trump”, comme l’écrit le correspondant du journal de gauche Le Monde. Donald Trump préside. Michael Cohen et Paul Manafort ne sont pas des “collaborateurs de Trump”. Ni l’un ni l’autre n’a depuis des mois le moindre contrat ni le moindre contact avec Trump. Ils ne subissent pas des “revers judiciaires” mais des pratiques judiciaires totalement arbitraires venues de l’Etat profond mis en place par Obama.

Il y a eu des agents russes qui ont acheté des espaces publicitaires pour quelques milliers de dollars, ce qui se produit lors de chaque élection, mais il n’y a pas eu d’“ingérence russe” comme l’écrit un ignorant sournois dans le journal d’extrême gauche Libération. Et il n’y a eu aucun lien entre la Russie et la campagne de Donald Trump. Il y a eu, par contre, des liens entre des agents russes et la campagne de Hillary Clinton, avec la complicité de l’administration Obama finissante. Comme quasiment tous les journaux et magazines français, Libération, de manière crapuleuse, soutient les crapules Hillary Clinton et Barack Obama et accuse Trump des crimes commis par Hillary Clinton et Barack Obama.

Libération interviewe un ancien de l’administration Obama (à ce stade de conduite crapuleuse, pourquoi se gêner ?), un certain Norman Eisen, qui dit que la présidence Trump est “la présidence la plus corrompue de l’histoire” : quel élément apporte-t- il à l’appui de ses dires ? Aucun. Absolument aucun. Aucune trace de corruption n’existe chez Donald Trump, qui, étant multimilliardaire, n’a nul besoin de la présidence pour s’enrichir et a même renoncé à son salaire de Président pour le donner à des œuvres charitables. Norman Eisen venant de la présidence la plus crapuleuse de l’histoire, la présidence Obama, qu’il énonce des vomissures n’a rien d’étonnant.

Il n’y a rien à reprocher à Donald Trump. Ni “collusion”. Ni “obstruction à la justice”.

Il y a eu, par contre, une tentative d’empêcher l’élection de Donald Trump par une utilisation crapuleuse de la CIA, du FBI, du Ministère de la justice, d’agents russes et d’un agent britannique par le parti démocrate, Hillary Clinton et Barack Obama.

Il y a eu, dès le jour de l’élection de Donald Trump, une tentative par un réseau de crapules totalitaires d’annihiler le résultat d’élections démocratiques et de renverser un Président démocratiquement élu. Cela s’appelle une tentative de coup d’Etat.

Depuis le 9 novembre 2016, une opération de type totalitaire est menée pour renverser Donald Trump. C’est extrêmement grave. C’est la démocratie et l’état de droit qui sont menacés aux Etats Unis. C’est dangereux pour le monde.

Je dois l’ajouter : l’opération de type totalitaire ne pourrait se mener sans des complicités parmi les Républicains.

L’erreur la plus grave de Donald Trump a été de nommer Jeff Sessions au Ministère de la justice et d’avoir choisi Rod Rosenstein comme vice-ministre de la justice. L’un et l’autre n’ont cessé de se comporter en traîtres. Sans leur trahison, les choses seraient très différentes. Des criminels seraient en prison (Hillary Clinton, John Brennan, James Clapper, Andrew McCabe, James Comey) et des innocents (Carter Page, George Papadopoulos, Michael Flynn) ne seraient pas persécutés. Robert Mueller serait hors d’état de nuire. Donald Trump ne pouvait pas savoir que Jeff Sessions et Rod Rosenstein étaient des traîtres. Il aurait le droit constitutionnel de les évincer. Il ne peut pas, car l’establishment républicain s’y oppose.

 

Cinq forces sont à l’œuvre pour mener l’opération de type totalitaire : le parti démocrate, les grands médias devenus organes de propagande, l’état profond mis en place par Obama, l’establishment républicain, les imposteurs appelés Never Trumpers. Jeff Sessions et Rod Rosenstein sont à l’intersection de l’état profond et de l’establishment républicain. Robert Mueller est une émanation de l’état profond.

Une sixième force est à l’œuvre : les “médias sociaux” (Facebook, Twitter, YouTube, etc.) qui, façon Goebbels, commencent à sortir leur revolver quand ils voient la parole ou les écrits d’un conservateur soutenant Trump. C’est extrêmement grave, oui.

Dois-je le dire pour rassurer ceux qui me lisent ? L’opération de type totalitaire ne réussira pas. Soit Donald Trump gagnera les élections de mi-mandat, et il pourra se défaire de Jeff Sessions et Rod Rosenstein et nommer un Ministre de la justice digne de ce nom qui en finira avec Robert Mueller, et, en ce cas, il poursuivra sa politique. Soit les Démocrates obtiendront la majorité à la Chambre des représentants, et Donald Trump ne sera pas destitué (il faudrait une majorité des deux tiers au Senat, soit soixante-six voix sur cent, et les Démocrates ne l’auront pas), mais son action intérieure et extérieure sera fortement entravée par la frénésie destructrice des forces totalitaires.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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